GL Pays Bas 11 avril 1818

La Charte de Cologne de 1535, un faux de 1818

Publié par Géplu
Dans Divers

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mardi 2 avril 2024
  • 4
    Michel HERMAND
    4 avril 2024 à 9h35 / Répondre

    Bonjour à tous! Une fois de plus, une magnifique contribution de Christophe De Brouwer à la connaissance de notre histoire.
    J’aimerais ajouter rapidement deux éléments:
    – le cercle de correspondance de Marchot, s’étendait jusqu’à Edimbourg: Alexandre Deuchar connaissait la « Charte de Cologne ».
    – en 1813, Marchot a écrit à deux reprises au Suprême Conseil de France pour demander – je cite – « si les travaux supérieurs à ceux de Rose-Croix auquel se livre le Chapitre de Namur sont reconnus réguliers par le Suprême Conseil du 33e degré, et si les membres de ce chapitre revêtus du grade de K-H peuvent, sous la représentation de leurs brefs, être admis aux travaux dans les travaux correspondants des conseils reconnus par le Suprême Conseil ». Ce dernier souhaitait, avant de répondre, obtenir une copie de la charte reçue d’Edimbourg. Les événements de la « grande » histoire ont fait que Marchot n’eut jamais de réponse,
    Il sera couronné au 33e degré (du REAA) par le SC pour le Royaume des Pays-Bas le 26 juillet 1819 (le Prince de Gavre l’ayant été le 31 mars 1818).

  • 3
    Pierre Noël
    2 avril 2024 à 19h09 / Répondre

    Bravo pour cet article.
    la charte de Cologne est un sujet inépuisable! Certains y croient encore, surtout aux Pays-Bas, d’autres en France lui attribuent une source évidemment « française », quoique inconnue (comme de juste, mais on ne se refait pas !).
    Le rite de Namur, ignoré par l’hexagone, est plus qu’intéressant, stupéfiant même par sa juxtaposition d’écossisme français (banal) et de Stricte Observance allemande (tout cela, on le sait grâce à C. De Brouwer ! Qu’il en soit remercié). Par lui, on apprend à connaître le prince de Gavre (qui a tout connu, la révolution brabançonne, l’annexion française, les fastes napoléoniennes, les « Belgiques unies » et la cour de La Haye, la mort en exil) et on en arrive au prince Frederik pour qui j’éprouve une lointaine sympathie (j’ai insisté pour que son portrait soit exposé rue Royale). Il était sans doute rigide, bigot même, coincé comme (souvent) les calvinistes, mais il a épargné Bruxelles en 1830 et lui a évité volontairement le sort de Varsovie en d’autres temps. Le récit de Van de Sande (Een Prins naast de trone, qui mérite d’être lu) n’en est que plus attachant.

  • 2
    Christophe de Brouwer
    2 avril 2024 à 9h10 / Répondre

    Bonjour Pierre. Merci. Je fais la correction dans le texte.

  • 1
    Pierre MOLLIER
    2 avril 2024 à 6h08 / Répondre

    Une affaire passionnante. Juste un détail. Étienne de Joly n’était pas membre du Suprême Conseil de France mais du Grand Consistoire des Rites (qui devient en 1826 le Grand Collège des Rites). 33e du Premier Suprême Conseil indivis (1804-1814), il est même un des membres qui plaident pour un accord avec le Grand Orient et y organisent le Grand Consistoire des Rites. C’est par ailleurs un personnage très intéressant. Il est ainsi l’avocat de la « Société des gens de couleur » pendant la Révolution.

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