
Non, la République n’a pas à porter le deuil d’un chef religieux
Alors que le Président de la République Emmanuel Macron a décidé de la mise en berne des drapeaux de tous les bâtiments publics français ce samedi 26 avril journée des funérailles du pape François, décision qui a suscité de nombreuses réactions d’étonnement ou de réprobation, deux militants de la cause laïque, Cécile Fadat, élue et militante socialiste et Lucas Duval, militant associatif et politique, ont rédigé cette tribune qu’en quelques heures de nombreux anonymes et quelques personnalités ont signé.
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Non, la République n’a pas à porter le deuil d’un chef religieux
En décidant de mettre les drapeaux en berne pour la mort du pape François, Emmanuel Macron engage la Nation dans un deuil qui n’a rien de républicain. Ce geste n’a rien d’automatique : la France ne l’a pas fait pour Benoît XVI, ni pour Jean-Paul Ier. Elle ne l’a accordé qu’à des figures dont le rayonnement dépassait tout cadre spirituel ou dogmatique — Nelson Mandela, la reine Elizabeth II, le roi Hussein de Jordanie.
Or le pape, quel qu’il soit, reste avant tout une autorité religieuse. François n’échappe pas à la règle. Chef d’un État dont la vocation première est religieuse, il est l’incarnation du dogme catholique. Si ses prises de position sur le climat ou les inégalités ont pu séduire au-delà de l’Église, elles ne font pas de lui une figure universelle dont les valeurs rejoignent celles de notre République.
Mettre les drapeaux en berne, c’est associer symboliquement l’ensemble de la République à cette peine. C’est demander à des millions de citoyens, croyants d’autres religions, agnostiques, athées ou indifférents, de porter un deuil qui n’est pas nécessairement le leur. C’est une confusion grave entre ce qui relève de l’intime et ce qui engage l’État, le peuple, la nation. Dans une République laïque, on ne pleure pas au nom de tous en fonction d’un culte.
Ce n’est pas la première fois que le président malmène la laïcité. On se souvient de son discours aux évêques de France, appelant à « réparer le lien abîmé » entre l’Église et l’État. De sa visite au Vatican, assumée comme une démarche « intime ». D’un déjeuner à l’Élysée avec bénédiction à la clé. Le report d’un projet de loi sur la fin de vie en raison de la venue de ce même pape. Plus récemment, il a allumé les bougies de Hanouka dans les salons de la République. À chaque fois, la même logique, la même confusion entre l’observance d’un principe fondamental de notre République qui impose à l’État la neutralité à l’égard des cultes et une laïcité édulcorée, envisagée comme sensible à tel ou tel culte selon les circonstances. Mais la laïcité n’est pas et ne doit pas être un principe à géométrie variable !
La laïcité n’est pas la coexistence des religions sous le regard bienveillant de l’État. Ce n’est pas un dialogue interreligieux orchestré depuis l’Élysée. Ce n’est pas l’État qui s’incline devant les dogmes.
La laïcité, c’est la séparation. C’est la liberté absolue pour chaque citoyen de croire, de ne pas croire, de ne pas savoir, de douter, de changer d’avis ou d’être indifférent à la chose religieuse. C’est la possibilité d’afficher ce que sont ses convictions dans le cadre de la loi, mais aussi de les garder pour soi si on le souhaite. Et le seul moyen d’assurer cela, réside dans la neutralité stricte de l’État face à toutes les croyances. C’est une République qui protège toutes les consciences, tous les individus, chaque citoyen sans préférence.
À l’approche des 120 ans de la loi de 1905, il est plus que temps de remettre les pendules à l’heure. Cette loi fondatrice n’a pas instauré un quelconque respect qui serait dû aux religions— elle les a sorties de la sphère publique pour garantir la liberté de tous. Elle ne visait pas à ménager les susceptibilités religieuses, mais à permettre la souveraineté de l’espace civil et politique, un espace autonome, affranchie des dogmes.
Les bâtiments publics sont les temples de la République, pas ceux de la foi. Les drapeaux tricolores n’ont pas à s’abaisser pour honorer un chef religieux, aussi respecté et aussi respectable soit-il. Chacun est libre d’éprouver du chagrin. Mais personne ne peut imposer son ressenti à la communauté nationale toute entière.
La laïcité n’est pas la négation de la foi : elle est la condition de sa liberté. Mais la République ne peut être le réceptacle d’une seule partie de la population et de sa peine légitime. Elle ne reconnaît que les citoyens qui la composent, en cette seule qualité.
Liste des signataires de cette tribune :
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- Guillaume AGULLO, Référent Occitanie Printemps Républicain
- Cyprien ASSEH, Militant PS et Génération Charlie
- Pierre Nicolas BAPT, Vice-Président du PRG31 et référent du PRG à Toulouse
- Younès BEN HADOU, Référent jeunes du Printemps Républicain
- Béatrice BENABBES, Professeur d’espagnol, Vigilance Collèges Lycées
- Rouven BRANENBERG, Juriste, Secrétaire général du Printemps Républicain
- Marika BRET, Essayiste, Présidente Printemps Républicain
- Florence BRUTUS, Vice-Présidente de la Région Occitanie (PRG)
- Christelle CABANIS, Conseillère départementale du Tarn (PRG)
- Joseph CARLES, Maire de Blagnac (31) et Vice-Président de Toulouse Métropole
- Guylain CHEVRIER, Co-fondateur Vigilance Travail Social
- Nicolas COSTES, Militant associatif
- Carole DELGA, Présidente de la Région Occitanie
- Gilbert-Luc DEVINAZ, Sénateur PS du Rhône
- Lucas DUVAL, Militant associatif et politique
- Galina ELBAZ, Avocate au Barreau de Paris
- Cécile FADAT, Élue et militante socialiste
- Sébastien FAGNEN, Sénateur PS de la Manche
- Philippe FOUSSIER, Vice-Président d’Unité Laïque
- Vincent GAREL, Conseiller Régional d’Occitanie
- Emmanuel GELLMAN, Printemps Républicain
- France GERBAL-MEDALLE, Docteur en géographie
- Delphine GIRARD, Vigilance Collèges Lycées
- Floriane GOUGET, Étudiante
- Jean-François GRILLET, Directeur Général Rezo 1901 et référent Rhône Alpes Printemps Républicain
- Jérôme GUEDJ, Député PS de l’Essonne
- Franck GUEGUENIAT, Porte-parole du PRG, Maire d’Épron (14)
- Éric JEANSANNETAS, Sénateur PS de la Creuse
- Pierre JUSTON, Militant PS
- Arthur LABATUT, Président des JRG
- Guillaume LACROIX, Président du PRG
- Vincent LAUTARD, Directeur dans le secteur de la santé
- Martin LOM, Journaliste et Président de Génération Charlie
- Maxime LOTH, Étudiant à Sciences Po Paris, responsable du Printemps Républicain à Sciences Po et militant à la LICRA
- Mohamed MAAFRI, Adjoint au Maire de Blagnac (31)
- Kamyar MAJDFAR, Directeur Général de l’UES LE&C
- Emmanuel MAUREL, Député GRS du Val d’Oise
- Karan MERSH, Professeur de philosophie
- Julien MIDALI, Militant du PRG
- Franck MONTAUGÉ, Sénateur PS du Gers
- Patrice MUR, Militant du PRG
- Monique NOVARETTI, Conseillère régionale d’Occitanie (PRG)
- Pierre OUZOULIAS, Sénateur PCF des Hauts-de-Seine
- Henri PEÑA-RUIZ, Philosophe, auteur du “Dictionnaire amoureux de la laïcité”
- Nicolas PENIN, Grand Maitre du GODF
- Laurence ROSSIGNOL, Sénatrice PS du Val-de-Marne
- Jean Pierre SAKOUN, Président d’Unité Laïque
- Stéphanie SENSE, Conseillère régionale d’Occitanie (PRG)
- Florence SIGUIER, Cheffe d’entreprise
- Sophie TAIEB, Référent Hauts de France Printemps Républicain
- Mickaël VALLET, Sénateur PS de Charente-Maritime
- Paul Alexandre VOISIN, Co-fondateur Vigilance Travail Social et Référent Occitanie Printemps Républicain
- Arlette ZILBERG, Porte-parole du collectif Les CitadElles
Mes FF et SS, sans être ni laïcarde ni calotine, je trouve déplacée la mise en berne des drapeaux, que ce soit dans les bâtiments publics ou ailleurs pour le décès d’un pape.
L ȃglise chez elle, lՃtat chez lui.
Même si le pape est « chef d’état », il est d’abord chef d’une communauté confessionnelle, même aussi si « le christianisme est notre monde » comme dit REMI. Il n’est pas notre seul monde, et heureusement!
A 21, Brumaire – C’est Jung qui le dit pas moi. Si le le christianisme n’est pas « notre seul monde » , selon toi, il serait peut-être intéressant de nous préciser de quel l’autre, ou les autres mondes auxquels tu fais allusion et auxquels nous appartiendrions et qui forcément nous façonnent.
Car en effet, ne le prends pas mal, nous sommes en maçonnerie, mais nul ne mérite d’être pris au sérieux s’il ne donne pas aussitôt la preuve de ce qu’il avance. Ma chère Brumaire merci.
REMI en effet, le christianisme n’est pas notre seul monde!
Faut-il jeter aux orties notre héritage celte, présent (et vivant) dans nombre de régions? Notre héritage juif?
Sans eux, nous ne serions pas du tout ce que nous sommes.
Merci Brumaire d’avoir pris le temps de rédiger une réponse. Mais toujours est-il que tout ce qui nous régit au quotidien dans notre manière de penser, de vivre…, les jours de notre calendrier, saint untel, les fêtes, et le touti quanti officiel, traditionnel et général ne sont ni celte, ni juif ni autre chose. Le médecin psychiatre de Zurich ne dit d’ailleurs rien d’autre. « Notre mentalité tout entière, nos conceptions des choses sont nées du moyen âge chrétien, qu’on le veuille ou non. » En ce qui me concerne je ne me sens ni celte, ni juif, ni ni rien d’autre ni même chrétien, même si je suis venue au monde dans le christianisme, comme d’autres voient le jour dans la judéité. Force est de reconnaitre que Jung à raison, « qu’on le veuille ou non » précisait il.😊
Feu le pape François a plusieurs fois excommunié les francs-maçons, sans, comme certains de ses prédécesseurs, avoir distingué les bons et les mauvais.
Ceci à l’intention de ceux et celles d’entre nous qui se sentent concernés. Les autres s’en f… comme de colin-tempon. Car on n’excommunie que ceux qui sont membres de la communion.
La Sainte Inquisition a brûlé vives autrefois plus de 6 000 sorcières, dont pas une seule ne l’était.
Qu’on arrête donc, dans nos milieux libre-exaministes, d’encenser ce pape qui était l’incarnation de la rigidité morale et intellectuelle. Un maillon d’une longue chaîne.
Les « bons » et les « mauvais. » maçons ? Comment on les distinguent ?
Et comment une femme « est-elle « sorcière ?
Merci Jean de nous expliciter..
Pour certains, les sorcières sont celles qui sont inflammables.
Celles pour qui on se consume le plus?
Par ailleurs, et ce n’est pas une pierre apportée à la guéguerre de religion en cours sous cette article, rappelons que l’évêque pyromane en charge du bûcher de Jeanne d’Arc s’appelait Cauchon… Ça ne s’invente pas.
Dont le seul nom terrorise encore diverses religions.
Lazare, Jeanne, dite d’Arc, si elle a été jugée, n’a jamais été brûlée.
Elle a été châtelaine de Jaulny ( voir les fresques de chaque côté de la grande cheminée) et elle est inhumée à Pulligny, aux côtés de son époux, le seigneur des Armoises. Le tout en Lorraine, à l’époque pas française.
On ne brûlait pas une fille de France, même bâtarde, elle a été exilée en Lorraine. À sa place, à Rouen, on a brûlé une « sorcière « , une pauvre fille qui, comme pas mal, savait soigner par les plantes.
Une question : pourquoi certains noms de signataires apparaissent en gras ??? Certains auraient-ils plus d’importance que d’autres !
Une remarque : Étrangement on ne retrouve pas les Caroline Fourest, Sophia Aram, Raphaël Enthoven et autres causeurs médiatiques habituels !
Je soutiens pleinement le texte. En arrière-plan se déroule néanmoins une autre lutte. Le pape décédé était un chef de communauté, et tous les chefs de communauté ( religieux ou idéologiques ) sont solidaires pour maintenir l’idée que ce sont eux qui ont le pouvoir mondialement sur les esprits.
Cela donne notre société actuelle, qui n’est plus qu’une juxtaposition de communautés qui se détestent, qui est bloquée et violente.
La laïcité, qui vise comme Maslow l’accomplissement de l’individu, contient le primat des choix individuels sur les mots d’ordre communautaires. Pensons y avant de soutenir l’un ou l’autre « leader d’opinion », soutenons la laïcité.
Les calotards sont de sortie et font du zèle.
Ils n’ont pas l’air de se rendre compte que tous les jugements qu’ils prononcent leur sont intégralement opposables, pantins de leurs passions également.
A 13 LAEHERT – « Catholiques ou non ils seront des centaines de millions de téléspectateurs à accompagner François en sa dernière demeure et autour de son cercueil quelque cinquante chefs d’États, dix monarques et des dizaines de milliers de pèlerins venus du monde entier. C’est la force du pape. Glose Le Figaro. Alors le commentaire maladroit, ainsi que celui de quelques autres ne pèse pas très très lourd face à ça. « Vous n’avez pas l’air de vous rendre compte… » Cher ami.
15 – Je n’ai rien contre le fait de rendre hommage à un chef d’Etat. Je n’ai rien exprimé de contraire. Votre réponse est hors sujet.
Ce sont vos jugements sur les personnes l’objet de mon commentaire, que rien ne vous autorise à émettre sauf à vous prétendre dètenteur d’une ou de la vérité.
Vous avez l’habitude de pointer certains d’entre nous dont vous jugez qu’ils n’auraient rien compris à la maçonnerie. Prenez un miroir.
A LAEHERT 17 – Votre agressivité, vos vocables et autres termes à connotation péjorative sont insupportables. Vous avez dit miroir ? N’hésitez surtout pas vous y êtes sur le bon chemin.
Ce “chef d’état” à qui il faudrait rendre hommage a traité les médecins belges (le 29 septembre dernier, lors de sa visite en Belgique) de tueurs à gage (sic) qui appliquent une loi criminelle (resic). Cette loi qui, dans des circonstances bien encadrées, permet à une femme en détresse d’interrompre sa grossesse a été votée démocratiquement par la chambre et le sénat de Belgique en 1990. Le Roi Baudouin qui était alors le chef de l’état belge a refusé de signer la loi, contre la volonté de la majorité du peuple. Suite à la menace du Roi d’abdiquer si on le contraignait à sanctionner cette loi, il a fallu que le gouvernement belge trouve un tour de passe-passe constitutionnel pour sauver les meubles, à savoir « l’impossibilité de régner » pendant UN JOUR (le temps de promulguer le loi sans la signature du Roi) pour ensuite rétablir Baudouin dans sa fonction royale. Durant sa récente visite, François annonçait aussi son intention de lancer une procédure de béatification du roi Baudouin, décédé en 1993. Aujourd’hui, c’est le drapeau de la démocratie qui devrait être en berne… Qu’une catholique, au nom de ses convictions, refuse d’avorter en toutes circonstances, grand bien lui fasse, elle est libre. Sa liberté s’arrête toutefois là où commence celle des autres. Qu’on rende hommage au chef de l’Église ou au chef de l’État – j’admire la casuistique jésuite employée par certains dans les commentaires– il n’y a pas lieu de le faire au nom de tous, notamment par la mise en berne du drapeau national. Je signe ce texte à deux mains !
« A bas les laicards » ou « a bas la calotte » est du même ordre. C’est de l’incitation à l’agressivité, à l’exclusion, au mépris …
La laïcité est une construction essentielle de la Republique … et de la FM à son origine : mise de côté des aspects religieux … et politiques.
Mais en effet, la FM aussi est infiltrée de cette tendance extreme-droitière contradictoire.
Et on retrouve les « elements de langage » preconisés : Alors que l’extreme droite est une menace concrete, massive, imminente de prendre le pouvoir … un rideau de fumée est tenté en brandissant des menaces bien moindres et nullement pressantes (EG, islamisme … sachant que l’inslamisme n’est qu’une forme d’extreme droite).
Les cathos seraient « attaqués » ? Encore une tactique de victimisation … Peut être que vouloir faire cesser les actions scandaleuses de Betharam, les 60 000 victimes de pretres pedophiles … c’est attaquer « les catholiques » ?
Cette liste a fière allure !
Mention spéciale pour Cécile Fadat, élue socialiste qui mène la bataille politique et numérique sur la laïcité. Elle gagne à être connue.
Cette tribune est à l’image de l’inculture de ses auteurs et de ceux qui l’ont signée. Le Pape François, dont je considère à titre personnel qu’il fut loin d’être à la hauteur de sa charge spirituelle, était aussi doté du pouvoir temporel en tant que chef de l’état du Vatican. A ce titre et au titre de l’universalité de l’église de Rome il était souvent consulté par les autres dirigeants sur les questions de géopolitique mondiale (domaine dans lequel je considère qu’il a été également inconséquent mais ce n’est que mon avis).
Il n’est donc pas choquant que l’état français rende hommage à la fonction de chef d’etat du vatican et d’eveque de Rome, et manifeste sa compassion aux français qui sont dans la peine.
Pour en revenir à cette tribune je suis étonné que vu son contenu elle ne couclue pas sur un vibrant : À bas la calotte !!!.
Les traditions se perdent.
8 A Ergief – « l’inculture de ses auteurs et de ceux qui l’ont signée » prête à la moquerie et ne changera rien quant à la position du drapeau. « Bien faire et laisser braire ». 😂😂😂
On confond toujours cultuel et culturel
Nous possédons un tel héritage culturel issu de l’histoire des religions, ni la République ni la laïcité ne sauraient s’en (nous) déposséder
Moi, Étranger venant d’un pays du Moyen-Orient fort de six mille ans d’histoire et bercé par la culture française où la Grande France est chérie comme notre « douce mère », je regrette de constater que dans un pays aussi beau et civilisé que le vôtre, certains Français ne semblent pas percevoir les menaces que représentent l’extrême gauche, l’islamisation, l’antisemitisme et le déclin culturel, qu’il s’agisse de la musique, du cinéma, de la littérature, etc. S’acharner constamment sur l’Église et les chrétiens ne saurait apporter de bien à votre grand et magnifique pays. Nous sommes passés d’une Edith Piaf, d’un Aznavour, d’un Brassens, d’un Renaud, d’un Dutronc, d’un Montand, d’un Goldman à des figures qui chantent avec une chaise. Bonne chance. »
Entièrement d’accord avec cet appel.
N’en déplaise à certains dont je suis surpris de lire les réactions nauséabondes sur ce site. Mais il y a toujours un moment où la vraie nature pointe le bout de son nez…..
A 5 DN – votre commentaire est très sympa et fraternel. « Sachez, Monsieur, que c’est pour mettre un frein salutaire à nos passions, pour nous élever au-dessus des intérêts mesquins qui tourmentent les profanes, que nous nous assemblons dans nos Loges. » dit un certain rituel…
De même l’on ne parle jamais que de soi, surtout lorsque l’on parle des autres, on ne sent jamais que les miasmes de sa propre odeur. « il y a toujours un moment où la vraie nature pointe le bout de son nez………. » dites-vous – sur ce point nous sommes d’accord.
C’est comme les barriques vides : beaucoup de bruit pour rien. N’y a-t-il pas des choses plus importantes et plus graves à traiter dans notre cher pays ?
Marre de ces laïcards !! on aimerait qu’ils soient plus vigilants avec L’ ISLAM et le Ramadan ! c’est plus facile d’attaquer les Cathos !! Pas de risques !! beurk !!!
A 2 je suis assez d’accord avec Manon.
N’en déplaise aux aigris et grincheux, ceux qui ont été accueillis, à bras ouverts sur notre sol et à qui la France a donné la nationalité française, et quelques autres fadas, français d’origine, intégristes et extrémistes laïcards, sachez que chez les français (de souche et de racine anciennes), quelle que soit leur opinion en la matière — croyants, hâtées, agnostiques, notre manière de penser est le fruit du moyen âge chrétien.
« Le christianisme est notre monde. Tout ce que nous pensons est le fruit du moyen âge chrétien. Notre science elle-même et, en bref tout ce qui se meut dans nos cerveaux est nécessairement façonné par cette ère historique qui vit en nous, dont nous sommes à jamais imprégnés et qui constituera, jusque dans les époques les plus lointaines, une couche de notre psyché. – Notre mentalité toute entière, nos conceptions des choses sont nées du moyen âge chrétien, qu’on le veuille ou non. » (Jung, l’homme à la découverte de son âme, p 324) …
Que sert donc de faire un pataquès pour un drapeau en berne, suite au décès d’un chef d’État, qui somme toute n’a tué personne.
Entièrement d’accord ! Où peut-on signer cette déclaration (même si n’étant qu’un « simple mortel » …..)