Les Constitutions de 1723, vues par les Quatuor Coronati

Publié par Géplu
Dans Divers

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mardi 17 août 2021
  • 15
    Etienne Hermant
    24 août 2021 à 11h06 / Répondre

    -13- Ce locuteur laisse accroire que j’aurais commis dans ma réponse -12- un sophisme qui correspondrait à un argument valide en apparence, ou qui partirait de prémices vraies, mais non concluant en réalité.
    En l’espèce une sorte de tromperie.
    Si c’est le cas, il pourrait facilement me confondre, et je l’en encourage.
    Dans le cas contraire il serait ce sophiste habile qui se gargariserait de mots pour faire illusion.

    • 17
      Will Iam
      25 août 2021 à 15h14 / Répondre

      Dix années de ses élucubrations (variables) et de son irascibilité (constante) sur sur tous les sites maçonniques démontrent que toutes les affirmations de Desap sont à passer au rasoir de Hitchens (« ce qui peut être affirmé sans preuve peut être nié sans preuve »). Pour la finition, on appliquera quand même, aussi, le rasoir de Hanlon (« ne jamais attribuer à la malveillance ce que la bêtise(*) suffit à expliquer »).

      (*) Traduction de « stupidity » – ce qui donne l’occasion de faire une recherche sur ce terme afin de ménager les susceptibilités et de mieux comprendre son emploi dans les constitutions de 1723.

  • 13
    Désap .
    23 août 2021 à 16h56 / Répondre

    12 – Etienne Hermant vient de se dépasser 🙂 🙂 c’est surréaliste.
    Les Sophistes avaient malgré tout une qualité, ils étaient cultivés.

  • 12
    Etienne Hermant
    23 août 2021 à 12h20 / Répondre

    -10- Concernant les Constitutions de 1738, voici ce qu’écrit ce commentateur qui apparaît très sûr de lui : « Voici ce qu’en disent AQC, la GLUA et la GLNF : « l’édition de 1738 des Constitutions, un ouvrage dont le contenu n’a pas été formellement approuvé par la Grande Loge. »

    On l’avait déjà précisé en son temps, la GLL et W a avalisé ces Constitutions de 1738 sur foi de documents archivés.

    Mais d’où notre commentateur si sûr de lui, tire-t-il cette information ?

    En fait, il l’a repris d’un portrait de James Anderson en référence essentielle des Constitutions de 1723 en faisant un copier-coller d’une phrase.
    Il n’est pas du tout question ici d’une étude d’AQC sur les Constitutions de 1738, mais d’une présentation d’Anderson par AQC.

    Il aurait été profitable que notre commentateur, peut-être trop sur de lui, fasse des recherches, comme tout chercheur qui se respecte, et nous montre les documents qui conforteraient ces affirmations.
    Il aurait pu être alerté par le fait que le « contenu n’a pas été formellement approuvé » et nous expliquer pourquoi avoir émis cette réserve.

    Dans cette même présentation d’Anderson, qui fait tout au plus une page, il est écrit, sur un tout autre sujet : « On pense qu’Anderson a spéculé et perdu de l’argent lors de l’effondrement de la South Sea Company en 1720, et qu’il a recherché des revenus supplémentaires en conséquence. »

    Voilà pourtant une affirmation que Susan Sommers & Andrew Prescott nie, également publié par AQC (2018, 131 : « James Anderson and the first change of Freemasonry »)…

    Comme quoi il convient de ne pas se précipiter sur la première phrase venue en en faisant des gorges chaudes.

    • 14
      JMB
      23 août 2021 à 20h47 / Répondre

      -12 Étienne Hermant
      Malheureusement les lecteurs habitués d’Hiram sont habitués des sorties très (trop) souvent approximatives voire de mauvaise foi de notre cher intervenant .

      • 16
        ERGIEF
        25 août 2021 à 1h17 / Répondre

        Sans doute fais tu référence à de cher Tullius Detritus …?

  • 11
    Pierre Noël
    22 août 2021 à 12h01 / Répondre

    Dan le très utile dossier « 1723 » édité par Ric Berman se trouve une reproduction de constitutions de 1738. On y lit p. 199 le texte de l’approbation de celles-ci :
    « The Grand Lodge agreed to order our said Brother Anderson to print and publish the said manuscript or New Book of CONSTITUTIONS. And it is hereby approved and recommended as the only book of CONSTITUTIONS, for the Use of the Lodges … by the said Grand Lodge on the said 25th January 1737/8 in the Vulgar Year of Masonry 5737/8.
    (signed) DARNLEY, Grand Master. Ward, Deputy Grand Master.

    ps : en revanche, le texte de 1723 n’a pas été approuvé en GL, comme les minutes le montrent !

  • 10
    Désap .
    21 août 2021 à 23h53 / Répondre

    Souvenons-nous de commentateurs respectables, Etienne Hermant, Pierre Noël, entre autres, et un certain William particulièrement en verve, affirmant avec la dernière énergie -lors même que je le contestait fermement- que les Constitutions 1738 (et leur notions bigotes de « maçons noachites ») avaient été approuvées par la GL de L&W et étaient entrées en vigueur.
    Voici ce qu’en disent AQC, la GLUA et la GLNF :
    « l’édition de 1738 des Constitutions, un ouvrage dont le contenu n’a pas été formellement approuvé par la Grande Loge. »
    >>>
    https://www.1723constitutions.com/the-people/the-authors/james-anderson/

  • 7
    Désap .
    20 août 2021 à 12h59 / Répondre

    https://www.1723constitutions.com/the-royal-society/
    ———
    De nombreux membres, connus sous le nom de Fellows ou FRS, étaient intimement liés au développement de la franc-maçonnerie anglaise, environ un tiers des Fellows basés à Londres étant des francs-maçons. L’analyse médico-légale de JR Clarke, The Royal Society and Early Grand Lodge Freemasonry,identifie vingt-quatre Fellows qui apparaissent dans les listes de la Grande Loge de 1723 (qui étaient complètes aux deux tiers), et seize autres qui devinrent plus tard francs-maçons. Il identifie vingt-sept autres FRS dans les listes de 1725, dont seize FRS à l’époque et onze élus par la suite. Clarke « rejette » les Fellows dont l’appartenance maçonnique ultérieure n’a pas été enregistrée par leurs loges et estime qu’en 1730, il y avait environ trente-cinq francs-maçons (sur quelque 250). Cependant, toutes les loges ne fournissaient pas une liste de membres chaque année (y compris le Horn en 1730), et le nombre réel de FRS était considérablement plus grand que Clarke le permet. En effet, si les treize membres du Horn connus pour être des FRS sont ajoutés au total de Clarke aux côtés de ceux des autres loges, au moins 29 noms peuvent être ajoutés.

    Trevor Stewart décrit l’importance de la Royal Society pour la franc-maçonnerie dans sa Prestonian Lecture, English Freemasonry: Origins, Themes & Developments , AQC (2004). Le chevauchement étendu entre les deux organisations suggère à la fois des intérêts scientifiques partagés et des relations personnelles et un patronage interconnectés, une idée renforcée par la note de Stewart selon laquelle trente-neuf francs-maçons ont été proposés pour élection en tant que membres par d’autres francs-maçons avant 1754.

    • 8
      Pierre Noël
      21 août 2021 à 16h59 / Répondre

      En 1667, Thomas Sprat écrivit l’Histoire de la Royal Society of London for the improvement of Natural Knowledge. Dans ce livre de 400 pages, l’auteur expose les principes, l’histoire et le fonctionnement de la RS.
      Il écrit notamment ceci, 56 ans avant l’article I d’Anderson : « Quant aux membres de la Royal Society, il convient de souligner qu’ils reçoivent librement des hommes de toutes religions, pays et professions. Car ils professent ouvertement ne pas poser les fondements d’une philosophie « anglaise », « écossaise », «irlandaise », « papiste » ou « protestante », mais celles d’une philosophie de l’humanité. Que l’Église d’Angleterre ne doive pas craindre ce libre échange de divers jugements est l’évidence. Pour le moment, j’affirmerai simplement que notre Doctrine, notre Discipline, loin d’en subir de dommage, trouveront là le meilleur moyen d’unir à elles toutes espèces de dissidents. Il est déshonorant de censurer les religions des autres pays ! Cela ne concerne qu’eux de garder leur foi, et il nous suffit d’être établis dans la vérité qui est la nôtre. Mais à cela, je peux modestement ajouter qu’il n’y a pas une seule profession parmi les diverses dénominations de chrétiens qui puisse être exposée à la recherche et à l’examen de ses adversaires, avec autant de sécurité « . (p 63)

      • 9
        Pierre Noël
        21 août 2021 à 17h35 / Répondre

        Quelques sujets traités à la RS (p 254 de Sprat) ! Pas vraiment du rite moderne, mais aperçu intéressant pour qui s’intéresse vraiment à cette société !
        Several Hypotheses explaining the divers Phases and Motions, and other Phenomena of the Comets.
        Several Hypotheses of Saturn, and its Satellites.
        An Hypothefs of the cause of the Rugosity of the Moons surface.
        An Hypothese of the motion of the Moon , and of the Sea depending upon it.
        An Hypothese of the motion of the Planets, and of Circular Motion in general.
        Several Hypothefe for the Equation of Time.
        A Discourse about the possibility of the Retardation of Calestial Motions , and of their going slower, and slower, the longer they last.
        A course of making the several Vibrations of a Pendulum equal by making the weight of it move in a Cycloid inftead of a Circle.
        Several Discourses, and Hypotheses about the length of a Pendulum, for moving once in a second of Time.
        A Discourse of the most convenient length of a Pendulum , for making a Standard for a universal Measure.
        Several Astronomical Discourses of Mr. Hortex retriv’d, and digested for by the Prefs.
        Uleg Beg translated, about the places of the fix’d Stars, and several other Aslronomical Observations.
        A Discourse about’ the possibility of the change of the attractive power of the Earth , and consequently of the variation of the vibrative motion of Pendulums.
        A Discourse about short inclining Pendulums, and of other Pendulums counterpois’d above the Center of Motion.

  • 6
    Désap .
    19 août 2021 à 12h51 / Répondre

    Bon, toujours les mêmes œillères, c’est épuisant.
    Le parcours du site de la GLUA dédié aux Constitutions de 1723 est explicite quant à la relation entre Royal Society, Newton et la création de la GL de Londres & W.
    Suffit donc de parcourir.

  • 5
    Pierre Noël
    19 août 2021 à 12h18 / Répondre

    Désireux de promouvoir les principes des « Lumières », il n’est pas surprenant que plusieurs personnages clés impliqués dans la composition des Charges et du Rituel maçonniques (en 1723) fussent des « philosophes naturels » (la philosophie naturelle, c’est ce que nous appelons la science) qui, à l’instar de Newton, partageaient une croyance en l’observation et l’interprétation rationnelle de celle-ci avec la confiance en « la religion universelle ou religion de la nature ». À leurs yeux, « la partie essentielle de la religion était de nature immuable parce qu’elle était fondée sur une raison immuable… la religion pouvait donc être appelée la loi morale de toutes les nations ».
    Il s’agit d’une approche intellectuelle (fondée sur des principes newtoniens) qui unit la croyance en une divinité à l’observation rationnelle du monde naturel. (This is an intellectual approach founded on Newtonian principles that unites a belief in a deity with the rational observation of the natural world). Des textes contemporains connexes tels que Long Livers (déjà discuté sur hiram.be) expriment une approche similaire. Dédié aux Francs-Maçons et aux « Hommes excellents dans toutes sortes de Sciences », Long Livers proclame que « c’est la Loi de la Nature qui est la Loi de Dieu, car Dieu est la Nature ».
    Il est de notoriété publique que plusieurs personnages importants de la fraternité des AFAM étaient aussi membres de la Royal Society, à commencer par Désaguliers, Sir Hans Sloane, les ducs de Montague et de Richmond, Martin Folkes … mais cela ne signifie pas une symbiose des deux sociétés ni une dépendance réciproque dont le but était bien différent. Suffit de lire le site officiel de la Royal Society pour s’en rendre compte (mais pour cela encore faut-il lire et comprendre ce l’on lit). L’appartenance de noms de nous connus n’est même pas citée.

  • 4
    Désap .
    18 août 2021 à 22h13 / Répondre

    Une large place de causes et d’effets est donnée à la Royal Society, ses membres, à Isaac Newton et ses théories.
    Maintenant que les Anglais en conviennent, Pierre Noël en conviendra peut-être ègalement ?
    En tous cas c’est souhaitable.

  • 3
    Pierre Noël
    17 août 2021 à 18h13 / Répondre

    C’est un bien beau cadeau que ces textes fondateurs réunis en un document électronique, rendant aisé l’accès à ce qui ne l’est pas au commun des maçons. On peut espérer que cela servira aux passionnés à dégonfler les baudruches lancées périodiquement par quelques accrocs du clavier.
    Personnellement j’aime que soient offerts les frontispices des Constitutions d’Anderson et de celles de Spratt, permettant à l’observateur de constater que les gravures, identiques, sont inversées, comme c’est souvent le cas à l’époque.
    Une erreur fortuite dans l’introduction, par inadvertance certainement, Athelstan n’est pas un saint, mais un roi (saxon) d’Angleterre du X° siècle.

  • 1
    Yonnel Ghernaouti
    17 août 2021 à 5h57 / Répondre

    « … la Grande Loge de Washington… »
    Rappelons que l’État de Washington est un État situé tout au nord-ouest des États-Unis, en bordure de l’océan Pacifique, à la frontière canadienne.
    En vérité, il s’agit, ici, de Washington D.C., officiellement le District de Columbia, dont la Grande Loge a été fondée le 19 février 1811 et comprenait, début 2020, 3 724 FF et comptait 44 Respectables Loges.

    • 2
      GépluAdministrateur
      17 août 2021 à 10h53 / Répondre

      Tu as tout à fait raison Yonnel, mes excuses aux lecteurs pour cette imprécision 🙂

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