Pour comprendre Lévinas

Publié par Géplu
Dans Divers

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vendredi 14 février 2020
  • 21
    Désap.
    17 février 2020 à 21h36 / Répondre

    ? … Avant de tirer des conclusions sur mon état mental, se renseigner tout de même sur le comment nous sont parvenus les textes antiques, ce qu’on peut légitimement considérer original, ce que sont les copies, ce qui a effectivement été copié, comment, pourquoi, où, par qui … Le rôle des humanistes de la Renaissance dans la découverte des textes originaux « sans Christ ajouté », les conséquences de ces découvertes …
    C’est loin d’être aussi simple et si éthique (très loin même) que çe cher Criton veut bien nous le décrire.

  • 20
    Criton
    17 février 2020 à 18h15 / Répondre

    19- Le Sâr Rabindhana Désap frappe encore !
    Après avoir joué à l’historien, au métaphysicien, au ritualiste, voilà qu’il se veut chartiste. Mais quelque soit le masque dont il se pare, sa vacuité se révèle toujours.
    Des moines copistes ont en effet ajouté des références au Christ dans certains textes d’historiens tardifs, mais prétendre qu’ils falsifiaient les textes quand ils les recopiaient est l’une de ces généralisations simplificatrices dont notre troll est spécialiste. Aucun des grands textes des auteurs grecs ou latins classiques n’ont connu d’ajouts ou de retraits, les seules erreurs relevant de la fastidieuse monotonie du travail de copiste ou d’une méconnaissance du grec. Il s’agit de détails repérables d’une copie à l’autre et qui ne résulte pas d’une falsification ou d’une volonté de falsification. Je renvoie sur ce point à l’ouvrage Catholix reloaded de F. Guillaud, publié aux Editions du Cerf.
    Quant au « sauvetage des originaux grecs et romains », on atteint le comble du ridicule, puisqu’aucun des originaux ne nous est parvenu. Tous les textes sur lesquels nous travaillons sont des copies qui remontent au Moyen-Age. Ainsi, le Timée (dont il faudra analyser un jour la place qu’il tient dans l’élaboration de la Maçonnerie) : les manuscrits dont nous disposons s’échelonnent entre le IXe et le XVe siècle, et sont eux-mêmes copies de copies perdues.
    Ceux qui ont sauvé ces textes, qui ont permis leur transmission sont tout simplement ces moines que le Sâr qualifie de falsificateur, alors même qu’il est lui spécialiste es falsifications en histoire, métaphysique, rites et rituels.
    Que quelqu’un se dévoue pour l’aider à créer sa Grande Loge, ça nous reposera…
    Pour moi, j’ai dit.

  • 16
    de Flup
    17 février 2020 à 12h04 / Répondre

    9: Désap devient tellement répétitif avec ses complexes et injures que son action la plus fraternelle serait de faire ce qu’il conseille aux religieux: se taire et nous oublier…

  • 12
    Désap.
    16 février 2020 à 19h21 / Répondre

    11 – Ouiiii, ben voyons …
    Tous ces penseurs, que sont-ils face aux classiques grecques et textes de Pharaon ? De mauvais plagiaires.
    Quant à Aristote, on sait quoi en penser.
    Guénon n’a rien établit, il n’a fait que rappeler les principes de l’initiation, en contradiction desquels la religion s’est historiquement construite.
    Tous ces dictateurs du XXe que sont-ils face à plus d’un millénaire de Vatican ? Des apprentis sorciers.
    Personne n’attend que tu lèves le nez de ta Bible.

    • 13
      Criton
      16 février 2020 à 21h22 / Répondre

      Tu as raison : qu’est Aristote – dont on aimerait bien savoir ce que tu sais quoi en penser – face aux classiques grecs ? Et Platon, et Parménide ? Bien sûr, il est gênant que plusieurs des théologiens que j’ai cité se soient inscrits dans la lignée des auteurs classiques grecs, mais qu’importe puisque tu affirmes toujours de manière péremptoire qu’ils ne sont que de « mauvais plagiaires ». Plagiaires de quoi, on ne sait pas, mais ce n’est pas grave, puisque c’est affirmé.
      J’avoue mon ignorance quant aux « textes de Pharaon », dont j’ignorais également qu’il fut un penseur, mais, si c’était un effet de ta bonté, merci de communiques la liste de ses oeuvres complètes.
      Comme dans un de tes autres inénarrables posts tu dénonces la « caste allant de JM Mathonière pour l’opératif à R. Dachez pour le spéculatif et passant par un certain nombre d’amateurs éclairés comme P. Noël », je suis heureux d’apprendre ce soir que Désap est grand et que Désap est son prophète. Nous l’attendions depuis 2020 ans, mais ça valait la peine : enfin, un vrai et grand penseur qui sait tout, a toujours raison et a tout compris à tout, la métaphysique, l’initiation, la franc-maçonnerie, les moderns, les antients, le R.E.A.A., la cueillette des olives en basse Provence,…
      Je propose qu’après Péladan et Pierre Dac, tu prennes le nom de sar rabindranath Désap.

      • 14
        Désap.
        17 février 2020 à 8h43 / Répondre

        13 – A la lecture de ton commentaire, on comprend que tu ne connais Platon qu’au travers des penseurs de l’Eglise.
        Tu sembles ignorer la réalité de la Scolastique, cette entreprise de falsification des textes grecs visant à leur faire cautionner les Evangiles ; cette Ecole qui mourra de son inconstance.
        Quand à Pharaon, il apparait que tu ignores là aussi ce que cette fonction implique dans l’Egypte Antique, ce représentant en responsabilité du Principe ou Dieu comme tu l’appelles, et non son porte parole comme l’homme qui se prétend son fils.
        Voilà deux fois que tu te permets des jugements ineptes appuyés sur des qualificatifs indignes, lors-même que l’ignorance te caractérise.

        • 15
          Criton
          17 février 2020 à 11h22 / Répondre

          Ô Grand Sar Rabindranath Désap,
          Une nouvelle fois tu parles de choses que tu ne maîtrises pas.
          Ce n’est pas parce que Pascal a écrit que Platon prédisposait au christianisme que la Scolastique a fait « entreprise de falsification » : l’herméneutique chrétienne a interprété les textes grecs (comme le veut le principe même de l’herméneutique), elle ne les a pas falsifiés (les mots ont un sens en français comme en grec !).
          Quant à affirmer que je ne connais Platon qu’au travers des penseurs de l’Eglise, elle est d’autant plus ridicule que tu ne me connais pas, que j’ai certainement un peu plus lu Platon directement que d’autres (j’ai même publié) et que tu te contredis allègrement en ajoutant que je semble « ignorer la réalité de la Scolastique ». Faudrait savoir : ou j’ai lu Platon au travers des penseurs de l’Eglise ou j’ignore la scolastique.
          Une nouvelle fois, pris la main dans le sac de ton ignorance suffisante, tu détournes le débat. Tu parles des « textes de Pharaon » et quand je te demande ces textes, tu me réponds sur la fonction. En plus, tu te trompes : il n’est pas le « représentant en responsabilité du Principe », il est dieu vivant (à moins qu’avec ton génie du résumé simplificateur, tu ne vois comme Pharaon qu’Akhenaton, ce sectateur du Dieu unique, le soleil que tu dénonces à longueur de posts). Mais peut-être que les « textes de Pharaon » sont des contrats d’assurances automobiles proposés par ce « représentant en responsabilité » qu’est Pharaon selon toi.
          Et tu oses parler de jugements ineptes, d’ignorance qui (me) caractérise… Je te conseille la lecture de La Fontaine sur la Grenouille et le Boeuf. A force de gonfler ton ego de paroles vides (au sens lacanien du terme), tu vas finir par exploser en vol

          • 17
            Désap.
            17 février 2020 à 12h11 / Répondre

            15 – Nous aurons l’occasion d’en reparler, d’ors et déjà tu me fait bien sourire avec ton Platon qui préfigure le christianisme.
            La Scolastique, je dis que tu omets son entreprise de falsification, non que tu ne la connais pas.
            Et tu vois une différence entre « Dieu vivant » et « représentant en responsabilité du Principe » ? C’est grotesque.

            • 18
              Criton
              17 février 2020 à 14h26 / Répondre

              Paroles du Sâr Rabindranath Désap. :
              post 14 : « Tu sembles ignorer la réalité de la Scolastique, cette entreprise de falsification des textes grecs  »
              post 17 : « La Scolastique, je dis que tu omets son entreprise de falsification, non que tu ne la connais pas. »
              Dans la parole désapienne : ignorer est synonyme d’omettre et non de ne pas connaître et « falsifier » doit signifier transmettre, puisque ce sont les moines copistes du Moyen-Âge qui nous transmis les dits textes grecs
              P.S. : merci au Sâr de m’attribuer la citation sur Platon et le christianisme. Mais je ne suis pas Blaise Pascal…
              P.S. 2 : outre que « représentant en responsabilité du Principe » ne veut rien dire, être un dieu n’est pas, pour qui croit naturellement en cette divinité une représentation.
              PS 3 : pour l’information du Sâr, je suis moins un lecteur de la Bible que des présocratiques et pour son édification, je lui livre ce fragment d’Héraclite : ἀκοῦσαι οὐκ ἐπιστάμενοι οὐδ᾽ εἰπεῖν ne sachant pas écouter, ils ne savent pas parler
              Mais brisons là et laissons le Sâr au vide de son discours egocentré

            • 19
              Désap.
              17 février 2020 à 14h56 / Répondre

              18 – Et on brisera quand on aura envie de briser 🙂 🙂
              Tu lis mal jeune homme, tu lis mal :
              « Tu sembles ignorer la REALITE de la Scolastique, cette entreprise de falsification des textes grecs »
              Criton : « ce sont les moines copistes du Moyen-Âge qui nous transmis les dits textes grecs » Heu non ! eux ils les falsifiaient quand ils les recopiaient, il retiraient ou modifiaient tout ce qui contrevenait aux dogmes.
              Ce sont les Humanistes de la Renaissance à qui ont doit le sauvetage des originaux grecs et romains qui se trouvaient dans les monastères, notamment en Allemagne, ils ont parcouru l’Europe pendant vingt ans.

  • 10
    Désap.
    16 février 2020 à 10h20 / Répondre

    9 – Mon TCF Corinthien, on ne peut pas répondre avec cette citation de Rûmi pour la simple raison qu’avant l’arrivée du monothéisme dans l’Histoire des Hommes, jamais personne n’a fait état d’une détention quelconque de la vérité, ni même prétendu que celle-ci puisse être établie un jour.
    Le monothéisme instaure la répression contre quiconque conteste sa vérité, ceci jusqu’à la destruction complète de l’ensemble de notre culture vieille de plus de trois millénaires.
    Est-ce que l’on se rend compte ce que représente la destruction de trois mille cinq cents ans de civilisation ?
    Aussi incroyable que cela puisse paraitre, les chrétiens l’on fait.
    C’est impardonnable et il n’y a rien a retenir d’une idéologie coupable d’un tel forfait.
    D’autant plus que ce massacre se poursuit aujourd’hui.
    Les même religieux viennent contester que l’on soit maçon parce qu’on ne croit à leur dieu minuscule.
    Il faut combattre résolument ces gens là et leurs idées, ils sont une insulte à l’intelligence et un danger pour la paix, partout où ils se trouvent il divisent et installent l’antagonisme, leurs raisonnements sont à ce point indigents que seul ce genre de méthodes leur permet d’ exister.
    Il faut s’en débarrasser, qu’ils aillent dans leurs églises, qu’ils y restent et nous oublient.

  • 8
    Désap.
    15 février 2020 à 18h42 / Répondre

    @ Criton,
    L’Etre n’est pas principe, c’est la manifestation totale incluant la matière et ses potentialités non encore manifestées mais faisant partie de la manifestation, l’ensemble formant la Possibilité universelle issue des Principes. L’Etre est plein de lui-même, vide de tout principe et incapable d’engendrer, ainsi ne contient aucune puissance, c’est le positif métaphysique.
    Le non-Etre est le Principe de la manifestation, il contient l’Etre en puissance, l’ensemble des Principes de la Possibilité universelle, c’est la puissance universelle, c’est le négatif métaphysique.
    Le Principe du tout est au-delà, ni non-manifesté, moins encore manifesté, son domaine propre est l’infini, à ne pas confondre avec l’infini mathématique ainsi mal nommé parce que de l’ordre de l’indéfini.
    A partir de là commence une saine réflexion, bien loin de l’anthropomorphisme sanglant et intellectuellement indigent de ce sacré monothéisme dont le dieu est tout juste égal au Soleil.
    En effet mon cher, je ne te le fais pas dire, il faut s’abstenir de parler de ce qu’on ne connait pas.
    .
    @ Ergief,
    Mon TCF, nous ne disons pas différemment, j’ai bien parlé « d’ordre négatif » car il faut bien situer les choses et rendre la discussion intelligible, ou bien seul le silence est juste, et seul le silence est effectivement juste, mais nous sommes soumis à une contrainte bien agréable, le besoin de communiquer ; continuons !

    • 11
      Criton
      16 février 2020 à 17h42 / Répondre

      Qui a dit que l’Etre était principe ? Dire que dieu est n’est pas dire que dieu est l’Etre (avec une majuscule). Une nouvelle fois, une lecture rapide – fusse-t-elle celle de Guénon – conduit à des raccourcis et des conclusions simplistes. Et puis ne galvaudons pas la métaphysique avec les affirmations guénoniennes.
      La métaphysique est, selon la célèbre formule aristotélicienne : la science qui prend en visée ce par quoi l’étant est étant (Ἔστιν ἐπιστήμη τις ἣ θεωρεῖ τὸ ὂν ᾗ ,), en une double direction : l’étantité commune à tout étant, la spécificité de l’étant le plus élevé, le plus universel (καθόλου), ce qui est désigné par Aristote comme θεος, le divin. D’où l’ontothéologie kantienne (apparté : qui saura mesurer l’influence profonde de Kant dans l’élaboration du corpus maçonnique du Devoir et de la loi morale ?)
      Quant au non-être, je renvoie au vieux Parménide…
      Enfin, j’admire l’exécution sommaire de cet « anthropomorphisme sanglant et intellectuellement indigent de ce sacré monothéisme ». Il est vrai que l’indigence intellectuelle de Saint Augustin, de Saint Thomas d’Aquin, de Saint Bernard, de Rachi, de Maïmonide, de Moïse de León, d’Averroès, d’Avicenne, d’Ibn ‘Arabī, de Luther, d’Arminius, de Comenius, de Schleiermacher, n’est plus à souligner, surtout face à ce géant de la pensée qu’est notre troll. Il est vrai que le siècle le plus sanglant de l’histoire, le XXe, fut marqué par ces partisans acharnés du monothéisme que furent Hitler, Staline, Mao et Pol Pot (pour ne parler que des plus sanguinaires).
      Allons, comme toujours, ce qui est excessif est vain, et, avant de démarrer sur les chapeaux de roues, mieux vaut prendre le temps d’apprendre…

  • 3
    Désap.
    15 février 2020 à 10h57 / Répondre

    Mon TCF Ergief,
    A vrai dire je ne connais Ouaknin qu’à travers son intervention récente sur France Inter.
    Très intéressante au demeurant, bien qu’à la toute fin on s’aperçoit qu’il s’agit bien d’un religieux avec toutes les circonvolutions dont ils font invariablement preuve pour retomber sur leur pieds après avoir considéré les doutes légitimes qu’on leur oppose vis à vis de leurs principes.
    Tsimtsoum par exemple, cet artifice des kabbalistes pour éviter que se révèle l’inconstance de leurs raisonnements fondés sur une complication extrême de ce qui doit être simplifié.
    La complication c’est bien, ça donne le sentiment d’être intelligent et une aura vis à vis des crédules.
    Cependant tout initié sait que le plus difficile à accomplir c’est la simplification, parce que c’est ainsi que l’on s’affranchit des idées reçues ; c’est le seul chemin d’approche.
    Le Christianisme. Oui, je le rejette systématiquement.
    Il est l’auteur d’un crime contre l’humanité au sens propre qui terme, il a détruit physiquement toute la sagesse antique.
    Les scélérats Constantin et Justinien ont fait exécuter des philosophes, Justinien ferme la dernière Ecole néo-platonicienne, ceci pour les actes abjects les plus connus, mais il y a bien pire.
    Et il ne s’agit de conséquences d’Ecritures mal comprises ou exploitées opportunément ou politiquement, c’est endémique aux Evangiles.
    D’autre part, seul la théologie négative permet une approche de la vérité, ce qui est parfaitement juste, le Principe ne peut qu’être de l’ordre négatif (au sens métaphysique et non profane) parce qu’il n’est pas manifesté ni même de l’ordre des principe situés dans le non-manifesté. La manifestation n’est pas en mesure de décrire le Principe, seule l’acuité de l’idée par l’intuition ne permet qu’une chose : un ressenti inexprimable qui aura des conséquence sur la définition de la justesse et de l’erreur, c’est la « réflexion ».
    Or la religion est une théologie positive, elle n’est ainsi d’aucun secours pour la compréhension, de même le terme pris au sens métaphysique.

    • 7
      ERGIEF
      15 février 2020 à 16h27 / Répondre

      MTCF DESAP, Le Principe est hors de notre sphère de compréhension directe mais nous sommes dans sa zone d’influence. Il existe une interaction permanente entre le Non manifesté et la Vie c’est ce qui nous permet de le pressentir par la voie de l’intuition, mais, parce qu’il est ineffable et indescriptible, il est impossible de le qualifier de négatif (comme de positif…). Il est autre. Mais ce n’est encore qu’un mot, donc forcément un désignant inexact.

  • 2
    ERGIEF
    14 février 2020 à 22h39 / Répondre

    MTCF DESAP. Si tu veux te référer à M-A Ouaknin, il faut être fidèle à la pensée et le citer intégralement. Celui-ci se dit à la fois « profondément athée et profondément croyant » parce qu’il croit à la tradition, à l’intelligence et à l’étude. Le monde selon lui est athée car dieu s’est retiré ( c’est le tsimtsoum). Il ne nie pas l’existence de dieu mais constate son absence et précise que la tradition juive n’a pas besoin de dieu pour être. Pour lui d’ailleurs chrétiens et juifs poursuivent un objectif identique: faire jaillir dieu de l’endroit où il s’est retiré (sans doute est est il de même pour les musulmans. Les vrais, pas les islamistes débiles), ce qui me paraît fort éloigné de ton habituel rejet quasi systématique du christianisme.
    La pensée juive est complexe et ne souffre pas le manichéisme. Elle est questionnement permanent ce qui nécessite un niveau très élevé de tolérance et induit un rejet des certitudes extrêmes.

    • 4
      Criton
      15 février 2020 à 11h38 / Répondre

      Mon T.C.F. Ergief,
      Merci de rappeler qu’il faut se méfier des lectures rapides et superficielles ou des informations pêchées sur internet, et ce que tu dis pour M-A Ouaknin vaut également pour la pensée de Lévinas.
      Ce que dit justement originellement l’ ἄ-θεος, par son alpha privatif est précisément ce retrait du dieu hors de la manifestation. Hors monde, il est aussi et surtout hors temps. Dans le champ de la métaphysique et de sa constitution onto-théo-logique, il devient possible d’affirmer la mort du dieu, puisque celui-ci ne relève pas de l’étant, mais de l’être. Comme l’écrivit un jour Jean d’Ormesson (je cite de mémoire) : Dieu n’existe pas, Dieu est.
      Mais l’être du dieu nous est, par nature, inconnaissable (là est la limite de la métaphysique). Il est donc logique qu’en Maçonnerie de tradition – fondée sur la croyance en Dieu – il ne puisse – qui qu’en grogne ! – y avoir de religiosité, de religion, ni de débat religieux.
      Bon week-end

      • 5
        Désap.
        15 février 2020 à 12h59 / Répondre

        4 – Dieu du domaine de l’Etre et sujet à la mort ?!!?
        C’est faux et impossible d’un point de vue métaphysique qui stipule : un principe ne peut être de l’ordre de ce qu’il engendre parce que dès lors il perdrait immédiatement le titre de principe.
        C’est pourtant le B A BA.

        • 6
          Criton
          15 février 2020 à 13h36 / Répondre

          1) « Affirmer la mort du dieu » fait référence au mot de Nietzsche : « Dieu est mort ».
          2) La métaphysique pensant l’étant en tant qu’étant, sa limite est de ne pouvoir dévoiler (au sens de l’ ἀλήθεια grecque) l’Etre
          3) Or le Principe est – et c’est l’une des significations de mon propos – hors de la manifestation. Donc, en ce sens, Dieu n’existe pas ; dans sa représentation, « Dieu est mort », précisément parce qu’il est hors temporalisation. Nietzsche parachève ainsi la métaphysique et, pour ainsi dire, la conclue en retournant le platonisme (et l’aristotélisme).
          4) Je me permets gentiment de te conseiller de n’être péremptoire que dans tes domaines de connaissance et de rester prudent pour le reste.

  • 1
    Désap.
    14 février 2020 à 13h55 / Répondre

    Il faut lire Emmanuel Levinas, c’est immense, essentiel et touche au fondamental.
    Quiconque comprend ses développements sur l’athéisme, comprendra qu’un rabbin, Marc-Alain Ouaknin, se considère tel et démontre qu’en aucun cas la Torah ne saurait décrire Dieu parce qu’il ne s’agit pas de son objet.
    Ceci est également très bien exprimé par Patrick Négrier qui distingue par un raisonnement très érudit les athées de pratique et de théorie.
    J’ai eu l’occasion de préciser que je me situe précisément dans ce courant de réflexion.
    Cet athéisme ne saurait d’aucune manière nier Dieu, il est par ailleurs descriptif de ce que transmet le rituel maçonnique originel et très précisément exprimé dans les premières Constitutions.
    C’est incompréhensible par les croyants des Christianisme et Islam parce que leur théologie s’arrête où l’infini commence.

    • 9
      Corinthien
      16 février 2020 à 8h37 / Répondre

      MTCF Desap, je rebondis sur un extrait de ta phrase « parce que leur théologie s’arrête où l’infini commence. ». Ne peut on , simplement, répondre avec la citation suivante de Rûmi ; « La vérité est un miroir tombé de la main de Dieu et qui s’est brisé. Chacun en ramasse un fragment et dit que toute la vérité s’y trouve. »…

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