Lausanne : Report de la conférence de Marc Halévy de juin à Septembre

Toute helvétique, cette école de tolérance, disais-je précédemment….
J’ai oublié de préciser que les francs-maçons suisses du G.R.A. Alpina mettent la dernière main à la publication en allemand du Guide Suisse du Franc-Maçon précité.
Evidemment s’agissant de Suisses.
On parle plusieurs langues dans la Confédération Helvétique, et bien évidemment aussi dans chacune des obédiences maçonniques qui la composent.
Plusieurs langues, plusieurs religions, plusieurs influences des plus diverses, toutes inspiratrices d’une neutralité autant intérieure qu’extérieure. Tous ingrédients qui inspirent autant des penchants très helvétiques vers la tolérance, vers la neutralité, vers la diplomatie, réelle comme de comportement.
Mais est-ce une autre histoire?
Dans confédération il y a fédération. Le G.R.A. n’a-t-il aussi, ainsi, comme un goût dé fédérer, quelque part, les meilleures volontés maçonniques?

Quand on évoque le Groupe de Recherche Alpina et ses activités, difficile de nos pas évoquer ses publications, je pense en particulier au Guide Suisse du Franc-Maçon.
Il en a été rendu compte ici-même lors de l’édition de chacun des deux tomes.
En 2017 pour le Tome I et en 2018 pour le Tome II.
( accès direct en tapant « guide suisse » dans le cartouche « recherche », plus haut et à droite sur l’écran)
Ce guide représente un total cumulé de plus de 700 pages.
De mon point de vue, des plus intéressantes, et des plus ouvertes sur le monde maçonnique, et tous azimuts, si je puis dire.
Un Tome I grosso modo plus tourné vers le contexte propre à la Franc-maçonnerie régulière et à la G.L.S.A., désormais placée sous cette égide, mais ce ne fût pas toujours le cas historiquement.
Un Tome II intitulé « Diversité de la Franc-Maçonnerie dans le Monde », ce qui reflète bien un certain souci didactique, voire encyclopédique de la démarche.
Un énorme travail, menés uniquement par des bénévoles, ne l’oublions pas
A mon sens, autant ce guide que le G.R.A. Alpina qui en est à l’origine, sont des particularités dont je ne suis pas certain que l’on retrouve l’équivalent ailleurs.
Certes le guide est placé:, « sous les auspices de la Grande Loge Suisse Alpina », et certes le G.R.A. est une émanation de la G.L.S.A. précitée, au sens où ses instances dirigeantes sont exclusivement composées de FF:. tous issus de la G.L.S.A.
Mais toute la particularité tient au fait que le G.R.A. est une structure de recherche maçonnique indépendante.
Et son indépendance par rapport à la G.L.S.A., et à la Franc-Maçonnerie régulière souchée sur la G.L.U.A., n’est pas feinte.
Elle tient au fait que le G.R.A. admet des membres issus de toute la Franc-Maçonnerie, même l’adogmatique, même la féminine.
Et il en est de même concernant les conférenciers et les conférencières.
De ce point de vue là, mais avec le regard totalement extérieur qui est le mien, donc vraisemblablement peut-être tronqué, ce n’est pas impossible, ne peut-on pas estimer que le G.R.A. pourrait être défini comme une sorte de no man’s land, ou d’auberge espagnole, ou de laboratoire de réflexions, d’analyses et d’idées maçonniques, en un mot un laboratoire d’intelligence et d’ouverture d’esprit unique en son genre?
Unique en son genre, et qui mérite toute notre attention et tout notre respect?
C’est un franc-maçon issu du G.O.D.F., élevé en plein air au grain de la franc-maçonnerie adogmatique, qui se permet d’apprécier ainsi cette sorte d’école de tolérance.
Toute helvétique, cette école de tolérance.