Reconnaissance conjugale homosexuelle et maçonnique

Publié par Jiri Pragman
Dans Divers

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dimanche 17 mai 2009
  • 13
    Burdeos
    23 mai 2009 à 18h01 / Répondre

    A la GLNF, les boîteux sont présents et même recherchés !! ;-))

  • 12
    lihin
    19 mai 2009 à 17h50 / Répondre

    Si j’ai bien compris ce fil, la réception des femmes et / ou des homosexuel(le)s est réservée aux Loges d’obédiences « irrégulières », au moins en France. Qu’en est-il aux Loges des obédiences « régulières » en France ? Y-a-t-il des Loges qui appliquent encore consciemment les « 7 B » sus-mentionnés en examenant les candidats ?

  • 11
    Pilou
    19 mai 2009 à 14h56 / Répondre

    Oh ! mais pour moi, l’homosexualité d’un Frère ou d’une Soeur ne me posent problème et encore moins faire la fête. Il y a bien des années, nous avons initié un homosexuel et il n’y a même pas eu de débat virulent lorsque l’on a étudié le dossier.
    Je ne dis pas qu’il a été facile pour tous de manifester leur Fraternité après l’initiation mais en tout cas il n’y a pas eu d’oppositon.
    Quant à la Loge et aux obédiences, nous savons tous que certaines obédiences sont très centralisatrices, ce qui peut entraîner des problèmes parfois, problèmes que je ne connais pas personnellement au G.O.

  • 10
    Philippe Benhamou
    19 mai 2009 à 11h19 / Répondre

    Il y a la Franc-maçonnerie et il y a la loge. Toute la différence est peut-être là et de l’extérieur, les profanes ne voient que la Franc-maçonnerie avec un grand F et oublient ou ignorent que les loges maçonniques ne sont pas composées que de femmes et d’hommes illustres, tolérants, fraternels, éclairés… les francs-maçons sont en devenir… et ce n’est pas la franc-maçonnerie avec un grand F qui décident des avis, comportements, attitudes,… à propos de tout et de rien et L’homosexualité n’échappe pas à ce constat. Dans l’une de mes loges, un profane avait parlé de son homosexualité dans sa lettre de candidature. il était prof et on était en pleine affaire Dutroux (oui, je sais c’est de l’amalgame stupide mais dans ce dabt ona eu droti à tout) . Le débat a été virulent, idiot, enflammé et tout y est passé.. non pas contre le profane car le débat ne portait plus sur sa candidature mais sur le fait qu’il l’annonce comme une marque de son identité (après tout, pourquoi pas). Le débat a duré, le profane a été reçu et la question de l’homosexualité a été vidé de ses passions dans notre loge et maintenant, c’est devenu presque banal. Mais ce débat a été nécessaire, il a fait avancé ceux qui avaient une vision un peu dépassé ou angélique des homos et également ceux qui s’étaient emparé sur sujet comme d’une lutte. Je ne vous dirai pas que le profane en question est devenu un bon frère et qu’il a même été un excellent véné, je risquerai de faire quelque chose qui ressemble à de la discrimination positive… Je peux comprendre que des frères ou des soeurs aient une attitude un peu « crispée » face, par exemple à l’homosexualité, mais je les admire quand ils sont prêts à écouter, discuter, débattre et finalement voir l’autre comme une sœur ou un frère et avant de leur voir comme un ou une homo. Quant à la reconnaissance du conjoint par la loge qu’il soit ou non de même sexe. Où est le problème ? Si la loge l’a voté et si certains en éprouvent le besoin ou le désir et si c’est l’occasion de faire la fête ! Franchement, où et le problème, si ce n’est, comme toujours, au fond de nos têtes?

  • 9
    Pilou
    18 mai 2009 à 14h23 / Répondre

    Pour répondre peut-être à Stéphane …

    J’ai relu des rituels et, s’il est bien question de reconnaissnace par la L., il est aussi question de devoirs vis à vis du conjoint: créer un climat de liberté, de loyauté d’inspiration maçon. mais respect de l’opinion d’autrui qui, en contrepartie, respecte la mienne.

    Quant aux enfants, on ne peut admettre que l’éducation soit soumise à des principes dogmatiques qui étouffent la personnalité, limite la liberté de pensée.

    D’accord avant mais en 2009 … avec l’évolution et si l’adolescent opte pour une autre forme de spiritualité ?

    Et s’il est question de fraternité, de fidélité que la L. manifestera, il n’est pas question d’une aide matérielle si le conjoint disparaît, en tout cas, dans ces rituels que j’ai relus.

    L’évolution étant ce qu’elle est, après 1945, il était affirmé que « jamais la femme (sic) ne doit retenir son mari loin de ses FF. mais elle doit l’encourager à accomplir avec régularité ses obligations », ce qui n’apparaît plus dans les anénes 80 …

  • 8
    Stéphane
    18 mai 2009 à 12h42 / Répondre

    La question peut en effet être posée. Ne faudrait-il pas voir là non pas une conscréation, qui est bien le rôle d’un officier civil ou d’un dignitaire religieux, mais bien une reconnaissance, comme l’est, par exemple, l’adoption ? la Loge s’engage ainsi, en tant que corps social, en cas de disparition du Frère ou de la Soeur, à venir en aide à l’époux ou l’épouse… Ce qui se fait par ailleurs en général.

  • 7
    Pilou
    18 mai 2009 à 11h08 / Répondre

    Laissons de côté la Franc-Maçonnerie du 18e siècle. Je crois me souvenir que le sujet a déjà été abordé et on a tout de même beaucoup évolué depuis le 18e.

    Reprenons donc la question comme tu la poses, Cher Jiri.

    N’est-ce pas copier le mariage religieux ? Voire le mariage civil :o) ? En trente ans, j’ai vécu une fois cette cérémonie qui se déroula après un mariage civil entre un jeune Frère et une prof.

    Je ne pense pas personnellement que ce soit le rôle de la Loge de reconnaître, de ‘consacrer’ des unions, qu’elles soient homo- ou hétérosexuelles d’ailleurs. Laissons ce rôle à l’officier de l’état civil ou au pasteur, au rabin voire au vicaire .

    Au nom de quoi une Loge peut-elle ‘consacrer’ cette union ? Au nom de quelle précepte, de quelle valeur ? et surtout s’il y a une profane par exemple. Après tout, elle ne s’est pas engagée, elle, à respecter certains principes, à appliquer certains préceptes.

    Et si les jeunes mariés prêtent un serment, c’est un serment sur quoi ? Et celui qui le reçoit, en fonction de quelle autorité le reçoit-il ?

    Lorsqu’une telle cérémonie a lieu dans une ‘maison de la laïcité’, la question est déjà posée par certains alors que la loi oblige pourtant les communes à offrir un local s’il n’y a pas de maison de la laïcité sur le territoire communal.

    Chacun est libre de faire ce qu’il veut mais je n’ai pas l’impression qu’un Vénérable Maître et/ou un Conseil s’engageraient dans une telle cérémonie sans consulter les Frères de l’Atelier.

  • 6
    isis
    18 mai 2009 à 11h00 / Répondre

    Bien que je trouve cela chaleureux et émouvant dans l’esprit, je n’ai pas très bien compris en quoi consistait une cérémonie de reconnaissance conjugale, quels qu’en soient les participants .
    Car pour moi il est évident que les choix amoureux des Frères et Soeurs ne regardent qu’eux, que cette histoire de 7 B me semble l’antithèse de la tolérance que je veux trouver en Franc-Maçonnerie , et que je trouve dans mon Obédience, le DH.

  • 5
    Jiri Pragman
    18 mai 2009 à 9h13 / Répondre

    Pour être clair, la Franc-Maçonnerie au début du 18e siècle excluait les bègues, les bâtards, les borgnes, les bigles, les boiteux, les bossus, les bougres (c’est-à-dire les homosexuels).

    La Franc-Maçonnerie a, heureusement, évolué et certains d’entre nous cotoient des Frères ou des Soeurs avec un handicap ou homosexuels.

    Pour ma part, le problème n’est pas celui de l’admission de profanes homosexuels en Loge (ou du maintien d’un Frère ou d’une Soeur qui ferait son coming out) mais bien le principe d’une reconnaissance conjugale, qu’elle soit hétérosexuelle ou homosexuelle. Ma question est : pourquoi faut-il ce type de cérémonie ? N’est-ce pas copier l’institution du mariage religieux ? Est-ce le rôle d’une Loge que de « consacrer » des unions ?

    Ce n’est que mon sentiment et cela ne m’empêche pas de saluer ceux qui ont choisi de témoigner ainsi de leur amour.

  • 4
    lihin
    18 mai 2009 à 8h54 / Répondre

    En son livre « La Franc-maçonnerie oubliée » Robert Ambelain donne des explications détaillées des « 7 B » de disqualification y inclus pourquoi l’homosexualité n’est pas compatible avec la réception en Franc-Maçonnerie traditionnelle.

  • 3
    Pilou
    17 mai 2009 à 23h15 / Répondre

    Je pense que cette reconnaissance est, pour le moment, assez voire très rare en Belgique.
    Ceci dit, nous avions, à un certain moment, remplacé, lors d’une crérémonie, le mot ‘femme’ par ‘la personne’, ce qui entr’ouvrait la porte et fut compris de cette manière … Mais un conseil n’est pas l’autre, une Loge n’est pas l’autre … Il faut le temps dans notre association … beaucoup de temps ou … trop de temps ?

  • 2
    Fox7ans
    17 mai 2009 à 21h08 / Répondre

    Il existe au GODF un rituel de reconnaissance conjugale et il me semble avoir entendu dire que des Loges l’avaient adapté pour reconnaitre les compagnons de Frères.

    Je trouve que c’est tout ce qu’il y a de plus normal et il est triste que ce genre d’événement soit encore considéré comme exceptionnel.

    Fox

  • 1
    ApprV
    17 mai 2009 à 20h20 / Répondre

    Et qu’en est il en France? Je ne connaissais pas cette reconnaissance, en tout cas je suis ravi que les maçons fassent preuve d’une telle ouverture. Car les homos restent très discrets en maçonnerie, en tout cas dans les obédiences exclusivement masculines… dommage.

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