MLE Marseille

La Mère-Loge Ecossaise de Marseille.

Publié par Pierre Noël

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dimanche 12 septembre 2021
  • 24
    Pierre Noël
    24 septembre 2021 à 15h10 / Répondre

    Cette lettre semble la preuve que la loge de Marseille existait, en tant que ML, en 1753

    « Demande de Reconstitution pour la loge la Parfaite Union à l’0. de la Martinique présentée. par le f Savalette de Lange Registrée Le 24 Avril 1773 Renvoyée à la ch. des Provinces. (Dauvertin et de la Lande) Accordée le 4 mai 1775, expédiée 15 mai 1775.

    Au Grand Orient de France : la loge La Parfaite Union Séante à L’O. de St. Pierre Martinique, Supplie en sa délibération du 6me du 5e mois de l’année, maçonnique 5775 (6 novembre 1774) nommant pour son député Savalette de Lange en Amérique du vent: elle fut constituée en 1738 par le grand orient de France, en 1752 l’incendie consuma tous les papiers de ses archives, notamment ses constittutions ; elle ecrivit aussitot au G.’. 0.’. pour en demander de nouvelles mais on Iui repondit que le G.’. 0.’. ne s’assembloit plus & qu’il falloit s’adresser à une des loges des provinces de France bien et dûment constituées; ce qu’elle fit en 1753 a la loge Ecossaise de Marseille. Les travaux de la parfaite union n’ont Jamais été interrompus depuis 1738 jusqu’à present; elle a regardé depuis 1753 la loge Ecossaise de Marseille comme sa mère Joge.

    (in AQC 40)

  • 22
    Michel Lecour
    19 septembre 2021 à 8h43 / Répondre

    Cette édition due aux célèbres Rouyat (quelle aventure éditoriale et technique que quelques-uns ont encore en mémoire à Aix et à Marseille !) qui étaient installés à Ventabren (merci pour l’orthographe provençale), reste difficile à trouver, et, il faut bien le reconnaitre, de piètre qualité.
    Les rituels ont été ré-édités en 2011, retranscris en totalité, ce qui a permis de corriger nombre d’erreurs typographiques, en les accompagnant de quelques textes et analyses destinés à des lecteurs peu au fait de l’histoire de cette loge. Il reste beaucoup à faire encore, après cette initiative impulsée grâce à la la loge régionale (en Méditerranée) de recherche de la GLDF, Mare Nostrum.
    Cette ré-édition n’est pas tout à fait épuisée ; on la trouve sur le site des éditions Ubik (dans la collection Fondations, dirigée par Louis Trebuchet) et sur celui de la Librairie de l’Orient (à Marseille) :
    https://www.ubik-editions.com/product/Saint-Jean-d-Ecosse-rituels-commentes
    ou
    https://comptoirdulivre.fm/obediences/2449-collectif-saint-jean-d-ecosse-mere-loge-ecossaise-de-marseille-9782919656028.html
    Pour satisfaire à une éventuelle exigence de transparence, cette maison d’édition et cette librairie sont sous ma responsabilité.
    Quant au travail, irremplaçable, de Jacques Choisez, il faudra bien, là aussi, qu’il redevienne accessible au plus grand nombre, même s’il faut regretter, comme lui le premier, que le 1er livre d’architecture manque toujours aux 4 suivants qu’il a miraculeusement sauvés.

    • 23
      Pierre Noël
      19 septembre 2021 à 10h04 / Répondre

      Ml écrit : « Les rituels ont été ré-édités en 2011, retranscris en totalité, ce qui a permis de corriger nombre d’erreurs typographiques,  »

      L’édition de 1977 est une photogravure du manuscrit de 1812. Il ne peut donc y avoir d »erreurs typographiques » (mais bien des erreurs du copiste, comme dans toute copie de manuscrit). Seule la comparaison de la photogravure de 1967 et de la transcription de 2011 permettrait de juger de la correction de cette dernière.

      la lecture de la photogravure est parfois difficile et la lisibilité du manuscrit, jauni par endroits, est très différente d’une page à l’autre. la « Défense et apologie », d’une autre écriture que les rituels est de 1814 (et d’une autre ville).
      La question que tous se posent et auquel ML ne répond pas (ni moi) est si ces rituels sont identiques ou non à ceux pratiqués avant la Révolution, ce qui change tout à leur interprétation

  • 21
    Pierre Noël
    17 septembre 2021 à 10h39 / Répondre

    « Le VM élu est conduit au bas de la loge tracée, sur l’Etoile Flamboyante, couvert par les Ecossais, il est reçu par son prédécesseur (bien sûr un Ecossais) qui lui confie le mot sacré du vénérable et le dépôt précieux de ses augustes fonctions ».
    Le registre décrit très précisément le dépôt du Mot de vénérable, mot « secret », inconnu (de moi en tout cas).
    Cette pratique était déjà décrite dans l’installation de 1723, elle le fut aussi dans les règlements de la Grande Loge Provinciale des PB autrichiens, elle l’est encore lors de l’installation de la loge de Mons en 1800 (par le VM Crassous des AP). Elle l’était donc à Marseille, du moins avant la Révolution. L’était-elle encore sous l’empire ? Je l’ignore malheureusement.
    N’oublions pas que c’est en quelque sorte l’équivalent de l’installation « secrète » (inner working) qui nous paraît aujourd’hui indispensable.

  • 20
    Pierre Noël
    16 septembre 2021 à 17h45 / Répondre

    Donc la ML écossaise demande à E’bourg une patente pour un chap de R+ en septembre 1801. Ce pourrait être pour St Domingue et son SC, suite à la demande de Hero. Ce serait trop beau ! Mais Grasse-Tilly ne reviendra de Charleston qu’au début 1802, profitant de la victoire des armées françaises (déjà moribondes de la fièvre jaune, le vaccin n’étant pas inventé !), s’affilier à la loge des Sept Frères réunis et créer le SC d’Amérique.
    Les dates peuvent être fausses mais J.Choisez n’a, hélas, pas détaillé l’envoi à E’bourg, qu’il avait en main (et surtout le nom du chapitre bénéficiaire)!

  • 17
    ERGIEF
    15 septembre 2021 à 19h40 / Répondre

    14 & 15 Michel Hermant et Pierre Noël. Le point d’interrogation dans ma contribution n°10 était une semi-boutade. Il semble en effet que la Loge Les Sept Frères Réunis à St Domingue, à laquelle de Grasse Tilly s’était affilié, et qui travaillait encore (il me semble) au Rite de perfection en 25 grades ait admis la nécessité de disposer d’un document officiel pour pouvoir créer son Chapitre Rc+.
    De Grasse lui même, malgré ses fonctions de Grand Inspecteur Général n’en était pas détenteur. Le GODF ayant ostensiblement snobé au moins deux demandes préalables pour combler cette lacune ( on connaît l’atmosphère de guérilla qui régnait alors entre le Rite Français et l’Ecossisme, devant déboucher sur la création du SCpLF et de la future et éphémère loge Générale Écossaise), la loge Les Sept Frères Réunis aurait mandaté spécialement son secrétaire le frère Louis Hero, négociant et grand voyageur, pour rencontrer Julien de Madon, VM de St Jean d’Ecosse de Marseille. La patente constitutive lui aurait été remise en main propre par la Loge Mère, le 30 novembre 1801, sous les auspices du « Rite d’Hérédon » (sic à propos de l’orthographe). Par ailleurs St Jean d’Ecosse faisait référence à la date du 5 avril 1787 pour ce qui concerne sa propre intégration au sein de ce rite écossais, par décision de la « Métropole » (re sic) Loge d’Edinburgh. Louis Hero était un émissaire, pas simplement un visiteur de passage, et d’autre part il ne suffit pas d’intégrer un grade dans un rite en 25 ou 33 degrés pour avoir le droit de le pratiquer. D’où mon ? un peu ironique. Pour l’avoir bien connu et pratiqué, je n’ignore pas que le REAA est un amalgame de rites multiples que ses créateurs ont emprunté, souvent dans le désordre, à de multiples sources et que son apparente cohérence à été artificiellement imaginée à postériori. Il suffit de se référer aux multiples interprétations qu’en font les différentes obédiences qui le pratiquent pour s’en convaincre. Mais ce syncrétisme un peu désordonné n’est-t-il pas une des caractéristiques premières des rites continentaux en général, en particulier francophones, par rapport aux rites purement anglo-saxons ?

    • 18
      Pierre Noël
      16 septembre 2021 à 12h11 / Répondre

      Remarquablement intéressant ! Merci. J’ignorais.
      1) Grasse-Tilly, ayant reçu (à Charleston) sa patente de 33° pour les Iles françaises d’Amérique, arriva à Saint-Domingue, s’affilia à la loge des Sept Frères Réunis, présidée par Jean Louis Michel Dalet, et s’occupa de donner vie à un Suprême Conseil dont il était le chef nominal depuis le 21 février 1802. Le « Suprême Conseil du 33° degré des Iles Françaises d’Amérique, du Vent et Sous-le-Vent », fut composé de Grasse-Tilly, Souverain Grand Commandeur ; Delahogue, lieutenant Grand Commandeur ; Hero, Trésorier du Saint-Empire ; Jean Louis Michel Dalet, secrétaire du Saint-Empire ; Armand Caignet, Grand Maître des cérémonies ; Pierre Gerv. Nich. Toutain, Souverain Grand Inspecteur général, et Antoine Bideaud, Souverain Grand Inspecteur général .
      2) Le Rose-Croix n’était pas pratiqué dans la ML de Marseille à l’époque des Registres étudiés par CHOISEZ (1762-1787). Il ne figure pas sur le tableau du 24 juin 1801 (propriété personnelle de Choisez). Mais 4 mois plus tard, la loge demande à La Métropole Loge écossaise (d’Edimbourg) « des pouvoirs pour constituer un Souverain Chapitre de Rose-Croix » et ajoute « nous avons parmi nous une quinzaine de FF qui possèdent ce grade » (Choisez, p 102). La loge d’Edimbourg ne répond pas ! Normal puisqu’elle n’existe pas. En 1806, la loge s’intitule (dans un bref) « Souv. Chap. Ecoss. des SS. PP. de R+ établi près la Mère-loge de Marseille, par la Sérénissime Grande Métropole Loge d’Hérédon …, dans le château d’Heredon, près d’E’bourg, le 5° jour second mois 5787 » (5 avril ou 30 juin 1787 ? coll de J. Choisez)
      3) Dans la titulature du R+ (18° ou 4° Ordre) on utilise « Hérédon » ; dans l’ordre d’H.D.M. de Kilwinning, on utilise Heredom. De toute façon, c’est une « montagne » imaginaire. Le mot vient sans doute de « heirdom », héritage ou succession.

      • 19
        ERGIEF
        16 septembre 2021 à 15h13 / Répondre

        Merci Pierre. Et voici que l’on retrouve comme par hasard le Hero en question membre actif du Suprême Conseil constitué par de Grasse-Tilly. !

  • 11
    pierre noel
    13 septembre 2021 à 16h06 / Répondre

    Il faut ajouter que la ML de Marseille dut cesser ses travaux en 1793 et ne les reprit qu’en 1803. Sous l’Empire, elle devint une succursale du régime, très différente de ce qu’elle avait été ! Cette nouvelle orientation fut sans doute cause de sa disparition au retour des Bourbons.
    L’extrait qui illustre cet articulet date de cette 2° période de la vie de la loge. L’expression « angle d’honneur » n’est utilisée à ma connaissance que dans le grade de Maître Parfait Ecossais vrai d’Ecosse (5° grade). C’est l’angle d’orient où se tenait le grand maître (ou Illustre maître) présidant ce grade (à la manière d’un président d’un grade « chrétien » d’un Ordre maçonnique anglais).

  • 10
    ERGIEF
    13 septembre 2021 à 10h02 / Répondre

    Pour en revenir à Saint Jean d’Écosse…
    – En 1801, la Loge Mère avait procédé à un échange de locaux et conclu un traité d’amitié avec la RL la Triple Union. C’était exceptionnel car, ainsi que le précise à juste raison notre TCF Pierre Noël, Saint Jean d’Écosse se tenait soigneusement à l’écart des loges et obédiences de toute nature. Pour les adeptes du RER cette information présente un autre intérêt: François Achard, notable marseillais et Vénérable Maître de La Triple Union, reçut en 1802 des mains mêmes de Jean-Baptiste Willermoz les rituels avec lesquels travaillent encore aujourd’hui la majorité des loges de RER.
    – C’est dans cette même période que, sur l’instigation de Auguste de Grasse Tilly, futur Grand Commandeur du Suprême Conseil de France du REAA, alors membre de la RL les Sept Frères Réunis du Cap à Saint Domingue, le Frère Louis Hero de passage à Marseille obtint de la Loge Mère les lettres capitulaires nécessaires a la création d’un Chapitre de Rose Croix sur l’île. De là à envisager que sans cette démarche le REAA eut été privé de son 18ème degré ? En tout état de cause on sait que le GODF avait ignoré volontairement une demande identique à celle acceptée de bonne grâce par Saint Jean d’Écosse.

    • 12
      Pierre Noël
      13 septembre 2021 à 18h16 / Répondre

      Il y a tellement à dire sur cette Mère-Loge ! On n’en connait à ma connaissance qu’un recueil de rituels, datés de 1812, réédités en fac-simile en 1977 par Ventabrun en Provence. Il contient les 7 grades (le dernier étant un Rose-Croix très classique avec la Cène bien connue). Il se termine par une « Défense et Apologie de la Fr-Maçonnerie », par un membre de la Parfaite Union de Douai et un « Discours prononcé dans la loge des Commandeurs du Mont Thabor par le Fr Bailleul, officier du GODF en son Grand Chapitre Général le 18° jour du 6° mois de la Vraie Lumière 5814 (18 août 1814) ».
      Ces rituels sont-ils ceux pratiqués au XVIII° siècle ? Guerillot en semble convaincu. J’aimerais le croire, bien que le Rose-Croix ne soit jamais cité dans les Registres de Choisez.

      • 16
        Pierre Noël
        14 septembre 2021 à 12h06 / Répondre

        Excusez l’erreur grossière ! L’édition de 1977 est imprimée en photogravure par Les Rouyat-Editeur, à 13122 Ventabrun en Provence.

    • 14
      Michel HERMAND
      14 septembre 2021 à 8h01 / Répondre

      Bonjour! Je ne pense pas que le REAA eut été privé de son 18e degré. Le R+ figure en 18e place dans l’Ordre du Royal Secret, mais n’était pas pratiqué: les degrés pratiqués au-delà du Chevalier d’Orient étaient, plus ou moins, Prince de Jérusalem, Chevalier du Soleil, Chevalier Kadosh et Sublime Prince du Royal Secret (les titulatures ont pu varier). Ce n’est que quand de Grasse-Tilly, revenu en France en 1804, a été confronté au côté incontournable que le R+ avait pris en France que ce grade a pris toute son importance au sein du Rite, et que le Prince de Jérusalem est passé à la trappe (dommage, car les décors en sont fort jolis). Pierre N. parle de toutes ces choses dans son article fondamental publié dans RT 138-139-140.

      • 15
        Pierre Noël
        14 septembre 2021 à 11h58 / Répondre

        Le « rite écossais ancien et accepté » ramené GT de Charleston contenait le grade de R+, déjà présent dans le rite de Morin à la 18° place (dans le Ms Francken de 1783). Cela n’interdit pas que la loge de Marseille ait aussi donné une patente de ce grade à un visiteur de passage.
        la question subsidiaire est : quand le R+ fut-il connu à Marseille et par quelle voie, puisque il n’y était pas pratiqué avant la Révolution ?

  • 6
    Pierre Noël
    12 septembre 2021 à 22h14 / Répondre

    J’aimerai pouvoir répondre de façon précise à la question de LL, mais je ne le peux pas, par manque d’information. la réponse doit exister dans les archives, les mémoires … mais je ne la connais pas et ne l’ai pas trouvée dans les ouvrages cités dans ma note.

    • 7
      lazare-lag
      12 septembre 2021 à 22h56 / Répondre

      @ PN (6):
      Mon très cher PN, rien de grave!
      Et rien d’urgent, aucun péril en la demeure, et rien de périssable en jeu non plus.
      C’est le type de question qui a deux approches, ou ascendante ou descendante.
      Tu n’as pas pu descendre de loge-mère en loge-fille et de loge-fille du XVIIIème ou du XIXème siècle (1811) jusqu’à l’époque contemporaine?
      Comme évoqué, il m’appartient de prendre le problème dans l’autre sens.
      Partir de la loge actuellement existante à Saint-Gaudens, il s’agit des « Indépendants », longtemps installée à Montréjeau, mais désormais sise à Saint-Gaudens, puis d’en remonter le fil jusqu’au plus haut possible.
      Pour ce faire je pense disposer de deux angles.
      Soit poser la question à Toulouse, il y existe un institut d’études maçonniques du GODF (celui-là même qui est à l’origine de la redécouverte de la Marianne noire dont une copie est désormais au Musée à Paris, rue Cadet).
      Soit poser la question à Paris, au Musée de la Franc-Maçonnerie précité, bref du côté de Pierre Mollier et de son équipe, j’imagine.
      Mais rien ne presse.
      Soit les deux évidemment, Toulouse et Paris, à voir.
      Peut-être que ça nous dira quelque chose, ça renouera les fils avec la Mère-Loge Ecossaise de Marseille.
      Ou ça nous dira bien autre chose.
      Va savoir…

    • 9
      Pierre Noël
      13 septembre 2021 à 9h48 / Répondre

      Deux exemples : St-Gaudens : loge La Candeur, reconstituée par le GODF, installée en 1785 par La Paix de Tarbes. Elle reprit ses travaux sous l’Empire et « travailla en unité de régime avec la M.L. du Rite écossais Philosophique ». Agen : La Parfaite Union, fondée en 1773 par l’Amitié de Bordeaux, sollicite son affiliation à la M.L. vers 1782, mais ne l’obtient pas.
      Sinon, Le Bihan (1990, p 126) donne (en plus d’Avignon) le nom (et le lieu) de 19 loges créées par la ML de Marseille, 9 dans le Var, Vaucluse et Bouches-du- Rhône ; 3 dans les Basses-Alpes ; 1 dans l’Hérault, 1 en Gironde, 1 en Corse (4 à l’étranger : Ile de France, Constantinople, Gênes et Smyrne). Il dut y en avoir plus évidemment sI on y ajoute les loges-filles d’Avignon, de Paris et de Douai (essentiel Douai, mais probablement peu connu à Paris).
      Il ne doit pas être difficile de trouver le parcours de ces loges, de savoir si elles existent encore ou « ont fait des petits ». Suffit sans doute de s’adresser au secrétariat de l’obédience. Les Obédiences que je connais ont des listes de leurs loges, présentes et disparues.

      • 13
        lazare-lag
        13 septembre 2021 à 21h38 / Répondre

        @ Pierre Noël (9):
        Merci bien, et surtout chapeau pour la réactivité.
        Heureusement que tu annonçais (cf. message 6) manquer d’information!
        Par rapport à Saint-Gaudens, qui m’intéresse on l’aura compris, tu me cites, sur place, la loge La Candeur, et une autre à Tarbes, La Paix qui a présidé à l’installation de la précédente.
        Ce sont deux fils sur lesquels je peux tirer et voir ce qui vient derrière.
        Je suis sûr que je peux en tirer quelque chose à un moment donné.
        Encore merci d’avoir cherché pour m’être agréable.
        Et m’être fraternel.

  • 3
    Yonnel Ghernaouti
    12 septembre 2021 à 16h27 / Répondre

    Cher LAZARE-LAG
    Le Frère luchonnais « d’adoption » te confirme bien qu’à Saint Go, ville dynamique au coeur du Comminges et au pied des Pyrénées centrales, il y a bien une Respectable Loge de la Grande Loge Nationale Française. Sur la Franc-maçonnerie à Toulouse, je t’invite à lire l’article de la DDM
    « Toulouse. Enquête sur les francs- maçons », datant, il est vrai, de mai 2002…

    • 8
      lazare-lag
      12 septembre 2021 à 23h01 / Répondre

      Merci cher Yonnel de ce complément.
      Donc à Saint-Gaudens, il y aurait au moins 3 loges, du GODF, de la GLFF, et de la GLNF.
      C’est déjà pas mal pour une petite sous-préfecture plutôt endormie.

  • 2
    Désap .
    12 septembre 2021 à 16h22 / Répondre

    Parfaite maîtrise des appartenances communales.

  • 1
    lazare-lag
    12 septembre 2021 à 10h42 / Répondre

    Très cher Pierre, je trouve cet article des plus intéressants.
    Notamment ces questions de loges-filles et donc d’essaimage à partir de Marseille et jusqu’à fort loin, et au-delà de nos actuelles frontières françaises.
    Une question cependant, a-t-on une idée de la survivance de ces loges-filles jusqu’à la période actuelle? Ou ont-elles pu connaître maints soubresauts jusqu’à parfois disparaître?
    Par exemple, étant natif de Saint Gaudens, j’observe sur la carte jointe que cette localité située entre Toulouse et Pyrénées, et proche de l’Espagne est reprise comme loge agrégée en 1811.
    Je crois savoir qu’il existe une loge (du GODF) à Saint-Gaudens.
    S’agit-il de la même, de celle de 1811, donc dans une continuité historique parfaite? Ou d’une autre?
    Eventuellement d’un rallumage de celle de 1811 en suite d’une éventuelle mise en sommeil? Tout peut arriver.
    D’ores et déjà, je sais que tu me répondras qu’il me suffit, surtout que je suis au GODF, de joindre la dite loge saint-gaudinoise pour connaître son historique.
    Mais à tout hasard, si un frère ou toulousain, ou commingeois, ou montréjeaulais, ou luchonnais, ou d’ailleurs peut déjà amener quelques éléments de réponse qu’il ne se gêne pas.
    Ce peut être également une soeur, je crois qu’il n’y a pas que le GODF à Saint Gaudens…

    • 4
      Pierre Noël
      12 septembre 2021 à 16h47 / Répondre

      Il serait surprenant qu’aucune de ces loges ne survive.
      Il existe encore des loges qui remontent au XVIII° siècle.
      En Belgique, il en subsiste plusieurs : deux à Bruxelles, une à Liège, une à Ostende, une à Mons …. et j’en oublie certainement.

      • 5
        Pierre Noël
        12 septembre 2021 à 16h52 / Répondre

        J’oublie Namur et Spa !

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