

« Pour rester libre un média ne doit dépendre que de ses lecteurs »
Amis lecteurs, Frères, Sœurs, ou profanes,
La gestion professionnelle et indépendante d’Hiram.be, Le Blog Maçonnique a un coût, qui croît régulièrement. Aussi, afin d’assurer la pérennité du blog et de maintenir sa qualité, je me vois contraint de rendre son accès payant. Rassurez-vous, la somme demandée est très minime : 20 € par an !
De plus, afin de ne pas « racketter » les nombreux visiteurs occasionnels et de permettre aux nouveaux lecteurs de découvrir un peu le blog avant de s’y abonner, la consultation de trois articles est offerte aux non abonnés. Mais dans tous les cas, afin de pouvoir gérer ces gratuits et l’accès permanent, la création d'un compte est préalablement nécessaire.*
Alors, si vous aimez Hiram.be et êtes satisfaits du service d’informations maçonniques qu'il vous rend chaque jour, soutenez-le, créez votre compte et réglez dès aujourd’hui vos 20 € pour votre accès permanent et illimité d'un an au blog.
D’avance je vous en remercie.
Géplu.
* Je certifie qu’Hiram.be ne fera aucun commerce et ne transmettra à personne les données recueillies, collectées à la seule fin de la gestion de ses abonnements. Géplu.
Cette critique qui semble hautement auto-satisfaisante au point de constater l’acquis d’une supra-sensibilité incompréhensible par le commun des mortels renvoyé à ses guenilles intellectuelles, m’évoque ces religieuses catholiques qui avaient envisagé d’installer leur prieuré au sein du camp d’Auschwitz.
Comble inégalé du pédantisme, et de l’indécence pour les secondes. La gradation est effectivement des plus haute.
Force est de constater une certaine convergence entre les deux spiritualités, elles mènent à tout et surtout au stupéfiant si l’on n’y prend garde.
J’aime beaucoup le texte de Charles Coutel, c’est pour moi un modèle de réflexion profonde à la lumière humaniste de la conjonction des enseignements maçonniques et philosophiques. Le genre de texte dont on a besoin parce qu’il nous remue dans nos limites et dont on garde une copie dans nos « coffres à trésor » électroniques.
.
Mais je pense aussi qu’à voir les réaction qu’il a suscité il est certainement trop difficile pour être exposé aussi crument à un public profane ou même à des Maçons dont la démarche particulière ne les a pas habitué à se confronter à ce niveau de réflexion spirituelle et à l’abstraction sentimentale qu’il implique sur des sujets aussi délicats.
.
Plus j’avance en maçonnerie et plus je me rend compte que la démarche cognitive qui se cristallise en moi, le plus souvent inconsciemment, me conduit à devoir faire attention à mes propos face à des profanes ou a des Frères qui ont une autre façon de penser. Un de mes Frère appelle cela la « schizophrénie » du vieux maçon… d’aucun diront peut être prétentieusement des « hauts grades »… mais je me rend bien compte qu’en disant cela je tombe justement dans le travers que je suis en train d’évoquer ! 🙂
@yasfa : le fait que tu sois capable d’autocritique et de faire évoluer tes convictions est un bon signe évident et encouragé par nos rituels.
Quant à s’autocensurer pour ne pas s’exposer aux violentes (où pertinentes) critiques… non ! Quel intérêt ?
Comme tu le constates, je suis insulté, conspué copieusement, toujours par les mêmes. Mais je reste sincère et direct, sans calcul, recherche d’alliances …. Et je m’en porte bien.
Quant aux « hauts grades » il nous invitent bien à considérer que le mauvais, c’est pas « l’autre » mais une part de nous tous, à combattre (vaincre …).
Enfin … heureux de te lire ainsi, yasfa … même si un compliment de ma part risque de te desservir…
à Yasfaloth 12 J’aime ton propos comme j’ai apprécié celui de Charles. Sans doute n’ai-je pas encore atteint la sérénité qui fait partie de nos objectifs mais ,quitte à demeurer imparfait, j’assume, persiste et signe, l’angélisme est affaire de Dieu et pas sur cette Terre. C’est mettre en danger nos enfants et tous les innocents à venir que ne pas sanctionner et empêcher de nuire les bourreaux et leurs motivations. Personne ne réclame l’oubli alors se donner la bonne conscience du pardon…pour plaire à qui?
C’est quoi ça « être sans cesse invité à pardonner soi-même » si ce n’est une invitation à se dédouaner.
Ce ne sont que des mots, et quelle portée ont-ils, ont-ils eu sur les bourreaux?
Récemment à l’hôpital, j’ai eu davantage le temps de lire; tout le monde devrait avoir lu « les alpinistes de Staline » et « les alpinistes de Mao ». On est là à 1000 lieues de l’humanisme, et des discours pontifiants -voir ci-dessus-
Personne ne sait et ne saura jamais ce que des millions de gens ont enduré.
Un pardon n’est pas davantage possible qu’envers les bourreaux de la Shoa.
On a juste, nous, à montrer par notre modeste vie, chacun, un exemple de ce que pourrait être l’humanité.
Tout le reste n’est que du bavardage.
« Les alpinistes de Staline » & « Les alpinistes de Mao » : 2 livres du géographe Cédric Gras.
Ce sujet est tellement fanatisé qu’il est difficile d’avoir une approche mesurée, nuancée, sous differents angles. Et pourtant ne serait-ce pas notre devoir de maçon plutôt que d’être des porte-voix de tendances politiques ?
Donc ma contribution partielle et partialle, sans pretention :
Inutile de revenir sur l’horreur de la Shohah.
– La question du pardon : dans la logique chretienne, le pardon DOIT etre précédé de la confession du crime. (ou péché). Or, c’est bien un problème majeur. Les criminels de la shoah ne se sont pas confessés ! En plus de ceux qui sont morts , les criminels survivants n’ont jamais vraiment reconnu leurs crimes. Pas plus les Barbie, que les accusés de Nuremberg, que les dirigeants petainisttes, franquistes, que les milices diverses … ce fut déni, esquive. Et pour l’extreme droite negationisme, relativisme.
– Qui est coupable ? Les criminelsnazis sont de l’espèce humaine, comme nous tous, pasune espece à part. Et leurs victimes non plus. NOUS sommes donc tous impliqués dans cette horreur. OUi ! aussi bizarre que ca puisse paraître. Car si nous n’acceptons pas que TOUS, nous avons ce germe criminel en nous, prêt à eclore si les conditions lui sont favorables, nous ne le maîtrisons pas. Et nous avons l’exemple typique ici-même ou est « désigné un ennemi » par les autorités . Ce ne sont pas « les juifs » cette fois-ci mais mais les musulmans !
– Qui pardonner ? Les actes sont impardonnables à Gaza en 2025 ou à Berlin en 1935 ou paris en 1940. Mais surtout ce qui est totalement innaceptable et doit être combattu sans menagement, c’est cette dialectique de designer, essentialiser un ennemi à haïr, combattre, exterminer …
Et c’est ce que nous voyons monter en 2025 comme en 1930.
La Shoah devrait servir de leçon pour 2025. Helas … on en est loin. Mais motivons nous pour ne pas nous laisser berner par les mêmes sirenes criminelles.
Bonjour
Pendant ce temps, concentrons-nous sur ce qui nous attend dans un avenir proche, dans notre chère France.
https://www.lefigaro.fr/actualite-france/reseaux-tentaculaires-organisation-secrete-quartiers-islamises-le-rapport-choc-sur-les-freres-musulmans-qui-veulent-instaurer-la-charia-en-france-20250520
Réseaux tentaculaires, organisation secrète, quartiers islamisés… Le rapport choc sur les Frères musulmans qui veulent instaurer la charia en France
EXCLUSIF – Sur 73 pages documentées par les services de renseignement, le document remis à Bruno Retailleau brosse le tableau édifiant d’un pays miné de l’intérieur. La version déclassifiée, que dévoile Le Figaro, est explosive.
« Nous, les Frères musulmans, sommes comme un immense hall dans lequel n’importe quel musulman peut entrer par n’importe quelle porte pour partager ce qu’il souhaite. Rechercherait-il le soufisme, il le trouverait. Rechercherait-il la compréhension de la jurisprudence islamique, il la trouverait. Rechercherait-il du sport et du scoutisme, cela est ici. Rechercherait-il le combat et la lutte armée, il les trouverait. (…) Vous êtes venus à nous avec la préoccupation pour la “ nation ”. Ainsi je vous accueille. » Cette harangue a été proférée en 1928 par Hassan-Banna, fondateur des Frères musulmans à Ismalia, dans la banlieue du Caire. Ce virulent prosélytisme, jamais démenti depuis lors, n’avait qu’un dessein : recruter pour instaurer à terme un état islamique et le joug de la charia. Près d’un siècle plus tard, force est de constater que la France est devenue une porte d’entrée, ouverte, béante. Le rapport choc du gouvernement intitulé « Les Frères musulmans et islamisme politique en…
J’ai pris de temps de lire les propos de Charles Coutel, qui sont de l’ordre de l’inattendu et d’emblée, je dirai de l’ordre de l’impensable lorsqu’il s’agirait d’associer le pardon et la Shoah. Épreuve du pardon: épreuve pour qui ? Qui irait désigner ceux qui devraient pardonner et qui en serait épargné?
Justice et pardon sont aux antipodes, autant vengeance et oubli
Votre article se situe dans un contexte intemporel entre la philosophie, la théologie, l’histoire, le politique et invité d’honneur; la Franc-maçonnerie.
Je cite cette phrase étonnante: » La franc-maçonnerie comme chemin vers un pardon émancipateur »
La Franc-maçonnerie n’a pas sa place dans des actions qui viseraient à faire mesurer la portée historique de la faute car dans le cadre de la Shoah, elle dépasse l’idée que l’humain pourrait réparer l’humain.
Les tentatives émancipatrices de l’humanité se sont souvent fait emboiter le pas par l’irruption des nouvelles formes de destruction.
En quoi le pardon serait émancipateur et pour qui? Que resterait aux victimes à vivre et à penser après avoir observé les autres supposés affranchis, là où la mise en avant de la réconciliation fraternelle et universelle deviendrait un désaveu sans nom
Shoah et épreuve du pardon: un oxymore?
Bonjour,
Comment peut-on concilier l’humanisme avec l’égard que l’on doit porter aux terroristes et aux antisémites ?
Merci
Cher frère, je relève cette phrase de votre propos :
« Moi, victime, je vais te pardonner, toi bourreau, et peut-être d’abord malgré moi, car nous avons l’Humanité en commun. »
L’humanité en commun ?
Les organisateurs et participants de la conférence de Vannsee, les commandants et corps des officiers qui géraient les camps de concentration, les bataillons SS qui exécutaient ce qui n’était que des atrocités, Adolf Hitler, Henrich Himmler, Reinhard Heydrich, Adolf Eichmann ont l’humanité en commun avec les victimes, ont l’humanité en commun avec les innocents ?
Dans toute l’horreur nazie, il y en ait un parmi quelques autres, qui se comptent sur les doigts d’une main, peut-être des deux, qui mérite d’être considéré comme ayant en partage l’humanité, c’est Oskar Schindler.
.
Faire preuve d’une compréhension supérieure de l’humanisme par quelques phrases appuyées sur des paradoxes inconciliables, ce n’est pas ce qu’il y a de plus difficile, la syntaxe permet tout. Faut-il encore fonder ce qu’on avance.
Pourriez-vous expliquer comment vous fondez votre phrase ?
Il ne faut pas être grand clerc ni grand profès pour savoir que la haine envers le peuple juif – l’antisémitisme – n’a pas commencé avec la shoah ni pris fin avec elle. Il y a encore de nos jours des violences physiques et morales graves et même mortelles envers les juifs – en France notamment. Il y a notre époque, encore trop de gens qui aimerait les faire disparaitre. Alors pour ce qui est du pardon je n’irais pas jusque-là. A jour ce n’est pas une priorité.
Le pardon comme suite à une juste peine comme la loi du Talion exécutée? évidemment ce ne sera jamais le cas donc que reste t’il?
à part la vengeance,qui abaisse aussi celui qui la commet, l’oubli? impensable, s’en remettre à Dieu qui ne se manifeste pas.?
.
Merci Luciole pour ces questions essentielles . Mon hypothèse est que les humanistes , à condition de faire mémoire des souffrances des crimes et des injustices, passées ont comme responsabilité de cultiver une Espérance immanente. La résilience des rescapés des camps de la mort nous oblige. La tradition qu’ont les francs-maçons notamment du GODF d’aller se recueillir à Auchwitz est essentielle . C’est en ce sens que je parlais de la puissance auto-réparatrice de l’amour de l’Humanité. Charles.
@Charles C’est une belle pensée mon cher frère et qui t’honore, mais où est l’espérance quand nous considérons le monde actuel? je serais plutôt voisin du post d’Arnaud (5),je ne me sens aucune humanité commune avec les noms qu’il cite..
Ce sont les innocents et leurs familles qui vont se recueillir à Auschwitz,ce ne sont ni les bourreaux encore vivants ni leurs familles. C’est un peu facile de dire « Je regrette,je ne me rendais pas compte,. »et autres excuses de circonstances. Quand bien même; une repentance de parole après des crimes atroces,préparés,justifiés,annoncés, mais plus grave,niés et répétés (avec variantes) un peu partout.
Je n’espère plus mais j’essaie d’agir avec mes moyens chaque fois que cela m’est possible et je crois aux valeurs que défend la FM.
La Shoah, ce n’est pas seulement l’assassinat de plus de six millions de personnes, majoritairement juives, c’est également et surtout la déshumanisation de ces personnes, la réduction au travail forcé jusqu’à la mort, des expériences médicales sur les femmes et les enfants, la torture, des expériences pour connaître les limites du corps humain au froid, à la chaleur, à la douleur, à des des délires que seul l’Homme est capable d’imaginer comme casser vingt fois un membre pour voir s’il se répare encore, la récupération d’or dentaire à vif pour financer l’effort de guerre, des nourrissons jetés vivants dans les fours crématoires, et plus inimaginable encore.
En la matière, le pardon est une atrocité, une pornographie de la pensée, une déviance, un crime.
En la matière, le pardon serait une tâche plus indélébile que le crime imprescriptible qu’il se propose de pardonner.
En la matière, le pardon met celui qui s’y adonne au même niveau que les criminels à qui il le destine.
Il y a une limite à tout, c’est l’un des enseignements de tout premier ordre de la Maçonnerie représenté par le compas. Ceci doit-il être rappelé ?
J’oppose à ce pardon sans objet de frapper les coupables d’indignité.
Il semble aussi qu’il y ait dans ce raisonnement un mélange entre ce qui est imputable au bourreau et ses crimes qui ne peuvent jamais l’être à sa filiation, sauf si sa filiation imagine qu’une autre attitude que baisser la tête et s’agenouiller devant les victimes puisse être recevable.
Je termine par un point majeur : ne pas pardonner ce qui est impardonnable ne relève en aucun cas de la vengeance, mais de la vérité.