Alain Bernheim 2008
Alain Bernheim en 2008

Lettre d’Alain Bernheim à un nouveau compagnon

Publié par Pierre Noël

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dimanche 6 juillet 2025
  • 23
    Pierre Noël
    11 juillet 2025 à 9h58 / Répondre

    A vrai dire, j’ai souvent entendu des Belges néerlandophones déplorer l’attitude de leurs compatriotes francophones qui ne connaissent, ne pratiquent, ne lisent que ce qui est écrit en français et ignorent superbement toute autre littérature, même récente! (même américaine).

  • 19
    Arnaud Laehert
    9 juillet 2025 à 15h23 / Répondre

    Alain Bernheim en prend pour son grade.
    Moi j’aime bien, beaucoup même. Son site était un régal.

  • 17
    Pierre Noël
    8 juillet 2025 à 18h57 / Répondre

    Remarque habituelle du troll de service !
    Les modes en ce domaine (la littérature) sont habituelles, involontaires et imprévisibles. Qui lit encore André Gide ou Georges de Scudéry ? Pourquoi espérer que les grands noms de la prose ésotérique ( Guénon, Wirth ou Ambelain) fassent exception ?

    • 18
      ERGIEF
      8 juillet 2025 à 23h34 / Répondre

      Tout à fait d’accord avec toi Pierre. J’ajoute à ton propos que les « jeunes maçons » lisent de moins en moins. Avec l’émergence des moteurs de recherche d’abord puis désormais de l’intelligence artificielle, ils vont chercher ailleurs les informations dont ils ont besoin. Est-ce un bien ou un mal? Seul l’avenir le dira. Les obédiences sont au fait de ce nouveau contexte et se mettent en ordre de marche pour s’y adapter. A mon sens la manière de travailler dans les loges entre dans un nouveau temps où l’expression et la transmission orale prendront le dessus sur l’écrit. Les maçons y gagneront en spontanéité et en créativité. Ceci dit, il restera encore quelques archéologues pour déterrer les vieux grimoires et des savants Cosinus pour les collectionner.

      • 21
        Pierre Noël
        10 juillet 2025 à 10h51 / Répondre

        Dans les années septante, on parlait beaucoup de Guénon dans certaines loges bruxelloises, aux Disciples de Pythagore, à l’Union, aux Trois Briques … des jeunes et des moins jeunes. Beaucoup furent déçus et s’en allèrent vers d’autres cieux, chez les Martinistes, les Elus Coen, l’AMORC. Il n’en reste presque plus et la relève ne suit pas.

        • 22
          Walbras
          11 juillet 2025 à 8h21 / Répondre

          Bien que beaucoup des frères dans ma loge à Anvers (GLB) dans les années 70 étaient bilingue, donc lisaient régulièrement des livres/des articles en français (et en anglais, allemand) jamais j’ai entendu parler de Guénon. Sartre, Camus, …oui, mais déçus? Les frères déçus, pour différentes raisons, partaient pour la GLRB

  • 16
    Joab’s
    8 juillet 2025 à 16h29 / Répondre

    Je m’étonne d’une vision très castratrice de la FM. Faudrait il mettre des auteurs “à l’index” selon les goûts, modes, chapelles du moment? Un apprenti même Pierre brute n’est pas un abruti. Il doit tailler sa pierre lui même, pas singer ses anciens.
    Ses maîtres ont devoir de lui situer les différés mouvances, rites, maconnologues. Et il se fera librement son idée, pas par une soumission déplacée.
    Que ce soit Guenon, Wirth, Ambelain .., Pierre Noël , ils méritent d’être lus avec un esprit émancipé, critique. C’est ainsi qu’on se construit, pas au travers de « pré mâché « .

  • 15
    Pierre Noël
    8 juillet 2025 à 11h57 / Répondre

    Boucher, Wirth, Ragon, Guénon et d’autres sont-ils encore à la mode ? J’en vois bien peu d’amateurs dans nos « jeunes ». Il est vrai que dans le plat pays je n’ai jamais connu foule aux portillons de l’ésotérisme maçonnique. Le Belge moyen est peu sensible à certaines divagations, surtout s’il parle néerlandais (ces auteurs sont peu ou pas traduits dans cette langue). Bernheim n’a guère péroré à Bruxelles, sauf deux fois, à l’ULB (sur la SO) et à la Parfaite Amitié (sur la régularité). Je laisse de côté sa dernière intervention à l’anniversaire d’un SC en 2017. Il parut vieux, déconnecté, déjà absent.

  • 13
    Pierre Noël
    8 juillet 2025 à 0h40 / Répondre

    Quand donc les purifications-épreuves par les quatre éléments (de l’antiquité grecque) ont-elles été introduites dans le rItuel maçonnique ? Ni au moyen-âge ni à la Renaissance (elles ne sont nulle part dans les old charges ou les rituels anglais ou écossais). Elles sont évoquées dans la Flûte « enchantée » de Mozart, mais ce n’est pas un rituel maçonnique. C’est un ajout purement français du XIX° siècle dont on aurait pu se passer ! Les auteurs cités sont inévitables, tant ils ont été lus et resassés par des jeunes maçons dont c’était la seule pitance car leurs maîtres ne connaissaient rien d’autre ! Dieu merci, ces temps sont révolus.

  • 10
    ERGIEF
    7 juillet 2025 à 17h36 / Répondre

    Quant au contenu de la lettre du Frère Bernheim mes critiques concernent plus son ton doctoral, son excès de technicité et sa volonté permanente de faire de la maconnologie une science exacte dont lui seul détiendrait les clefs, qu’au contenu lui même très instructif ( merci Pierre). Pour qui a croisé le personnage imbu de lui même ce n’est pas étonnant. Excellent pianiste dont la carrière à été brutalement interrompue il a toujours été poursuivi par le « complexe de l’imposteur » en Franc Maconnerie et par la nécessité, à ses yeux, d’en faire une science exacte et d’accumuler diplômes et signes de reconnaissance. Quand il affirme par exemple l’absence de liens entre les initiations antiques et l’initiation maconnique il démontre sa carence principale: l’incapacité à appréhender l’irrationnel. il n’a pas saisi les ressorts du processus initiatique qui se transmettent de génération en génération depuis les origines de l’humanité. Et dire qu’il a été reçu CBCS!

  • 8
    Brumaire
    7 juillet 2025 à 14h29 / Répondre

    Je suis aussi très dubitative face à cette lettre dont on ne sait à quel public elle s’adresse! Car pour un Apprenti, voire un Compagnon, elle ne va pas leur servir à grand-chose.
    Cette partie historique ne peut s’aborder que bien plus tard ( selon moi)
    En plus, mettre MM. Boucher et Wirth dans les mais des jeunes, même s’ils ont 60 ans, c’est très risqué, surtout quand on connaît leur parcours. Yasfaloth a détaillé celui de Boucher, et quand on sait que par ailleurs O.Wirth a été longtemps le secrétaire particulier de Stanislas de Guäéta… on ne peut que s’interroger sur la pertinence de mettre les Wirth et Boucher entre les mains de nos jeunes FF et SS.

    • 9
      ERGIEF
      7 juillet 2025 à 17h15 / Répondre

      8@BRUMAIRE Celle là ma très chère Sœur on ne me l’avait jamais faite! J’ai « grandi » avec Wirth et Boucher (et bien d’autres.. ) et après 34 ans de maçonnerie je m’en porte fort bien. O. Wirth a écrit dans une grande simplicité des ouvrages basiques exceptionnels et JB à produit un dictionnaire qui malgré quelques con….ries reste une référence. Moi qui suis passé du REAA au RER devrais-je me séparer de Martines de Pasqually, Papus, de Maistre et peut être même Gainon comme tu le suggères pour Stanislas de Gaita, parce qu’ils n’entrent pas dans la bibliothèque type du maçon rationaliste? A quand Fahrenheit 451? Alors malgré tes conseils je continuerai à donner à nos « jeunes » frères des lectures qui les enrichiront sans doute justement parce qu’elles te paraissent subversives. Je rejoins tout à fait Pierre dans son commentaire n°5. Nous n’avons pas à faire à des bébés.

      • 11
        Yasfaloth
        7 juillet 2025 à 20h42 / Répondre

        Oui, je ne suis pas non plus trop d’accord avec Brumaire sur O. Wirth.
        .
        Il faut se placer dans les conditions des années 1900, jusqu’à l’après guerre de 14, (on a évoqué récemment l’affaire des fiches) où la maçonnerie « mainstream » était presque uniquement sociétale. La personnalité et les livres de Wirth ont été le vecteur principal du renouveau de la Maçonnerie Initiatique de Tradition telle que nous la vivons aujourd’hui.
        .
        Par contre dès les années 30 il commençait a être dépassé par des auteurs comme Édouard Plantagenêt ou Albert Lantoine.
        .
        Aujourd’hui, lire Oswald Wirth a, de mon point de vue surtout un intérêt historique et documentaire, voire nostalgique. Moi aussi on m’a mis « Le Livre de l’Apprenti » dans les mains comme viatique à mon entrée en maçonnerie.
        .
        Mais ce n’est certainement plus lui que je recommanderais à nos nouveaux arrivants, quand nous avons un J.Claude Mondet qui a fait un travail fantastique pour le REAA, et qui serait ma recommandation systématique.
        .
        On peut toujours aussi se référer à des auteurs comme Jean-Pierre Bayard, Paul Naudon ou Alain Pozarnik, et quelques autres « modernes »… voire Irène Mainguy, qui est un peu le « Boucher » d’aujourd’hui dans son aspect de compilation frénétique, le côté « zozotérique » heureusement en moins.

        • 14
          ERGIEF
          8 juillet 2025 à 9h58 / Répondre

          11@YASFALOTH- Les diverses contributions m’inspirent les réflexions suivantes:
          – il est une formule au REAA qui a toujours ma préférence: « c’est avec les lumières du passé qu’on éclaire l’avenir ». Voici pourquoi je défend âprement les écrits des macons qui nous ont précédés.
          – l’esprit universitaire à la francaise a gagné la majorité des auteurs contemporains dont la production documentée presque à l’excès tient plus d’une compilation de thèses profanes que de vrais travaux de franc-macons à la recherche de la Connaissance spirituelle. D’où bien trop souvent des textes arides, privés d’âme, dépourvus de tout romantisme et qui ne reflètent rien de la personnalité et de l’expérience personnelle de leurs auteurs.
          – peu m’importe que les purification par les quatre éléments de l’antiquité soient un ajout récent dans les rituels écossais ou autres si cet apport fonctionne et agit positivement sur le psychisme de l’initiable. On n’est pas entré en maconnerie pour se soumettre à une rigueur scientifique qui n’est par ailleurs qu’une construction humaine et profane. Ce qui se passe en loge est ex spatio et tempore, et relève à la fois du rationnel et de l’irrationnel.
          – j’en profite pour préciser qu’au 1er grade du Rite rectifié il n’y a que 3 voyages et 3 éléments (l’air n’en est pas un) et que ces épreuves ne sont pas purificatrices: pour faire simple, elles ont pour objet de confronter le candidat aux conséquences de la chute. Et j’ajoute que nous nous satisfaisons parfaitement de ce paradigme divergeant des standards.
          Je voudrais terminer par une anecdote qui me semble éclairante: ayant eu à rédiger pour la maison du RER de notre obédience une publication à propos de Melchisédech je m’en suis tenu au cadre imposé : 1 page. Par la suite un de mes commanditaires m’a fait parvenir un travail réalisé dans un autre rite sur le même thème : 12 pages. Je peux assurer que je n’ai rien appris de cette somme, venant pourtant d’un auteur respectable, que celle ci était partiellement hors sujet et qu’il y manquait même des éléments essentiels. Tout ça pour un personnage mythique qui ne fait que 3 apparitions fugaces dans le VLS.
          Cherchez l’erreur….

      • 12
        Yasfaloth
        7 juillet 2025 à 21h59 / Répondre

        O. Wirth, E. Plantagenêt, J. Boucher et d’autres ont par contre cet énorme avantage d’être décédés avant 1955 : leur œuvre est dans le domaine public, et peut donc se transmettre légalement et gratuitement en PDF.

      • 20
        Brumaire
        10 juillet 2025 à 9h46 / Répondre

        Ce que je voulais dire, Ergief et Yasfaloth, et je me suis sans doute exprimée insuffisamment, c’est que mettre ces ouvrages ( ceux de MM Boucher, Guénon, Wirth), entre les mains de nos jeunes, même s’ils ne sont plus jeunes, c’est donner d’entrée une image partiale, partielle, et forcément pas juste de la maçonnerie. Bien trop tôt pour eux!
        J’ai été aussi élevée avec ces ouvrages, et il faut quand même une belle dose d’esprit critique pour s’en sortir.
        Ils doivent être lus , selon moi, à titre historique afin de voir les courants qui ont traversé la maçonnerie du début du XX siècle.

  • 5
    Pierre Noël
    7 juillet 2025 à 10h50 / Répondre

    Nos « jeunes » frères ont souvent la quarantaine bien entamée. beaucoup ont des diplômes plus qu’il n’en faut, une pratique professionnelle assurée, une expérience à toute épreuve et la culture ad hoc ! Leur parler comme à des enfants (« tu verras quand tu seras grand » « Attends d’avoir l’âge » … comme l’aiment les ventripotents à lorgnon et poitrines garnies de médailles) me paraît un tantinet déplacé.

    • 6
      Remi
      7 juillet 2025 à 11h38 / Répondre

      4 bien dit Pierre. Le fraternel « tu verras quand tu seras Maître » à été pour moi d’une condescendance désagréable – puérile et Stupide ?😊

    • 7
      Yasfaloth
      7 juillet 2025 à 13h00 / Répondre

      Plus ils ont d’envergure sociétale, plus ils ont de « culture » plus ils sont diplômés et plus j’ai parfois l’impression qu’il leur est difficile de « rentrer » dans la voie que nous leur proposons. Ce n’est pas réellement une question d’âge mais d’aptitude à se regarder en face, se remettre en question, ou, tout simplement d’humilité.
      .
      Alors si on vient leur expliquer que non, non la symbolique des 4 éléments associée aux 3+1 voyages de leur initiation c’est une « fabrication » récente… cela revient à leur expliquer que quand le doigt montre la Lune, l’élément intéressant ou au moins aussi intéressant… c’est le doigt.
      .
      Cf aussi « Vertige des intellectuels séparés » dans « La réalité maçonnique » – Jean Verdun.

  • 2
    Yasfaloth
    6 juillet 2025 à 13h56 / Répondre

    J’ai beaucoup de respect pour Alain Bernheim, « mais » (aïe !) je me demande à quel public de jeune initié ce genre de lettre pouvait bien s’adresser.
    .
    Ayant longtemps été second surveillant j’ai connu de près les difficultés que peuvent avoir la majorité des apprentis pour simplement commencer à comprendre la nature du « travail maçonnique » tel qu’on le leur propose. Les méandres du paradigme du bâtisseur dans son premier stade : celui de la taille de la pierre brute, le travail collectif en loge vs le travail introspectif sur soi, le silence, l’approche symbolique des outils… bref… Alors, honnêtement, si je leur avait balancé cette avalanche de références et d’érudition… je me demande si parfois certains « très hauts grades » ne perdent pas un peu le sens de la réalité de ce que constituent les premières années de l’initiation maçonnique aujourd’hui. Mais peut être A. Bernheim ne s’adressait il pas réellement à des débutants.
    .
    Et puis quand je vois cité Boucher j’ai toujours un peu le poil qui se hérisse. Ce personnage qui a été initié clandestinement en 1943 et à publié son bouquin en 1948 en n’ayant vécu, pour des raisons évidentes qu’un nombre très restreint de tenues… mais juste avant de fonder un « Ordre Martiniste rectifié » dans la lignée de son premier Maitre : Papus.
    .
    Ce personnage qui avait longtemps donné dans l’occultisme et l’ésotérisme de pacotille, adepte de Fulcanelli et du « Sar » Peladan… Il faut parcourir le délirant « Manuel de Magie pratique » qu’a publié J. Boucher en 1941 pour voir à qui on avait réellement affaire !
    .
    Mais il avait, de toute évidence beaucoup lu, et beaucoup échangé avec un Oswald Wirth vieillissant et passablement aigri (il est décédé en 1943 justement)… au point d’insérer dans les appendice sa fabriquée « Légende des 3 mages » dont on peut se demander ce qu’elle avait à faire dans un tel ouvrage.

    • 3
      Yvan d'Alpha
      6 juillet 2025 à 21h04 / Répondre

      Mon BCF Yasfaloth, la réponse est très simple : cette lecture n’est tout simplement pas destinée à de jeunes initiés car comme son titre l’indique, c’est une lettre pour un nouveau compagnon.

      • 4
        Yasfaloth
        7 juillet 2025 à 10h38 / Répondre

        J’avais remarqué ! 🙂
        .
        Elle s’adresse à quelqu’un qui vient de parcourir le « cursus » d’apprenti et qui lui pose de toute évidence une question sur un élément (sans jeu de mot) de ce qu’il a pu y vivre. Quelqu’un qui a, quoi… 1 an et 1/2, 2 ans de maçonnerie, et qui reste donc (pour moi) un « jeune initié ».
        .
        Un « compagnon » qui manifestement prépare une planche sur les 4 éléments. Est il bien judicieux de l’envoyer sur Ragon, alors qu’il y a tant à dire, y compris au 2ème degré sur la symbolique des 4 éléments ?
        .
        Pour moi, et plus généralement, la question reste entière : y a t’il un intérêt réel à entrer dans ce que l’on appelle la « maçonnologie », dans la « fabrique » des rituels, avant d’être déjà bien avancé sur la voie ?
        .
        N’y a t’il pas là le risque de « disséquer l’ange » et d’écarter les nouveaux Frères (nouveaux s’entendant au moins jusqu’à 2 ou 3 ans de maitrise) de « l’esprit » qui est l’aspect le plus difficile, et à mon avis le plus utile et intéressant du processus initiatique, pour les voir se détourner vers la forme ?
        .
        Je ne suis pas convaincu qu’Alain Bernheim que j’ai eu la chance de rencontrer et qui était un monstre de compétence et un Frère particulièrement disponible et charmant ait rendu là un grand service à son « jeune » Frère…

  • 1
    Remi
    6 juillet 2025 à 11h22 / Répondre

    Merci beaucoup à Pierre Noël à Géplu pour cette remarquable lettre de notre regretté frère Alain.

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