Abolir la peine de mort

Publié par Géplu
Dans Divers

Ce contenu est réservé aux abonnés.Pour accéder à cet article, vous pouvez choisir de :

*Vous pouvez déverrouiller jusqu’à 3 articles gratuitement.
mardi 23 novembre 2021
  • 12
    Luciole
    28 novembre 2021 à 13h30 / Répondre

    Je ne suis pas une personne assoiffée de sang mais je crois que la notion de remord telle que présentée dans ces textes ne touche qu’une infime partie des meurtriers.C’est une vision religieuse avec rédemption etc etc .Elle peut exister je ne le conteste pas mais pour un crime unique de type passionnel.
    La peine mort a pour seule efficacité d’empêcher la récidive.Qu’elle puisse figurer dans les textes et n’être appliquée que dans des cas rarissimes et exceptionnels n’est pas en soi indigne.Les religions s’en accommodent fort bien puisque les soldats sont légitimés en cas de conflit.
    La substitution que représente la peine de prison à la perpétuité a deux inconvénients ,soit elle n’est pas appliquée soit elle fabrique des monstres en prison qui sont toujours dangereux pour les autres détenus et entourage puisque n’ayant rien à perdre. (Ce que m’avait expliqué un Directeur de prison de retour d’un séjour aux USA.) Quant aux terroristes qui tuent et invoquent ensuite que l’on ne les traite pas d’une façon qui leur sied, comme celui du procès actuel je vous laisse deviner mon sentiment.

  • 7
    Désap .
    23 novembre 2021 à 22h49 / Répondre

    L’application ou non de la peine de mort aux terroristes islamistes ou à tout autre terrorisme se réclamant d’une cause militaire ne se pose pas. Ce type de terrorisme ne devrait pas relever de la justice civile, mais militaire.
    N’a-t-on pas entendu trois Présidents de la République nous dire que nous sommes en guerre ?
    Les mots ont un sens, d’autant plus venant du premier personnage de l’Etat. La comm n’est pas la bienvenue en l’espèce, l’Etat doit prendre ses responsabilités.
    De la cohérence et le courage de l’assumer nous éviteraient l’apparition de guignols type Le Pen et Zemmour.

    • 9
      Leon Czerniak
      24 novembre 2021 à 17h06 / Répondre

      en 1959 j ai entendu un entretien entre membres de la pègre marseillaise..dire ceci .
      « nous ne sommes JAMAIS armés..il y a risque de tirer et tuer un cogne…la condamnation à mort avec décapitation est certaine ».
      par la suite à cause d’un grave conflit…ils ont sortis les sulfateuses.

      ps: un cogne frappe…un poulet picore ! livre de Fred Zeller …trois points c’est tout …

      • 10
        Désap .
        24 novembre 2021 à 20h15 / Répondre

        9 – Rien compris.

      • 11
        Yasfaloth
        28 novembre 2021 à 1h32 / Répondre

        Amusante cette affirmation… il faudra la répéter, à ceux qui ont vécu les tueries perpétrées dans cette région par des gangster ayant pignon sur rue, notamment dans les années 60 et 70 lors de l’épisode dit de la « french connexion » , ou aux victimes du « bar du Téléphone » en 1978, soit 3 ans avant l’abolition (dix morts quand même) !

        • 13
          Leon Czerniak
          3 décembre 2021 à 13h11 / Répondre

          ce qui est grave ce sont les balles perdues contre des innocents…

  • 5
    Pierre-Philippe Baudel
    23 novembre 2021 à 20h55 / Répondre

    Tout franc-maçon a compris dès son acceptation que la vie doit s’imposer à son cœur par compassion et à son esprit par la justice mais il ne faut pas se voiler la face. Beaucoup, sans qu’ils aient été pour autant un jour victime, ont encore secrètement en réflexe tendance à privilégier cette solution répressive en réponse à ce qu’ils ont subi ou pourraient subir. Notamment, quand il s’est agi d’abus sexuel ou de meurtre sur mineur. Mais en sa vue, la vraie justice ne serait-elle pas de savoir le coupable expier sa faute par ses remords, et la vengeance ne rongerait-elle pas en premier lieu ceux qui la poursuivent ? « Le sang ne se lave pas avec du sang, mais avec de l’eau ». Question : sauf à partir d’une volonté claire, exprimée, personnelle et en situation mentale et physique de vouloir mettre fin à ses jours, d’une façon générale ensuite, l’euthanasie (ou mort assistée), ne ruinerait-elle pas l’achèvement d’une âme ? L’histoire universelle a démontré que l’approbation théorique du meurtre a toujours engendré le meurtre. Qui n’a donc compris que le mal que l’homme ne saurait faire à un autre homme est un mal qu’il se fait à lui-même ? Tout autre raisonnement ou niveau de conscience nous apparaissant carrément primitif. Tant, il nous apparaît que de ne pas s’inscrire dans le pardon provoque des ressentiments qui ne proposent que de vouloir du mal à l’autre, et donc de le partager avec l’autre. Tout au contraire, pardonner le mal, c’est amener son responsable à devoir supporter et à assumer seul le mal qu’il aura fait à autrui. Le pardon va plus loin que la vengeance. L’épreuve est parfois difficile, la maladie ou le suicide peuvent en être même l’issue. Mais au mieux, le remords amène à réfléchir sur ses faiblesses et au repentir pour faire de son responsable un autre homme ! Tandis que dans le cas d’une souffrance liée à une maladie, il ne nous apparaît pas plus responsable de la part de médecins chargés de sauver des vies, de se proposer de les tuer comme subterfuge de guérison. Donner la mort n’est pas la réponse à la souffrance d’une vie. Là est aussi la leçon, l’ambition de la Franc-maçonnerie.

    • 8
      Yasfaloth
      24 novembre 2021 à 1h12 / Répondre

      Bonjour, je ne suis pas souvent d’accord avec toi, mais là j’approuve pleinement ce texte. Même s’il est probable que peu de gens comprendrons ce que tu as voulu dire. Couper une personne en deux, comme cela s’est longtemps fait n’a jamais fait cesser la violence… le problème de la récidive est lui plus complexe, il nous faut des structures plus humaines et plus adaptées pour isoler les éléments les plus dangereux de notre société tant qu’ils peuvent nuire. Certains d’entre nous on été emmené à méditer sur les notions de vengeance et de supplice, la maçonnerie a quelque chose à apporter sur ces questions…

  • 4
    Luciole
    23 novembre 2021 à 20h12 / Répondre

    Si le cas du terrorisme islamique est particulièrement préoccupant c’est que les tueurs sont souvent dans une action suicide et ne cherchent nullement à éviter la mort voire même la recherchent sans nécessité.Leurs commanditaires eux se gardent bien de prendre des risques.

  • 3
    Leon Czerniak
    23 novembre 2021 à 16h29 / Répondre

    Si l’on veut abolir la peine de mort, en ce cas, que messieurs les assassins commencent.
    Alphonse Karr

  • 2
    JMB
    23 novembre 2021 à 14h04 / Répondre

    Depuis ma plus tendre jeunesse, je me suis toujours battu contre la peine de mort … Mais depuis quelques temps, depuis le Bataclan en fait, je me pose la question de savoir, j’ai honte de moi, si ce type de destruction appliqué aux terroristes ne pourrait pas avoir un effet dissuasif sur les extrémistes islamistes. Je ne sais pas si ça peut être la bonne réponse à un réel problème mais une chose est sûre c’est que faire l’autruche ne fera pas avancer le schmilblick.

  • 1
    Henri SAVOIE
    23 novembre 2021 à 6h19 / Répondre

    D’un certain point de vue, il est dit  » tu ne tueras point « , d un autre , notre confiance en l État et ses institutions ne doit jamais exposer nos vies…
    ….
    Belle journée,
    Fraternellement,

    • 6
      Désap .
      23 novembre 2021 à 22h38 / Répondre

      1 – Ainsi l’Etat doit être infaillible, il ne lui est pas même autorisé de se tromper de bonne foi.
      Mais qui diable doit-il le composé ? A part le dieu unique et ses prophètes on a du mal à l’imaginer.
      Quant au « tu ne tueras point » ceux qui l’ont écrit étaient des prophètes et ceux qui les écoutent depuis plus de deux millénaires ont fait et et continuent de faire un nombre de morts dont ils détiennent le record toutes catégories de criminels confondus.
      On va se garder des cintrés qui voient des vertus au paradoxe absolu et on va continuer de défendre la République malgré ses imperfections et la loi de 1905.

La rédaction de commentaires est réservée aux abonnés. Si vous souhaitez rédiger des commentaires, vous devez :

Déjà inscrit(e) ? Connectez-vous