La statue de Victor Schoelcher à Fort-de-France, qui a été "déboulonnée" le 22 mai 2020

Journée internationale pour l’abolition de l’esclavage : le discours de J.P. Hubsch

Publié par Géplu
Dans Divers

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vendredi 4 décembre 2020
  • 1
    Cassandra Verde
    4 décembre 2020 à 3h28 / Répondre

    C’est indéniable, il n’y a pas d’être humain supérieur à un autre. Dieu – le grand Architecte, comme le nomment ceux des francs-maçons qui sont croyants, si j’ai bien compris – a bien signalé cette égalité par le fait que nous naissons tous fragiles, démunis et totalement dépendantes de ceux qui nous mettent au monde ainsi que par notre mort quand notre dépouille n’est plus qu’un objet à la merci d’un entourage quelconque. L’esprit s’en va, impondérable, la matrice, elle, reste, à enterrer habillée si quelqu’un l’habillera. Rien qu’à y penser, on devient brusquement moins avide de toutes ces richesses que l’on a tant désirées et qui ne nous suivront jamais là où notre dépouille n’est guère acceptée. Entre ces deux moments il y a la vie terrestre, plus ou moins difficile, où le traitement de nos situations n’est quasiment jamais égal bien que l’on s’est battu pour qu’il le soit. Alors l’esclavagisme c’est une horreur, incontestablement, une autre dans la liste de la honte de l’humanité. Mais il y a une autre horreur qui me revulse, c’est l’esclave qui ne l’a en fait jamais été et qui veut, sans se donner la peine, devenir supérieur pour pouvoir se transformer en bourreau….

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