Midi Libre 170123

Un hommage à Frédéric Desmons

Publié par Géplu

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mercredi 18 janvier 2023
Étiquettes :
  • 49
    Pierre Noël
    23 janvier 2023 à 17h10 / Répondre

    N’est-ce pas vous qui lui donnez de l’importance qu’elle ne mérite pas, n’étant qu’un lieu commun circonstanciel, lâché sous l’effet de la surprise ? Pourquoi y voir une expression de dévotion mal placée (condamnable par les lois de la république?)?
    Je vous rappelle qu’elle n’est que réaction incontrôlée devant l’horreur de la découverte inattendue d’un cadavre, enterré depuis plusieurs semaines, nauséabond car en état de décomposition avancée (it stinks, dit l’un des secouristes!), au crâne fracassé, aux membres en voie de dislocation. l’anticlérical le plus endurci ne peut-il en être ébranlé jusqu’à en perdre le contrôle d’une émotion instinctive ?

  • 47
    Luciole
    23 janvier 2023 à 14h29 / Répondre

    à Pierre 43
    On peut cependant regretter que figure cette expression, banale comme tu l’indiques, à une place du Rituel qui lui confère une importance qu’elle ne mérite pas.
    Evidemment les créateurs ne pouvaient imaginer toutes les interprétations que le moindre mot, sans compter les traductions,allait susciter.

    • 50
      Remi
      24 janvier 2023 à 8h56 / Répondre

      Luciole, que penser de la lettre G introduite dans rituels britanniques pour symboliser le nom de God ? (et que les français ont transformé en gnose géométrie etc..) Peux-tu m’éclairer à ce sujet G et God. s’il te plaît.

  • 15
    Brumaire
    20 janvier 2023 à 12h07 / Répondre

    Les guerres de religion seraient-elles aussi chez nous, en FM, même larvées? dommage… Le passé est passé, et il n’a pas à nous convenir ou l’inverse. Ce sont le présent et l’avenir qui nous intéressent dans nos travaux.

    PS- amusant le mélange orthographique (en 6, rectifié en 7) entre les deux pasteurs: Frédéric Desmons et Desmond Tutu!

    • 17
      Joab’s
      20 janvier 2023 à 14h59 / Répondre

      Pour aller plus loin dans le sourire (un peu crispé), il est vrai que nombre de militants d’obediences defendent entre les maçons l’apartheid (developpement séparé) que combattait Desmond Tutu. On y retrouve les mêmes ressorts : « on vous dénie pas le droit d’exister mais allez vivre (votre maçonnerie) sans nous » . Ici c’est « white only » , « male only », « religious only » ….
      Au moins les dirigeants sud africains assumaient leur apartheid … ce qui n’est pas le cas des GL sexistes, sectaires. Ah … faut pas perturber leur « liberté » (sic!) de se comporter ainsi ! sinon pan sur le bec de la censure (pardon geplu, mais est-ce faux) …

      • 18
        GépluAdministrateur
        20 janvier 2023 à 15h16 / Répondre

        Non Joabs. Il n’y a pas de censure sur Hiram.be. Mais quand tu viens ressasser cent fois les mêmes antiennes, ça lasse. Alors effectivement, je coupe.

  • 13
    Anubis Rê
    20 janvier 2023 à 0h04 / Répondre

    En fait, c’est une vraie curiosité qui s’opère ici sous les plumes conjuguées de ETIENNE HERMANT et PIERRE NOËL.
    J’écris au commentaire 3 qu’il n’était nullement nécessaire en 1877 de rendre facultatif l’usage du symbole GADL’U puisque nulle part dans les rituels du Régulateur 1801 il n’est préciser que ledit GADL’U est Dieu.
    Et je n’écris que cela.
    Est-ce effectivement le cas ? Oui !
    Qu’est-ce que les compères théo-biblio passionnés veulent prouver avec leurs retranscriptions de rituels antérieurs à cette date ?
    C’est lassant à force ces réflexes névrotiques consistant à pondre des bondieuseries où ce n’est ni la place, et moins encore le sujet, document à l’appui !

    • 14
      Etienne Hermant
      20 janvier 2023 à 9h35 / Répondre

      Il est tout même un peu curieux que cet aimable intervenant, toujours prompt aux délicatesses en tous genres, cite son intervention 3, mais « oublie » de citer son intervention 5.
      .
      Pour ma part, je réponds à son intervention 5 qui stipule, toujours sur le même ton bienveillant qui le caractérise : « Il y en a un peu assez des copies manuscrites et autres divulgations qui n’ont rien d’officiel, sont pirates pour les secondes, qui servent de caution aux réguliers religieux, perdus sans leur Bible et leur Dieu, pour prouver ce qui n’a jamais existé d’un point de vue officiel et règlementaire, ni en 1723 en Angleterre, ni aux GODF. »
      .
      Je réponds dans mon intervention 10 avec des extraits de « Masonery Dissected » de Samuel Prichard (1730), reconnu comme pratique de la maçonnerie des « Moderns » de 1723, et, quelle chance, également reconnu comme telle par notre intervenant dans ses interventions passées.
      .
      J’y montre que ses affirmations sont fausses, non pas par des exultations qui brassent de l’air, mais par des faits reproduits.
      .
      Il est fait état, dans ce catéchisme, des « meubles de la loge » qui sont « La Bible, le compas et l’équerre », du serment sur la Bible, de la « Bible qui appartient à Dieu », du « bon salut de Dieu soit sur votre heureuse assemblée », de « Muscus Domus Domus Dei Gratia, ce qui selon la maçonnerie, veut dire Merci à Dieu, notre maître à une maison de mousse », de « Terre Sainte », d’orientation « d’église et de chapelle », de la lettre G qui désigne « Le Grand Architecte et Concepteur de l’Univers, ou Celui qui fut emmené sur le sommet du pinacle du Saint Temple » cad le Christ, du « Sanctum Sanctorum où fut enterré le Maître ».
      .
      Je mentionne également « Le Corps complet de Maçonnerie » adopté officiellement par la R.G.L. de France (1774), uniquement pour montrer que, je me cite : « les rituels français, qu’ils soient GL de France ou G :. O :. sont restés dans la lignée de la maçonnerie des Moderns de 1723 jusqu’au moment où ils furent déchristianisés par Roetiers de Montaleau en 1786 ».
      Il est fait état dans ce rituel des éléments suivants :
      « D. Quels ont les joyaux mobiles ?
      R. La Bible, l’équerre et le compas.
      D. Quel est l’usage des mobiles ?
      R. La Bible est à Dieu et sert à nous maintenir dans la crainte et à nous instruire de notre religion.
      […]
      D. A qui est dédiée votre loge ?
      R. A St Jean
      D. Pourquoi ?
      R. Parce que St Jean étant le premier précurseur de la lumière de la Foi par le Baptême du Seigneur, il a été choisi pour Patron. »
      .
      Il est aussi très interpellant que cet intervenant parle d’une manière exacerbée de « réflexes névrotiques », il y a peu pour moi de « névrosé ».
      On peut se poser la question de savoir ce que ce vocabulaire psychiatrique montre de lui.
      Je ne m’avancerai pas quant à la réponse.

    • 16
      Joab’s
      20 janvier 2023 à 12h41 / Répondre

      A mon avis, la raison est assez simple. Comme on le constate, il n’y a pas d’argumentation solide en quoi ces « bondieuseries » comme tu dis aurait quelque intérêt maçonnique. Ils ne disnet mêm pas un attachement dévot particulier.
      Cet attachement a donc une toute autre motivation à rechercher dans la politique « commerciale » de la tendance bêtement qualifiée de « régulière » (ils conviennent eux aussi que cet adjectif est vide de sens … tout le monde est lié à des « règles »). Comme dans toute action commerciale, il faut chercher des critères de differentiation (et ce n’est pas mieux des groupes qui se parent de « maconnerie liberale, sociétale » &co).
      Il y a donc un marché maçonnique à seduire au travers d’une fidélité à des chimeres religieuses qui « sacraliseraient » ce qui est pratiqué. C’ets puéril … mais CA marche ! alors pourquoi s’en priver ?
      Pour atténuer mon propos, reconnaissons que tous faisons reference, même dans les temples du GO à une construction mythique d’un temple de Salomon. Dans la mesure où nous savons prendre un peu de distance avec le mythe et ne sombrons pas dans une devotion, pas de problème.

      • 20
        Anubis Rê
        20 janvier 2023 à 15h49 / Répondre

        16 – Tout à fait d’accord avec ton dernier paragraphe.
        Les partisans de la religiosité en maçonnerie oublient le tout premier principe maçonnique annoncé lors de la toute première cérémonie : ici tout est symbole.
        Et c’est bien ce principe qu’il s’agit de défendre contre l’insertion de conceptions religieuses mal à propos et donc malvenues.
        Le GADL’U ne saurait échapper à cette règle, ou bien faut-il nous expliquer pourquoi devrait-il en être autrement.

      • 21
        Etienne Hermant
        20 janvier 2023 à 18h33 / Répondre

        Il ne s’agit pas de dégager des « argumentations » qu’elles soient solides ou non.
        Ce n’est absolument pas l’objet.
        .
        Je n’ai strictement rien à faire des « bondieuseries » comme vous dites, je m’en désintéresse absolument, ou d’établir une « doctrine pro-religion » ou « d’avoir un attachement dévot » ou encore une quelconque « dévotion » dont je me fiche royalement.
        Et si ce critère à une quelconque importance pour vous, ce que je regretterais, je ne suis pas un « Régulier » qui, on le voit, pourrait offrir des débats sans fins dont l’intérêt réel laisse pantois.
        .
        Tout ce dont je fais pars c’est de restituer la maçonnerie anglaise des origines dans son cadre.
        Dès lors, c’est à chacun d’en faire sa propre synthèse.
        .
        La maçonnerie des origines n’est ni dogmatique, ni religieuse, elle s’inscrit dans son époque, le siècle des Lumières, qui voit une évolution, certains diront une révolution, se produire dans un environnement qui reste chrétien, c’est un socle de civilisation, je n’y puis rien.
        .
        C’est ce processus d’interdépendance qui en fait toute sa richesse, en même temps que toute sa complexité.
        Il s’agit donc d’éviter d’être réducteur ce que je m’efforce d’être, voir partial, ce qui ne correspondrait pas à une recherche dans un cadre historique.
        .
        Qui puis-je si des éléments en référence à l’Ancien et au Nouveau testament se trouvent inscrit dans cette maçonnerie des origines ?
        Je n’en tire rien de plus qu’un constat qu’il convient de relativiser à l’aune des apports conséquents d’un environnement progressiste lié notamment à la « New Philosophy ».
        .
        Pourquoi vouloir toujours des oppositions là où on observe plutôt la superposition de strates à interpréter, ce qui offre tout un champ d’observation qui réduit à néant toute forme d’ostracisme.
        .
        J’espère avoir contribué à une clarification.

        • 22
          Joab’s
          21 janvier 2023 à 9h57 / Répondre

          @321. Là, je suis d’accord. Et pour ma part, je suis aussi très attaché à l’Angleterre en général et à cette FM du 18e siècle. J’ai traîné mes guêtres au Masonic Hall et sa bibliothèque et il est si riche de voir les premieres minutes disponibles vers 1723.
          J’en retiens une Angleterre qui veut sortir de la guerre civile et qui veut mener un mouvement vers la rationalité en même temps qu’une profondeur spirituelle.
          Pour ma part les references bibliques ne me derangent pas, et tel est l’esprit que je connais dans les loges anglaises, tant que ca bascule pas vers la religiosité.
          J’ai, par contre entendu dans des loges francaises (REAA!) des discours identiques à des sermons chretiens, par ex sur l’ev de Jean. Et c’est ainsi qu’on passe à côté de la profonde symbolique maconnique qui se dégage de cet écrit.
          Donc oui, j trouve très dommage qu’on en fasse des sujets d’affrontements steriles … c’est même parfois dans des discussions un enrichissement … mais là encore qui est à l’origine de ces affrontements, divisions ? Le rappeller risque de me faire tomber sous les foudres de geplu : bien entendu , les politiques obedentielles sectaristes (des 2 côtés) qui veulent faire de la religiosité ou pas un facteur de division, eparpillement des franc-maçons.

          • 25
            Brumaire
            21 janvier 2023 à 18h22 / Répondre

            22- Il est très dommage, et dommageable que, dans certains ateliers travaillant au REAA, on en vienne à ces discours dont tu parles, car c’est complètement méconnaître ce Rite, si riche, si divers et ouvert, et cela jusqu’à l’ultime: un Rite qui n’oblige personne à aller croire à qui ou quoi que ce soit, mais qui se borne à présenter des sagesses dans lesquelles chacun peut prendre le meilleur, ou juste se limiter aux bornes présentées, et qui ouvre à une véritable tolérance.
            Je pense assez bien connaître le REAA, auquel je travaille depuis presque 50 ans, pour en parler aussi librement.

            • 26
              Remi
              21 janvier 2023 à 19h22 / Répondre

              A 25 « Ah ! Seigneur, Mon Dieu ! » … un questionnement … prononcé à l’exaltation…

            • 28
              Luciole
              22 janvier 2023 à 1h03 / Répondre

              à 26
              Eh bien,je déteste mais je n’en fais pas un drame.

            • 29
              Remi
              22 janvier 2023 à 9h34 / Répondre

              A 28 ? Oui mon frère, tu détestes cordialement ce passage du Rituel que tu pratiques. Cependant on n’est qu’au 3ème degré d’un rite qui en comporte 33… et si dans le plaisir de cheminer s’installe la détestation (et il y a bien d’autres occasions à cela dans les degrés suivants)… la progression s’arrête net. Ce passage à un sens. Le Rite dit, déclare, signifie quelque chose …… nous ne sommes pas en religion. Religion de relegere signifiant « relire » et religare signifiant « relier »… Cette exclamation n’est pas pour faire beau ou pour meubler une conversation de type café du commerce. ?

            • 40
              Luciole
              22 janvier 2023 à 13h56 / Répondre

              à REMI 29
              Bon,j’exagère. Je n’aime pas du tout et les explications dont on nous abreuve tout au long d’un Rite que j’apprécie et pratique depuis 56 ans ne me convainquent pas,surtout vers la fin.Je sais il faut se remettre dans l’époque,le vocabulaire …etc. Ben non mais je supporte,ce n’est pas le plus important.Tout chemin a des obstacles que l’on peut contourner ou survoler.
              Sortons de la détestation.Rien ne s’arrête jamais net.

              J’aime Brahms mais pas tout,partout,tout le temps.Merci de ton message.

            • 51
              Remi
              26 janvier 2023 à 10h34 / Répondre

              A 40 – Mon cher F Luciole, ? tu dis ne pas aimer certains passages du Rituel, « explications » qui ne te convainquent pas ? et pourtant tu pratiques – tu travailles et chemines à ce rite depuis 56 ans. ? Marcher même symboliquement avec un caillou symbolique dans la chaussure ne doit pas être toujours docile non ? ? Je te taquine tu l’auras compris. Cela dit, au-delà de toute définition et connotation religieuse, le REAA attribue le mystère de la vie au GADl’U (chacun est libre de mettre ce qu’il veut derrière cet acronyme), au-delà de toute définition et connotation religieuse. Malgré le symbolisme biblique et les nombreux termes et expressions tirés de la religion catho, n’est-il pas vain de faire une recherche degré après degré si on « pense » qu’il n’y a rien plutôt que quelque chose ? sans que le rituel le dise explicitement – et ce, malgré la réflexivité du rite. Bien à toi

            • 30
              Brumaire
              22 janvier 2023 à 9h52 / Répondre

              D’où sort cette expression? Si c’est chez certains, à la dé couverte du corps d’ Hiram, c’est un discours qui ne fait pas partie des « fondamentaux » du Rite. En 47 ans, je n’ai jamais entendu ça! Mais plutôt: « ah, les misérables »
              Où on voit que les paroles d’un rituel peuvent évoluer, du moment que les dits-fondamentaux ne changent pas.
              Heureusement.

            • 34
              Remi
              22 janvier 2023 à 11h06 / Répondre

              A 30 ?? ma TCS, Blaise l’a si bien dit : « Vérité en deçà des Pyrénées, erreur au-delà ». Chacun croit détenir la vérité – avec plus ou moins de bonne foi. Cela dit et tu n’en prendras pas ombrage : tu te trompes. ? Est plus proche de la vérité, celle ou celui qui la cherche que celle ou celui qui croit l’avoir trouvée. Le REAA est beaucoup plus vieux que 47 ans et tu n’as visité ni la loge mère écossaise ni tous les ateliers de France et de Navarre qui travaillent à ce rite avec la plus grande rigueur qui soit. ?Le REAA (et donc les caractéristiques fondamentales du rite) s’est constitué progressivement en France et en Europe Continentale à partir de 1743. Au reste, nous le savons, l’être humain change toujours les choses et les mots qui ne lui conviennent pas. Cela dit en passant, pour info, les 2ème et 3ème grade ont été vidés d’une grande partie de leur contenu initiatique pour remplir les ateliers dit supérieurs. Bon dimanche à toi.

            • 39
              ERGIEF
              22 janvier 2023 à 13h30 / Répondre

              34@REMI. Pleinement d’accord avec cette réponse à 30@BRUMAIRE. L’exclamation ASMD est la plus couramment usitée au REAA. Je n’ai entendu « ah les misérables » qu’une fois en visite au DH, lors d’une cérémonie il faut le dire tellement laïcisée que je me suis trouvé projeté dans un autre rite vide de spiritualité.
              Il est par ailleurs exact que le Guide des Maçons écossais à été pillé pour alimenter les grades de perfection.

            • 35
              pierre noel
              22 janvier 2023 à 11h16 / Répondre

              Je ne peux que m’étonner de vos réactions de chaisières outrées devant un phénomène courant, voire banal. Qu’y a-t-il d’étonnant qu’une exclamation familière, stéréotypée, devenue involontaire et automatique surgisse lors d’un événement imprévu, inattendu, douloureux, répugnant, affreux … ? Selon les cultures ce sera = Merde alors !, mon Dieu!, Jésus-Marie-Joseph!, godverdoum!, mon-dieu-dei!, Purée!, C’n est né vré!, madre de dios! Sacristie! Putain ! Foutre, Bordel! nomdedjou! Damn it !… et ça change avec le temps, l’éducation résiduelle, la courtoisie (mot qu’on n’hésite à employer sur hiram!).
              Et vous n’y trouvez que dévotion malvenue, contraire à la loi de 1905 !?

            • 38
              Remi
              22 janvier 2023 à 13h21 / Répondre

              A 35. Ton commentaire si peu fraternel s’adresse à qui ? Pour un maçon ça la fout mal de parler comme ça. En d’autres termes « ça fait mauvais effet ». Outre les mots poissard, que le rituel n’utilise pas…de reconnaître que l’on n’a pas de réponse à une question. Oui, on peut parler haut et fort si nécessaire, encore faut-il avoir les moyens de le faire… Désolé.

            • 43
              Pierre Noël
              22 janvier 2023 à 18h45 / Répondre

              Peu fraternel, dites-vous ?
              Je crains que vous n’ayez pas bien compris le sens de mon message qui souligne, sans plus, la banalité (l’insignifiance en réalité) de l’exclamation rituelle devant une découverte insoutenable !

            • 46
              Remi
              23 janvier 2023 à 9h56 / Répondre

              Compris l’ami. Merci

            • 52
              Will Iam
              26 janvier 2023 à 17h27 / Répondre

              Cette expression sort tout droit des Cahier du REAA de 1829 (page 221), mais aussi du Vuillaume de 1820. Rien que ça.

            • 32
              Joab’s
              22 janvier 2023 à 10h01 / Répondre

              @25 Mon propos n’est pas de critiquer le REAA, que je pratique aussi. Mais de constater la pauvreté dans laquelle peuvent sombrer certains ateliers (ca peut être d’autres rites aussi) en renoncant à une approche maconnique por se refugier dans une approche religieuse prémachée … Comme tu le sais (il parait que je me répète) ma reaction est la même lorsque je constate, ici aussi, que d’autres sombrent dans une facilité de division obedentielle plutôt que la recherche de l’universalité maconnique.
              Ne rajoutons pas à la nocivité de l’eparpillement par les obediences des divisons selon les rites !

            • 33
              Will Iam
              22 janvier 2023 à 10h40 / Répondre

              Peux-tu illustrer concrètement ton constat de cette « pauvreté dans laquelle peuvent sombrer certains ateliers (…) pour se réfugier dans une approche religieuse prémachée… » ? Nous parlons bien entendu de ce que tu as personnellement constaté dans ces « certains ateliers » (lesquels ?). Je suis toujours intéressé de connaître les fondements concrets de ce que j’ignore.

            • 41
              Joab’s
              22 janvier 2023 à 14h18 / Répondre

              La réponse à ta question se trouve dans ton rituel par la réponse à « que venons nous faire en loge « . Et justement c’est ce qui nous enrichit comme MACONS. Un sermon religieux sur la redemption des péchés ou la vénération de sacrements est bien mieux a sa place dans une église.
              Voilà en quoi c’est « pauvre «  de singer des cérémonies religieuses alors qu’en loge nous avons l’occasion de nous enrichir autour des symboles par la diversité et la fraternité (entre autres)

            • 44
              Will Iam
              22 janvier 2023 à 18h56 / Répondre

              N’est ce pas ce que tu appelles une « pirouette » ? Ce d’autant plus que tu n’as pas la moindre idée du rituel que je pratique. Mais comme tu prétends « constater » quelque chose, la moindre des choses – et pas des moins intéressantes – serait d’illustrer ce constat par ce que tu as vu/entendu lors de ce « constat ». Pour l’instant, c’est du bla bla mais je suis tout ouïe des yeux.

            • 45
              Joab’s
              23 janvier 2023 à 0h00 / Répondre

              Rajoutes « nananère », ce sera le niveau habituel.

            • 48
              Will Iam
              23 janvier 2023 à 16h56 / Répondre

              Rien d’autre qu’une « pirouette », une fois de plus ? Eh bien moi, comme chacun, peut « constater » ici que tu n’es pas capable de qualifier le « constat » dont tu affirmes être l’auteur et que tu poses comme une vérité, de supposées « pauvreté » ou dérives de loges (lesquelles ? combien, ? quand ? de quelle(s) obédience(s) ? Toujours rien d’autre que des lubies, des affirmations…toujours avec l’intérêt bien particulier de celui qui a sa soupe à vendre…et du vent quand il s’agit de prouver ce que l’on affirme. Du Joaben/Joab’s pur jus.

      • 23
        Anubis Rê
        21 janvier 2023 à 10h46 / Répondre

        @21 – Sans polémique, jugement, bref cessons de nous étriper.
        Pour comprendre le texte des Constitutions 1723, j’insiste : notamment la partie dite « historique », il faut avoir bien présent à l’esprit à quel point les milieux intellectuels, qui composent très majoritairement la Grande Maîtrise de la GL, en avaient soupé de la religion et la Bible, ce depuis la fin du XVè siècle.
        D’autre part, si le cadre de la maçonnerie est effectivement biblique, il ne faut prendre celui-ci que pour ce qu’il est : un cadre, un cadre obligé sous peine d’être immédiatement qualifié d’hérétique même en milieu protestant. Le fond est tout autre, la maçonnerie d’Anderson n’est pas du tout un conservatoire du Christianisme, elle est unitaire dans son principe : la GADL’U, et n’est trinitaire qu’en ce qui concerne l’éclairage de la loge, savoir le Soleil, la Lune et le Maître de la loge, et non la Bible.
        Le commentaire de Joab’s 16 est particulièrement juste et explicite de ce point de vue.

      • 24
        Anubis Rê
        21 janvier 2023 à 11h09 / Répondre

        A propos de l’éclairage de loge, pourquoi est-ce le Maître de la loge et non la Bible ?
        Parce que pour les Moderns c’est ce que les hommes comprennent qui importe, et non ce qu’ils comprennent au travers d’un guide spirituel, la Bible.

  • 12
    Pierre Noël
    19 janvier 2023 à 19h45 / Répondre

    Quelque peu irrité par certains commentaires hâtifs sinon inconsidétés, j’ai consulté la transcription des rituels manuscrits originaux de 1786, publiée par Daniel Ligou aux éditions Slatkine (Rituels du Rite Français Moderne 1786. Préface de Daniel Ligou, postface de Guy Verval. 1991), ouvrage qui se trouve sans doute dans la bibliothèque de certains de nos commentateurs éclairés.
    J’y ai retrouvé l’obligation litigieuse avec la précision coupable entre parenthèses : Je jure et promets sur les Statuts généraux de l’Ordre ce sur ce glaive Symbole de l’honneur devant le Grand Architecte de l’Univers (qui est Dieu) de garder inviolablement les secrets … (p 36). Et plus loin la réception (ce que nous appellerions consécration) : En présence du Grand Architecte de l’Univers, au nom du G :. O :. de France, avec l’aide de tous mes frères …(p 39). Lors du banquet,
    La 1ère santé est portée au Roi notre monarque, à la Reine son auguste épouse et à celle de tous les Souverains protecteurs de la maçonnerie (p 55) ; la 2ème santé l’est au Grand Maître, au Grand Administrateur général et au Grand Conservateur (p 59). (Quiconque s’intéresse un peu à l’histoire du GODF reconnaîtra sans mal à qui s’adresse ces santés !).
    Ceci, podfermil, confirme mon message précédent !

    • 19
      Joab’s
      20 janvier 2023 à 15h24 / Répondre

      Merci à Pierre de rappeler sur quoi il base son argumentation.
      On notera que très loin de la Passion (sourire) du monde de la FM religio-sectaire, le « qui est Dieu » (à supposer que ce soit d’origine et non un ajout opportuniste comme l’a fait la GLNF dans la chaîne d’Union) n’est donc qu’entre parenthèses, qui n’est donc pas l’essentiel, au mieux un rapprochement entre les deux notions, pas forcément le personnage que decrirait la BIble, voire juste un qualificatif.
      On notera qu’il n’est pas question no plus de « A la gloire du … » mais « devant le ».
      les autres extraits mentionnés ne parlent pas de Dieu mais du GADLU. et que donc la « précision qui est … » n’est pas jugée utile.
      Par conséquent il apparait que, dans les textes que tu diffuses, la relation Dieu-GADLU est très légère (voire douteuse), inconstante et disparait dès 1801.
      En construire toute une doctrine pro-religion dans la FM est pour le moins très imprudent.

      • 27
        pierre noel
        21 janvier 2023 à 21h25 / Répondre

        La différence 1787-1801 me paraît (bien que béotien étranger) évidente ! N’y avait-il eu une Révolution et le début d’une campagne d’anticléricalisme sans précédent (depuis Philippe le Bel) accompagnée de la nationalisation/confiscation des biens du clergé et de la décollation (que peut-être justifiée en ces temps troublés) de plusieurs de ses membres ? La disparition du « qui est Dieu » ne doit-elle pas être vue dans ce contexte ? Quant aux parenthèses, elles signifient hier et aujourd’hui que les mots qu’elles contiennent sont facultatifs! Inutile d’en faire un Casus Belli à la III° République du père Combes ou à l’oncle Sosthène (sourire à un honorable commentateur).
        Les discours cent fois répétés depuis 2007 (« l’ultime lien », l’apartheid, le « White Men only » …) en deviennent inaudibles, même avec la meilleure volonté.

        • 31
          Joab’s
          22 janvier 2023 à 9h54 / Répondre

          @27 Passons sur les railleries à la personne pour discréditer, classiques d’une irritation et de faiblesse.
          Entre Philippe le Bel et 1801 … 5 siècles … pas sérieux donc !
          C’est le comble :
          – le discours « ultime lien » , c’est bien le GM de la GLNF qui e est l’auteur, non ? Reprocher à ceux qui rappelent ce fait la « répétition » c’est … fort !
          – En matière de sexisme, le discours similaire visant à exclure les femmes de la maconnerie ou les noirs de la société sud-africaine … aulieu de jouer les offusqués meriterait une argumentation autre que charrier le commentateur …
          Dommage, Pierre, alors que tu as d’autres outils pour me « contrer » que tu sombres dans ces facilités.
          Plus serieusement il convient d’examiner sans partisianisme si le « qui est Dieu » est un ajout opportun ou si ce serait son retrait qui le serait.
          Indirectement, on cosntate jusque dans le rite Emulation pratiqué aujourd’hui à la GLUA, que dès l’initiation le « confiance en Dieu » se transforme « aide du GADLU » ce qui montre LE SENS.

          • 36
            pierre noel
            22 janvier 2023 à 12h01 / Répondre

            La technique de Joaben est bien huilée depuis 15 ans qu’il l’emploie. Toute critique, anodine ou non, devient Attaque ad Hominen, ce qui lui permet de ne jamais répondre à la critique elle-même.
            l’argument « ultime lien » ressassé à chaque message (ou presque) depuis 2007 renvoie à un épisode malheureux (et douloureux) de la vie de la GLNF que Joaben s’abstient soigneusement de raconter précisément et de présenter sous toutes ses formes et dans le contexte de l’époque. Il se contente de répéter inlassablement deux mots (certainement stupides dans l’état) dans le seul but méchant de souligner « l’ignominie » (présumée) qu’il impute à une grande obédience française, en d’autres terme : de faire mal !

            • 42
              Joab’s
              22 janvier 2023 à 18h32 / Répondre

              @pierre J’apprécie toute critique des idées surtout si ca me contrarie. Or comme on le constate encore dans ce post, tu bavardes sur le commentateur, détourne nerveusement son pseudo. Quel intérêt ?. Or je n’ai pas pour ma part envie de bavarder sur toi, cette déviance classique de fuite pour ne pas répondre sur le fond.
              Que contestes-tu ? La réalité de la deviance gourouesque d’ »ultime lien «  ? Que ce soit utile de le rappeler ? Que la FM sexiste use des mêmes prétextes que les défenseurs de l’apartheid ?
              Le comble est que ton érudition, Pierre, te permet des réponses plus solides que les basses attaques de diversion des militants bien connus.

    • 37
      pierre noel
      22 janvier 2023 à 12h23 / Répondre

      Je constate sans la moindre surprise qu’aucun des commentateurs habituels n’a consulté l’ancien article de Géplu qui donne accès à une version manuscrite du Régulateur de 1787, non d’une transcription mais d’une photographie. Ils n’auraient pu parler de certains « ajouts » douteux, ce qu’a fait Joaben !

  • 11
    Pierre Noël
    19 janvier 2023 à 18h47 / Répondre

    Voyez dans l’article Géplu « le fichier pdf (2,5 Go tout de même) d’une version manuscrite de ce qui sera appelé lors de sa publication en 1801 le Régulateur du Maçon ».
    Le « qui est Dieu » s’y trouve dans cette version datée de 1787.
    Au lieu de supputer ici et là des ajouts volontaires et nécessairement malintentionnés (la GLNF, cible privilégiée du ressentiment de quelques habitués), ne serait-il pas plus simple d’admettre qu’une précision (le bon Dieu en l’occurrence !) présente dans le texte de 1786-1787 ait été supprimée (très volontairement pour une fois) dans la version finale de « 1801 » (qui semble être en réalité plus tardive). Ne s’était-il pas passé entre ces deux dates, à ma connaissance du moins, quelques événements encore glorifiés de nos jours ?

  • 9
    Joab’s
    19 janvier 2023 à 16h18 / Répondre

    Des textes dont je dispose sur la chaîne d’union version regulateur, le « qui est Dieu » n’y figure pas. Par contre je trouve cet ajout dans le texte des rituels GLNF prtendus du Regulateur, imprimés apres le « reveil » du rite francais par R. Girard.
    Ca meriterait surement verification avec le document que cite Pierre.

  • 7
    ERGIEF
    19 janvier 2023 à 1h17 / Répondre

    Frédéric Desmons et pas Desmonds

  • 6
    ERGIEF
    19 janvier 2023 à 1h14 / Répondre

    1) Frédéric Desmonds est né à Brignon petit village gardois. Sa bibliothèque personnelle est conservée dans les locaux de la mairie ou mon père a exercé plusieurs mandats.
    FD fut aussi un homme politique important. Il abandonna d’ailleurs son office pastoral pour se consacrer entièrement à sa mission de sénateur. Vice-président de la deuxième chambre du Parlement, il représenta notamment la Republique Française lors de l’inauguration de la Statue de la Liberté e 28 octobre 1886 à New York.
    2) En hébreu ancien Iahquîn signifie littéralement « il établit » ou « il établira « . C’est une métonymie évoquant l’Eternel au travers de sa fonction créatrice. On retrouve ce nom dans l’évangile de Matthieu, au chapitre 1, sous la forme Akim ou Achim que les spécialistes traduisent par « Yavhé met debout ». Il figure parmi les ancêtres de Jésus. Ces traductions sont peut être plus fidèles a la réalité que celles figurant dans les rituels maçonniques français.

  • 4
    Pierre Noël
    18 janvier 2023 à 18h06 / Répondre

    Copie manuscrite du Régulateur du Maçon datée du 20 juillet 1787, annoncée par Géplu dans hiram.be le 17 décembre 2018.
    « Maçonnerie Française divisée en deux parties. Donnée et rédigée par le Grand Orient de France en l’année 5786. Initiation aux trois premiers grades, ou grades symboliques, apprentissage, compagnonnage et maîtrise.
    Réception d’apprenti p 15-64. Travaux de banquet p 65-74
    Obligation (1er grade p 29)
    Je jure et promets sur les statuts généraux de l’ordre et sur ce glaive, symbole de l’honneur, devant le grand architecte de l’univers (qui est Dieu) de garder inviolablement tous les secrets qui me seront confiés par cette R :. L :. ainsi que tout ce que j’y aurai vu faire ou entendu dire ; de ne jamais les écrire, tracer, ou buriner, que je n’en aye reçu la permission expresse … (suivent les pénalités habituelles, aux trois degrés) … que le grand architecte de l’univers me soit en aide.
    Formule de consécration (p 31)
    A la gloire du G :. Architecte de l’univers au nom du G :. O :. de France, sous les auspices du G :. M :. et en vertu des pouvoirs qui m’ont été confiés par cette R :. L :. je vous reçois et constitue apprenti franc-maçon.
    Secrets (p 33)
    Ce mot (Jakin) signifie, ma force est en Dieu (souligné dans le texte) »

    • 5
      Anubis Rê
      18 janvier 2023 à 22h07 / Répondre

      Pierre Mollier : Le Régulateur du Maçon – Les grades symboliques du Rite Français – Histoire et textes fondateurs. Aux éditions DERVY, Bibliothèque de la Franc-maçonnerie, Collection Renaissance Traditionnelle.
      Dans cet ouvrage, fac-similé du Régulateur 1801 :
      – nulle part, dans aucun rituel, il n’est fait mention « le GADL’U qui est Dieu »
      – Jakin signifie : ma force est en Dieu ; Jakin n’est pas le GADL’U, c’est le mot de l’Apprenti , l’Apprenti n’est pas un maçon, c’est un frère.
      Il y en a un peu assez des copies manuscrites et autres divulgations qui n’ont rien d’officiel, sont pirates pour les secondes, qui servent de caution aux réguliers religieux, perdus sans leur Bible et leur Dieu, pour prouver ce qui n’a jamais existé d’un point de vue officiel et règlementaire, ni en 1723 en Angleterre, ni aux GODF.

      • 10
        Etienne Hermant
        19 janvier 2023 à 16h21 / Répondre

        « Masonery Dissected » de Samuel Prichard (1730)
        Reconnu comme pratique de la maçonnerie des « Moderns » de 1723
        .
        DEGRE d’Apprenti entré
        (…)
        Q. Que fit de vous le Maître ?
        R. Il me fit maçon
        Q. Comment vous fit-il maçon ?
        R. Sur mon genou dénudé, le corps dans l’équerre, le compas ouvert sur mon sein gauche dénudé,, ma main droite nue sur la Bible, je prêtai mon obligation (mon serment) de maçon.
        (…)
        A la suite de l’obligation : « Ainsi que Dieu m’aide ».
        (…)
        Q. Où se tient votre loge ?
        R. Sur une Terre Sainte…
        Q. Comment est-elle située ?
        R. Plein est et ouest
        Q. Pourquoi ?
        R. Parce que toute église et chapelle doit être ainsi.
        (…)
        Q. Quels sont les meubles de la loge ?
        R. La Bible, le compas et l’équerre.
        Q. A qui appartiennent-ils en propre ?
        R. La Bible à Dieu, le Compas au maître, l’Equerre au Compagnon de métier.
        (…)
        DEGRE de compagnon de métier
        (…)
        Q. Que signifie la lettre G ?
        R. Quelqu’un qui est plus grand que vous.
        Q. Qui est plus grand que moi, qui suit un maçon libre et accepté, le maître d’une loge ?
        R. Le Grand Architecte et Concepteur de l’Univers, ou Celui qui fut emmené sur le sommet du pinacle du Saint Temple.
        (…)
        EX. Le bon salut de Dieu soit sur votre heureuse assemblée.
        (…)
        DEGRE de Maître
        (…)
        EX. … c’est alors qu’ils dirent Muscus Domus Domus Dei Gratia, ce qui selon la maçonnerie, veut dire Merci à Dieu, notre maître à une maison de mousse…
        (…)
        Q. Où fut enterré le Maître ?
        R. Dans le Sanctum Sanctorum.
        .
        Note : ce qui n’en fait en aucune manière une religion.
        .
        « Le Corps complet de Maçonnerie »
        Adopté par la R.G.L. de France (1774)
        (…)
        D. Quels ont les joyaux mobiles ?
        R. La Bible, l’équerre et le compas.
        D. Quel est l’usage des mobiles ?
        R. La Bible est à Dieu et sert à nous maintenir dans la crainte et à nous instruire de notre religion.
        (…)
        D. A qui est dédiée votre loge ?
        R. A St Jean
        D. Pourquoi ?
        R. Parce que St Jean étant le premier précurseur de la lumière de la Foi par le Baptême du Seigneur, il a été choisi pour Patron.
        .
        Note : les rituels français, qu’ils soient GL de France ou G :. O :. sont restés dans la lignée de la maçonnerie des Moderns de 1723 jusqu’au moment où ils furent déchristianisés par Roetiers de Montaleau en 1786.
        .
        Pour info.
        Il a été question de la version manuscrite du « Régulateur du Maçon » daté de 1787.
        Le 10 juillet 1786, le Grand Orient envoie aux loges de sa correspondance une circulaire qui annonce la fin de ses travaux :
        (…) Quoique souvent distrait, malgré lui de ce travail, par les soins multipliés et sans cesse renaissants de son administration, le G :. O :. vient enfin d’y mettre la dernière main (…)
        Le document est signé par TASSIN, Président de la Chambre d’Administration, DESROCHES, premier Surveillant, SUE, Orateur, Timbré et ficelé par nous, garde des Timbres et Sceau du G :. O :. de France, signé De JUNQUIERES, Par mandement du G :.O :. De France, Secrétaire-Général CRULET.

    • 8
      Pierre Noël
      19 janvier 2023 à 10h00 / Répondre

      Pour qui cela intéresse, consulter l’article de Géplu :
      « Une version manuscrite de 1787 du Régulateur du Maçon
      Publié par Dans Divers.
      Un Frère m’a envoyé un lien pour télécharger gratuitement le fichier pdf (2,5 Go tout de même) d’une version manuscrite de ce qui sera appelé lors de sa publication en 1801 le Régulateur du Maçon.
      Ce document est d’autant plus intéressant qu’il est signé de Rottiers de Montaleau (page 139), même si l’authenticité de la signature n’est pas prouvée. »

  • 3
    Anubis Rê
    18 janvier 2023 à 15h13 / Répondre

    Il était semble-t-il possible de supprimer les notions d’existence de Dieu et d’immortalité de l’âme – qui n’ont jamais été les principes de la Franc-maçonnerie de 1723 – sans qu’il soit nécessaire d’intervenir de façon arbitraire et nécessairement illégitime dans le corpus symbolique maçonnique en rendant facultative la référence au GADL’U, d’autant que le Régulateur ne dispose nulle part « le GADL’U qui est Dieu ».
    Pourquoi avoir offert ce prétexte à la GLUA qui le cherchait sans le trouver depuis si longtemps ?

  • 2
    Brumaire
    18 janvier 2023 à 12h18 / Répondre

    Le GADLU est aussi une option dans pas mal de Loges qui travaillent au REAA, ailleurs qu’au GODF

  • 1
    Olivier Rocher
    18 janvier 2023 à 8h08 / Répondre

    Bonjour. Précisons que si les Loges du G:.O:. qui invoquent le GADLU travaillent le plus souvent au REAA, ceci n’est nullement « gravé dans le marbre ». Chacune fait ce qu’elle veut. Y compris au Rite Français.
    Précisons également qu’il serait bien erroné de voir en Desmons un athée anticlérical fanatique, ce qui aurait été surprenant pour un ecclésiastique (il était Pasteur protestant…).

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