15 sujets qui fâchent les Francs-Maçons

Publié par Jiri Pragman
Dans Edition

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lundi 3 novembre 2008
  • 10
    Jakin
    10 novembre 2008 à 13h55 / Répondre

    Niveau, la phrase est de Montaigne. Complète et juste elle dit : « Se qui se conçoit bien s’énonce clairement et pour se faire les mots arrivent aisément ». La boucle est bouclée. Pas pour nos auteurs.

  • 9
    niveau
    9 novembre 2008 à 3h00 / Répondre

    « ce qui se conçoit clairement s’énonce clairement… »
    (rappelez-moi le nom de l’auteur…)

    A part peut-être l’ésotérisme et l’ocultisme (qui justement trouvent leur justification dans la complication), les autres sujets peuvent -et doivent- être discutés clairement, sans jargon pédant et prétentieux.

    Les auteurs -et les autres- devraient (re)lire les livres de Daniel Bérésniak qui savait justement s’exprimer clairement, ce qui n’empêchait pas ses textes d’être intéressants et élégants (bien au contraire…)

  • 8
    Jakin
    8 novembre 2008 à 15h15 / Répondre

    Cher Nicolas Dupond,

    Il n’est pas question d’un réglement ‘far west ‘entre frères. Il n’est pas question, non plus, d’attaques insidieuses contre le GODF. Juste d’une sensibilité différente de la vôtre.

    Il serait bien que les autorités du GODF acceptent simplement que la maçonnerie en France est plurielle, et qu’aucune sensibilité initiatique ne peut primer sur une autre. Le GODF a, ces dernières années, été très peu regardant sur le respect de la pluralité maçonnique, parlant souvent au nom de tous. Cela a justifié la dissolution de la ‘maçonnerie française’, association qui n’avait aucun intérêt sinon un mélange douteux des genres. Rassembler ce qui est épars ne signifie pas forcer les différences, surtout quand c’est sans respect des règles de base. Chaque obédience est souveraine, dans ses principes, dans son organisation mais aussi dans son message, et nul besoin de qui que ce soit pour un décodage médiatique.

    Plus de 60 % des maçons français sont adeptes d’une maçonnerie discrète, non tournée par excès vers les questions politiques ou sociales, fondée sur la tradition iniatique. Un jour, ils sauront adresser un message clair permettant – enfin – de montrer que l’initiation maçonnique, cela peut-être bien autre chose qu’une mixture 20 % symbolique 80 % sociale, politisée et tout ce qui nous plonge, comme tu le dis, dans ‘le profane’.

    La légitimité du GODF est évidente et son message évidemment respectable. A condition de ne pas s’imposer aux autres. De ce point de vue, la tactique du nombre est bien vue, mais rencontrera vite ses limites dans les années à venir, quand un besoin d’authenticité sera prégnant.

    Voilà qui soigne de toute ‘hypocrisie’, (…)

  • 7
    Laurent
    8 novembre 2008 à 9h13 / Répondre

    Bah! si on dérange c’est que quelque part on met le doigt ou ça fait mal, et si quelques uns réagissent comme cela c’est peut être que leur position devient intenable, surtout en ce moment.
    Mais bon, c’est juste mon avis.

  • 6
    nicolas dupond
    7 novembre 2008 à 9h26 / Répondre

    Il y en a marre des attaques à peine insidieuses contre le Grand Orient (dont je ne suis pas membre). C’est pourquoi, je me permets d’intervenir.

    A quand un règlement de compte genre Far West rue Cadet entre certaines obédiences symbolistes et le Grand Orient.

    C’est vraiment du grand n’importe quoi.

    Il faut rassembler ce qui est épars (du moins, c’est la règle il me semble).

    On me reproche peut être ici parfois d’être trop direct pour exposer mes petites vérités mais il y en a des plus hypocrites (à l’instar de ce qui se passe dans le profane).

  • 5
    EMEREK
    6 novembre 2008 à 17h20 / Répondre

    La GLFF était au départ ,si mes informations sont bonnes,en quasi totalité au REAA.
    Seule une Loge(Cosmos) pratiquait (encore) le rite d’adoption hérité de sa proximité avec les loges masculines écossaises de la GLDF.
    L’introduction relativement récente au sein de cette obédience du rite Français (Groussier ou « rétabli » ),ansi que des châpitres de hauts grades à ce même rite ,introduit une nouvelle donne .
    Il s’agit manifestement d’un changement de philosophie ,le rite n’étant absolument pas neutre sur la façon de travailler en Loge.
    Je ne me hasarderai pas à donner mon sentiment profond sur la génése de ce changement car il ne s’agirait que d’une opinion trop tranchée.
    Mais le commentaire dans ce bouquin me conforte dans l’ idée qu’il n’y a pas de hasard et poserai la question de tout bon « polar » :
    « à qui profite le crime »
    Comprenne qui pourra…..

  • 4
    Jakin
    6 novembre 2008 à 11h47 / Répondre

    Certes l’idée de ce livre est intéressante. Je l’ai lu pour cela. Mais alors que le projet était intéressant le résultat est négativement suprenant.

    – d’abord, sur la forme, c’est illisible. Les termes employés le sont d’ailleurs souvent à mauvais escient et quelques informations sont carrément fausses. Exemple : les trois grandes lumières ne sont dans les 3/4 des ateliers de la GLFF jamais présentes. C’est nettement faux, REAA oblige.
    – ensuite sur le fond, c’est souvent incompréhensible. J’étais impatient de lire l’avis de frères sur la maçonnerie féminine, ou sur la première question, celle de l’utilité de la maçonnerie. Grosse déception : beaucoup de passages sont d’une telle obscurité, qu’on ne comprend pas même ce que les auteurs ont voulu dire (surtout les propos de Mr Solis). Cela est gênant s’agissant d’un livre qui semble vouloir élever son idée de la maçonnerie en théorie générale. Une fois encore, se complaire dans une réthorique choisie, mais souvent mal employée, pour donner le sentiment de « savoir », c’est d’une utilité très limitée. Je ne suis pas sûr d’ailleurs que les mains profanes entre lesquelles le livre tombera malheureusement en tireront une haute idée de la maçonnerie. Enfin, des arguments sont plus que douteux. Sur la maçonnerie féminine, Mr Solis soutient, comme il en a naturellement le droit, et si j’ai bien compris son argumentation, ce qui n’est pas sûr, qu’elle serait illégitime en raison de ce que la maçonnerie est par essence et en raison de sa filiation opérative masculine… Comment ne pas accueillir cet argument les yeux grands ouverts ?! Que fait-il d’ailleurs, aussi, des obédiences féminines ou mixtes ? Rétroactivement nulles et non avenues en dépit de la qualité du travail que l’on peut y constater le plus souvent ?

    Bref, à titre personnel, je suis très réservé sur cet ouvrage. Je pose aussi une question : pourquoi ce type de discussion doit-il donner lieu à un livre public ? Certes, nous n’avons rien à cacher. Mais là n’est pas le problème. Les débats posés par les questions abordées sont sensibles, délicats, et, à plusieurs égards, la maçonnerie gagne en général à ne pas les livrer en pature sans une réflexion approfondie préalable, et le soin méticuleux d’encadrer, quand elle le peut, les discussions. Si la maçonnerie est secrète (je revendique le terme, qui n’a rien de choquant ou de honteux) c’est parce que l’on sait aussi, au delà de l’incommunicabilité du message et du vécu initiatiques, que bien des choses ne doivent être évoquées qu’entre initiés. Cet ouvrage se fait un peu l’alibi d’une mauvaise presse. Avait-on besoin de cela ?

  • 3
    Flupke
    4 novembre 2008 à 18h16 / Répondre

    La « trascendance dans l’immanence » bien placée dans un discours çà pose son mec aussi … menfin

  • 2
    Jacques Cécius
    4 novembre 2008 à 11h37 / Répondre

    A quoi ça sert ? A s’améliorer, non ? Mais parfois on peut en douter en voyant comme certains agissent … Heureusement ils sont extrêmement minoritaires, et jetés lorsqu’ils fautent.

    Le riituels sont-ils immuables : certes non. A moins que nous ne soyons des intégristes de « la messe de toujours » !

    Les femmes : vous en connaissez, vous, des sœurs impliquées dans des affaires peu reluisantes ?

    Et me voila avec quelques ennemis de plus, mais cela ne va pas m’empêcher de faire ma sieste après le repas qui s’annonce…

  • 1
    Apprenti63
    3 novembre 2008 à 16h06 / Répondre

    La « verticalité numineuse », c’est pourtant lumineux! (pardon pour l’à-peu-près…)
    Je viens d’appprendre grâce à wikipedia que le « numineux » est lié à « l’expérience affective du sacré ».

    Pour plagier Michel Audiard, c’est curieux chez les maçons ce besoin de faire des phrases 🙂

    Cela dit, les titres des chapitres semblent annoncer une réflexion stimulante. A voir (à lire, surtout)!

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