Figaro Hirsch 030423

Fin de vie, l’analyse d’Emmanuel Hirsch

Publié par Géplu

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jeudi 6 avril 2023
  • 2
    DanielDH
    6 avril 2023 à 14h45 / Répondre

    J’ai toute confiance en nos politiques pour rédiger des textes inapplicables ou dont les décrets d’application ne seront jamais publiés.
    La liberté fait peur et peut-être même plus que la mort.
    Les voyages en Belgique et en Suisse ne vont pas cesser et l’hypocrisie non plus.
    En outre, comme médecin, je ne me sens pas engagé ni concerné par la position de l’ordre des médecins et je continuerai à apporter mon aide à ceux qui ont fait le choix de l’ultime liberté en leur fournissant tous les renseignements utiles pour réaliser leur souhait, à l’étranger donc.

    • 3
      YodaH
      7 avril 2023 à 11h38 / Répondre

      Voilà qui est bien dit…
      C’est l’humain qui doit primer, mais rien ne doit obliger celles et ceux qui n’ont pas les mêmes convictions…
      Merci de ton témoignage…

  • 1
    YodaH
    6 avril 2023 à 10h48 / Répondre

    Le suicide assisté pose à l’évidence des problèmes à mes amis français… J’ai dernièrement suivi une conférence organisée à Lille et donnée par un neurochirurgien belge qui a dressé un panorama complet de toutes les sensibilités et de toutes les opportunités, en précisant que la Hollande a légiféré en 2001, la Belgique en 2002, le Luxembourg en 2004. L’Espagne vient de franchir le pas… La Suisse le tolère depuis 1937 mais actuellement l’autorise et le pratique, via deux associations: EXIT en Suisse romande à laquelle il faut être membre et le plus anticipé possible par rapport à une maladie létale et Dignitas en Suisse allemande, à laquelle il faut être membre et qui accueille aussi les personnes d’autres pays, notamment la France. Le principe de base, il faut être en pleine conscience pour boire le médicament létal, et pose donc le problème des maladies mentales, car à ce moment-là, même si al personne en a exprimé le souhait dans ses directives anticipées, cela n’est plus un suicide assisté dit euthanasie passive, mais une euthanasie active.
    Donc, c’et d’abord un choix personnel, puis pour moi, c’est une condition ESSENTIELLE, il faut préparer ses proches, en discuter.
    Le soins palliatifs ont fait d’énormes progrès et permettent souvent de vivre en DIGNITE les dernières instants de vie. On parle même de doulas comme pour les accouchements, car il s’agit d’accompagner les personnes malades dans tous les cas…
    Personnellement, je suis membre d’EXIT et j’ai écrit mes dispositions anticipées, que le professeur belge suggérait de les déposer chez un notaire, voire à la mairie ainsi en cas de situation brusque et grave, lesdites dispositions sont rapidement connues du personnel médical… Mais le problème de la maladie mentale demeure un problème, car comment parler de dignité, quand une personne vit 20ans avec la maladie d’Alzheimer…
    Personnellement, je fais tout pour garder mon autonomie: alimentation, sport, activités cérébrales diverses!
    Voilà mes amis qui me lirez un témoignage…

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