Petain et Hitler

Le GODF contre l’hommage à Philippe Pétain

Publié par Géplu
Dans Divers

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jeudi 8 novembre 2018
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  • 45
    Brumaire
    12 novembre 2018 à 19h46 / Répondre

    Un jour peut-être, serait -il judicieux qu’on se penche sur certains « cas ».
    La FM a connu, surtout au 19° siècle en France, un bon nombre de militaires, et il en est resté quelques traces, notamment dans certains rituels-hélas-
    Je me suis très souvent, au cours de mon (long) parcours maçonnique, la question suivante:
    Comment peut-on faire un métier de destruction le jour, et participer à une construction (de soi, d’une humanité plus fraternelle et plus libre etc…) certains soirs? le maréchal Joffre étant de ceux-là par exemple.
    Un militaire de carrière est-il libre s’il est tenu d’obéir aux ordres, même dénués de toute humanité? est-il de bonnes moeurs? -si on entend par moeurs le sens de la mesure, selon l’étymologie du mot-
    Il y a, pour moi, des grands écarts que je n’arrive toujours pas à comprendre, même en y mettant une bonne dose de tolérance.

  • 42
    Jérôme B.
    12 novembre 2018 à 16h46 / Répondre

    Brûle ce que tu as adoré !

    • 44
      lazare-lag
      12 novembre 2018 à 19h36 / Répondre

      Ca s’adresse à qui?
      Et pour dire quoi?

  • 35
    Désap.
    11 novembre 2018 à 21h05 / Répondre

    Non, Monsieur Lesaignoux !
    Pétain n’a rien sauvé du tout en 40.
    En plus de l’instauration du racisme et de la délation, Pétain a férocement empêché que s’organise la Résistance, il a ainsi divisé très durement le pays.
    Nous ne devons rien au maréchal, strictement rien, beaucoup au Général en revanche.
    .
    @ Astérix
    Les « fusillés pour l’exemple » sont au nombre de 563, dont les 2/3 en 1914 et 1915 ; on doit les « conseils de guerre spéciaux » à Joffre.
    Il y a eu ~ 2500 poilus exécutés pendant la guerre, dont la très grande majorité pour des crimes de droit commun.

    • 37
      PIERRE LESAIGNOUX
      11 novembre 2018 à 23h19 / Répondre

      Je vous rejoint Monsieur DESAP sur le fait que le jour ou la ligne de démarcation est supprimée soit le 1er mars 1943, trois mois après l’invasion de la zone sud par les troupes allemandes, le maréchal Philippe Pétain aurait du rejoindre l’Algérie…trop vieux certainement à l’âge de 87 ans pour se lancer dans cette nouvelle aventure ?
      Cette époque me trouble… qu’aurai-je fait ??? Comme dans la chanson de notre F :. Jean Jacques Goldman : Si j’étais né en 17 !!! La ville de Leidenstadt n’existant pas et étant symbolique.
      « Et si j’étais né en 17 à Leidenstadt
      Sur les ruines d’un champ de bataille
      Aurais-je été meilleur ou pire que ces gens
      Si j’avais été allemand ?

      Bercé d’humiliation, de haine et d’ignorance
      Nourri de rêves de revanche
      Aurais-je été de ces improbables consciences
      Larmes au milieu d’un torrent

      Si j’avais grandi dans les docklands de Belfast
      Soldat d’une foi, d’une caste
      Aurais-je eu la force envers et contre les miens
      De trahir, tendre une main

      Si j’étais née blanche et riche à Johannesburg
      Entre le pouvoir et la peur
      Aurais-je entendu ces cris portés par le vent
      Rien ne sera comme avant

      On saura jamais c’qu’on a vraiment dans nos ventres
      Caché derrière nos apparences
      L’âme d’un brave ou d’un complice ou d’un bourreau?
      Ou le pire ou le plus beau ?
      Serions-nous de ceux qui résistent ou bien les moutons d’un troupeau
      S’il fallait plus que des mots ?

      Et si j’étais né en 17 à Leidenstadt
      Sur les ruines d’un champ de bataille
      Aurais-je été meilleur ou pire que ces gens
      Si j’avais été allemand ?

      Et qu’on nous épargne à toi et moi si possible très longtemps
      D’avoir à choisir un camp »
      Nous sommes franc-maçon dans ma famille depuis l’époque napoléonienne et je tente d’être « libre penseur » au sens noble du terme. Mon Père a fait parti de ceux qui ont fuit le nazisme pour débarquer en Corse, en Italie puis à Saint Raphael.

      • 40
        Désap.
        12 novembre 2018 à 11h16 / Répondre

        37 – Ah oui ! rejoindre l’Algérie ! avec le Vél d’Hiv au c.
        ben voyons,
        du reste personne ne le lui a proposé.
        Pétain appartient à la droite la plus conservatrice, il est dans la parfaite continuité des militaires anti-Dreyfusards.
        Son idée pour la Zone Libre c’est la « Révolution Nationale », et pas la lutte contre les Allemands. Il négociera avec eux sur une base politique convergente la récupération du territoire national ; voilà le projet. Il est trahi par Hitler qui envahit la Zone Libre, normal, puis il devient le pantin d’Hitler, logique.
        Le Général a du panache, le maréchal est un clown tragique.

  • 34
    Brumaire
    11 novembre 2018 à 20h54 / Répondre

    Les héros, ce n’étaient pas les maréchaux, tout Pyrénéens qu’ils aient été pour certains d’entre eux.
    Les vrais héros, ce sont les 18,6 millions de morts, les 13,5 millions de blessés dont 300000 gueules cassées qui ont vécu 4 ans de leur jeunesse en enfer, les fusillés « pour l’exemple », soit parce qu’ils avaient fraternisé avec les pauvres types qui étaient en face, ou ceux qui, tout simplement,ne voulaient pas se faire casser la figure pour des marchands de canons, des politiciens en mal de reconnaissance, ou des militaires qui brûlaient d’envie d’en découdre; sauf que ce ne sont pas les généraux, devenus maréchaux, qui sont allés « en découdre » directement et régulièrement.

    Le « maréchal -nous-voilà- » a eu beau être « plébiscité » par les députés en 40, parce qu’il fut « un grand soldat », c’est un argument qui ne tient pas. Les Français étaient majoritairement ou collabo, ou indifférents, très peu ont été de vrais résistants; en plus, ils aiment les uniformes.
    On devrait avoir honte de parler, a fortiori, d’admirer les « grands soldats », ça ne devrait pas exister, pas davantage que les « bons petits », soldats s’entend: les premiers parce qu’ils assouvissent légalement des passions douteuses, les seconds, parce qu’ils n’ont pas eu idée de ce qu’est la liberté, ou qu’ils n’ont pas eu le choix.
    Je ne suis ni trotkyste, ni marxiste-léniniste.
    Je suis bien consciente que cette réflexion va provoquer l’ire de pas mal de lecteurs, tous ou presque de sexe masculin, mais tant pis: à part « Astérix » et trop peu d’autres, on continue à manier le sabre, même virtuellement.
    Je préfère l’épée flamboyante, elle ne fait de mal à personne, et, dans ma région de tous temps ravagée par les guerres, travailler à réduire les inégalités et les excès des religions, à instruire et ouvrir les esprits à autre chose qu’à ce qu’on voit à longueur de journée.

  • 31
    PIERRE LESAIGNOUX
    11 novembre 2018 à 18h50 / Répondre

    LE BLANC ET LE NOIR:
    Collaboration et collabos pendant la 2e Guerre Mondiale : 14 des 18 ministres du gouvernement de Vichy étaient, ou socialistes, ou communistes, ou issus des syndicats de gauche. Dans tous les cas, d’obédience de gauche :

    Eh oui, Laval (socialiste bon teint sorti tout droit de la SFIO, glorieux ancêtre de notre non moins glorieux PS, Marcel Déat (ministre du travail), Adrien Marquet (ministre de l’intérieur), Gaston Bergery, René Chateau, Paul Marion, Robert Jospin (père de Lionel), Angelo Tasca (père de Catherine), René Belin, Paul Faure, Georges Albertini, François Mitterand…

    Quant à Jacques Doriot, ancien N°2 du PCF, il a simplement créé et dirigé la Division Charlemagne qui est allée aider l’armée nazie sur les fronts de l’Est…

    La liste des « collabos de gauche » est très très longue, bien plus longue que celle des « résistants », notamment jusqu’à fin 1943, quand la victoire des alliés apparut inéluctable.

    Il y en a donc beaucoup au PS et au Front de Gauche qui feraient mieux de la fermer…

    Tout cela est prouvé, archivé, connu des historiens mais il y a une énorme chape de plomb des médias là-dessus…

    Alors qui étaient les résistants ? Ben ceux de droite, souvent royalistes, attachés à la France, française et catholique : Jacques Renouvin, Honoré d’Estienne d’Orves, le colonel Rémy, de Benouville, l’abbé de Dartein, le duc de Choiseul Praslin, Chambrin, Moustier, de Lattre de Tassigny etc… ou encore le père de Mgr Lefebvre, René Lefebvre, torturé et assassiné au camp de concentration allemand de Sonnenburg, pour « faits de résistance » (transmission de documents sensibles entre France, Belgique et UK).

    Quant aux « résistants » communistes, ils résistaient surtout contre le nazisme qui aurait, à coup sûr, éliminé le bolchevisme de France et d’Europe si les Allemands en étaient venus à l’emporter… Les communistes n’ont pas de patrie, n’ont pas de pays, n’ont pas de religion, ils n’ont qu’une idéologie internationaliste, un marxisme-léninisme ravageur…

    2 belles expressions pour illustrer tout cela : « Communisme et nazisme, les deux branches radicales du socialisme » et « Le socialisme en chemise brune ».

    C’est aussi assez intéressant de lire l’apologie enflammée du socialisme que fait dans ses écrits et déclarations Joseph Goebbels, Responsable en chef de la propagande hitlérienne…

    Tout aussi intéressant, les origines et l’idéologie socialistes du fascisme mussolinien…

    Alors, M. Mélenchon ?? Et ce « petit » Pacte germano-soviétique, le Pacte Ribbentrop-Molotov, – signé donc entre le IIIe Reich et l’URSS, le 23 août 1939, à Moscou, au Kremlin, en présence de Staline, entre le ministre des Affaires étrangères de l’URSS, Viatcheslav Molotov donc, et celui du IIIe Reich, Joachim Von Ribbentrop – véritable trahison des soviétiques contre les alliés ? (Jusqu’à ce que Hitler décide d’attaquer l’URSS bien sûr lors de l’opération Barbarossa.

    Quand est-ce que les gens vont comprendre que tout n’était pas « blanc et noir », « gentils résistants contre méchants collabos » dans cette complexe Deuxième Guerre Mondiale, et que surtout les résistants et les collabos n’étaient pas ceux que l’on croit aujourd’hui!

    Et que ce n’est pas ce qu’on apprend à l’école de la République, dans nos manuels scolaires, ou à la télé, qui est la vérité.

    A quand donc la vérité sur cette guerre et les-heures-les-plus-sombres-de-notre-histoire…
    NOTE IMPORTANTE : Je dis bien Vichy et son gouvernement, et EN RIEN je n’attaque la personne, aussi intelligente et dévouée, qu’héroïque au plus haut point, du Maréchal Philippe PETAIN, qui, une seconde fois après Verdun en 1916, a accepté, à 84 ans, de faire le sacrifice de sa personne, pour la France et les Français. Bombardé en 1940 en catastrophe (et il n’avait rien demandé), (et car on n’avait par ailleurs pas écouté ses graves avertissements dans l’entre-deux guerres) Chef de l’Etat par les députés socialistes et communistes, qui lui votent librement et avec soulagement les pleins pouvoirs, il est, en toute vérité, historique, factuelle, celui qui a, une seconde fois après Verdun en 1916, SAUVE LA FRANCE, notamment en enfumant complètement Hitler à Montoire, comme le démontrent très bien, de façon irréfutable, les grands spécialistes que sont par exemple (parmi plusieurs dizaines) Maître Jacques Isorni ou le Général Le Groignec. Le Maréchal devait se sentir bien seul au milieu de tous ces gauchistes ! Même si rien n’est jamais blanc et noir dans ce genre de guerre très complexe : Beaucoup de ces « collabos de gauche » se sont souvent montrés être de GRANDS HOMMES et de GRANDS SERVITEURS de la France, pendant la guerre ou après. On ne peut, dans une guerre si complexe, la traiter de façon binaire. Et comme le dirait le grand historien André Figueras, il y a bien eu : « Faux résistants et vrais coquins »

    • 36
      lazare-lag
      11 novembre 2018 à 22h08 / Répondre

      Vous intitulez votre intervention « le Blanc et le Noir », peut-être pour nous faire mieux appréhender la part des choses, en tout cas votre thèse est de dire qu’essentiellement ce sont les rangs de la gauche qui seraient constitutifs du gouvernement vichyste.
      Pour mon humble part, je ne suis pas historien,il me semble apercevoir cependant quelques petites imperfections dans votre développement.
      Oh, trois fois rien, juste des petites choses,juste que des choses bénignes:
      – Il n’y a pas eu un gouvernement à Vichy, il me semble, mais je peux être corrigé, qu’il y en a eu trois, si l’on retient les noms de Laval, Flandin, et Darlan et quatre si l’on tient compte du fait que Laval présidera deux fois le conseil des ministres.
      – ce faisant, il n’y eut donc pas 18 ministres, mais bien davantage, la trentaine ce me semble,
      – ce faisant, dans votre liste de noms, mais je peux me tromper n’étant pas historien, je ne suis pas certain que Robert Jospin, Angelo Tasca ou François Mitterrand (et non Mitterand, à moins que vous parliez d’un autre) aient eu rang de ministre dans l’un de ces gouvernements vichystes; une étourderie sans doute
      – ce faisant, j’observe que certains ministres étaient clairement originaires de droite ou de droite extrême comme Darnand ou comme Vallat, ou comme Darlan ou Platon ou d’autres,
      – ce faisant, je saisis mal votre raisonnement tendant à nous dire que c’est la très grande majorité de ces ministres qui est issue de la gauche.
      Sauf à ce qu’être proche de Léon Daudet, ou de Maurras, ou de la Cagoule, ou d’un certain catholicisme très rigide,du style du Général De Castenau, soit considéré être de gauche.
      Mais n’étant pas historien de formation, je peux commettre quelque erreur.
      Du coup, quand on veut asséner ce manichéisme séparateur, entre « Blanc et Noir », dans lequel les « méchants » de gauche seraient seuls à condamner par rapport au vichysme et à la collaboration, et où les « gentils » de droite auraient sauvés la France en tant que résistants vrais et sérieux, les résistants dits de gauche n’ayant pas à être considérés comme sérieux, si l’on vous comprends bien, je me pose une question de vrai béotien en matière de recherche historique: quand on veut convaincre avec une thèse, n’est-il pas préférable d’être intellectuellement honnête rigoureux?
      Mais n’étant pas historien, je dois me poser les mauvaises questions, j’imagine.
      Et je ne dirai rien sur le paragraphe intitulé « NOTE IMPORTANTE » tant elle m’a beaucoup fait rire.
      Ces jours-ci on a pu lire tout et son contraire sur Pétain.
      Mais, alors là, c’est formidable: vous avez un vrai talent d’humoriste. N’hésitez pas à l’exploiter. Je vois d’ici les salles hilares.

      • 38
        PIERRE LESAIGNOUX
        12 novembre 2018 à 0h11 / Répondre

        Vous savez Monsieur LAZARE-LAG je ne suis pas historien et vous avez su le remarquer puisque je suis sensé par mes propos, selon vous, rendre les salles hilares.
        L’histoire à mon sens s’écrit , quelque soit le lieu, par les vainqueurs.
        Mon interrogation est : N’avons-nous pas depuis la libération et afin de rassembler un pays en quête d’un idéal… fourvoyé l’histoire ?
        Je rejoint simplement les propos de notre F :. E :. M :. dont je partage le courage et qui malgré sa jeunesse connait l’histoire de France.
        Il faut vivre pour le futur en combattant nos passions et en tentant de trouver en permanence son libre arbitre.
        Si nous sommes présent, tous, ce jour sur terre nous le devons au fil de l’histoire quoi qu’elle fut. (A titre d’exemple : Si les nazis avaient gagné la guerre ou tué mon Père au débarquement je n’aurai jamais pu échanger avec vous)

        • 39
          GépluAdministrateur
          12 novembre 2018 à 9h52 / Répondre

          Tu es libre de tes opinions et je n’interviens pas à ce sujet, Pierre, mais pour te dire que tu t’aventures en parlant de « notre F :. E :. M :. ». Rien ne prouve ni n’étaye ce que tu avances là…

          • 41
            Désap.
            12 novembre 2018 à 11h42 / Répondre

            ouais, c’est terrible, ils finissent toujours par en faire des tonnes.
            ils commencent avec des idées, plus pétainistes tu meurs en l’occurence, et finissent par nous dire qu’ils sont maçons à coup de ponctuation « secrète » maitrisée,
            Wouarff !

            • 43
              Désap.
              12 novembre 2018 à 18h49 / Répondre

              Rien au bossu.
              Pour une antériorité 1er Empire, ça la fiche mal.

        • 46
          lazare-lag
          14 novembre 2018 à 19h26 / Répondre

          Quand on convoque Isorni, Le Groignec ou Figuéras, quand on convoque le ban, l’arrière-ban et l’arrière-cuisine du pétainisme adossé à l’extrême droite maurasso-intégriste (vu l’allusion au triste Mgr Lefebvre)la plus intransigeante, la plus rigide, la plus fermée, on ne s’attend pas à trouver ici de l’impartialité.
          D’ailleurs, l’impartialité n’est pas ici revendiquée. Donc acte.

    • 47
      Astérix
      15 novembre 2018 à 14h18 / Répondre

      On a les historiens que l’on peut ceux qui expliquent et justifient la collaboration comme Amouroux, et ceux qui expliquent et justifient la résistance comme Henri Noguères.
      Quant on a été collabo on est ni de droite ni de gauche on est tout simplement collabo, ou au contraire résistant de droite comme de gauche et les fusillés ou déportés étaient de toutes les mouvances, au mieux il y avaient les trouillards qui restaient peinards dans leur coin pour diverses raisons, sans oublier le + d’un million de prisonniers qui n’étaient pas en possibilité de choisir sauf le philosophe à Macron qui même prisonnier était pétainiste. (dixit Michel Onfray)
      Qu’il y ait eu des résistants de la dernière heure c’est à dire qui avaient des choses à se faire pardonner ou bien encore d’authentiques voyous qui se faisaient passer pour des résistants c’est un fait. Mais cela n’implique aucune atténuation au parcours de l’homme Pétain.
      C’est d’ailleurs assez amusant de constater toute la remise en cause de la résistance qui se fait actuellement un peu partout. En Bretagne, il y a un nommé Marzin qui vient de publier un torchon destiné à salir les faits de résistance et la résistance, et il semble que l’opération se perpétue même dans les commentaires de ce blog.

  • 27
    marcus
    11 novembre 2018 à 10h53 / Répondre

    Ah décidément le politiquement correct frappe aussi les francs maçons qui ont oublié le symbole du pavé mosaique et qui au lieu de marcher entre les pavés noirs et blancs les pietinent allègrement. S’il fallait appliquer leurs raisonnements anachroniques personne n ‘aurait grace à leurs yeux: de Gaulle, Mitterand …
    Oui Pétain a trahi la France mais il ne s’agit pas de le juger sur cette période lamentable. Il a été plèbiscité en 1940 par les députés de toutes tendances poltiques en raison de ses qualités pendant la première guerrel et l’on voudrait maintenant les lui retirer! c’est comme si l’on jugeait wagner a cause des sympathies des nazis 40ans aprés.ou bruler celine qui était antisemite alors qu’il est considéré comme un tres grand écrivain.
    Trotsky lui même a dit que l’on ne pouvait réduite l’art à la politique.
    pétain a été un grand soldat quoiqu’il ait fait ultérieurement et on ne pourra pas le lui enlever.
    Voulez vous réécrire l’histoire comme les staliniens ?
    Un peu de mesure et de reflexion mes freres cela ne fait pasde mal et servez vous de vos outils

    • 32
      Astérix
      11 novembre 2018 à 19h40 / Répondre

      Parlons en de la réflexion…au delà de la pointe de nos godillots.
      Quel héros?

      Les héros furent ceux qui allèrent d’un côté comme de l’autre se faire trouer la peau entre petites gens qui ne se connaissaient pas pour le compte de gens qui se connaissaient très bien et ne se tuaient pas.

      L’outrance c’est d’oublier le fait que pour donner du cœur à l’ouvrage de nos braves soldats, le « grand soldat » n’a pas hésité à faire fusiller pour l’exemple un peu plus de 4000 hommes.
      Ce fut l’ami de Franco un humaniste comme chacun sait, membre de la synarchie, il était homophobe et anti autre chose en étant l’initiateur des lois anti-juives. Anti-maçon avec la loi pour l’interdiction de la maçonnerie, etc….

      Faire la part des choses consiste à relayer tous les éléments d’une action et non pas se contenter de rapporter des éléments de propagande

    • 33
      luciole
      11 novembre 2018 à 19h51 / Répondre

      Gilles de Rais a été un grand capitaine avant d’être un tourmenteur et assassin d’enfants.
      Hitler un bon soldat en 14/18 et peintre délicat,passons sur Wagner qui a été un grand lâche qui,comme Luther a laisser exécuter ses ami en niant ses participations.Benvenuto Cellini grand sculpteur et tueur à gages,Gésualdo grand compositeur et assassin etc .Ce sont des artistes mais dans le cas de Pétain il s’agit du sort de milliers d’innocents,du devenir d’une nation,et les qualités professionnelles d’un militaire ne couvrent pas un esprit lamentable ni le rôle
      et la conduite de ce chef d’état.

  • 23
    Ppol
    10 novembre 2018 à 0h30 / Répondre

    Au premier tour on choisit, au deuxième on élimine.
    Macron n’a été choisit que par une minorité, c’est MLP qui a été éliminée par 66% des votants.
    Sarko, Hollande, Macron, ça fait 3 fois (au moins) que pour éviter un facho on a un ultra libéral dont nous ne voulons pas, malheureusement trop de frère s’en accommode.

    • 24
      lazare-lag
      10 novembre 2018 à 8h09 / Répondre

      Tout ça est bel et bon, mais dans un total de 66,10% de bulletins au nom de Macron, comment fait-on pour déterminer qu’il y aurait une minorité d’adhésion au sus-dit et une majorité de rejet la Marine?
      Moi, je ne sais pas faire.
      Quant au fait que trop de frères (et de soeurs?) s’en accommode,avec notre système électoral et surtout avec l’offre proposée très peu enthousiasmante en termes de candidats,j’aimerai bien qu’on vienne m’expliquer quelle autre alternative était donc possible pour ne pas « s’en accommoder ».

      • 26
        yasfaloth
        10 novembre 2018 à 11h06 / Répondre

        Surtout que pour un « ultra libéral » Macron est bien timide… à trop lire et entendre en boucle des discours qui sont hors des réalités on fini par perdre le sens de ces mêmes réalités.
        .
        Macron est, avant tout, un pragmatique, mais parti comme c’est parti vous risquez fort d’avoir en 2022 un vrai « ultra libéral », ou un populiste fascisant, c’est selon… et là vous aurez raison de chouiner… mais il sera trop tard !

    • 25
      luciole
      10 novembre 2018 à 8h40 / Répondre

      Un FM est un citoyen comme les autres et les FM votent comme il leur convient.De tout temps les FM ont été du coté d’un pouvoir qui les autorisait.Il n’y a là rien de nouveau.

  • 22
    Ppol
    10 novembre 2018 à 0h20 / Répondre

    Je savais que, malheureusement, trop de frères étaient proches du pouvoir mais là j’en tombe sur le train !
    Pour mémoire Pétain n’était pas seulement le collabo c’était aussi l’homme des fusillés pour l’exemple, voyez Henri Bourgund, fusillé pour l’exemple sur ordre du général Pétain par exemple, son histoire est sur le Web.

    • 28
      lazare-lag
      11 novembre 2018 à 16h02 / Répondre

      @ ppol (22):
      Ca veut dire quoi « être proches du pouvoir »?
      De quelle proximité parle-t-on ici?
      Etant précisé que pour définir ce que veut ici réellement dire « proche », il faut préalablement définir ce qu’on entend par « pouvoir ».
      Après on verra s’il y a matière ou non à tomber « sur le train » (sic)…
      Et quand on se définit comme « ppol », ici tout le monde lit « people » ou « pipeul », on a une légère tendance à penser qu’en étant « people » il pourrait ne pas vraiment s’agir de train en 2ème classe.
      Mais sans autre précision je peux me tromper.

  • 20
    Brumaire
    9 novembre 2018 à 17h25 / Répondre

    Polémique identique :
    pour l’écrivain Céline, contre le Céline antisémite, etc…
    pour le musicien Richard Wagner, et contre le Wagner antisémite, etc…
    Pour ma part, on ne rend pas hommage aux salauds, quelle que soit l’époque à laquelle ils ont sévi.
    Qui connaît le vrai visage de Philippe Pétain pendant la guerre de 14-18, puisqu’on n’a voulu retenir que le « vainqueur de Verdun »?…comment a t-il réagi aux fraternisations entre soldats français et allemands sur la Ligne bleue des Vosges? comme ceux qui les ont fait fusiller, pour l’exemple?…

    • 21
      Désap.
      9 novembre 2018 à 20h07 / Répondre

      As-tu la réponse ma TCS Brumaire ?
      Parce-qu’il me semble de Pétain a justement fait cesser ces fusillades.

    • 29
      lazare-lag
      11 novembre 2018 à 17h08 / Répondre

      Polémique identique dis-tu et polémique évidemment délicate.
      Jusqu’à ces tous derniers jours, il semble qu’on souhaitait associer tous les maréchaux en un seul hommage, dont Pétain.
      C’était effectivement plus que délicat, comment faire la part des choses ou, dit autrement, comment dissocier les deux faces de ce piteux Janus, elles me paraissent tant indissociables.
      Car si l’on ne veut honorer que les vertueux soldats de 14, que les héros modèles à donner en exemple, que les médaillés et autres promus pour bravoure au combat, doit-on aussi parler avec reconnaissance voire déférence de ces ministres de Vichy qui ont fait honneur à leur patrie sous l’uniforme entre 14 et 18?
      Joseph Darnand est de ceux-là, engagé avant l’âge, décoré de la Médaille Militaire et de la Légion d’Honneur,
      Xavier Vallat est de ceux-là, amputé suite à blessure au combat,
      Marcel Déat est de ceux-là, qui finira la Grande Guerre avec une promotion comme capitaine.
      C’était de braves garçons, de braves combattants pour 1914-1918.
      Mais on sait ce qu’ils sont devenus sous Vichy, et ensuite à la Libération.
      Donc pour moi, un homme, surtout public, se juge sur l’ensemble de son oeuvre et de sa vie.
      Et même jugerait-on de manière positive les Pétain, Darnand, Vallat, Déat et bien d’autres, il n’y a aucune place pour les absoudre de tout le reste.
      Ils ont été le déshonneur de leur pays, déshonneur et honte doivent demeurer.

      • 30
        Désap.
        11 novembre 2018 à 18h47 / Répondre

        Bien oui mais, comme tous ceux-là ont également été l’honneur et la gloire de leur pays, soit on s’éloigne de la théorie et de la spontanéité, on fait la part des choses et on peut continuer de célébrer 14/18, soit il faut arrêter d’honorer les soldats de cette guerre.
        Parce qu’une chose est certaine, parmi tous les valeureux soldats, sous-officiers et officiers de 14/18, un certain nombre se sont, soit engagé dans la milice, soit engagé dans la division charlemagne, soit ont été des collabos convaincus, soit fait partie de la Gestapo française, soit … etc, etc, etc.
        Ne pas faire la part des choses est incohérent, que des maçons ne soient pas capables de la faire est aberrant, c’est un manque total de recul, une très courte vue à la BFMTV que de craindre de faire preuve de la moindre tolérance à l’égard de Vichy en distinguant 14 de 40.

  • 18
    Mai 68
    9 novembre 2018 à 11h36 / Répondre

    Il est regrettable que le communiqué du GODF contrairement à celui de la GLMF n’évoque pas « l’action » antimaçonnique dd régime de Pétain.

  • 15
    357
    9 novembre 2018 à 10h24 / Répondre

    Ce communiqué de presse est consternant et fallacieux pour les raisons que certains commentateurs ont bien souligné. Et que dire du dernier communiqué de la Libre Pensée osant affirmer que le président de la République, c’est Bonaparte additionné à Pétain ? Du délire.

    • 16
      Christian C
      9 novembre 2018 à 11h08 / Répondre

      Tout le monde sait que la Libre Pensée d’aujourd’hui est complètement noyautée par les trotskistes…

      • 17
        357
        9 novembre 2018 à 11h31 / Répondre

        Tout le monde sait effectivement que le POI a noyauté la Libre Pensée depuis des lustres mais je connais, chez moi, des frères qui gobent tout et qui relaient sans le moindre état d’âme ces communiqués débiles, rédigés à la va-vite, sans recul, sans sérénité philosophique. Que certains n’aiment pas M. Macron et combattent ses choix politiques, est une chose. C’est une question d’opinion et de point de vue. Mais qu’on associe le chef de l’Etat, qui plus est démocratiquement élu au suffrage universel direct, à Pétain ou à Bonaparte, ça dépasse les bornes. Certains ont oublié manifestement qu’en 2017, nous avons échappé à Marine Le Pen qui, lors du débat de l’entre deux tours, a montré à la France entière sa piètre connaissance des dossiers politiques, économiques et sociaux. Que certains, aujourd’hui, par pur calcul politicien, tentent de faire des amalgames puants, je trouve ça indigne. Plus encore lorsqu’ils se prévalent de principes philosophiques élevés. Je précise que je ne suis pas « macroniste » mais républicain respectueux des institutions et des votes exprimés par la majorité des citoyens qui ont accompli leur devoir en allant voter (alors que tant d’autres pays dans le monde, cette liberté n’existe pas).

        • 19
          Christian C
          9 novembre 2018 à 12h16 / Répondre

          D’accord à 100% avec ce que tu viens de dire.

  • 10
    xm
    8 novembre 2018 à 20h19 / Répondre

    Franchet d’Esperey était du complot de la cagoule.

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Louis_Franchet_d%27Esp%C3%A8rey

    • 12
      lazare-lag
      8 novembre 2018 à 23h26 / Répondre

      Sur un site comme Hiram.be, il me paraît beaucoup plus intéressant de souligner que Joffre était franc-maçon, a priori initié en 1875 dans une loge intitulée « Alsace-Lorraine.
      Il serait intéressant d’en savoir davantage: obédience et orient, par exemple.

      • 14
        yonnel ghernaouti, YG
        9 novembre 2018 à 5h58 / Répondre

        Cher Lazare-Lag,
        Joseph Joffre a été initié en 1875. Il a appartenu, avant 1914, à la célèbre Loge Alsace-Lorraine, à l’Orient de Paris. Il semble n’avoir pas repris d’activité maçonnique après 1919 et la dissolution de cette Respectable Loge. Mais nous savons qu’en juin 1923, se trouvant en vacances en Haute-Savoie, il vint saluer les Frères de ce département au banquet qui suivit leur fête solsticiale.

        Alsace-Lorraine était une Loge du Grand Orient de France très active à la fin du XIXe siècle.
        Elle se caractérisait par son recrutement prestigieux et son orientation patriotique. Elle se composait principalement d’hommes politiques d’ingénieurs, d’intellectuels et d’artistes. Parmi les membres célèbres de cette loge on compte :
        Frédéric Auguste Bartholdi, initié le 14 octobre 1875 ;
        Alexandre Chatrian, initié en 1875, le même jour que Bartholdi ;
        Henri Collignon, Vénérable Maître de la loge Alsace-Lorraine depuis le 11 décembre 1913.
        Henri Deloncle ;
        Emile Erckmann ;
        Jules Ferry, initié le 8 juillet 1875 avec Émile Littré par la Loge La Clémente Amitié à l’Orient de Paris ;
        Antoine-Léonce Guyot-Montpayroux, initié le 25 septembre 1870 ;
        Charles Lauth, initié le 8 septembre 1872, vénérable avant 1881 ;
        Jean Macé (également membre de la loge La Parfaite Harmonie à Mulhouse) ;
        Pierre Savorgnan de Brazza, initié en 1888 ;
        Édouard Siebecker, orateur de la loge en 1878 ;
        Edmond Valentin, initié le même jour que Lauth.

        Pour plus de renseignements, vous pouvez consulter mon article « 3 janvier 1931 le Frère Joseph Joffre, Maréchal de France, passe à l’Orient Éternel » sur le Facebook GLNG officiel :
        https://www.facebook.com/notes/grande-loge-nationale-fran%C3%A7aise/3-janvier-1931-le-fr%C3%A8re-joseph-joffre-mar%C3%A9chal-de-france-passe-%C3%A0-lorient-%C3%A9ternel/1238966316168672/
        Très fraternellement.

        yonnel

  • 4
    guillaume plas
    8 novembre 2018 à 16h46 / Répondre

    Ph. Pétain condamné pour intelligence avec l’ennemi, haute trahison par la Haute Cour de justice, frappé d’indignité nationale, condamné à la peine de mort (non appliquée en raison de son âge), c’est à ce collaborateur d’Hitler, qu’Emmanuel Macron veut rendre hommage, ignore-t-il les lois iniques antisémites, contre les Juifs? A-t-il par exemple lu le décret n° 130 du 6.6.1942 signé Ph, Pétain, maréchal de France, et le statut des juifs du 3.10.1940 fait à Vichy? N’est-ce pas un hommage indirect à Hitler, rendre hommage à Pétain, le collaborateur de la politique hitlérienne antisémite et criminelle, n’est-ce pas en fait, même approuver la collaboration d’un maréchal de France avec l’ennemi nazi (Hitler).

  • 3
    Désap.
    8 novembre 2018 à 16h40 / Répondre

    Doit-on annuler les diplômes de décorations signés du Général Pétain ?
    Doit-on dire aux Poilus de Verdun -à leurs familles maintenant puisqu’ils ne sont plus- que leur Général était un salaud ?
    Doit-on déchoir de Gaulle qui déclarait lors du cinquantenaire de la Bataille de Verdun « La gloire que le maréchal Pétain avait acquise à Verdun ne saurait être ni contestée ni méconnue par la patrie » ?
    Dieu sait que j’exècre Pétain chef de l’Etat Français, que je ne lui trouve rigoureusement aucune circonstance atténuante, mais en l’espèce ne pas faire la part des choses est une faute.
    Nous sommes en ce moment face à une caricature du « politiquement correct », lui même une caricature de la « bien pensance », elle même négation de la réalité.
    En toute circonstance et de manière principielle, la réalité d’une situation ne saurait être annulée par des actes qui lui sont postérieurs.

    • 6
      yasfaloth
      8 novembre 2018 à 16h58 / Répondre

      Pour une fois entièrement d’accord avec toi, non, on cherche plutôt et par tous les moyens, à nuire à l’image d’un Président dont d’aucuns ne digèrent pas l’âge ainsi que l’ascension trop rapide et non conventionnelle. Et ensuite des structures qui se doivent effectivement d’être « politiquement correctes » comme le GO n’ont d’autre choix que de suivre le mouvement…
      d’où ces gesticulations autour de fantômes…

    • 7
      FT
      8 novembre 2018 à 17h58 / Répondre

      La position de De Gaulle a toujours été la même : Vichy n’était pas la France, donc la collaboration de Pétain ne peut en aucun cas être imputable à la France, donc si Pétain était coupable, son passé restait honorable et à honorer. Et puis nous préférons recouvrir d’un voile pudiques les turpitudes commises. Aussi, peu d’historiens français se sont penchés et ont analysé la collaboration de Pétain avant R. PAXTON, historien américain. Je vous invite à lire ou relire ses textes. Il me semble qu’à leur lumière il est impossible d’honorer cet homme.

      • 9
        Désap.
        8 novembre 2018 à 19h06 / Répondre

        Je ne polémiquerai pas sur un tel sujet.
        Cependant, nul besoin d’un Paxton, assez controversé d’ailleurs, pour connaître notre Histoire.
        Toute la documentation est disponible, mieux vaut avoir affaire à Dieu qu’à ses Saints, n’est-ce-pas ?
        Quant à annuler des actes par d’autres actes qui leurs sont postérieurs, je veux bien que l’on me le démontre.
        Et en effet, Vichy n’était pas la France, mais l’Etat Français comme le précisait très justement Chirac dans son discours de 95, et qui dit en descendant de l’estrade : « j’espère que ça leur conviendra parce que je ne peux pas dire mieux » -historique-

  • 2
    Cyrus
    8 novembre 2018 à 16h15 / Répondre

    De nouveau le GOdF communique trop rapidement. La sagesse populaire préconise de tourner 7 fois la langue dans la bouche avant de s’exprimer.

    L’Élysée a communiqué : « Comme indiqué à plusieurs reprises ces derniers jours, le samedi 10 novembre ne seront honorés que les maréchaux présents aux Invalides : Foch, Lyautey, Franchet d’Esperey, Maunoury et Fayolle ». Donc bien entendu pas d’hommage à Pétain.

    Un peu d’attente (2, 3 heures) et le GOdF se serait épargné ce communiqué inutile.

    • 5
      Jules
      8 novembre 2018 à 16h51 / Répondre

      Il est exact que l’Elysée vient de « rétropédaler » dare-dare quant elle a vu le tollé qui s’annonçait. Mais il tout aussi exact qu’initialement Pétain était bien prévu dans l’hommage…

      Alors, comme Pétain qui a fait des conneries après avoir été un grand, ici c’est l’inverse : l’Elysée corrige après avoir fait une connerie. Ça excuse la connerie ?

    • 8
      Cyrus
      8 novembre 2018 à 18h06 / Répondre

      Désolé Jules, ce que vous avancez est inexact. En effet, lors de la réunion de presse pour préparer l’itinérance mémorielle de Macron le 18 octobre à Paris, l’Élysée avait déjà insisté en affirmant qu’on n’associerait jamais Pétain à l’hommage présidentiel. Donc, il y a déjà 10 jours !!
      On surinterprète la leçon d’histoire donnée par un président qui n’est pas historien, ça je le concède bien volontiers. Ce n’était peut-être pas son rôle d’être pédagogue… quoique.

    • 11
      lazare-lag
      8 novembre 2018 à 23h17 / Répondre

      J’observe donc que sur les 8 maréchaux de la Grande Guerre, 5 sont donc aux Invalides et 3 n’y sont pas: Joffre, Gallieni, excusez du peu, et cela va de soi, Pétain.
      Il semble que Joffre soit enterré à Louveciennes (Yvelines) dans sa propriété, Gallieni à Saint Raphaël, avec son épouse.
      On sait aussi que Pétain se trouve à l’Ile d’Yeu.

    • 13
      lazare-lag
      8 novembre 2018 à 23h45 / Répondre

      Et on peut également signaler, fût-ce anecdotique, que sur ce total de huit maréchaux de 14-18, trois, et non des moindres, sont natifs des Pyrénées: Joffre à Rivesaltes (66), Foch à Tarbes (65) et Gallieni à Saint Béat (31), petit village quasiment frontalier de l’Espagne en remontant la Garonne, quasiment au centre des Pyrénées, à mi-distance de l’Atlantique et de la Méditerranée.
      Il existe d’ailleurs à Saint-Gaudens, sous-préfecture de Haute-Garonne (31), un monument dit des « Trois Maréchaux », qui les reprend tous les trois ensemble.

  • 1
    luciole
    8 novembre 2018 à 11h37 / Répondre

    Surtout que chronologiquement c’est l’ancien soldat qui a été supplanté par le chef d’état malfaisant.

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