Capture d'écran Twitter

La GLFF réagit à l’affaire Mila

Publié par Géplu
Dans Divers

Ce contenu est réservé aux abonnés.Pour accéder à cet article, vous pouvez choisir de :

*Vous pouvez déverrouiller jusqu’à 3 articles gratuitement.
mardi 4 février 2020
  • 20
    Désap.
    10 février 2020 à 12h46 / Répondre

    Lorsqu’une jeune fille est menacée de mort par des fondamentalistes religieux, lorsque d’autres fondamentalistes religieux tenant des fonctions officielles au sein d’organes religieux approuvent et encouragent ces menaces de mort, la République, ces principes, sa Constitution et tous les citoyens sont en danger.
    En conséquence, il est du devoir de chaque citoyens, de chaque représentant de l’Etat et de toute association quelques soient ses prérogatives de se mobiliser pour défendre le pays contre la résurgence des pires menaces contre la République, la démocratie et le Peuple.
    Ceux qui se cachent derrière des principes parfaitement théoriques en comparaison des enjeux sont, soit totalement inconscients, soit nourrissent l’envie de voir modifier les principes de la loi de 1905 de sorte de retrouver la mise en vigueur du délit de blasphème.
    Ceux-là auront toujours face à eux les franc-maçones et franc-maçons français, fiers de défendre envers et contre tout la République et la loi de 1905 et qui se moquent des considérations illusoires.

    • 21
      brumaire
      10 février 2020 à 23h44 / Répondre

      Par moments, par endroits, -mais les moments sont nombreux et les endroits changent tout le temps- on vit dans un monde nauséabond, et on se demande, malgré des comportements véritablement maçonniques, tolérants mais pas laxistes, comment faire pour que toutes les Mila puissent étudier et vivre en paix, comment faire pour que l’Humanité progresse en humanité. C’est parfois à désespérer de son engagement…
      Je n’aime pas du tout l’expression « homosexuelle déclarée », même pour un argumentaire que je partage : pourquoi mettre des étiquettes partout?

      • 22
        Désap.
        11 février 2020 à 5h01 / Répondre

        22 – Laide expression comme tous les jugements, comme cette pourriture de jugement dernier.
        On continue ma Sœur, on n’a pas le droit de désespérer parce qu’il y a les mômes, et les ignares on s’en balance, on les emm… .
        Je t’embrasse de ma profonde fraternité.

  • 18
    Biscotte
    10 février 2020 à 10h12 / Répondre

    Mon Cher DESAP.,

    Il ne faut pas confondre le débat sociétal qui bien évidemment doit aller dans le sens de la liberté d’expression mais la voie (et non la voix) maçonnique (selon moi et ma liberté d’expression) exclut toute prise de position de cette nature.
    Qu’un comité laïque s’exprime sur le sujet pourquoi pas mais ce qui gêne c’est que des obédiences maçonniques qui sont supposées selon les principes fondateurs (ceux du manifeste de Lausanne) s’occuper de la démarche spirituelle de leurs membres, s’invitent en permanence sur les réseaux sociaux et autres médias pour s’exprimer en tant que lobbies politiques.
    Par ailleurs, je m’interroge sur ton invitation au dévoilement, mon F:. !

  • 17
    Désap.
    9 février 2020 à 9h12 / Répondre

    Ben voyons, les fondamentaux gnagnagna d’une école initiatique, quand une môme est menacée de mort.
    Y’en a qui vivent un peu hors des réalités ; il ou elle devrait se faire reconnaitre, si n’est déjà fait.

    • 19
      Sonje
      10 février 2020 à 10h22 / Répondre

      TC:. Pseudo DÉSAP:. ?
      « Quand une môme est menacée de mort », dis tu ?
      En France 122000 personnes ont été menacées de mort en 2018, et 476000 ont subi des discriminations….
      Les services chargés de la sécurité publique sont directement concernés par ces exactions et interviennent au nom de la loi, de la morale et des devoirs de chacun. Les médias jouent un rôle informatif.

      Il est question d’agir et non de REAGIR, avec un blablabla stéréotypé, le prêt à penser affiché dans le discours public.
      Dans cette affaire on MELANGE les rôles, à l’image de notre société où règne le FAUX SENS érigé en veau d’or, particulièrement exacerbé dans les émissions télé consacrées au culte du paraître.

      Je reviens à mon propos initial: une Obédience Maçonnique n’est ni une ONG, ni une officine politique, ni un tribunal de salut public!
      La Franc Maçonnerie ne doit pas céder aux chants des sirènes ambiantes.

  • 16
    Sonje
    9 février 2020 à 8h43 / Répondre

    Sur le plan citoyen ce communiqué a lieu d’être. Sur le plan Maçonnique, cette Obédience outre passe son rôle en s’impliquant en tant que telle.
    En Franc Maçonnerie nous travaillons à couvert, pour se transformer et porter au dehors à titre individuel, les valeurs acquises.
    La GLFF devrait revoir les fondamentaux d’une école initiatique.

  • 14
    réboussié
    5 février 2020 à 16h00 / Répondre

    Spiritualité ? recherche du sens de la vie , d’ou ressortent des valeurs et principes organisant le vivre ensemble , pour synthétiser un article du « journal des psychologues  »
    Peut on classer les religions dans les spiritualités ?
    Pour ce qui est la recherche du sens de la vie ? le mot recherche présente quelques interrogations car c’est plutôt la fourniture clé en main d’un projet , voir les peines prévue pour les sceptiques , les non intéressés : c’est l’autoroute en bus et en voyage organisé : repas chez « Tricatel » , l’aile ou la cuisse comme disait Coluche …
    Les spiritualités tendrons à faire émerger des groupes d’affinités , FM par exemple , ou règne l’individu et sa liberté de conscience , Dieu ne supporte aucune déviation , déteste les routes de campagnes pour l’aventure et les restos régionaux de spécialité
    Normalement , partis politiques et syndicat , associations …participent du vivre ensemble sauf la dérive de machines à prendre du pouvoir , ce qu’on peut aussi exprimer par « supprimer des pouvoirs aux « autres » , pour ce qui est du pouvoir ,les « religieux  » n’ont pas la langue dans la poche , rappelons : pouvoir ? fric , femelles ..et reconnaissance ( sources de la grande majorité des origines des troubles de la personnalité )
    Reste un truc à régler ? la transcendance : Soit nous choisissons une transcendance qui nous écrase et ne nous laisse d’autre attitude possible que la prosternation et la soumission, et là, on arrête de rire. Soit on affirme que la liberté humaine est à la hauteur de cette transcendance, on la regarde dans les yeux, et on rit.( Abdennour Bidar )
    On cherche ,nous les FM , et pas le nez sur le tapis ….de loge , et avec le sourire …
    On voit aussi de nos jours ,,avec le développement de la marchandisation des choses et des corps , l’individualisme , autre nom de l’émiettement ,du morcellement une regain des religions et des sectes , chrétiennes ,protestantes , des refuges à recréer du commun , de la communauté , l’islam , cas spécial , car il est à la fois religion et codes de vie : combattre son agressivité ? oui mais par quel bout ? là est la difficulté .
    Et notre « religion des droits de l’homme » ? qui oublie les devoirs …ce que ne fait pas la religion musulmane ..communautés ? dans notre conception , priorité surtout pour minorités au prétexte que dans l’ancien temps ….? et les minorités ?, disons ceux qui parlent le plus fort ..Car Mila ? c’est une minoritaire ..Quels .soutiens ?cherchez l’erreur !
    Les détraqués ? donc relèvent de l’asile ….ça me rappelle les sectes sataniques des années 60 aux USA , oui les sorcières des siècles précédents ..voire « surveiller et punir  » d’un certain Foucault : détraqués? ça évite surtout de chercher d’autres causes …

    • 15
      Désap.
      5 février 2020 à 17h00 / Répondre

      14 – Pas d’accord avec la fin, mon Frère.
      Lorsque la liberté est là, toute imposition hors la loi est inacceptable, la liberté étant à géométrie circulaire.
      D’autre part, on dit l’ascenseur social en panne. Faux, l’ascenseur social ne s’appelle pas « the Voice », il se nomme Ecole.
      L’Ecole, dépourvue de toute discrimination, les profs y sont viscéralement attachés, heureusement d’ailleurs vu ce qu’ils entendent de mômes endoctrinés par des parents inconscients eux mêmes endoctrinés par des détraqués pervers et avides de domination et reconnaissance en cela inexcusables.
      L’Ecole, résolument fondée sur l’égalité la plus aboutie, elle arme quiconque la respecte par la discipline et le travail envers et contre tous les aléas sociaux et économiques.
      L’Ecole, elle fournit à tous ceux qui le demande une aide au travail, aux devoirs, les profs font des heures sup non payées pour l’assurer, pour aider les mômes ; marié à une prof depuis 28 ans.
      Les causes ? la mollesse, la maladresse et le calcul électoral.
      Le RN ? c’est non ! c’est pas gnagnagna liberté d’opinion, c’est non ; on ne la voit pas la provoc ? l’aveu d’un pétainisme bien ancré depuis 1971 et maintenant affiché sans complexe par des initiales ?
      Le Wahhabisme, le Salafisme ? c’est non ! y’a pas d’histoire de liberté religieuse, les barges qui prêchent les attentats, la soumission des femmes et la désobéissance civile c’est non, on interdit c’est tout.
      Civitas ? c’est non ! z’êtes pas heureux les Chouans ? si ça ne vous plait pas c’est pareil, on ne va revenir à l’Inquisition parce que vous êtes névrosés.
      Les détraqués, mon Frère, c’est non, c’est tout.

  • 12
    aymeri
    5 février 2020 à 13h52 / Répondre

    Bien vrai ! Elles jouent à la surenchère qui conduit à manifester des points de vue insensés…pourquoi sont elles subventionnées ? A croire que l’on souhaite la confusion bien utile parfois et inefficace…

  • 10
    Maxime
    4 février 2020 à 17h49 / Répondre

    Bonjour à tous.

    Ce qui m’énerve le plus, dans cette histoire, c’est la sortie du contexte.
    Homosexuelle déclarée, elle répondait à un imbécile qui, au nom d’Allah, la traitait de pute et autres noms d’oiseaux.
    Je pense que, en plus du droit au blasphème, c’était une réponse justifiée.
    Et que c’est sur celui qui l’a insultée qui devrait être poursuivi.
    Et condamné.

    Maxime

    • 13
      yasfaloth
      5 février 2020 à 14h54 / Répondre

      C’est bien ce qu’écrivait 357 : une histoire de cour de lycée entre ados mal éduqués récupérée de part et d’autre…

  • 5
    KASSIAN
    4 février 2020 à 13h40 / Répondre

    Les communiqués se suivent et se ressemblent. Il y a une unanimité bien partagée dans le droit à la liberté absolue de conscience et d’expression, droit qui inclut en particulier la liberté de blasphème. Ce que ces déclarations successives ne pensent pas est la place que la République accepte de donner aux religions, au-delà de ce droit bien compris. L’histoire nous montre que les sociétés ont besoin d’une forme de spiritualité pour fonder le vivre-ensemble. La République en tant que religion, dont la laïcité serait le catéchisme, ne permet pas de penser le surnaturel ni ne propose une vision claire et bienveillante de ce vers quoi pourrait tendre l’humanité. Il n’y a rien de bienveillant dans tous ces communiqués vengeurs, indignés et au final clivants. Car vouloir chasser les religions ne supprimera pas la quête de sens. Dans le meilleur des cas, c’est au contraire créer les conditions de l’émergence de formes plus souterraines de spiritualité. Dans le pire des cas, c’est créer les conditions d’une guerre civile.

    • 6
      Jules
      4 février 2020 à 14h07 / Répondre

      « La République en tant que religion, dont la laïcité serait le catéchisme, ne permet pas de penser le surnaturel ni ne propose une vision claire et bienveillante de ce vers quoi pourrait tendre l’humanité. »
      Outre que la Répubique n’a rien à voir avec une religion (elle n’a ni dieu ni prêtres !), je ne sais quelle religion permet « une vision claire et bienveillante de ce vers quoi pourrait tendre l’humanité ». Dans les propos de toutes, à part promettre un bonheur invérifiable dans l’au-delà, ce n’est que concurrence entre elles, invectives et haine de l’autre.
      Seule la laïcité permet de sortir de ces relations à l’autre pourries par les égoïsmes des religions.
      Et quant à ton « L’histoire nous montre que les sociétés ont besoin d’une forme de spiritualité pour fonder le vivre-ensemble », il est à mourrir de rire quand on constate toutes les guerres de religions qui depuis la nuit des temps ont émaillé l’histoire…
      Seule la laïcité permet le vivre ensemble serein en permettant à chacun de pouvoir librement vivre sa religion et la spiritualité qu’elle induit dans le cadre de sa vie privée, sans empiètement sur la vie publique.
      J’ai dit, et ton message me semble plus empreint d’une vision proche de l’extrême droite que de celles des humanistes.

      • 7
        KASSIAN
        4 février 2020 à 14h55 / Répondre

        6- Jules, “La Répubique n’a rien à voir avec une religion (elle n’a ni dieu ni prêtres !)”
        Honnêtement je ne pensais pas trouver ici ce type de réponse. A ceux qui ont une lecture profane de la République, je ne saurais trop conseiller la lecture de l’ouvrage “Une religion pour la République” de Vincent Peillon. Sans cette brique conceptuelle acquise il me semble difficile de contre-argumenter.

        • 8
          Jules
          4 février 2020 à 15h32 / Répondre

          Non, je n’ai pas lu Vincent Peillon. S’il fait dans ce livre un parallèle entre République et religion, je trouve cela aussi étrange qu’étonnant. Mais il pense ce qu’il veut.
          Pour ma part je m’en tiens à l’article Premier de la Constitution de 1958 :
          « La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure l’égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d’origine, de race ou de religion. Elle respecte toutes les croyances. Son organisation est décentralisée. »

          • 9
            KASSIAN
            4 février 2020 à 16h22 / Répondre

            J’entends votre point de vue, tout en rappelant que Vincent Peillon n’est pas un point de vue parmi d’autres mais un penseur des racines de la République, d’Edgar Quinet à Ferdinand Buisson sans mentionner ses prédecesseurs. En limitant la perception de l’institution Républicaine à sa lecture juridique, on perd le sens qui était à l’origine de sa création et on ne parvient pas à comprendre le cheminement tortueux démarrant du respect des croyances et parvenant à la liberté de blasphème.

    • 11
      Condorcet
      4 février 2020 à 19h31 / Répondre

       » vouloir chasser les religions ne supprimera pas la quête de sens ». Depuis Spinoza on sait qu’on n’a pas besoin des religions pour chercher la quête d’un sens. Les religions sont surtout en quête de soumission c’est parfaitement le droit de leurs adeptes de se soumettre à la condition qu’ils ne cherchent pas à nous imposer leur point de vue.

  • 4
    Désap.
    4 février 2020 à 12h52 / Répondre

    Il ne s’agit pas seulement de rappeler les principes républicains, il faut les appuyer et condamner sans détour ceux qui les abîment, d’autant plus lorsqu’ils sont en charge de la représentation nationale.
    Merci de votre détermination mes Soeurs, la maçonnerie s’en trouve relevée au niveau qui devrait toujours être le sien et qui ne l’est que trop exceptionnellement.

  • 3
    jodel
    4 février 2020 à 12h11 / Répondre

    Rappel du préambule à la Constitution de la Vème République…. “Le peuple français proclame solennellement son attachement aux Droits de l’homme et aux principes de la souveraineté nationale tels qu’ils ont été définis par la Déclaration de 1789, etc… Les droits de l’Homme disent :
    – Art. 10. Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l’ordre public établi par la Loi.
    – Art. 11. La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi. »
    Votons pour des politiques qui connaissent et ont les valeurs de la République Française chevillée au corps…et non pour des technicien qui assurent le gouvernance de l’Etat, comme on gère un entreprise… et « rétro-pédalent » trop souvent pour avoir ignoré leurs responsabilités au regard de ces deux textes fondamentaux;

  • 2
    Amandine Jade
    4 février 2020 à 11h29 / Répondre

    Le Délégué Général du CFCM a fait ce qui équivaut à lancer une fatwa contre Mila. C’est lui qui devrait être mis en examen et la justice pourrait prononcer une peine hautement symbolique : lui demander de s’excuser publiquement auprès de Mila. Et la même « sentence » pourrait être appliquée à tous ceux qui ont appelé à la haine et au viol contre Mila. Il est temps que la République affirme ses valeurs.

  • 1
    Patrick Granville
    4 février 2020 à 11h00 / Répondre

    D’accord alors qu’attendez vous pour fermer et dissoudre toutes ces associations qui coutent un pognon de dingue aux contribuables?

La rédaction de commentaires est réservée aux abonnés. Si vous souhaitez rédiger des commentaires, vous devez :

Déjà inscrit(e) ? Connectez-vous