Montpoint Symbolisme

Le Symbolisme des degrés maçonniques de perfection

Publié par Géplu
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mardi 31 janvier 2023
  • 56
    Anubis Rê
    8 février 2023 à 22h42 / Répondre

    De même pour Maçonnerie / Chevalerie, on passe du Compas à l’Epée, d’un principe de vie à un principe qui donne la mort, de l’initiation de Métier à peine survolée (dite « artisanale », les maçons ont construit des cathédrales) à la Chevalerie censée nous expliquer le grade de Maître maçon (à quel titre ?), mais il faudrait l’admettre sur la foi, je cite (53) : d’ « une Chevalerie dont les réalités pour ne pas être du même ordre que les réalités juridiques et historiques, n’en est que plus profonde et plus essentiel. » … … … pour la Maçonnerie, donc ?
    On entre en Maçonnerie pour s’entendre sermoner une telle phrase, ce genre de principe ?
    Les conseilleurs ne sont certes pas les payeurs, mais là, tout de même, permettez un avis : ne le criez pas trop fort.

    • 57
      Etienne Hermant
      9 février 2023 à 12h52 / Répondre

      « Le maçon ne devient pas chevalier et c’est seulement comme maçon que nous le reconnaissons comme Frère »
      « un Ordre dont le souvenir seul est conservé parmi nous, et avec lequel nous conservons comme maçon, des rapports de filiation. Une filiation relative aux connaissances et sciences maçonniques ».
      « Ordre sublime, secret, primitif et fondamental qu’il ne faut pas confondre avec l’Ordre des Chevaliers maçons de la Cité Sainte, ni avec l’Ordre des Chevaliers Templiers. Tous sont sortit de cet Ordre caché ».
      CBCS
      .
      C’est dans un tel temps méta-historique qu’on situe le dialogue -car manifestement il s’agit bien d’un dialogue- qui s’établit entre Maçonnerie et cette Chevalerie « primitive » regroupé dans un creuset d’ordre initiatique, comme il a été constitué par ceux de nos prédécesseurs qui « s’unirent aux Chevaliers de St Jean de Jérusalem », comme le dit Ramsay.
      .
      Bien entendu, lorsqu’on prend une bribe de phrase d’un ensemble argumenté (voir mon post 53), qu’on se l’approprie pour une démonstration orientée, celle-ci ne peut être qu’à l’emporte-pièce.

  • 55
    Anubis Rê
    8 février 2023 à 22h03 / Répondre

    Rituels App:. Comp:. M:. Willermoz Convent 1782 transmis à la RL de la Triple Union de Marseille en 1802 par l’auteur, la « religion chrétienne » : dans l’exortation du F:. Préparateur, dans le serment et dans le sermon du VM, pour chaque grade.
    Le RER introduit bien la religion, le Christianisme, dans la loge bleue.
    Je ne comprends pas que l’on prétende le contraire.
    Dès lors que l’objectivité est absente des discussions entre maçons celles-ci deviennent impossibles, la réalité passe pour une opinion.

    • 58
      Pierre Noël
      9 février 2023 à 17h32 / Répondre

      Dieu merci, Willermoz n’avait pas la naïveté de certains commentaires ! Il faut lire bien attentivement ses derniers rituels (à JBW) pour bien comprendre (difficile, j’en conviens !) que, loin d’asséner la « religion » (la sienne) dès le début du parcours du cherchant, il l’y introduit progressivement dans le cours des quatre grades maçonniques jusqu’à la rendre incontournable dans l’ordre intérieur (avant la libération finale de la profession!).
      Il faut pour se rendre compte de la subtilité de la manoeuvre comprendre ce qu’on lit et ne pas se contenter de répéter les bobards hâtifs de salle humide et les affirmations gratuites! (C’est d’autant plus vrai que la « religion » de JBW n’est pas exactement le christianisme officiel)

      • 60
        Pierre Noël
        10 février 2023 à 17h18 / Répondre

        Il peut être difficile pour qui est aveuglé par les slogans de toujours suivre les méandres de la pensée de Willermoz !
        Au premier grade, le préparateur pose au candidat (par écrit) 3 questions dont la 3ème est « Que pensez-vous de La religion chrétienne ? » (il n’y a pas de réponse stéréotypée !).
        Au 4ème grade (des années plus tard, du moins en théorie), le préparateur lui rappelle qu’on l’a souvent rappelé de réfléchir sur ses questions, particulièrement sur la première des trois questions du Premier Grade, et « qu’il fut prévenu qu’il viendrait un moment où il devrait répondre catégoriquement sur cette question et faire connaître avec sincérité son opinion ; et il lui annonce, à l’orée du dernier grade maçonnique, que ce moment est proche). C’est effectivement en conclusion de ce grade que l’affirmation célèbre est prononcée : « Oui, l’Ordre est chrétien ; il doit l’être, et il ne peut admettre dans son sein que des chrétiens ou des hommes bien disposés à le devenir. »

        Willermoz écrivit dans une lettre adressée à Bernard de Türckheim (8 juin 1784, in Renaissance Traditionnelle, 26 :285, 1978): « Vous ne pouvez nier que les trois premiers grades ne peuvent présenter que des emblèmes et des symboles…tous fondés sur le temple de Jérusalem ou l’Ancien Testament qui lui-même est fondé sur la Loi écrite ou religion révélée qui a succédé à la Loi ou religion naturelle, lesquelles sont désignées dans nos loges par les deux colonnes du vestibule ».

        L’Instruction finale de 1809 va plus loin: « Tout ce que vous avez vu jusqu’à présent dans nos loges a eu pour base unique l’Ancien Testament et pour type général le temple célèbre de Salomon à Jérusalem qui fut et sera toujours un emblème universel ».
        Avec le quatrième grade apparaît une autre dimension. Le tableau final est la première référence chrétienne univoque qui soit présentée au maçon rectifié dans le corps d’un rituel, et non dans une glose connexe ou un commentaire parallèle. Rien là que de très normal puisque ce tableau « dont l’explication est si facile figure pour le maçon le passage de l’Ancienne Loi qui a cessé à la Nouvelle apportée aux humains par le Christ » (Instruction finale).
        Le message est clair. Si les grades bleus sont « vétéro-testamentaires » et maçonniques, ce cycle est clos par le quatrième grade qui annonce ou plutôt ouvre le cycle chevaleresque chrétien. Les deux Ordres, maçonnique et équestre, articulés par un grade de transition, n’est-ce pas ce que Willermoz écrivait dans une lettre de 1814-1815 ?

        « La première des trois questions d’Ordre présentée à la méditation du candidat dans la chambre de préparation est ainsi formulée : quelle est votre croyance sur l’existence d’un Dieu créateur et Principe unique de toutes choses, sur la Providence et sur l’immortalité de l’âme humaine, et que pensez-vous de la religion chrétienne ? A cette question le candidat répond librement tout ce qu’il veut et on ne le conteste nullement. On lui présente les mêmes questions aux deuxième, troisième et quatrième grade et on ne le conteste point sur ses réponses. Mais au quatrième on le prévient que le moment est venu de faire connaître franchement ses pensées sur leur contenu et que ses progrès ultérieurs dans l’Ordre dépendront de la conformité de ses principes et opinions avec ceux de l’Ordre ».
        Le candidat répond donc librement à la question « sans qu’on le conteste », il peut exprimer une conviction qui ne soit pas celle de l’ordre et néanmoins être reçu jusqu’au quatrième grade inclus. Qu’espérer de mieux ? Son admission dans l’Ordre Intérieur, seule, dépendra « de la conformité de ses réponses ».

        Reste la question qu’on n’ose pas aborder : Ce « christianisme » très particulier est-il vraiment celui des églises, de Rome, de Genève, de Stockholm ou d’Edimbourg ? Permettez-moi d’en douter.

        • 61
          Etienne Hermant
          11 février 2023 à 12h57 / Répondre

          Je cite 56 : « De même pour Maçonnerie / Chevalerie, on passe du Compas à l’Epée, d’un principe de vie à un principe qui donne la mort ».
          .
          Où cet intervenant voit-il cette scission dans le cheminement du RER, ce passage de la vie maçonnique à la Chevalerie qui donnerait la mort ?
          C’est totalement inapproprié.
          .

          Observons que « L’Ordre intérieur » porte le nom officiel, adopté au Convent des Gaules, de « Ordre des Chevaliers maçons de la Cité Sainte » ce qui montre le lien constant avec la Maçonnerie.
          .
          La terminologie « Chevalerie » définie par cet intervenant au cours de ces interventions, ne correspondent en rien à la notion de « Chevalier maçon » tel que l’indique le RER !
          .
          Un discours adressé au récipiendaire au « Noviciat » de « L’Ordre intérieur », sur le commentaire concernant le monument funéraire des Templiers, précise : « Cet Ordre eut des rapports avec la vraie maçonnerie et par lui l’initiation symbolique a été conservée […] ».
          Il s’agit donc de recueillir un creuset initiatique qui est bien loin d’un adoubement chevaleresque.
          Willermoz précise, concernant l’Ordre des Templiers : « un ordre dont le souvenir seul est conservé parmi nous » ou encore lorsqu’il parle de filiation, il fait état de « connaissance et sciences maçonniques » et dans l’instruction des Novices de « L’Ordre intérieur » d’un « Ordre sublime, secret, primitif et fondamental ».
          Le mot « primitif » a son importance, car s’il est d’évidence question de « Religion chrétienne » inhérent à ce Rite à plusieurs reprises, on voit qu’il faut l’aborder avec une notion « d’Initiation primitive » sans lien avec un quelconque dogme.
          .
          Le profane qui entre dans une loge du RER, comme déjà rappelé, n’est en rien Chevalier, et il ne le deviendra que s’il en est jugé digne, et ce moment est celui de l’armement, et nous avons vu ce que cette terminologie de « Chevalier » signifie au RER.
          Voici dans cette Cérémonie d’armement, comment sont introduit les Vœux d’Ordre : « Frère Novice, un Ordre ancien et respectable, dérivé de l’Ordre antique et général de la Chevalerie […] se montre aujourd’hui à vous sans mystère ».
          « Ordre antique et général de la Chevalerie ».
          J’ai montre que le terme « antique » n’avait pas spécialement trait à la Chevalerie mais honorait des personnages fameux des temps bibliques comme Josué et David ou des personnages païens de l’Antiquité comme Alexandre.
          ERGIEF en 54, ajoute à ce propos : On pourrait y ajouter sans doute ces corps de cavalerie qui dans l’antiquité ont fleuri au sein des différentes civilisations. Je pense en particulier au poète Horace qui fut fait eq. sur la cassette personnelle de l’empereur parcequ’il n’avait les moyens de se payer un cheval et un équipement »
          .
          Lorsque cet intervenant écrit : « De même pour Maçonnerie / Chevalerie, on passe du Compas à l’Epée ».
          Cette affirmation contredit absolument les vœux d’Ordre des CBCS, toujours en vigueur aujourd’hui, qui précise « Les guerres saintes entreprises par des motifs de religion ont cessés. Ce n’est donc plus par l’épée que vous aurez à vous défendre, c’est avec prudence et circonspection que le Chevalier maçon de la Cité Sainte doit se défendre par ses discours […] »
          Il est également question de « tolérance douce et éclairée, par de bonnes mœurs, par une conduite régulière et par ses bons exemples ».
          .
          Nous sommes bien loin des fantasmes guerriers, des champs de bataille sanglants et bien loin d’une connaissance du sujet, pour être polit.

          • 62
            Anubis Rê
            11 février 2023 à 21h35 / Répondre

            En résumé des différents commentaires ici de nos Frères RER, le Régime proclame dans ses grades bleus l’obligation d’être fidèle à la religion chrétienne et de respecter ses lois, mais … il ne s’agit pas de cela !
            Le Chevalier BCS est adoubé, mais … ce n’est pas un adoubement !
            Jean Tourniac ou bien Paul Naudon, ou est-ce Jean Baylot je ne sais plus, reconnaît sans détour dans les Cahiers Verts du GPDG la maçonnerie comme chambre de filtration et de préparation à l’Ordre Intérieur du RER, mais … pas du tout !
            C’est un peu spécial tout de même, l’esprit à ce point inverse à la lettre.

            • 63
              Etienne Hermant
              12 février 2023 à 16h16 / Répondre

              4 phrases pour montrer que décidément cet intervenant n’a rien compris à rien au RER ou qu’il fait semblant de ne rien comprendre aux interventions pour pouvoir faire le change et s’en sortir par le haut.
              .
              4 phrases pour convoquer des auteurs dont on ne sait pas qui a dit quoi et qui montre que cet intervenant a besoin de supports pour s’exprimer et qu’en tout état de cause il n’a fait aucune investigation personnelle sur le Rite.
              .
              Quant à « l’esprit » du RER, il se trouve tout entier dans les différentes interventions et elles ne sont pas isolées.
              .
              A quoi sert de jeter de fausses pièces d’or au soleil pour briller, lorsqu’elles retrouvent le sol, elles redeviennent de la monnaie de singe.

            • 64
              Remi
              12 février 2023 à 17h00 / Répondre

              63 – Il en est ainsi pour tout. Couronné par un esprit de contrariété avec des protestations véhémentes qui tourbillonnent dans sa tête. C’est plus fort que lui. Frat.

    • 59
      Anubis Rê
      9 février 2023 à 20h47 / Répondre

      Formule de l’engagement des Apprentis :
      Moi …, N… , N ,sur ma parole d’honneur (prononçant ses noms de baptême et civil), je promets sur le Saint Evangile, en présence du Grand Architecte de Univers, et je m’engage sur ma parole d’honneur, devant cette respectable assemblée, d’être fidèle à la sainte religion chrétienne, …
      .
      Compagnon :
      Le Frère Préparateur : Maintenant il est de mon devoir, mon Frère, de diriger votre esprit et votre cœur vers les idées et les sentiments que vous devez avoir dans la circonstance où vous vous trouvez.
      … – Il lui rappellera encore que les Maçons doivent se livrer à l’étude et à la pratique constantes d’une morale épurée par la religion, exerçant toutes les vertus religieuses, humaines et sociales. – Il insistera sur l’étendue de ces devoirs, qui embrassent Dieu, l’homme et l’univers. Le Maçon doit être vertueux par rapport à Dieu, par rapport à soi-même, et par rapport aux autres. La religion, qui lui apprend â se dépouiller de toute vue personnelle, dans la pratique même du bien, doit être la règle unique de sa conduite. La Franc-Maçonnerie, d’accord avec la religion, tend à lui en faciliter les moyens. L’observation fidèle de ses lois salutaires ne peut que le conduire vers la félicité, par la pratique constante et douce de la Vertu.
      .
      Maitre :
      ENGAGEMENT DES MAITRES
      Moi, ……….., je promets, en présence du Grand Architecte de l’Univers, et m’engage sur ma parole d’honneur, devant cette respectable assemblée … de remplir exactement tous les devoirs d’un vrai Maître Franc-Maçon, et de respecter les lois de la religion chrétienne …

  • 46
    ERGIEF
    7 février 2023 à 10h57 / Répondre

    41- je déroge à mon vœu de silence à l’encontre des commentaires d’ANUBIS RE. La suite dépendra de son comportement ultérieur.
    Ce n’est pas le RER qui instrumentalise la Maçonnerie pour en faire un sas d’accès vers la Chevalerie, ce sont certains praticiens du RER qui dénaturent les 4 premiers grades du Rite. Il en de même pour les rapports entre le RER et le Christianisme, ce dernier n’apparaît qu’à la moitié du 4ème grade après 3 grades 1/2 vétérotestamentaires. C’est Willermoz lui même qui l’écrit avec insistance mais les quelques bigots qu’héberge le rite se gardent bien d’en faire état.
    Personnellement je me félicite chaque jour des 25 ans que j’ai passés au REAA qui m’ont permis de vivre pleinement l’initiation artisanale et les prémisses de la voie chevaleresque, ainsi que de mon choix d’aller chercher au RER une forme d’accomplissement dans cette celle-ci.

    • 48
      Pierre Noël
      7 février 2023 à 12h43 / Répondre

      Ergieff a raison !
      Il n’y a pas de « christianisme » inhérent aux premiers grades du RER. Il n’apparaît que dans les grades suivants du rite, ceux qui sortent du cadre de la franc-maçonnerie des Grandes Loges. Il n’est pas une « vérité » (un dogme!) assénée dès l’entrée. ( A quoi servirait-il de venir en loge si c’était pour y entendre une fois encore les affirmations classiques répétées par l’église depuis le catéchisme le plus élémentaire ?). J’ai consciencieusement mais vainement cherché dans les derniers rituels de Willermoz, ceux de 1787/1788, les mots-clés de la religion chrétienne sans lesquelles on ne peut dire qu’on parle de « christianisme ». J’ai cherché les mots « incarnation, révélation, résurrection, trinité, christ, rédemption … ». Ces mots ne s’y trouvent pas. La religion chrétienne est citée deux fois, t hors contexte vraiment rituel (dans la chambre de préparation, on demande au candidat ce qu’il pense de la religion chrétienne ; on l’évoque lors du serment). En revanche, le mot « temple » apparaît à 21 reprises et c’est du temple de Jérusalem qu’il s’agit. Le caractère vétéro-testamentaire du grade est constamment répété. Il l’est particulièrement lors de la description du tapis de loge :
      « Le tapis que vous voyez devant vous représente le Temple fameux qui fut élevé à Jérusalem par le roi Salomon à la gloire du Grand Architecte de l’Univers. Il est le type fondamental de la Franc-Maçonnerie et l’objet continuel des profondes méditations des Maçons. »

      De christianisme, il n’est pas question avant une étape ultérieure, la dernière partie du 4° degré.

  • 42
    Etienne Hermant
    6 février 2023 à 16h08 / Répondre

    Il fut question de savoir « ce qu’a de commun le métier de la construction médiévale avec la chevalerie » ?
    .
    La partie historique, à variation mythique, des « Old Charges », les Anciens Devoir opératifs, apporte une réponse.
    .
    Le « Sloane 3848 » daté de 1646, dont on pense qu’il servit à la réception de l’Accepted Mason Elias Ashmole, puis une quinzaine d’années plus tard à celle de l’Accepted Mason de Chester, Randle Holme III, indique qu’à l’époque de Saint Albons, un « valeureux chevalier dirigeait le gouvernement du royaume, et aussi la construction des murailles des villes ».
    Il « chérissait » les maçons « leur donnant des salaires de très bon niveau ».
    Il « leur obtint une charte et leur donna leur devoir ».
    .
    Après le décès de Saint Albons, le Roi Athelstans, qui était à la tête de la Chevalerie du royaume, « construisit beaucoup de grands ouvrages, châteaux et abbayes, et beaucoup d’autres constructions, et aimait beaucoup les maçons ».
    .
    Son fils, Ladrian était « grand pratiquant de la Géométrie » et « en raison de l’amour qu’il portait aux maçons et au métier, il fut fait maçon lui-même ».
    Il « commanda que l’on en fit un livre décrivant comment le métier fut initialement inventé… Depuis ce temps-là jusqu’à aujourd’hui, la maçonnerie a été conservée dans cette forme et cet ordre ».

    • 44
      Anubis Rê
      6 février 2023 à 19h50 / Répondre

      Confusion du lecteur entre Maître d’Ouvrage et Maître d’Oeuvre.
      Le Sloane ne relie en rien Chevalerie et Maçonnerie.
      L’une protège l’autre selon l’ordre et les fonctions de l’organisation sociale médiévale.

      • 45
        Etienne Hermant
        7 février 2023 à 9h18 / Répondre

        Non, le « lecteur » ne fait pas de confusion, c’est le locuteur qui confond réalité et légende.
        C’est une légende de légitimation dont j’ai fait part et non d’une réalité rattachée à un quelconque ordre social.
        Une légende de filiation qui commence « avant le déluge de Noé » et se termine en Angleterre avec l’obtention des « Devoirs » au Métier à travers une lignée de Roi chevaliers constructeurs, en commençant par un païen, le Roi Saint Albons, s’ensuit « un valeureux chevalier » qui « dirigeait le gouvernement du Royaume » et donna une première Charte opérative.
        Vint le fils du Roi Athelstans, qui était de la lignée des chevaliers de part son statut, « grand pratiquant de la Géométrie ».
        Il devint maçon et « fit des maçons » et ordonna que la Règle des maçons soit maintenue « de Roi en Roi ».
        .
        Ce que confirme ce « Manuscrit Royal » daté de 1390 (le Ms Regius ») qui appartient aux souverains de la Grande-Bretagne, mis à disposition par les « anciens Frères », et qui convoque une généalogie royale en la personne du Roi Athelstane et évoque à l’origine « l’histoire de grands seigneurs et dames qui avaient beaucoup d’enfants ». En voici la partition : « À la demande des seigneurs ils créèrent un art qu’ils nommèrent maçonnerie, […] décidés à en faire le plus honnête des métiers. […] Les enfants des seigneurs étudièrent le métier de géométrie, et les clercs mirent tout leur soin à les en instruire de cet honnête métier pour satisfaire leurs pères et mères. […] Mais les maçons ne devaient jamais s’appeler entre eux de noms de sujets ou de serviteurs, car ils sont unis dans le métier, même si l’un est moins avancé que l’autre. Ils doivent s’appeler compagnons, car ils sont tous de noble naissance. »

      • 47
        Anubis Rê
        7 février 2023 à 12h15 / Répondre

        45 – De « légitimation » de quoi ?
        Le métier de la construction, également nommé « maçonnerie » n’eut jamais historiquement de rapport d’esprit, de principes ou une quelconque filiation avec la Chevalerie.
        Historiquement n’est-ce pas, c’était le sens de mon commentaire, car bien entendu avec les légendes l’on peut arriver à toutes les « légitimations ».
        Il me semble malgré tout que tout parcours initiatique doit se conformer à un minimum de cohérence ; quand les Anciens Devoirs s’adressaient à une population peu lettrée et avaient pour objectif d’imprimer une discipline, la Maçonnerie moderne s’adressait hier comme s’adresse aujourd’hui à des personnes instruites, du moins peut-on l’espérer, dont l’objectif de pratique n’est ni disciplinaire, ni la croyance, mais l’acquis de l’objectivité de sorte d’établir des raisonnements menant à la compréhension du réel.
        Je réitère ma réflexion : la relation entre Maçonnerie et Chevalerie n’est nulle part établie. De plus et logiquement, passer de l’une à l’autre supposerait, selon le principe d’éthique, que l’enseignement de la première fût épuisé.
        Or il n’en est rien, et cela est fort regrettable.

        • 53
          Etienne Hermant
          8 février 2023 à 10h59 / Répondre

          Pour revenir sur la relation Maçonnerie-Chevalerie, qui est très prégnante en Franc-maçonnerie, il ne convient pas de faire de stériles oppositions en s’arc-boutant sur des faits historiques censés montrer l’absence de lien avec une Chevalerie légendaire dont font état les « Old Charges » poursuivie par une Chevalerie spirituelle ou « célestielle » des maçons spéculatifs.
          .
          Il suffit de parcourir l’historique de ces différents apports pour se convaincre de l’imbrication de l’un dans l’autre.
          .
          Comme déjà indiqué, la Chevalerie est inscrite très tôt dans l’imaginaire de la maçonnerie des jacobites exilé en France dès 1688, et le port de l’épée lors des Tenues en fait partie intégrante.
          Ils se réfugient dans un passé guerrier qui n’a plus cours à leur époque, mais qui aura un impact sur leur orientation d’une maçonnerie chevaleresque, et sur celle du Chevalier Ramsay.
          .
          La référence chevaleresque apparaît pour la première fois dans un écrit en 1724, dont l’auteur pourrait être, sans certitude, Jonathan Swift : « Une lettre de la Grande Maîtresse des Franches-maçonnes ».
          On y fait état d’une relation de la maçonnerie avec « L’Ordre des Chevaliers de Saint-Jean de Jérusalem », ou « Ordre des Hospitaliers », appelé au 18e siècle « Ordre de Malte ».
          .
          Or les « Chevaliers de Malte » s’affileront à des Loges maçonniques au 18ème siècle avec des liens très puissants avec la maçonnerie européenne.
          A Malte il existait même une Loge composée essentiellement de Chevaliers de l’Ordre !
          La référence chevaleresque en maçonnerie s’est d’abord affirmée en relation avec « L’Ordre de Malte » prolongement de « L’Ordre des Chevaliers de St Jean de Jérusalem » qui continuera à apparaître sous ce dernier vocable dans les Catéchismes, bien après les évocations récurrentes au « Temple de Salomon ».
          En 1780, un Catéchisme en usage à Avignon rappelle que les maçons « s’étant unis aux chevaliers de St Jean ils en adoptèrent le patron ».
          .
          Le Ms Sloane 3329 indiquait déjà en 1700 la localisation de la première Loge : « convoquée pour la première fois à la Sainte Chapelle de St Jean »,
          .
          En 1736, le Chevalier Ramsay écrit : « notre Ordre s’unit avec les Chevaliers de Saint-Jean de Jérusalem ».
          .
          Dès 1745, les Loges complétèrent l’intitulé « loges de St-Jean » par « loges de St-Jean de Jérusalem ».
          .
          D’autre part, on a donné des définitions de la Chevalerie moyenâgeuse, en omettant de dire qu’elle incluait ce qui fut appelé les « Preux Chevaliers de l’Antiquité », « Antiquité » devant être pris dans un sens méta-temporelle, méta-historique, ce qui signifie qu’était considéré comme chevaliers des personnages fameux du temps biblique comme Josué ou David, où de l’Antiquité païenne comme Alexandre.
          C’est dans un tel temps méta-historique qu’il faut situer le dialogue entre maçonnerie et Chevalerie.
          .
          La référence Chevaleresque en maçonnerie est mythique, mais dans son sens véritable selon lequel un mythe est l’expression sous une forme historique d’une réalité qui transcende l’histoire.
          C’est à cette Chevalerie-là que la maçonnerie est unie.
          C’est à elle que donnent accès les grades chevaleresques, non à une Chevalerie fictive, mais à une Chevalerie dont les réalités pour ne pas être du même ordre que les réalités juridiques et historiques, n’en est que plus profonde et plus essentiel.

          • 54
            ERGIEF
            8 février 2023 à 19h16 / Répondre

            53 E. HERMANT Merci mon frère pour cet exposé simple mais finalement assez complet, dont je partage le contenu et ls conclusion. On pourrait y ajouter sans doute ces corps de cavalerie qui dans l’antiquité ont fleuri au sein des différentes civilisations. Je pense en particulier au poète Horace qui fut fait eq. sur la cassette personnelle de l’empereur parcequ’il n’avait les moyens de se payer un cheval et un équipement.

  • 41
    Anubis Rê
    6 février 2023 à 15h28 / Répondre

    Je partage l’avis d’Ergief, en quelques sortes le RER est le plus cohérent, qui sépare la Maçonnerie de la Chevalerie.
    En revanche, l’on peut regretter que le RER utilise la Maçonnerie, l’instrumentalisant en somme, comme une chambre de préparation à son Ordre Intérieur.
    Pour cela, le RER introduit dans la loge bleue le Christianisme, non comme un corpus de valeurs, mais en tant que religion. Ceci est contraire aux principes maçonniques de 1723.
    Une chose m’échappe, pourquoi ne pas être resté dans la logique de la Chevalerie, avoir préféré l’instumentalisation d’un système complet se suffisant absolument à lui-même et en endossant la responsabilité de le dénaturer, plutôt que se conformer au système chevaleresque originel comprenant un apprentissage, le noviciat.
    Par ailleurs, ceci à l’adresse du REAA et des Ordres de Sagesses, le symbolisme du Métier est au moins aussi riche de valeurs et d’enseignements que la Chevalerie.
    Cependant à un détail fait de la Maçonnerie un système bien supérieure, il n’y a pas de notion de sacrifice. Le sacrifice de la Maçonnerie, c’est la compréhension. Je pourrais également développer sur la mort, symbolique en Maçonnerie, consubstentielle pour la Chevalerie.

  • 39
    ERGIEF
    6 février 2023 à 9h16 / Répondre

    Au Régime Écossais Rectifié nous avons une conception de la Chevalerie très différente de celle des autres rites. Elle nous vient de la SOT, du Rite suédois, du rite de Zinenndorf etc…des sources très éloignées de celles sur lesquelles se fonde le REAA, entre autres.
    La séparation ontologique entre initiation artisanale et initiation chevaleresque est très marquée, le point de fléchissement étant le 4e Grade de M. Écossais de St André.
    Pour éviter quelques grosses inexactitudes, relevées ici et là dans cette conversation, à propos des corrélations entre les deux voies (ou non selon certains intervenants), je conseille la lecture de « Le chevalier dans l’histoire » de Francis Gires ainsi que « Initiation médiévale » de MM Davy.
    Si j’ai abandonné le REAA pour rejoindre le RER, bien qu’y ayant reçu tous les grades dits chevaleresques, c’est en partie parce que la conception de la Chevalerie qu’on y défend est très éloignée de celle de mon rite actuel, nettement plus empreint de spiritualité à cet égard et impossible à « déchristianiser ».
    A chacun sa route…

    • 43
      doute
      6 février 2023 à 19h44 / Répondre

      Je recherche l’ouvrage « le chevalier dans l’histoire » de Francis Gires.Cet ouvrage est impossible à trouver.Le titre et le nom de l’auteur sont-ils exacts ?

      • 49
        ERGIEF
        7 février 2023 à 13h02 / Répondre

        Le titre est exact, en revanche il s’agit de Frances Gies et non de Francis Gires. Le correcteur d’orthographe a trahi ma pensée. Sorry.
        La maison d’édition est « Les belles lettres ».

  • 33
    Anubis Rê
    4 février 2023 à 19h02 / Répondre

    Qu’a de commun le métier de la construction médiévale avec la chevalerie ?
    Le premier s’adresse exclusivement aux laboratores, la seconde exclusivement à la noblesse.
    Y avait-il des transferts de l’un à l’autre ? Aucun.
    En revanche, il n’y a pas d’école d’architecture à l’époque médiévale.
    L’architecte est un homme issu du métier, dans la plupart des cas c’est un tailleur de pierre qui, par son travail, sa réflexion, la volonté de comprendre et dépasser la fatalité de sa condition en extrait la capacité de passer de la pierre à l’édifice, édifice qui n’est jamais qu’une pierre.
    Ne serait-ce que cette dernière considération est d’un enseignement que le Maître maçon spéculatif d’aujourd’hui a peu de chance d’épuiser.
    N’est-ce pas ce parcours sans héritage pour tremplin, sans artifice en somme, qu’il conviendrait de travailler et cultiver et assurément en parfaite adéquation avec le rituel maçonnique, plutôt qu’une chevalerie plus inaccessible qu’effective et dont je n’arrive pas à voir les corrélations avec la Maçonnerie ? Ceci pour l’avoir pratiqué bien entendu, et pour m’y être investi sans calcul aucun et avec la meilleure volonté.

    • 34
      Luciole
      5 février 2023 à 13h39 / Répondre

      Au départ le Chevalier n’était pas forcément de la noblesse.Un guerrier roturier possédant un cheval devenait chevalier par l’adoubement d’un autre chevalier.Ce n’était pas non plus héréditaire.
      C’est bien plus tard que le Roi nommait chevalier qui lui convenait,la Chevalerie était déjà sur son déclin.
      De nos jours ,en dehors des Ordres chevaleresques, c’est l’Etat qui nomme chevalier une personne dont il reconnait les mérites.

    • 35
      Anubis Rê
      5 février 2023 à 14h36 / Répondre

      34 – Un guerrier roturier possédant un cheval ?
      Au moyen âge, un « guerrier roturier » cela n’existe pas, un roturier possédant un cheval de guerre encore moins.
      L’organisation sociale féodale est hiérarchisée en trois ordres : Oratores, Bellatores et Laboratores, clergé, noblesse, paysannerie, la seule passerelle est entre clergé et noblesse.
      Lire les différents ouvrages de Alain Demurger, universitaire médiéviste, autorité reconnue des ordres de chevalerie.
      Dès la Renaissance, le Chevalier n’est plus un guerrier, c’est le premier titre de noblesse, la particularité étant qu’il n’emporte pas de terres.
      Les HG du REAA et autres rites ne sont pas concernés par les ordres de chevalerie actuels.
      Bref, la Chevalerie n’a aucun rapport avec la Maçonnerie.

      • 36
        Etienne Hermant
        5 février 2023 à 18h32 / Répondre

        Il est intéressant de lire ou relire l’ouvrage de Pierre Mollier « La Chevalerie maçonnique » et notamment de s’intéresser aux Chevaliers de Malte et leur lien au 18e siècle avec la maçonnerie européenne.
        .
        Il n’est pas non plus inutile de s’intéresser à la maçonnerie stuardiste lors de leur exil en France après la Glorieuse Révolution de 1688.
        La chevalerie est inscrite très tôt dans l’imaginaire des jacobites et le port de l’épée en fait partie intégrante.
        C’est le comte de Derwentwater, Grand-maître de la Grande Loge de France, qui, en 1736, introduit le port de l’épée pour tous.
        Ils s’adonnent, non loin de Preston, à des parodies de chevalerie moyenâgeuses, maniant masse d’arme et épée d’apparat.
        Cette maçonnerie est une maçonnerie qui fait uniquement allégeance à leur roi et à la religion catholique, une monarchie de droit divin, excluant toute autre attitude, avec des embryons de réunions maçonniques plus que disparates qui ne tendent pas à se structurer en Grande Loge comme celle de Londres.
        Ils se réfugient dans un passé guerrier qui aura un impact sur leur rêverie maçonnique et sur celle du Chevalier Ramsay.

      • 38
        Luciole
        5 février 2023 à 20h48 / Répondre

        à 35
        Je n’ai jamais rien prétendu de tel.Pour les débuts de la chevalerie voir Duby entre autres.Les premiers « nobles » étaient des chefs de bandes.Bien avant une quelconque hiérarchie.La distinction « cheval de guerre » n’est valable que bien plus tard.Un canasson costaud faisait l’affaire.(pas sur la tête siouplait).
        A l’époque actuelle nous ne sommes pas plus concernés par le Temple de Salomon,Noé,la construction de cathédrale ou une quelconque des légendes FM et pourtant nous suivons des Rituels qui en regorgent pourquoi pas la Chevalerie.
        Ce sont les Franc-Maçons qui créent la Franc-Maçonnerie.

      • 50
        Luciole
        7 février 2023 à 13h19 / Répondre

        à 35 pour rire. « Au moyen âge un « guerrier roturier » cela n’existe pas » Faut pouvoir! alors tous les piétons qui s’étripaient sur les champs de bataille étaient tous nobles ou écclésiastiques?…. On en apprend tous les jours.

        • 51
          Anubis Rê
          7 février 2023 à 20h53 / Répondre

          50 – Même les données historiques sont contestées.
          Merci Luciole.
          Les mots ont un sens, surtout en pareille matière.
          Toute personne portant une arme, au moyen âge, faisait nécessairement partie de la noblesse. Ceux que l’on nommait « les piétons » était des valets ou servants, ils ne se battaient pas. Un Templier, c’était le Chevalier et vingt personnes.
          Une bataille engageant cent cinquante Chevaliers de chaque côté, c’était une grande bataille.
          Les ecclésiastiques n’avait pas le droit, ni de se battre, ni de donner la mort.
          Bernard de Clairvaux eu le plus grand mal à faire accepter au pape le principe d’ordre religieux-militaire pour le Temple.

          • 52
            Luciole
            8 février 2023 à 0h37 / Répondre

            à Anubis 51
            Mon cher frère ,si tu ne vois pas l’ironie de mes propos et le ridicule de ces affirmations c’est que je suis fautif. Pardon d’avoir évoqué des ecclésiastiques combattants tels « Frère Jean ».
            Je m’amuse.
            L’Ost que levait le seigneur du coin était composé de chevaliers, de professionnels du combat ET de combattants plus ou moins contraints de venir en renfort.Ceux qui portaient l’épée étaient nobles mais pas au départ. « Nécessairement partie de la noblesse » est une affirmation que personne ne peut prendre au sérieux, même pas moi.
            Bonne journée.

    • 37
      Brumaire
      5 février 2023 à 20h01 / Répondre

      Là, je crois qu’on risque de me qualifier de prétentieuse, mais tant pis.
      Les chevaliers du Moyen Age n’ont pas tous été des modèles, la preuve en est qu’il aura fallu instaurer un code de la chevalerie (11° siècle) qui a mis fin, pas toujours pourtant, aux pratiques sans scrupules d’une soldatesque sans foi ni loi.
      Les traditions chevaleresques ont des similitudes dans les pratiques du parcours maçonnique REAA , avec des parallèles qu’on ne peut pas nier, selon moi.
      – le passage au cabinet de réflexion et la veillée d’armes où le futur chevalier est laissé à son courage
      – le port de l’épée qui montre les capacités de discernement et de courage
      – les voyages en quête de lumière et de justice
      – la protection des plus faibles
      – le sens de l’honneur

      Le chevalier doit rester le maître de sa monture, le FM doit apprendre la maîtrise de soi.
      L’un et l’autre ne doivent se pervertir dans les idoles de la richesse et autres idoles.
      etc….
      On trouve ces « parallèles » dans nombre de degrés du REAA. Je ne dirai rien des autres rites que je ne connais pas assez. Comme disent les Valaisans: « Quand tu sais pas, tu fais pas »

      • 40
        Remi
        6 février 2023 à 14h51 / Répondre

        Nous sommes bien des maçon(e)s spéculatifs non ? En ce cas, la seule guerre que nous ayons à mener est celle contre soi-même. Rien d’autre. Notre sœur Brumaire à raison de souligner – entre autres – que le symbole du « chevalier » caractérise et ne concerna que le lutte spirituelle. Le FM « doit apprendre la maîtrise de soi ». Le Chevalier est un symbole qui n’a de sens que s’il intériorisé. Le reste n’est qu’élucubrations…. contre-initiatiques. Dixit

  • 17
    Pierre Noël
    2 février 2023 à 13h01 / Répondre

    Je vais me permettre un moment de pédantisme ! Tant pis pour les fâcheux !
    Je me souviens, il y a bien longtemps, d’avoir assisté à un « Maître Ecossais »(ne me demandez pas « De que rite? », je ne men souviens pas puisqu’ils sont tous les mêmes, véhicules silencieux d’un seul et même message, déchiqueté par la vanité des hommes). Il était beau, bien exécuté et il m’a emporté dans une rêverie confinant à la somnolence, comme toujours dans ces cas là. l’occasion était propice ( Je revenais de Jérusalem où m’avait attiré un congrès professionnel, sans rien de « religieux », de « spirituel » ou de dévot, penchant qui m’est inconnu whatever may think a few scribblers). J’ ai donc rêvasssé des murailles lointaines, de la déchéance d’un roi imbus de son pouvoir, du désespoir des purs devant l’effondrement d’un
    devenir tout à la fois, le tout à l’orée d’un désert immense sous un soleil ocre. Il ne manquait que le pas lent des chameaux pour ajouter à la mélancolie.
    Cette expérience, je l’ai vécue bien souvent, avec des détails différents bien sûr, lors de l’exécution de l’un ou l’autre de ces grades, tous différents et pourtant si étonnement semblables.

    • 19
      Remi
      3 février 2023 à 8h57 / Répondre

      A 17 – N’en déplaise aux esprits revêches qui, à cause de ce trait de leur caractère, ne peuvent jamais « s’élever aux grandes choses », il n’y a rien de pédant dans ce commentaire – tant s’en faut et de beaucoup. C’est même plutôt instructif. Fruit d’un cheminement intérieur où à l’aide des rituels, l’être – le maçon(e) – re-tisse le lien avec lui-même, menant à la plus parfaite des ascensions conduisant à l’élévation la plus accomplie de l’esprit. Dixit

      • 21
        Pierre Noël
        3 février 2023 à 11h57 / Répondre

        « Entrer » dans un grade maçonnique, c’est entrer dans un monde de merveilles où le temps linéaire n’existe pas mais seulement le temps du mythe (once upon a time, il était une fois) qui n’est ni linéaire ni circulaire, mais statique et répétitif (ce que n’ont jamais admis les théologies, judéo-chrétiennes surtout). C’est entrer dans un espace qui n’existe que dans l’esprit, où rien n’est sa représentation, n’est ce qu’il semble être (sauf l’extincteur d’incendie dans son coin !). C’est le monde d’Alice, du petit poucet ou de la belle au bois dormant, du chapelier fou et du lièvre de Mars. On y entre par le terrier que parcourt le lapin blanc ou en contemplant intensément le tableau de loge sans trop s’occuper de ce qui se ratiocine sur les colonnes.

        • 25
          Remi
          3 février 2023 à 19h47 / Répondre

          ça c’est du vécu personnel. Et du vrai, il y a du ressenti. Une authentique et délicieuse expérience spirituelle.

        • 27
          Anubis Rê
          3 février 2023 à 20h56 / Répondre

          Mais oui, mais oui, Pierre Noël connais mieux la religion que le Grand Consistoire et le Vatican réunis !
          Dieu sait (!) que je n’ai aucune affinité avec la religion comme principe de représentation du Principe, mais s’il vous fallait une vérité religieuse, fiez-vous à Dieu plutôt qu’à ces saints d’opérette !

          • 29
            Remi
            4 février 2023 à 13h05 / Répondre

            À 27, en tous cas, c’est un Maçon, écouté et aimé par tout le monde. Une référence. Tout ton contraire. Cela dit, merci pour tes conseils, mais je peux m’en sortir tout seul, vois-tu. Autrement dit, et parce que c’est toi, et que nous sommes en maçonnerie, apprend que personne ne me dira (comme tu le fais avec la lourdeur ridicule et insupportable qui te caractérise et que nous abhorrons tant) ce que je dois faire, ni comment je dois le faire. Encore moins comment je dois penser, ni ce à quoi je dois penser. Alors, dorénavant abstiens-toi Ok !
            Au demeurant, mon cher, c’est plus fort que toi. Tu appliques invariablement le précepte de Matthieu 5:39 « Si quelqu’un te frappe sur la joue droite, présente-lui aussi l’autre. » Il y a une subtilité certes. Mais la maçonnerie, ce n’est pas ton « truc ». Ce que tu aimes par-dessus tout, c’est prendre des coups… Et ce n’est pas le bon endroit.

            • 30
              Anubis Rê
              4 février 2023 à 16h26 / Répondre

              Complètement toc toc le REMI.
              Je répondais au commentaire 21.

            • 32
              Remi
              4 février 2023 à 18h02 / Répondre

              A 30 – Et moi c’est à toi Frère que je répond, je ne me dérobes pas, vois-tu. C’est le reflet de toi-même que tu contemples. Comme le meilleur ami de l’homme qui aboie contre le miroir, parce qu’il ne sait pas que c’est lui-même qu’il y aperçoit et qu’il s’imagine voir un autre chien. Droite gauche. Gauche droite. c’est ton choix.

  • 16
    Remi
    2 février 2023 à 11h45 / Répondre

    Comme les maçons, les soufis disent des choses « symboliques » qui ne sont pas destinée à la compréhension des non-initiés. Il en est une entre-autres qui correspond bien à ce qui est dit plus bas et à mon post précédent. Si tu veux accéder à la connaissance, commence par bruler les livres. Les livres représente le savoir. Bruler symboliquement bien sûr !

  • 15
    Remi
    2 février 2023 à 11h09 / Répondre

    A 10 Brumaire. J’en conviens avec toi, c’est assez maladroit,. Et c’est un mal bien de chez nous… A mon avis, pour ne pas être gêné, détestable est un mot trop fort, il faut tourner le dos au sens premier et « exotérique », pour en dégager l’idée initiatique ou ésotérique… et de suite ça passe mieux, car ces appellations ne sont pas prête de changer.

  • 12
    Remi
    2 février 2023 à 9h48 / Répondre

    A 8 Brumaire. Bien vu ! Bien dit ! J’apprécie ton post enrichissant. La franc maçonnerie est un chemin individuel qui se parcourt en commun. Le Rite, pour ainsi dire, fait fonction de véhicule pour s’initier. Et pour ce faire il faut le pratiquer régulièrement. Ceux qui se contentent seulement de lire les « publications » ou quoi que ce soit, (et pourquoi pas le manuel des castors juniors) n’ont jamais avancés d’un pas. Ils ne s’initient d’ailleurs jamais et restent profanes – le pléonasme est volontaire. D’ailleurs à lire certains commentaires par leur forme … en témoignent – incontestablement. Pour finir, juste un petit mot sur la sagesse, et je ne sais toujours pas ce que cela veut dire : « sagesse », Au demeurant personne n’a jamais su m’en donner une définition acceptable. En revanche, j’ai appris des initiés d’une autre Tradition que la nôtre (qui m’aide à mieux comprendre la mienne) qu’acquérir de la sagesse ne devait pas être le but de mon existence. Ton objectif, me disaient-ils, « doit être de reconnaitre, pour pouvoir t’en libérer des fers qui fers qui nous enchaînent »… ça change tout et surtout ça aide beaucoup…. pour s’approcher de cette fameuse sagesse, pour « en être plus ami » disait un F grand maître nous – sans toutefois jamais l’atteinte…

  • 6
    Remi
    1 février 2023 à 17h12 / Répondre

    Post 2 Au style émulation on dit « side degrees »… En France au REAA on dit « hauts grades », bien que le terme « degrés supérieurs » soit plus courant, pour distinguer les Ateliers Symboliques (bleus) du « Suprême Conseil ». Ainsi pour faire court, dans notre parcours initiatique d’élévation (à émulation il y a une échelle dès le 1er degré) d’échelon en échelon on arrive (symboliquement) en haut de l’échelle…, le parcours maçonnique se fait par étape. Notre progression se fait par degrés. Le système est graduel. D’où l’appellation, pas très heureuse, j’en conviens, de « hts grades » ou pire encore, « grades supérieurs »  « qu’est-ce-qui serait supérieur? Réponse l’échelon du dessus.  « à qui, à quoi? » Réponse à l’échelon du dessous. Ce n’est pas très compliqué à comprendre. « Ici tout est symbole ».

    • 10
      Brumaire
      1 février 2023 à 23h44 / Répondre

      6-3- Ces appellations, même si je vous entends, Pierre et Rémi, ne sont pas répréhensibles en elles-mêmes, c’est la traduction erronée dans les faits qui est détestable.
      5- Si tu m’as bien lue, je n’ai pas parlé du 4° Ordre, mais de ce qui a été fabriqué après le 5°, il y a une petite dizaine d’années.

    • 18
      Joab’s
      2 février 2023 à 19h08 / Répondre

      Que je sache l’echelle de jacob du 1er degré émulation n’a rien à voir avec l’echelle du 30e reaa.

      • 20
        Remi
        3 février 2023 à 9h44 / Répondre

        A 18 – En effet, le 1er degré d’Emulation n’est pas le 30 ème du REAA. Bien à toi

        • 22
          Joab’s
          3 février 2023 à 13h44 / Répondre

          Reponse idiote (dsl) c’est toi qui fait allusion aux 2 echelles.

          • 24
            Remi
            3 février 2023 à 19h40 / Répondre

            En effet, ma réponse est le reflet fidèle de ton post 22. « A émulation il y a une (1) échelle dès le 1er  » ai-je dit. Rien de plus. ton allusion est une illusion.

  • 5
    Joab’s
    1 février 2023 à 16h16 / Répondre

    @2. Pardon de t’agacer, mais je pointe sans mechanceté cette tendance souvent rencontrée de REAA-centrisme. … C’est le texte de Geplu qui parle de « hauts-grades ». Il s’avère que ce sont souvent des juridictions differentes pour les degrés au dessus du grade de maître. ce qui explique une appelation particuliere.
    Je suis plutôt d’accord que les 5 et 6 du RF n’apportent pas grand chose. Par contre, constestes tu l’interêt du 4e Ordre (equivalent de 18 à 25 REAA ) ?
    Nous avonsaussi les livres d’I. Mainguy qui detailelnt bien, y compris les correspondances.

  • 4
    Anubis Rê
    1 février 2023 à 14h24 / Répondre

    Pour connaître et apprécier les différentes sagesses pas besoin du REAA, il suffit de lire leurs publications.
    Ce sera toujours plus objectif.
    Je n’ai aucun goût pour les guides spirituels, tout maçonniques peuvent-ils se prétendre.

    • 8
      Brumaire
      1 février 2023 à 23h24 / Répondre

      Sauf que, dans chacun des degrés, qu’ils soient du 1 au 3, ou ensuite, les sagesses en question sont bien imbriquées, les unes côtoyant les autres, ou se superposant aux autres; seule, une pratique ouverte et intelligente du rite par la méthode maçonnique apprise dans les premiers degrés permet d’apprécier les enrichissements des unes par les autres. Les « publications » (lesquelles d’ailleurs?) n’arriveront jamais à cela.
      Jamais je n’ai prétendu que le rite, et quel que soit le rite, était un « guide »! il ne pose que des bornes: on s’y arrête ou on passe devant en aveugle si on reste braqué sur ses a priori.

      • 11
        Anubis Rê
        2 février 2023 à 0h39 / Répondre

        Ah bon ? Tu ne connais pas de publications grecques, chinoises, soufis, hindous, etc ? Ben y’en a plein les bibliothèques.
        Et il te faut un rituel maçonnique pour les aborder ?
        Ou bien dis-tu qu’il s’agit de les bien distinguer dans le rite pour comprendre le rite ?
        Il y a quelque chose qui m’échappe, plus exactement je n’ai jamais compris l’utilité de ces grades.
        les trois initiaux suffisent amplement, sauf qu’ils ne sont pas travaillés dans leur milieu naturel.
        Poser des bornes c’est déjà être un guide. Mais les HG font plus que cela de toute façon.
        Je parle des rituels originaux, je ne connais pas les autres.

        • 13
          Brumaire
          2 février 2023 à 9h52 / Répondre

          Merci pour la leçon, ne t’inquiète pas, les livres de ma bibliothèque ne sont pas là pour faire joli ou illusion.
          Ou alors je me suis bien mal exprimée dans mes différentes interventions.
          Quand on s’arcboute sur une posture, discours et autres points de vue ne servent plus à rien.
          Alors je vais préparer mes « kesalas », une tradition pâtissière de Carnaval

          • 23
            ERGIEF
            3 février 2023 à 18h10 / Répondre

            Tu as parfaitement raison mais que veux tu devant celui qui sait tout, qui tout lu et tout compris, nous sommes le peuple ignare qui ne peut que courir se réfugier dans la tradition pâtissière ou chez les Francs Jardiniers. Un de mes anciens mentors professionnels disait qu’une étoile qui brille vaut mille fois mieux qu’un soleil qui éblouit. Pourtant il ne connaissait pas AR.

            • 28
              Remi
              4 février 2023 à 7h35 / Répondre

              à 23 « On » m’a laissé entendre qu’il avait exclu ou radié… à cause de son caractère frondeur et séditieux qui dérange tout le monde ?

          • 26
            Anubis Rê
            3 février 2023 à 20h46 / Répondre

            Non, vous êtes juste des croyants, c’est à dire ceux qui se réduisent comme peaux de chagrin au fur et à mesure que l’éducation supérieure progresse significativement.
            Quant à Brumaires, elle commence à dire qu’elle découvre les autres cultures par son rituel REAA parce qu’elle sont trop imbriquées dans les trois premiers grades, à la suite de ma réponse s’interroge de savoir où sont les publications desdites cultures (sagesses) puis dit avoir une bibliothèque fournie.
            Qu’elle accorde ses violons, il me sera possible de la comprendre.
            Bref, vous faites de la maçonnerie une secte qui, comme toutes les sectes est incompréhensible, mais là c’est également par les initiés tant vous êtes contradictoires avec le rituel bleu !
            Relisez 1723, c’est ouvert ! Et pas fermé comme vous voudriez pour vous reserver une exclusive insignifiante.
            C’est ouvert, même au athées et aux libertins irréligieux … et surtout à eux ! Vous avez mal lu.

            • 31
              Remi
              4 février 2023 à 16h30 / Répondre

              A 26 – Tu n’as de cesse, avec un malin plaisir, de t’en prendre à tout le monde – de blesser tout le monde – avec tes conseils et tes leçons. Toi seul sait lire et interpréter correctement – détenteur d’une vérité qui à nous autres se dérobe. Toutefois, tu dis ne pas « comprendre » notre sœur pourtant très claire dans son propos…. Passé ce moment d’étonnement, la lumière fut ! Cher, quand on ne comprend pas c’est qu’on n’est pas intelligent. Tu vois comme les choses se vérifient (mon post 29). Après la joue droite, voilà maintenant que tu tends la gauche. Tu ne sais faire que ça en fait. Dénigrer les SS et les FF et tendre la joue. Mais pourquoi pas ? Après tout, puisque tel est ton bon plaisir.

  • 2
    Brumaire
    1 février 2023 à 11h33 / Répondre

    1- Qui a dit que le REAA était le centre du monde? cette antienne devient lassante!
    Et ceux qui tapent sans cesse sur le REAA, manifestement, ne comprennent pas le parcours de ce rite, tellement habitués qu’ils sont à tout séparer, les 3 premiers degrés des 30 autres, que je me refuse à appeler « hts grades » ou pire encore, « grades supérieurs ». qu’est-ce-qui serait supérieur? à qui, à quoi?
    Le REAA est un parcours complet qui permet d’aborder des sagesses variées sans les imposer, alors qu’on s’aperçoit, au bout du bout, qu’elles ont des points communs, quel que soit l’endroit d’où elles viennent, et que c’est au FM d’en faire la synthèse, son miel aussi, pour finir par établir son propre chemin avec les cartes qui lui sont présentées.
    Je n’ai naturellement pas lu l’ouvrage de notre S Monpoint, mais sa manière d’aborder ces 11 degrés, d’après le commentaire qu’en fait Géplu, me semble tout à fait intéressante.
    PS: après les 5 Ordres du RF, il y a 3 degrés au GCG du RF en France qui ont été fabriqués de toutes pièces autour des années 2012-2013, mais dont le contenu symbolique (auquel j’ai eu accès) est, selon moi, fort léger. Etait-ce pour contenter ceux qui enviaient les « grades blancs » du REAA , comme cela m’a été rapporté?

    • 3
      pierre noel
      1 février 2023 à 12h35 / Répondre

      Faut quand même constater que les grades écossais viennent « après » les grades maçonnique de base. Ils leur sont donc « postérieurs », ce qui ne leur donne ni supériorité ni hauteur, mais place logique (le dernier chapitre d’un roman vient « après » les premiers)! Ce débat répétitif sur la valeur respective des grade successifs ne manque pas d’être redondant.
      Le problème ne vient pas des grades eux-mêmes, dont quelques uns sont très convenables (notamment le premier, l’historique « maître écossais », si bien exposé à Berlin), mais de la suffisance de certains de ceux qui en sont revêtus.
      Je suis bien d’accord avec Brumaire que l’appel des « grades blancs » est sans doute le moteur de tous ces développements récents.

      • 7
        Luciole
        1 février 2023 à 18h30 / Répondre

        La confusion vient comme toujours d’une mauvaise lecture. Les grades ou degrés FM ne sont pas une hiérarchie de type militaire.
        Ils font appel à des légendes, des aspects, des origines divers et variés, il faut bien leur donner un ordre de travail chronologique sous peine d’une confusion dommageable pour tous.
        Le terme de Hauts Grades est abusif et n’est employé que par commodité, les seules hiérarchies sont celles des fonctions, Présidents et Officiers des différentes structures, soumises à élections.

      • 9
        Brumaire
        1 février 2023 à 23h38 / Répondre

        Pierre, le problème ne vient pas des degrés comme tu le dis, mais les règles des obédiences, les plus grandes comme les autres qui les ont copiées, les règles sont faites en sorte qu’on ne peut qu’ arriver à la suffisance dont tu parles,
        Que ce soit une organisation pyramidale véritable (DH) ou faussement séparée comme au GODF ou à la GLDF ou GLFF etc…le résultat est le même, tout cela parce qu’on n’a pas voulu comprendre le rite dans son ensemble, mais qu’on s’en est servi pour assoir des pouvoirs.
        C’est hélas fort triste de devoir constater cela.

        • 14
          pierre noel
          2 février 2023 à 10h17 / Répondre

          Hélas, hélas, le problème dont tu parles, chère Brumaire, est purement franco-français, exacerbé par la tradition locale et le génie parlottier de ses représentants.
          Certes les problèmes existent aussi ailleurs mais se posent autrement, notamment la juxtaposition/cohabitation de degrés à petits et grands numéros.

  • 1
    Joab’s
    31 janvier 2023 à 15h38 / Répondre

    Encore une fois, Le REAA n’est pas le centre du monde. Le même parcours se fait dans les ordres de Sagesse du RF. Partaiquant les deux, je trouve justement les orrdres de Sagesse du RF plus épurés, directs et ouverts à des concepts issus de la Gnose, de la philosophie greque, de la science (mode R.Society) que le REAA qui va se perdre dans des details anecdotiques voire brouillons ou moralisateurs prechi-precha (style 4e).
    Le découpage en 5 Ordres au lieu des 30 degrés est plus synthétique, rassembleur.
    Le RF nous presente des hommes maçons en action, habités par une force, en toute conscience, ouverts aux forces et visant un accomplissement (et non une pretendue perfection). OK, c’est un peu shématique et discutable.

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