La GLNF à Kansas City

Publié par Jiri Pragman
Dans Divers

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mercredi 27 février 2013
  • 40
    TUbalcain
    8 mars 2013 à 10h31 / Répondre

    N’oubliez pas le 1er salon du Livre maçonnique du 21 avril à Bruxelles.

    Venez nombreux : c’est l’occasion d’y rencontrer des amis et de faire connaissance avec d’autres.

    I

  • 39
    gagevapi
    6 mars 2013 à 10h03 / Répondre

    Ce n’est pas exact.
    Grasse-Tilly se fait virer de la faction Prado issu du SC des Îles (on est déjà dans la restauration de Louis XVIII). Mais il reste le GM de la faction Pompei qui sera à la source avec Muraire du SCdF.
    Pas d’anachronisme svp.

    Quant au SC sous Napoléon: Le GM est le prince Louis en 1804 et Grasse-Tilly son représentant officiel. C’est vrai que Grasse-Tilly va faire fonction de GM durant la fronde de 1805 à 1806, le temps pour Cambacérès de s’installer en 1806.

  • 38
    Tubalcain
    6 mars 2013 à 9h17 / Répondre

    Mais ce qui est certain, c’est que Grasse-Thilly n’a pas recréé un nouveau SC en France, pour la simple raison qu’il a cédé à Cambacérès la Grande Maîtrise du SC de France.

    De Grasse Tilly ne l’a pas cédé, il s’est fait viré, ce n’est pas du tout la même chose. C’est une descente de charge d’office comme on connaît tant dans nos structures pour laisser la place vacante dés qu’il y a un « ami » à placer .

    Laissons l’histoire maçonnique aux profanes, ils sont les seuls à pouvoir écrire avec objectivité sans être partie prenante dans la défense de leur rite et de leur obédience ou de leur Suprême Conseil qui est toujours le meilleur bien évidemment. Il ne peut pas en aller autrement car celui qui dénoncerait des faux ou des anomalies dans sa structure aurait de sérieux problèmes, son avancement dans les hts grades serait stoppé net avec des explications à fournir devant la justice maçonnique et il pourrait avoir des ennuis qui se repercuteraient jusque dans sa vie professionnelle.
    Il en va de même pour les auteurs qui écrivent des livres maçonniques, ils risquent les mêmes ennuis, donc ils sont tous lisses, insipides, inodores, personne n’ose soulever le moindre problème. Il y a parfois un livre ici ou là qui met quelque chose sur la place publique mais qui émane de gens ayant quitté leur organisation. Les gens en place ne bronchent jamais, ils passent la pommade, ils cirent les pompes, et tout va bien pour, ils continuent à grimper. C’est comme cela que la FM devient, en France et en francophonie, une FM Canda Dry pour reprendre l’expression d’un autre intervenant.

  • 37
    gagevapi
    5 mars 2013 à 20h47 / Répondre

    On peut se demander pourquoi Grasse-Tilly cède à Cambacérès sa Grande Maîtrise en 1806. (Donc effectivement, il fait partie de la fronde face au GO et re-active le SC ancien-nouveau en 1805 -qui ne s’appelle pas ainsi à cette époque-.)
    C’est simple: faire une fronde alors que la volonté de l’empereur est l’unité d’une franc-maçonnerie à sa dévotion, est osé, sinon dangereux. Et Cambacérès, un génie politique, trouve la solution qui ne lèse personne.
    Le GO garde la maîtrise sur le rite français et les grades apparentés. La fronde garde la maîtrise sur les grades au-delà, mais au nom du GO. Personne ne perd la face, l’unité de façade est maintenue. (la solution est d’ailleurs tellement bonne qu’il refait le coup avec le RER en 1808.)

    Mais Waterloo redistribue les cartes, et le SC indivis décidera de son indépendance en 2 temps: le 5 août 1814, il décide de refuser le projet de centralisation du GO. Et le 26 août, il décide de « consacrer définitivement l’indépendance du rit écossais ancien et accepté ». C’est le 12 novembre que la centralisation des rits sur le GO est décidé par le GO.
    (il faut donc respecter la séquence temporelle)

    Il me semble que les arguments des uns et des autres concernant leur filiation sur le SC 1804 sont (ir)recevables l’un et l’autre, mais ils ne sont pas les mêmes, ce qui permet des discussions sans fin.

    Je pense qu’il ne faut pas compliquer les choses. Louis XVIII revient, et avec lui les ci-devant exilés. Decaze est un favori de Louis XVIII. Une maçonnerie de bourgeois, commerçants, artisans ne l’intéresse pas. Il veut une maçonnerie élitiste. Muraire le lui offre et le SCdF sera élitiste à ses débuts, réunissant une élite brillante aristocratique qui aura sa propre logique.

  • 36
    eMeReK
    5 mars 2013 à 19h36 / Répondre

    Mais les choses ne sont pas si simple dans la vie …
    Quel besoin ont certains de nous refaire le coup de la succession classique Singe …Néanderthal …Sapiens Sapiens (et j’ai passé des épisodes)….
    Cette vision réductrice est complétement dépassée .
    On peut s’intéresser vraiment à l’histoire ,sans verser dans ce folklore qui n’a qu’un but ,ne décrire que ce que l’on veut bien …dans un but bien précis (cf Tubalcain)…
    Nb Néanderthal et Sapiens-Sapiens contrairement à ce que l’on nous a appris à l’école se sont bien mélangés…et nous en sommes le résultat ….!!!

  • 35
    Tubalcain
    5 mars 2013 à 17h44 / Répondre

    C’est bien ce que je disais : seul le SC du GODF pourra fêter le bicentenaire de sa création en 2021 mais en aucun cas celui de la rue Puteaux (GLDF).

    Qu’on tourne les éléments dans tous les sens, on en revient à l' »arnaque » de 2004.

  • 34
    Ramon
    5 mars 2013 à 17h38 / Répondre

    Quand nous voions la Fm francese et vos discours vu d’Espagne ca nous fait peur. Vous dites tous francs-maçones mais vous ne vous aimez pas.

  • 33
    gagevapi
    4 mars 2013 à 7h17 / Répondre

    Kansas City nous mène bien loin dans le temps!!!

    Donc oui l’ancien-nouveau SC (qui se nomme indivi) se forme en 1805, et choisit de placer à sa tête Cambacérès qui met deux conditions:
    – le GO gère directement jusqu’au XVIIIème
    – le SC indivi gère ensuite, mais au nom du GO.

    1814 Waterloo: le GO propose au SC indivi de revoir les statuts (normal, c’est un changement d’époque). Refus et décision de rompre avec le GO (les liens ne l’étaient pas avant cela.) La réaction est simple, le GO refera les statuts seuls et agrégera petit à petit la majorité des anciens (dont Choiseul-Stainville par exemple, et surtout les « américains » sauf Grasse-Tilly).
    Notons que toutes les loges de l’époque napoléonienne, sans exception, pratiquant l’écossisme en France, ont rejoint le GO de cette époque.

    Le SC indivi tombe en sommeil, aidé d’ailleurs par les décès des éternels trublions Thory (qui aura le temps de donner la patente de création du SC des AP à Bruxelles) et surtout Pyron
    Le SC des Îles (Grasse-Tilly) va se déchirer dans une longue farce entre factions prado et pompei.

    Le Comte Muraire (c’est un des rares « anciens » resté hors la réorganisation du GO, va « réveiller » le SC après 6 ans de sommeil et agréger ce qui reste de pompei avec Grasse-Tilly pour refabriquer un SC sous l’autorité de Decaze. Choiseul-Stainville les rejoindra à ce moment (1821).
    Grasse-Tilly se retire à ce moment, il sera d’ailleurs aidé dans ses derniers jours par le GO!

    Moi, je ne mets pas en doute la filiation du SCdF sur les anciens de 1804, même si elle est ténue et chahutée. Mais je trouve toujours dommageable de refaire l’histoire, car c’est quelque part nier ce que l’on est.

  • 32
    gagevapi
    3 mars 2013 à 21h28 / Répondre

    @emerek: ça c’est l’histoire raconté par le SCdF … mais c’est dimanche soir, et je laisserai la polémique pour un autre soir !

  • 31
    eMeReK
    3 mars 2013 à 21h20 / Répondre

    NB:
    Le concordat de décembre 1804 ,voulu par Napoléon qui voulait contrôler une seule obédience,contenait la réunion du RF et du REAA.
    Dans cet accord le SCDF conservait l’administration des « hauts -grades » du REAA !!!
    Mais, 7 mois après, le GODF constitue un « Grand Collège des rites » ….ce qui fût considéré par les Écossais comme une violation de concordat ….d’où la rupture de l’accord..
    Cambacérès réussit à recoller les morceaux en 1806, le GODF gardant l’autorité jusqu’au 18 éme.
    ………………………………..Le SCDF du 19 au 33 éme….
    Mais tout s’est re-gâté après avec la chute de l’Empire et la volonté centralisatrice du GODF ..
    De Grasse était prisonnier et à son retour, il reprend en main le SC des îles Françaises d’Amérique et c’est Decazes en 1821. qui fusionnera les deux SC après la démission de de Grasse en sa faveur….

  • 30
    gagevapi
    3 mars 2013 à 19h59 / Répondre

    @Tubalcain. Ce n’est pas une recréation mais la dénonciation du concordat, 6 mois après l’avoir signé, par certains membres de l’ancien SC, qui ont donc re-formé l’ancien SC d’avant concordat, que le GOdF va qualifier de diverses manières.
    La légitimité de cette rupture en deux « clans » ont été diversement appréciés selon …

    Mais ce qui est certain, c’est que Grasse-Thilly n’a pas recréé un nouveau SC en France, pour la simple raison qu’il a cédé à Cambacérès la Grande Maîtrise du SC de France. Il ne pouvait donc plus le faire en France et les deux SC (GOdF et ancien-nouveau) vont d’ailleurs se réclamer de Cambacérès comme GM.
    Par contre il a gardé la Grande Maîtrise du SC des Îles et en a beaucoup usé.

  • 29
    Tubalcain
    3 mars 2013 à 18h53 / Répondre

    1. Je me suis en effet trompé entre Manitoba et Minesota. Dont acte. Il s’agit bien de la GL du Minesota. Quand on fait une erreur, il faut savoir la reconnaître et la redresser. Le texte de cette histoire figure sur le net, vous le retrouverez facilement.

    2. Le 1er Suprême Conseil de 1804 n’a pas vécu longtemps car De Grasse Tilly lui-même a immédiatement créé un 2eme SC très rapidement après le 1er.
    Le document du [GODF]u publié par Guigue – ce texte n’est pas de lui – est intéressant à cet égard. On y apprend des choses.

  • 28
    gagevapi
    3 mars 2013 à 9h05 / Répondre

    Ma mémoire a parfois de petites défaillances, j’ai vérifié:
    En 1906 le GOdF et la GLdF se reconnaissent mutuellement officiellement et en 1908, ils passent ensemble une convention (dénoncé par la GLdF en 1959).
    C’est en 1930 qu’ils débutent, GOdF, GLdFet DH, des discussions pour une fusion !!! Ces discussions n’aboutiront pas …

  • 27
    gagevapi
    3 mars 2013 à 8h30 / Répondre

    Et pour continuer l’histoire:
    dès ce moment le SCdF commence son internationalisation. Puis vient les disputes internes qui provoquent la création de la GLSE. Et en 1894 le SCdF crée la GLdF dont un des buts proclamés est de créer une structure permettant de réabsorber la GLSE. Mais les choses ne se passent pas bien, et ce n’est que 2 ans plus tard que les 1ère loges de la GLSE rentrent au bercail. Cela prendra plusieurs années et seulement pour une petite moitié d’entre elles. L’obligation du GADLU n’est pas encore imposé à cette époque pour la GLdF.

    La GLdF va avoir du mal à se faire reconnaître par d’autres Grandes Loges. C’est le GOdF qui est fort actif au niveau de l’AMI avec Alpina.

    Il y a la 2ème guerre, ensuite la GLdF impose pour ses loges, outre le GADLU, la bible. Cela lui permet de rentrer dans la Convention de Luxembourg. Elle y perdra tout, en ce compris en 1959 sa relation privilégiée avec le GOdF qu’elle avait réalisée en 1908, autour de discussion sur la fusion des 2 obédiences ! Tout ce qu’elle avait péniblement, au cours de tant d’année, construit autour d’elle, fut jeté au vent. Puis vint en 1964 l’affaire Riandey et le SCdF. C’est comme un ourobouros: quelle est la filiation légitime: celle du SGC Riandey et ses compagnons et donc ce serait le SCPF (c’est ce qu’ont décidé les SC « réguliers ») ou celle des majoritaires du SC et donc ce serait celle du SCdF (c’est ce que dit le SCdF). Une situation un peu comparable à celle après 1804 !!!

  • 26
    luciole
    3 mars 2013 à 0h04 / Répondre

    Si nous laissons de coté les histoires de SC et de HG qui ne sont pas (encore) d’actualité,le propos actuel, qui est : l’initiative des 5 de Bâle et son suivi par la GLdF, nous indique que pour la première fois depuis longtemps il se passe quelque chose dans le paysage maçonnique français.
    Que nous pouvons espérer une meilleure connaissance des uns et des autres au niveau européen et peut-être la fin de l’hégémonie totale de la GLUA.
    La remarque (post n°7) sur le mélange des trois caractères de la FM au moins en France qui est le même,toutes proportions gardées au sein de chaque loge et c’est fort heureux, nous encourage et peut nous rendre optimistes.
    Ces petites disputes qu’héberge gentiment Jiri n’ont que peu d’importance et nous servent plus à nous défouler qu’autre chose.Quelques sympathies de proximité de pensée se sont faites jour!
    Cordialement à tous et toutes.

  • 25
    gagevapi
    2 mars 2013 à 20h34 / Répondre

    @Tubalcain. Dire qu’aucun des deux SC ne descend de celui créé en 1804 me semble faux. Par contre, se discute la régularité de la filiation. Et là, de part et d’autre des arguments fusent …

    Personnellement, je dirais que le CR du GOdF a une filiation assez continue sur 1804, le SCdF est effectivement né en 1821 après un sommeil de 6 ans, ainsi que des vicissitudes et exclusions réciproques, qui ont fait vendre du journal, tant c’était rocambolesque et peu glorieux!

    A cette époque, seul le CR du GOdF a entretenu des relations amicales avec les deux SC américains, nord et surtout sud des EU (celui de Charleston), jusqu’à ce que Pike change son fusil d’épaule suite à l’affaire du SC Conseil de Louisiane (novembre 1868). En mai 1870, les deux juridictions américaines (SC nord et sud) rompent avec le CR-GOdF, et se tournent vers le SCdF qu’elles avaient TOTALEMENT ignoré jusque là!

    Pour Alain Bernheim, c’est un des événements les plus importants pour comprendre la maçonnerie contemporaine.

  • 24
    PB
    2 mars 2013 à 15h24 / Répondre

    L’érudition de certains frères m’impressionne, mais je me dis que, finalement, la pierre d’angle de la franc-maçonnerie moderne n’est ni la liberté d’esprit, ni même le Temple de Salomon, le mythe du Maître Hiram ou le Grand Architecte de l’Univers, mais le labyrinthe. Apparemment, nous avons perdu le fil d’Ariane – ou alors, les premiers maçons n’ont même pas eu l’idée de le prendre de sa main, parce que féminine…

    Si vous transposez dans le domaine de la science nos discussions sur le changement, craint ou espéré, en tout cas prévisible, du paysage maçonnique français, cela donnerait des bagarres des défenseurs d’Aristote contre ceux de Giordano Bruno, de ces derniers contre ceux de Darwin qui se battraient contre les partisans de Mendeleïev, etc. La science s’enrichit de ses hypothèses contradictoires et évolue, tout le monde est d’accord. Pourquoi la franc-maçonnerie devrait-elle être figée – elle que nos ancêtres de la Royal Society ont créée pour libérer de tous les dogmes les chercheurs qu’ils étaient, puis l’humanité entière?

    Heureusement que la vie des loges ne corresponde pas à ce que l’on peut imaginer en nous lisant ou en compulsant d’autres sites comme celui de Koch. Sinon, nous aurions bientôt besoin, comme nos frères américains de Kansas City, de tourner 32 émissions de télévision pour enrayer le déclin de notre mouvement. (Je fais allusion à l’information récente publiée sur https://www.hiram.be/La-Franc-Maconnerie-en-26-episodes_a7204.html )

    P.S.: Dois-je ajouter quelques points d’exclamation pour être cru?

  • 23
    eMeReK
    2 mars 2013 à 15h16 / Répondre

    @Tubalcain
    « par conséquent le bicentenaire de la fondation du SC de France en 2004 était une escroquerie historique et intellectuelle mais les français ne sont pas à x tours de passe-passe près. Je l’ai découvert dans le livre Le Maître Secret de Christian Guigue (additif sur le REAA au GO en fin de livre). »
    ……….SIC
    Il faut se méfier parfois des informations de cet auteur …Je n’ai pas lu ce livre sur le 4 éme degré car j’ai trouvé tellement de contre-sens ,d’erreurs de traduction,et d’opinions personnelles gratuites….. dans un autre de ses livres -Morales et Dogmes… »traduction » du livre d’Albert Pike-que je me suis abstenu .
    La maçonnerie fonctionne en continuité par la transmission …cela a déjà été dit ici.
    L’affaire du SCDF en est un exemple caractéristique ,mais ce serait trop long de rentrer en polémique ici …Fiez-vous aux auteurs sérieux,il y en a quelques uns… et quelques livres (de haute qualité) récents ….

  • 22
    Jacques Ashmole
    2 mars 2013 à 14h57 / Répondre

    @Jacques : vous perdez le sens commun, ou tout au moins le sens maçonnique. Vous avez parfaitement le droit de ne pas être d’accord avec Tubalcain, mais de là à lui demander de se taire… son avis vaut autant que le votre.

  • 21
    Christophe
    2 mars 2013 à 12h19 / Répondre

    @ Tubalcain:
    1) Il est parfaitement clair à travers vos explications que nous ne mettons pas du tout les mêmes conceptions derrière le mot de « franc-maçonnerie », à part une origine commune avant que les routes que nous suivons ne se séparent vers 1813 (2 siècles, déjà!). Aucune offense, c’est juste un constat.
    2) Vous avez raison pour 1804. C’est comme 1728, 1738 et aussi l’histoire de l’Anglaise de Bordeaux et aussi celle de la patente Valmont de Marseille et aussi la naissance de la GLNF (le fameux « miracle de 1913 ») et aussi la filiation templière et on pourrait continuer longtemps comme ça. C’est en effet un travers maçonnique très français et très regrettable que cette confusion permanente entre les revendications symboliques et les faits historiques. Nous voilà au moins d’accord sur une chose.
    3) Le Manitoba est une province canadienne. Il s’agissait de la Grande Loge du Minnesota et elle n’a jamais été « déclarée irrégulière ». Il est vrai, en revanche, qu’elle a été contrainte de faire marche arrière.

  • 20
    jacques
    2 mars 2013 à 7h52 / Répondre

    Tubalcain!!!!!reste tranquille !!!!tout les FM savent la valeur de la Glnf ,la future confédération se fera .arrêtez de nous bassiner avec votre reconnaissance !!!!VOUS L’AVEZ PERDUE !!!!
    souvenez vous et malgré cela au lieu de retourner au cabinet de réflexion ,vous criez a qui veut l’entendre que la CONFÉDÉRATION n’obtiendra jamais la reconnaissance !!!!!Voila vos vielles méthodes GLNF qui ressortent ,Vraiment vous n’avez rien compris Tubalcain!!!!
    laissez nous avancer tranquillement vers les voies qui nous sont tracées et restez dans votre coin comme des bannis !!!!
    bientôt sera le renouveau de la vrai maçonnerie Française et votre pseudo obédience n’en fera pas partie!!!!
    bon vent a vous et bonne chance a la future CONFÉDÉRATION DES LOGES TRADITIONNELLES ET RÉGULIÈRES FRANÇAISE.

  • 19
    gagevapi
    2 mars 2013 à 0h17 / Répondre

    Échange bien intéressant.
    La GLdF essaye d’être régulière à l’anglaise depuis quasi 60 ans, lorsqu’elle a rejoint la Convention de Luxembourg de 1954.
    J’ai trouvé un joli document relatant cette époque des années 50, jusqu’à la rupture de la GLdF avec le GOdF. Écrit quelques semaines après cette rupture, donc du vécu.
    http://sifodierisinvenies.overblog.com/document-2-1959-extraits-du-discours-de-richard-dupuy

    Je ne connaissais pas l’affaire du Manitoba (Canada) d’il y a 20 ans? Une référence?

  • 18
    Tubalcain
    1 mars 2013 à 23h41 / Répondre

    Réponse à PB
    Londres est à la vraie FM ce que le Vatican est pour la religion catholique : un garant de l’orthodoxie, donc de la pureté, donc une protection contre les dérives et les manoeuvres « frauduleuses et matérielles » des hommes.

    La vraie FM, ce n’est pas la politique, ni les problèmes sociaux, c’est la transmission de l’initiation pour le monde occidental. Elle est donc chrétienne et, qu’on le veuille ou non, religieuse, d’où les critères imposés pour devenir maçon.

    Ce qui se passe en France et en francophonie est une aimable mascarade ; on y privilégie la politique, les relations pour faire carrière, les intérêts matériels. Le GM d’une grande organisation visite les élèves des grandes écoles pour les intéresser à la FM : demain ils seront à des leviers de commande donc il serait bon de les avoir avec soi. Ce n’est plus du tout de la FM, c’est du plan media, du business, des affaires, mais plus de la FM. Il y a pire encore quand un GM dénonce à la police certains membres de son organisation en violation du secret maçonnique car ceci est strictement couvert par le secret qui interdit de dévoiler des frères. Le rôle d’un maçon n’est pas de dénoncer mais de soutenir ceux qui commettent des erreurs : notre devoir est de soutenir les nôtres même devant les tribunaux en allant se porter caution morale pour eux. Ceux qui dénoncent les nôtres en toute trahison des principes fondamentaux de la FM ne pourront jamais avoir le label de maçon. Ces délateurs sont terriblement dangereux : aujourd’hui ils dénoncent; demain ils dénonceront, en 40 certains ont dénoncé des listes de maçons aux nazis, c’est ainsi que 30 000 de nos amis furent déportés et périrent dans les camps. Ceux qui les ont dénoncés se disaient maçons ! L’Histoire se répète toujours …

  • 17
    Tubalcain
    1 mars 2013 à 23h21 / Répondre

    Réponse à Christophe : la GLDF ne sera jamais régulière tant que la GLNF existera. La GLDF essaie depuis au moins 20 ans d’obtenir une régularisation en faisant ami-ami avec certains américains. Elle a cru y être parvenue en ayant obtenu la régularisation de la GL du Manitoba. Hélàs pour elle, la GL du Manitoba a été immédiatement déclarée irrégulière et interdite de contact avec toutes les GL américaines sans que Londres intervienne. la GL du Manitoba a donc dû faire marche arrière et reconnaître son erreur en annulant la régul envers la GLDF. La FM américaine est autre sur la forme, avec même des variations d’un état à un autre (ex: les 2 colonnes ne sont pas d’office à l’occident) que son homologue anglaise mais elle est tout aussi exigeante sur le fond.

  • 16
    Tubalcain
    1 mars 2013 à 23h14 / Répondre

    Quand on parle de Suprême Conseil, encore faut-il savoir duquel car il en existe rien que pour la France au moins une vingtaine. Même les petites obédiences de quelques centaines de soeurs et de frères ont leur SC ne serait-ce que pour pratiquer les degrés dits supérieurs du REAA et les conférer. L’anomalie maçonnique est qu’il y a rien qu’en France autant sinon plus d’obédiences que dans tout le reste de l’Europe.

    Pour qu’un Suprême Conseil ait une existence officielle il faut qu’il soit reconnu par un SC d’un autre pays. Seuls répondent à ce critère le SC de la GLDF et celui de la GLNF. Il faut indiquer ici qu’aucun de ces 2 SC ne descend en droite ligne du SC fondé en 1804 ; par conséquent le bicentenaire de la fondation du SC de France en 2004 était une escroquerie historique et intellectuelle mais les français ne sont pas à x tours de passe-passe près. Je l’ai découvert dans le livre Le Maître Secret de Christian Guigue (additif sur le REAA au GO en fin de livre).

    Les grades décernés par les SC ne peuvent pas être considérés comme étant « réguliers » s’ils sont considérés comme étant des hauts grades, ce qui est le cas en Belgique, Suisse, France, Italie, amérique du Sud, Pays-Bas, etc. Il y a aussi d’énormes disparités pour ce qui concerne les degrés travaillés : il n’existe quasiment pas de loge REAA bleue dans les pays anglo-saxons. Or s’il n’y a pas de loge bleue, il n’y a plus de rite ! Le REAA devient de fait un système de 3 à 5 grades « supérieurs » et rien d’autre. En Angleterre, un maître de l’Emulation ou du Nigerian peut devenir immédiatement 18e. Aux USA, un maître peut demander à devenir 32e : il n’ya aucun critère de sélection ou de blocage à x années ds tel degré pour passer à tel autre sinon ce n’est plus tout de la maçonnerie !
    Les side degrees du rite d’York étant réellement pratiqués en France les maçons réguliers peuvent les prendre et devenir Chevalier de Malte ou Chevalier de Constantin puis Chevalier du Temple (éq 33e), équivalent 30e du REAA, en très peu de temps : inutile d’attendre 20 ans pour devenir Kadosch au Suprême Conseil ou au Grand Chapitre du rite Français. C’est cette guerre de rivalité de pouvoir qui est à l’origine de la cabale montée contre le GM Stifani, pour lequel je n’ai nul sympathie mais il faut mettre les choses à leur place, opposé au dictat des Souverains Grands Commandeurs en place ad vitam ! Personne n’a rappelé que le GM précédent, Jean-Charles Foellner, avait viré le Grand prieuré des Gaules gérant les ateliers du Rite Ecossais rectifié sans qu’aucun maçon ou loge du REEA ou du Français menace de quitter la GLNF si le GPDG était viré. C’est dire si c’est à sens unique !

    La situation des 2 SC ne change en rien. Il n’est pas impossible par contre qu’un 3eme SC soit créé pour contrebalancer celui du GLAM. Ou que les frères de la GLNF amateurs de degrés prestigieux prennent désormais ceux du rite d’York. Le grade de Knight Templar va aussi intéresser les frères du rite Ecossais Rectifié car il est infiniment plus prestigieux que ceux de CBCS et Gd Profès.

    PS : je signale à Christophe que 35% des maçons français (Glam + GLNF + RER PHALEG) sont réguliers et qu’ils se soucient donc de la reconnaissance par Londres.

  • 15
    Christophe
    1 mars 2013 à 22h58 / Répondre

    @ Emile,
    Oui, oui…
    Mais je ne parlais pas des reconnaissances diplomatiques sur le papier, je parlais des pratiques et des proximités réelles.

  • 14
    Émile
    1 mars 2013 à 19h16 / Répondre

    @Christophe,

    Même la Grande Loge de Cuba est reconnue par la majorité des Grandes Loges « régulière ». Et ce n’est pas parce qu’elle est soumise aux « Yankees »…

  • 13
    Christophe
    1 mars 2013 à 18h49 / Répondre

    Je ne suis pas dans le secret des hautes instances, mais pour ce qui est de 99% des membres de l’UGLE, la réalité semble infiniment plus simple: Ils s’intéressent à peine aux relations de l’UGLE dans le Commonwealth et les anciennes colonies britanniques, un peu moins encore (à part peut-être quelques hommes d’affaires internationaux) à ses relations avec les USA, et absolument pas aux relations avec la France.

    Tout comme 99% des francs-maçons français se fichent éperdument que leur obédience soit officiellement reconnue par Londres.

    Personnellement, il m’est arrivé d’avoir d’excellentes rencontres avec des membres de l’UGLE, on discute de franc-maçonnerie, on boit des bières, mais je ne rentrerai pas dans leur loge… Bon, honnêtement, ça ne m’a jamais manqué pas plus que ça et je ne vais pas crier à la « dictature » pour autant. Si on regarde bien, les membres de l’UGLE nous ressemblent donc beaucoup: ils s’occupent de leur loge et se fichent pas mal de tout le reste.

    Les soi-disant « diktats » britanniques ne sont en fait que des exagérations que quelques pontes de la GLNF, toujours plus royalistes que la Reine, n’ont de cesse de mettre en avant pour s’assurer l’exclusivité de leur petit fond de commerce.

    Dernière toute petite remarque au passage: La GLdF se tourne depuis plusieurs dizaines d’années vers la franc-maçonnerie d’Amérique du Sud, et pour avoir de bonnes relations avec l’Amérique du Sud, il n’est pas toujours si avantageux que ça d’afficher sa soumission aux « Yankees » ou aux Anglais.

  • 12
    PB
    1 mars 2013 à 11h32 / Répondre

    Pourtant, la GLUA veut une obédience régulière française puissante et une seule affirme la contribution n 8 ci-dessus. Elle impose cette vision partout où elle le peut. Personne ne se demande-t-il pourquoi? Qu’est-ce que la Grande loge Unie d’Angleterre aurait-elle à gagner ainsi sur la plan maçonnique? La satisfaction d’imposer sa vision de la maçonnerie? Mais les loges régulières sont aussi variées que celles que la GLUA ne reconnait pas. L’impossibilité, pour ses membres, d’entretenir des relations avec deux tiers des loges et de franc-maçons en France? Cela ne donne pas de sens.

    L’hypothèse suivante semble tellement improbable que j’hésite de la répéter, mais est-ce que GLUA (UGLE), en voulant dominer la franc-maçonnerie mondiale, fait passer aux « élites » que nous sommes le message que l’ensemble de la planète a besoin d’un modèle politique et social unique, en l’occurrence « le libéralisme » anglo-américain?“ Qui aurait-il le pouvoir d’instrumentaliser ainsi la franc-maçonnerie? La GLUA peut avoir d’autres motivations (voir „post“ 16 de https://www.hiram.be/Ces-Francs-Macons-qui-nous-gouvernent-parait-il_a7008.html ), mais aucune ne nécessite un tel dogmatisme. Finalement, peu importe si cette hypothèse est justifiée ou pas: l’attitude totalitaire de la GLUA ne l’est sûrement pas.

  • 11
    Christophe
    28 février 2013 à 21h31 / Répondre

    @ Tubalcain:
    C’est, avec d’autres mots et un autre positionnement que le mien, exactement ce que je disais:
    Nous ne désignons pas du tout le même genre de pratique sous le même mot de « franc-maçonnerie ».
    Il est donc normal, et après tout pas du tout dramatique, que nous ne nous reconnaissions pas mutuellement puisque, bien qu’ayant des origines communes, nous sommes, de fait, aussi différents que les adventistes le sont des orthodoxes.
    Je te rejoins sur de nombreux points, notamment sur celui du positionnement de la GLDF vis à vis de Dieu avec un « D » majuscule, de sa Révélation et de l’immortalité de l’âme. On trouve à la GLDF comme dans la société française, un nombre croissant de déistes et de bouddhistes, qui ne peuvent évidemment pas professer ce genre de croyance. Si le prix à payer pour être reconnu par Londres contient la nécessité de les exclure plus ou moins discrètement, il n’est pas certain du tout (litote) que la majorité des membres de la GLDF y soit consente.

  • 10
    gagevapi
    28 février 2013 à 20h25 / Répondre

    @Tubalcain. Merci pour cette bonne analyse.
    La question se pose de savoir, comment pratique le SCPF ?

  • 9
    Tubalcain
    28 février 2013 à 19h59 / Répondre

    Il a environ un siècle de relations entre la GLNF et la Grande Loge d’Angleterre, ceci ne peut pas se trouver rayé d’un simple trait de plume parce que des intérêts divergents ont semé la pagaille à la GLNF : les vrais motifs de rivalités de pouvoirs entre les diverses structures de hts grades et de la Glnf n’ont jamais été avoués aux frères de base et ils n’en savent toujours rien.
    La GLUE veut une obédience régulière française puissante et la GLNF avec les 30 000 maçons qui lui restent l’est toujours ; les milliers de maçons partis seront vite récupérés avec le drastique plan de recrutement qui a toujours existé au sein de cette organisation.

    Sa régularité recouvrée, de nombreux frères et loges vont revenir car beaucoup parmi ceux qui sont partis veulent rester réguliers ; certains fréquentent les loges régulières espagnoles, d’autres comme le mouvement Ecossais Rectifié PHALEG ont rejoint la GL d’Allemagne tout en continuant à travailler comme avant dans leur orient.

    La GLDF ne présente pas assez de garanties pour pouvoir oser espérer figurer comme acteur dans une Confédération : pour elle le GADLU est un vague principe mais en aucun cas un Dieu créateur et les Frères de la GLDF ne sont pas prêts à croire imméditement en quelque chose qui ne leur a jamais convenu telle l’immortalité de l’âme. Elle travaille en outre à des degrés du REAA (1-2-3-4-12-14-18-30-31) qui n’intéressent aucunement les américains ni les anglais et l’attribution de ces grades en France est considérable comme non maçonnique puisque le critère d’égalité entre tous les maçons n’est pas respecté : tous les maçons du REAA en France n’ont pas un égal accés aux degrés ni dans les mêmes conditions ; tout le monde ne devient pas 32e en 2 à 3 ans comme c’est le cas aux USA ou en Angleterre pour qui le REAA n’est pas un rite mais seulement un système de grades particuliers (mais en rien supérieurs à la maîtrise) ! Il ne peut pas y avoir non plus de délai imposé pour changer de grade ni d’obligation d’être obligé de prendre des degrés qui ne vous conviennent pas pour accéder à celui qui vous intéresse. C’est profondément anti-maçonnique et il faut bien reconnaître que ceci ne respecte pas la Tradition : au 19e sicèle on prenait en France le grade qui nous intéressait (18 ou 30) sans s’occuper de passage obligé par tel autre. Certains frères catholiques et protestants sont choqués par les degrés juifs et des Juifs sont heurtés par les grades à contenu chrétien. Il y a une vaste hypocrisie en la matière et tout le monde fait comme si de rien était. Mais le problème est toujours là et ça va éclater un jour ou l’autre et ceci contribue au fait que des frères s’en aillent. Le désir de mixité chez certains va aussi amplifier les départs de maçons vers d’autres corps. Il y a des problèmes infiniment plus graves dans les obédiences que ceux issus des rivalités de pouvoir entre les structures gérant les rites et les diverses classes de grades mais tout le monde s’en désintéresse.

  • 8
    gagevapi
    27 février 2013 à 23h12 / Répondre

    C’est pour moi très curieux cette catégorisation. Probablement lié aux incessantes disputes franco-françaises qui ont sans doute figé les obédiences françaises dans des rôles.
    Hors l’hexagone, au sein d’une même obédience, il y a vraiment de tout, et au sein d’un même loge idem. Évidemment, les loges peuvent être de grande taille, avec un nombre de membre respectable, et ils s’en trouveront qui rechercheront de l’initiatique et de l’ésotérisme, d’autres du sociétal et du social, d’autres du relationship, d’autres des amitiés et de la sociabilisation, etc.. C’est cet équilibre à l’intérieur de la loge entre les différentes envies qui fait la richesse.
    Mais c’est ce que je trouve aussi dans de nombreuses loges en France, nonobstant le positionnement obédientiel, et c’est fort heureux et rassurant.

    Ce qu’on trouve sur les blogs, c’est avant tout du cinéma et pourquoi pas !!!

    Ceci nous éloigne des anglo-saxons, bien que. Je ne les catégoriserais pas aussi nettement. Il me semble qu’il y a beaucoup de mouvements, de diversités et d’interrogation à l’intérieur de leurs obédiences.

  • 7
    Christophe
    27 février 2013 à 22h24 / Répondre

    Pour moi, tout ceci prouve une chose:

    Le projet de « confédération » n’aura une (très petite) chance de réussir qu’à condition que la reconnaissance des anglo-américains ne soit pas son objectif premier, mais seulement une conséquence éventuelle et assez accessoire.

    A l’inverse, ceux qui ont pour objectif premier la reconnaissance anglosaxonne ont d’assez bonnes chances de la récupérer… à condition de continuer à lui sacrifier leurs ambitions initiatiques, en particulier au REAA et au RER.

    Cette dimension initiatique n’a jamais été la tasse de thé de la « masonry » anglo-saxonne, qui l’a toujours vue d’un mauvais oeil, et les événements de ces dernières années ont largement démontré qu’elle ne l’avait jamais été non plus pour les dirigeants de la GLNF.

    Au total, toutes ces questions de reconnaissance ne sont finalement pas si compliquée à comprendre dès lors qu’on réalise que sous le mot commun de « franc-maçonnerie », il y a au moins trois réalités sociologiques très différentes:
    – Une « freemasonry » de club-service.
    – Une franc-maçonnerie dont l’objectif principal est l’amélioration de la société.
    – Une franc-maçonnerie pour laquelle la dimension initiatique est l’essentiel.

    Malgré tous nos rêves d’unification, ces trois orientations n’ont jamais réussi à coexister dans quelque obédience ou groupe d’obédiences que ce soit.

  • 6
    Didier
    27 février 2013 à 21h19 / Répondre

    En l’absence du communiqué « officiel » de la Conférence des Grandes Loges d’Amérique du Nord (qui sera délivra d’ici quatre à six semaines), nous ne pouvons nous livrer qu’à des exégèses.

    Quels sont les vainqueurs – s’il y en a – et quels sont les looser – idem – ? Nous sommes en Maçonnerie, à Kansas City et non pas à Las Vegas. Remarquons d’abord que les attentes étaient différentes et que l’accueil des délégations reflètent certainement cette divergence d’approche :

    1/ La GLAMF ne sollicitait pas une reconnaissance des GGLLUS. Elle allait juste pour se présenter et faire entendre sa petite musique dans le concert maçonnique français. Elle a été visiblement bien accueilli, écouté et entendu. Point final.

    2/ La GLNF espérait un rétablissement des relations et donc une re-reconnaissance et une affirmation de la qualité du dialogue entre Obédiences américaines et française. Si le dialogue ne semble pas poser d’obstacle, la re-reconnaissance semble encore assez éloignée, et le communiqué précise « qu’il faudra un temps assez long » avant qu’elle ne puisse être rétablie… Il convient donc d’oublier l’anniversaire du centenaire de la GLNF, gri-gri de quelques hiérarques bleutés en mal d’anglicissité…

    Il conviendrait au final de bien traduire le vocable anglo-saxon « in progress », ce qui lèverait les ambiguïtés et montrerait que bien des efforts sont encore à faire et fournir.

    Nil volentibus arduum !

  • 5
    Cicéron
    27 février 2013 à 18h55 / Répondre

    (…)
    Pourquoi ne pas se réjouir du retour au calme dans notre petit monde maconnique ? Même si la GLNF a donné un piètre spectacle.

  • 4
    Tao
    27 février 2013 à 18h55 / Répondre

    Réagir à quoi, lex.lb ? A quelque chose qui était inscrit dans le document de retrait de la reconnaissance de la GLNF dès le départ ? Si tu veux des réactions, va faire un tour dans les archives du Blog Maçonnique… Aucun positionnement nouveau de qui que ce soit dans cette histoire…

  • 3
    Cicéron
    27 février 2013 à 18h51 / Répondre

    B A F,

    Pourquoi ne pas se réjouir d’un retour au calme dans notre environnement maconnique ? Même si la GLNF à donne un piètre spectacle ?

  • 2
    gagevapi
    27 février 2013 à 18h42 / Répondre

    Il y aura le communiqué final, après relecture de l’ensemble des Grands Maîtres nord-américains, mais analysons ce que nous avons:

    Le communiqué actuel est laconique, car il n’y a pas besoin d’aller plus loin. Si les Grandes Loges américaines ont suspendu leur relation avec la GLNF, rares sont celles qui ont rompu les relations.

    Donc dire qu’il y a progrès de la GLNF veut dire:
    – il n’y aura pas et plus de rupture de Grandes Loges régulières américaines par rapport à la GLNF.
    – qu’ils renvoient la patate chaude à l’UGLE: l’Europe, c’est vous.

    L’UGLE se répète: le territoire français est fermé et les frères de la GLNF sont réguliers. C’est également très transparent.

    Des messages subliminaires:
    – SCPF : il n’y aura pas d’autre Grande Loge symbolique reconnue « régulière » que la GLNF, à bon entendeur salut.
    – à la GLAMF qui a eu droit à la parole, et a exposé en réalité les « conditions » (comme un miroir) reçus préalablement de ses amis américains (et certainement des deux SC sud et nord). Confédération? OK. Avec la GLdF? OK. Cela veut donc dire que la GLdF rompt immédiatement avec toutes les obédiences que nous considérons comme irrégulières, et que la confédération entame dès maintenant des pourparlers avec la GLNF pour une confédération-fusion entre les « 4 » et la GLNF.

    Voilà l’ensemble des acteurs prévenus !

    Tout cela est aussi cristallin qu’une bonne eau des alpes 🙂

    Bonne soirée.

  • 1
    lex.lb
    27 février 2013 à 18h05 / Répondre

    Ben alors ? personne ne réagit ?
    Le canada dry ne fait plus de mousse ?

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