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Géplu.
J’ai également ce numéro entre les mains.
On observera donc qu’un des articles est de Daniel Keller, passé Grand Maître du GODF.
Et on observera aussi qu’il nous revient également depuis quelques semaines dans l’actualité maçonnique, notamment ici sur Hiram.be.
Mais d’autres anciens GM demeurent actifs, semble-t-il, tel Philippe Foussier avec une réédition très remarquée de son « Combats maçonniques ».
Et il ne nous a pas échappé non plus que le mandat de notre GM actuel du GODF, Guillaume Trichard n’est que d’une année …
Ce commentaire pourrait laisser supposer que la réédition de mon petit livre s’inscrit dans une perspective électorale. Il n’en est rien, ne serait-ce que parce que j’ai déjà effectué deux mandats (soit le maximum) au conseil de l’ordre et que j’ai en outre épuisé les charmes de ces fonctions !
De surcroît, comme je l’ai développé dans un article dont quelques extraits ont été repris sur ce blog et au vu de mon expérience auprès de mes prédécesseurs m’ayant confié d’exaltantes fonctions dans leurs équipes, de mon observation de l’intérieur et de l’extérieur de la fonction, je trouve davantage de vertus aux mandats courts.
« Plus les mandats sont longs, plus ceux qui en sont les détenteurs sont amenés à considérer qu’ils sont indispensables », écrivais-je dans cet article publié par la revue Le Maillon.
https://www.hiram.be/a-quoi-sert-un-grand-maitre-au-grand-orient-de-france/
Je suis par conséquent hors compétition !
Merci de ces précisions et compléments d’information.. Ils sont toujours bienvenus.
En particulier avec ce point de vue, qui plus est vécu de l’intérieur, dans ce mandat de GM, entre mandat court et mandat long.
J’avoue que pour de simples francs-maçons, simples électeurs en loge, ou de nos loges en congrès régional, c’est toujours un peu surprenant d’apprendre que tel élu ne disposera que d’une année comme GM quand tel autre peut espérer en dérouler trois.
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Alors, je sais que nous sommes dans une logique différente de nos élections profanes et citoyennes, mais c’est chaque fois un peu troublant voire desarçonnant.
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En élection républicaine et citoyenne c’est le mandat (obtenu) qui fait et constitue l’élu. Avec une durée préalablement établie. Donc durée inamovible.
En élection maçonnique, en tout cas au GODF, c’est une logique toute autre.
Il me semble que ce n’est même pas la fonction de Grand Maître qui commande la durée du mandat, de ce mandat, mais celle de Conseiller de l’Ordre.
C’est le temps déjà passé comme Conseiller de l’Ordre qui déterminera la possibilité de durée de mandat.
Avec intrinsèquement une conséquence qui incite au temps long, quoiqu’on en dise
Celui qui ambitionnerait être GM pour une totalité de trois années consécutives à donc intérêt, si j’ai bien compris le système, à déjà se faire élire CO simple préalablement, ou par anticipation, jusqu’à trois années précédentes.
Et donc aboutir à un total de six années au CO. Dont les trois dernières comme GM
Est-ce ainsi qu’on peut en comprendre l’articulation? Ou fais-je fausse route?
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Bien sûr je comprends cette logique de Primus inter pares où les pairs l’emportent sur le premier, si je puis dire.
Mais la comprendre n’empêche pas de trouver qu’un tel système comporte de sérieuses lourdeurs.
Ou de sérieuses incompréhensions.
Du coup, on aimerait en comprendre mieux la genèse.
De quand date le système actuel?
Quand a-t-il été institué? Et par qui?
Après guerre je suppose et pour mettre fin à des mandats bien trop longs, comme ceux d’Arthur Groussier par exemple?
Mais à rechercher à corriger les défauts antérieurs, à rechercher le meilleur, qui peut être l’ennemi du bien, n’avons-nous pas construit un système lourd et assez compliqué?
En cette matière constitutionnelle maçonnique n’y aurait-il pas encore des améliorations à apporter? De la légèreté et une meilleure fluidité dans les rouages.
Sans forcément tout révolutionner non plus. Ce n’est pas l’idée
Un bon traitement contre l’arthrose pourrait suffire.
Le mandat d’un Conseiller de l’Ordre du GODF est de 3 ans, renouvelable 1 fois après une rémission d’une année. Le Frère ou la Sœur Conseiller est élu par son Congrès Régional. Il y a 37 Conseillers de l’Ordre au GO, à raison de 2 ou 3 par région, selon la taille de la région.
C’est dans les années 80 qu’à été votée la limitation à deux mandats au Conseil de l’Ordre. Auparavant les Frères (il n’y avait alors que des hommes) pouvaient se faire réélire autant de fois qu’ils le voulaient (et qu’ils avaient la confiance des FF de leur région).
Un numéro qui doit être intéressant et éclairant par les temps qui courent!