Michel Seelig

En finir avec les cours de religion à l’école

Publié par Géplu
Dans Divers

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mardi 15 novembre 2022
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  • 13
    François Crubellier
    17 novembre 2022 à 10h19 / Répondre

    Je sais que hiram.be est un espace de libre expression, et que la « retenue » maçonnique n’a pas à y être primordiale. Mais on peut dire qu’un certain nombre de commentateurs n’oublient pas leur métaux quand ils « postent ».
    C’en est au point qu’on peut quasiment deviner les positions politiques des uns et des autres dans leurs textes.
    Où sont la tolérance mutuelle, le respect des autres et de soi-même et la liberté absolue de conscience chers au GO dans ce fatras d’invectives ?

  • 9
    Anubis Rê
    16 novembre 2022 à 9h01 / Répondre

    Excellente nouvelle : « On constate une baisse de la participation aux cours de religion à l’école, une des spécificités du Concordat : de 80 % dans les années 1990 à 50 % en 2021 à l’école primaire (la baisse étant bien plus prononcée dans le secondaire où cette heure de cours ne fait pas partie du volume d’enseignement hebdomadaire. »
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Concordat_en_Alsace-Moselle#Opinion_publique
    .
    Inutile de froisser nos amis conservateurs, avec la possibilité de dispense cette « obligation » qui n’en est plus une finira par tomber en désuétude, bientôt il n’y aura guère plus que pétrifiés-devant-l’invasion-de-l’Islam qui obligeront leurs enfants à apprendre les principes de leur superstition-à-eux-perso.
    .
    Comme partout en France, en Europe occidentale, aux USA et même en Angleterre, malgré les apparences entretenues par le bruit de leur agonie, il semble bien que les religions passent de « traditionnelles » à « curiosités » .
    Quelle Tradition d’ailleurs ? Le Monothéisme s’est partout comporté tel un coucou. Toute force d’occupation est par définition illégitime et en conséquence finit par perdre le pouvoir.
    Hallelujah ! ?

    • 10
      Luciole
      16 novembre 2022 à 13h49 / Répondre

      Entre les Evangélistes et l’Islam,il semble que c’est simplement l’Europe qui passe la main.

  • 6
    ERGIEF
    15 novembre 2022 à 22h15 / Répondre

    Le concordat de 1801 en Alsace Lorraine a été confirmé en 2013 par le Conseil constitutionnel. Au delà de ses aspects juridiques et législatifs il se fonde sur une tradition locale qui a survécu à l’occupation allemande et à la loi de 1905. Sa remise en cause périodique par les jusqu’au boutistes de la laïcité relève d’un combat réactionnaire du même niveau que celui que les antispécistes mènent contre la corrida et les verts contre les 130 km/h sur les autoroutes. Michel Seelig est sans doute quelqu’un de très bien et je respecte ses idées mais concernant ce sujet elles me paraissent profondément intolérantes parce que par pure idéologie globalisante elles s’attaquent a la Tradition. De plus elles remettent en question un processus scolaire qui fonctionne relativement bien, même s’il ne s’applique qu’à 4 religions. Lorsqu’on considère l’échec évident de la laïcité dans le système général face à l’entrisme islamique on peut se demander si plutôt que de s’y attaquer on ne pourrait pas plutôt le prendre pour modèle. D’autant que les cours obligatoires en question ne sont pas des cours de catéchisme, laissés aux ministres des cultes, mais des cours de religion et qu’on peut y déroger sur dispense demandée par les parents, l’heure hebdomadaire étant obligatoirement remplacée par un cours de morale.

    • 7
      anité
      16 novembre 2022 à 0h33 / Répondre

      Sans rentrer dans le fond du sujet défendre une tradition uniquement parce qu’elle est une tradition ancienne nous remet à l’âge de pierre. Combien de traditions étaient et sont encore des hontes pour l’Humanité. Voir par exemple les massacre de dauphins aux iles Feroe, ou au Japon. Les mauvais traitements aux animaux, un peu partout, chiens de chasse en Espagne etc

      • 8
        Luciole
        16 novembre 2022 à 0h36 / Répondre

        Je ne sais qui est ANITE mais le message 1 est de Luciole.Bien è vous tous (et toute).

  • 4
    Jostius
    15 novembre 2022 à 15h28 / Répondre

    Agé de 70 ans et né à Metz j’ai bénéficié de l’école primaire, collège et lycée dans cette ville. Au collège et Lycée Fabert de Metz nous avions les cours de religion obligatoires. Mes copains Juifs allaient avec le Rabbin, mes copains Protestants allaient avec le Pasteur, les Catholiques avec un Chanoine. Personne ne s’offusquait, tout le monde trouvait cela normal et nul n’avait d’arrière-pensées. Le cours de religion obligatoire terminé, tous se retrouvaient pour le cours de math ou de géo, en toute amitié. Grâce à ces lois sur l’enseignement des religions, liées au Concordat, j’ai appris dans mon collège les différences, le respect, la multiplicité des croyances et que toutes étaient respectables. Aucun élève n’avait de désir de guerre sainte, ou d’exclusion. Ce cosmopolitisme religieux semblait normal et bénéfique à l’ouverture d’esprit. J’y repense souvent lorsque je relis le poème de Kipling « ma Loge Mère »…. : « Il y avait encore Bola Nath, le comptable,
    Saül, le juif d’Aden,
    Din Mohamed, du bureau du cadastre,
    Le sieur Chucherbutty,
    Amir Singh le Sikh,
    Et Castro, des ateliers de réparation,
    Le Catholique romain…..et c »
    Par l’enseignement obligatoire des religions à Metz dans mon enfance j’ai été éduqué à la diversité et à l’Amour de mon prochain quel qu’il soit. C’est cela que je retrouve en Loge.

    • 5
      Michel SEELIG
      15 novembre 2022 à 16h02 / Répondre

      Réponse à Jostius : Les programmes scolaires, notamment d’Histoire, permettent d’apporter aux élèves des connaissances sur les diverses religions, dans le passé comme celles d’aujourd’hui.
      Ce qui est inadmissible à mes yeux c’est qu’un État qui se dit laïque présente comme OBLIGATOIRE dans le code de l’Éducation un enseignement confessionnel.
      Rappelons la loi Jules Ferry de 1882 (qui n’est pas appliquée en Moselle sur ce point), dans son article 2 : «Les écoles primaires publiques vaqueront un jour par semaine, en outre du dimanche, afin de permettre aux parents de faire donner, s’ils le désirent, à leurs enfants, l’instruction religieuse, EN DEHORS DES ÉDIFICES SCOLAIRES »

      • 11
        Alain-François TRITZ
        16 novembre 2022 à 15h24 / Répondre

        Merci pour votre réponse. Bonne journée

      • 12
        JMB
        16 novembre 2022 à 17h40 / Répondre

        Réponse à Michel Seelig : aller traîner vos guêtres dans les cours d’écoles de certaines villes de région parisienne (ce ne sont malheureusement pas les seules mais c’est celles que je connais le mieux) afin d’y confronter votre idéalisme à la réalité et vous rendre compte de l’efficacité de vos « cours d’histoire/diverses religions ».
        Ce qui est inadmissible à mes yeux c’est qu’un État qui se dt laïque ne soit pas capable de faire respecter la Laïcité au sein de ses établissements scolaires.
        Alors avant de vouloir casser quelque chose qui marche, il me semble qu’il serait beaucoup plus intelligent de réparer le bateau de l’Éducation Nationale qui est en train de couler sous les coups de boutoir d’un certain intégrisme musulman.

  • 3
    Michel SEELIG
    15 novembre 2022 à 15h20 / Répondre

    Lors du retour à la France de la Moselle et de l’Alsace après la guerre de 1914-1918, la République a accepté de maintenir (à titre provisoire !) un certain nombre de lois et règlements alors en vigueur dans ce territoire : du code du Travail, du code de Commerce, du régime de la chasse, de mesures concernant les professions libérales etc. … et des dispositions religieuses, le régime de 4 cultes « reconnus » (catholique, luthérien, calviniste, israélite) ou l’enseignement religieux à l’École. TOUTES CES DISPOSITIONS constituent le DROIT LOCAL.
    Le CONCORDAT est un traité signé par le Premier Consul Napoléon Bonaparte et le Vatican en 1801. Il fixe le principe des relations entre la France et l’Église catholique (qu’on peut résumer par « l’État paye , mais l’État contrôle »). Des dispositions pratiques complètent ce traité. Des dispositions voisines sont adoptés à la même époque pour les autres « cultes reconnus ». Le Concordat est donc la base juridique du seul régime du culte catholique. Il est un des éléments du droit local, sans lien juridique avec les autres domaines de ce droit particulier.

    • 14
      Marianne
      17 novembre 2022 à 11h08 / Répondre

      Merci pour ces précisions.
      Donc on peut abolir le concordat sans toucher au droit local ?
      Il me semble avoir lu que les populations des trois départements sont très attachées au droit local, mais se contrefichent du concordat.
      Au passage, le sondage bizarre du GODF et de Charlie Hebdo semblait vouloir défendre le concordat en l’assimilant au droit local. Je suis contente de lire de la part d’un vrai connaisseur de ce dossier que les deux peuvent être dissociés.

  • 2
    Luciole
    15 novembre 2022 à 9h51 / Répondre

    Perso,je soutiens cette position.

  • 1
    Marianne
    15 novembre 2022 à 7h25 / Répondre

    Le sujet est intéressant. Peut-on m’expliquer la différence entre droit local et concordat ?

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