S.EU.RE

La S.EU.RE et le Proche-Orient

Publié par Géplu
Dans Divers

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samedi 12 mars 2016
Étiquettes :
  • 13
    Barbara de Munari
    31 octobre 2017 à 11h09 / Répondre

    Pour une mise à jour au regard de la S.EU.RE voir aussi son BLOG en ETICA Associazione Culturale http://www.eticaedizioni.it . Merci!

  • 12
    Stephan
    13 mars 2016 à 10h41 / Répondre

    Cher Lazare,
    Cette « difficulté » du titre mise à part, je partage tout à fait l’ensemble de tes analyses…
    Reste cependant à espérer que la même « lucidité/honnêteté » qui anime beaucoup d’israéliens, (ceux-là même qui ne se reconnaissent pas dans la politique actuelle du gouvernement), se retrouve aussi également partagée par les palestiniens et les populations arabes…

    Par ailleurs, je persiste à penser que le militantisme n’a pas sa place dans les lieux qui nous rassemblent; et c’est toute la difficulté de « laisser ses métaux au vestiaire »: arriver à transformer, pour un moment choisi, ses « certitudes » en « convictions », ou même, simplement, en « opinions », pour permettre l’écoute, le dialogue, l’ouverture.
    Et c’est, bien sûr, toute la difficulté…
    Et c’est, également, un bonheur renouvelé (et de plus en plus rare), de pouvoir échanger ainsi avec cette « tendresse » que nous permet l’à priori du respect réciproque. Merci à toi.

  • 6
    lazare-lag
    12 mars 2016 à 17h43 / Répondre

    S’agissant de la revue « Kilwinning », dont je dois cependant préciser que je ne le connais pas, je note que l’éditeur des revues du G.O.D.F., la maison CONFORM Edition, la propose à l’achat sur son site à 10 € le numéro.
    On y voit que les articles peuvent y être en plusieurs langues.
    Je me demande d’ailleurs si je ne vais pas me laisser tenter…

  • 3
    Jack Chaboud
    12 mars 2016 à 12h06 / Répondre

    Je note le trait d’humour de ces frères qui choisissent le doux acronyme de SEURE.

    Jack

    • 5
      Stephan
      12 mars 2016 à 13h09 / Répondre

      :-))

    • 9
      GépluAdministrateur
      12 mars 2016 à 19h29 / Répondre

      Jack,
      Rien ne dit que la SEURE n’est composée que de Frères, le REAA est aussi pratiqué par beaucoup de Sœurs. 🙂

  • 2
    seurek
    12 mars 2016 à 11h29 / Répondre

    Dommage que l’auteur du commentaire n’ait pu assister à un débat serein et respectueux auquel les intervenants non initiés ont su imprimer l’esprit d’ouverture à l’autre en s’inscrivant spontanément dans notre démarche respectueuse de l’autre. Et si nous apprenions cela?
    seurek

    • 4
      Stephan
      12 mars 2016 à 13h09 / Répondre

      Je n’ai aucun doute sur la probable qualité de ces débats; mais cela n’enlève rien, je pense, à ma remarque initiale sur la regrettable ambigüité du titre de ce colloque.
      Le mots ont un sens… les mots assemblés de telle et telle manière en ont d’autant plus…
      Nous le savons tous, n’est-ce pas…
      Cela devrait donc nous amener à la plus grande précision possible dans la formulation, qui ne peut féconder, précisément, que du respect, (pour la pensée en général, pour l’autre en particulier…).
      Et j’écris cela avec une totale sérénité :-))

  • 1
    Stephan
    12 mars 2016 à 9h46 / Répondre

    Sous réserve d’inventaire sur cette organisation maçonnique que je ne connais pas, et que je crédite à priori de la plus totale bonne foi, une réflexion spontanée sur le titre de ce colloque:
    Encore une fois, il semble ici qu’on lie « la paix au Proche-Orient » et « la paix dans le monde »… Comme si le point névralgique de toutes les crispations du monde se trouvaient au Moyen-Orient… Et comme si les difficultés du Moyen-Orient se limitaient au conflit israélo-palestinien…
    Et comme, bien sûr, pour beaucoup d’esprits simples (ou pas toujours bien intentionnés) « le grand méchant loup, sûr de lui et dominateur, oppresseur, colonialiste, expansionniste, barbare, et tueur d’enfants », c’est Israël, une équation tout aussi « simple » peut hélas tomber sous le sens: c’est donc la faute aux israéliens (aux juifs diront même certains), s’il n’y a pas la paix dans le monde…
    J’exagère? Croyez-vous? Vraiment?

    • 7
      lazare-lag
      12 mars 2016 à 19h09 / Répondre

      @Stephan:
      C’est bien d’avoir pris quelques précautions épistolaires avant d’aller plus loin dans la réflexion. Je crois que je vais faire de même.
      Je ne sais pas si c’est suffisant pour rassurer mais si on lit bien le billet de Géplu il y est précisé que les intervenants à ce colloque à Palma de Majorque (le choix du lieu n’est pas des plus repoussants…)sont palestiniens ET israéliens.
      Cela peut paraître déjà de bonne augure. Ensuite,on peut imaginer qu’il sera peut-être rendu compte de ce colloque du 5 mars, et de la qualité des intervenants, pas seulement de leur nationalité. Peut-être dans un numéro de la revue « Kilwinning » par exemple.C’est une supposition de ma part.
      Ceci étant posé,depuis 1948, création de l’Etat d’Israël, soit 68 ans désormais, l’histoire d’Israël, comme celle de ses voisins, n’est pas un long fleuve tranquille. Ni pour les uns, ni pour les autres. Peut-être vais-je être sévère, mais il n’y a pas un « grand méchant loup », il y en a plusieurs, éventuellement il n’y a que ça. Qui peut se vanter de ne pas avoir de sang sur les mains dans la région?
      Pour en revenir à Israël, aux israéliens, et éventuellement aux juifs aussi, voilà au moins trois notions, trois entités à ne pas confondre.
      Il existe plus que des différences entre les trois (que certains ou beaucoup, veulent nier, j’en suis d’accord), au moins des nuances d’importance.
      Israël est un Etat, un Pays. Il peut être critiqué en tant que tel, et en tant qu’unité. Et je crois qu’en ce moment il est très critiquable (ce qui ne veut pas dire a contrario que les ennemis de l’Etat Israël, qui ne sont pas que des Etats, sont exempts de reproches, bien loin de là).
      Les Israéliens, c’est différent. D’abord ils ne sont pas tous derrière leur actuel gouvernement, d’un point de vue politique. Ensuite, ils ne sont pas tous de même « extraction » si je puis dire. Israël est une terre d’émigration, de destination pour tous les juifs du Monde. Peu « d’autochtones », si je puis dire en 1948. Puis diverses vagues de peuplement. Ceux de la déportation dès l’origine;les ashkénazes, les sépharades, à l’histoire assez différente;puis un effet pays de l’Est post 1989, post soviétisme et chute du mur (des murs?)de Berlin, etc…
      Sans oublier, ils sont trop nombreux ceux qui l’oublient que tous les israéliens ne sont pas juifs.Sans oublier les juifs peu appréciés, ceux venus d’Ethiopie, par exemple.Sans oublier les religieux juifs de plus en plus intransigeants par rapport aux laïques qui eux représentaient la majorité fondatrice de 1948. Bref, le peuple israélien n’a rien d’homogène a priori.
      Quant aux juifs, et je ne cherche pas à faire un jeu de mots déplacé , ils sont partout. Partout de par le monde, en tout cas dans nombre de pays.
      Ce qui a valu de nous critiquer, nous Franc-Maçons, comme partie intégrée au supposé « complot judéo-maçonnique ». Cela date a minima, en terre française, de l’affaire Dreyfus.
      Et il,est vraisemblable que dans cette « région » du Proche-Orient, cette idée d’un tel complot soit encore très tenace.
      Il me revient d’ailleurs à l’esprit cette délicatesse de notre borgne octogénaire extréme-droitier qui fustigeait à une certaine époque « le terrorisme proche-oriental, le terrorisme moyen-oriental, ainsi que le terrorisme grand-oriental ».
      Compte-tenu du sujet abordé, éventuellement des points de vue échangés,et de l’autorité maçonnique sous laquelle se place ce colloque, j’ose espérer que les débats et les conclusions du colloque du 05 mars à Majorque, ne viendront pas prêter le flanc à ce type de basses critiques.

      • 8
        GépluAdministrateur
        12 mars 2016 à 19h23 / Répondre

        C’est tout à fait ça Lazare. Les trois intervenants de ce colloque, que je n’ai pas cité car il s’agit de profanes, étaient un palestinien, un israélien et un syrien, tous trois impliqués ou touchés par les conflits régionaux évoqués. Du compte-rendu que j’ai pu lire tout cela semblait très intéressant, mais je pense que chacun peut aller plus loin en prenant contact avec la S.EU.RE dont le mail est au bas de l’article.

      • 10
        Stephan
        13 mars 2016 à 0h43 / Répondre

        Merci Lazare, de ce bon cours d’histoire, auquel je souscris d’ailleurs assez globalement.
        Mais nous sommes encore « à côté de la plaque », si tu me pardonnes l’expression…
        Car, encore une fois, mon post ne remettait pas en cause la qualité probable des débats (et donc bien sûr la qualité des intervenants)?
        Il concernait, en amont des travaux réalisés, (et sans en préjuger), le titre de ce colloque qui, (involontairement sans doute?), introduit cette notion, que la paix du monde dépendrait, en réalité, de la seule résolution du problème israélo-palestinien.
        Cela (et rien que cela) est une stupidité. Mais elle porte en germe d’autres idées beaucoup plus perverses.
        Bon, ben j’arrête là, car j’ai l’impression de me répéter depuis un moment déjà… Désolé.

        • 11
          lazare-lag
          13 mars 2016 à 7h00 / Répondre

          Je pense avoir bien compris, je ne suis d’ailleurs pas intervenu directement sur le titre lui-même et les possibilités d’axes des travaux, ou des interprétations, ou des dérives qu’il pourrait suggérer.
          Mon intervention tenait au fait que tu sembles craindre qu’on montre du doigt Israël, les israéliens et les juifs comme seuls responsables des déséquilibres et du manque de paix dans la région.
          J’ai simplement essayé de donner mon sentiment sur le fait que l’Etat d’Israël actuel ne peut certainement pas se prévaloir d’une exemption totale en matière de responsabilités de ce qu’il advient dans ce coin du Monde. Et que bon nombre d’israéliens eux-mêmes ne s’y reconnaissent pas actuellement. Par exemple, des écrivains comme Amos Oz, David Grossman ou Shlomo Sand, aussi différents qu’ils puissent l’être entre eux, apportent une contradiction assez peu prisée du gouvernement Netanyahou. Quand la critique vient d’israéliens eux-mêmes, elle mérite quelque attention. D’autant qu’il ne s’agit pas pour autant, et ici, de tresser des lauriers devant toutes les initiatives proprement palestiniennes, ou celles des Etats arabes voisins.
          C’est toute la difficulté du sujet.
          S’il était facile de séparer le bien et le mal, les bons et les méchants, s’il suffisait de quelques mots pour laisser toutes les impuretés à la porte du Temple, nous serions toujours satisfaits de notre travail et nous l’exprimerions en permanence sur les colonnes.

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