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Géplu.
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Autre beau livre à la gloire des sociétés compagnonniques, dans lequel Avignonnais-la-Vertu occupe une grande place, c’est « Ils voyageaient la France », de Barret et Gurgand. Je l’ai vu en occase sur Amazon.
Où se trouve la statue svp ?
Je ne suis pas très loin du cimetière du Père Lachaise et ce matin je suis allé chercher la tombe d’Agricol Perdiguier.
J-M MATHONIERE écrit « les cérémonies compagnonniques qui périodiquement se déroulent au pied de ce buste, notamment lors de la traditionnelle Sainte-Anne »
Sur l’article Wikipédia, est mentionné « sa tombe, sur laquelle ses amis firent élever une ruche, symbole du travail, fait toujours l’objet de fréquentes commémorations de Compagnons de tous rites »
Sauf que sa tombe n’est pas entretenue ! Au Père Lachaise la plupart des monuments sont considérés comme privés et c’est donc aux privés (ou aux associations) d’entretenir les tombes,chapelles et autres monuments.
J’ai fait des photos que j’envoie à Géplu. Peut-être que Jean-Michel M. pourrait contacter les Compagnons de Paris afin qu’on puisse faire un nettoyage adéquat de cette tombe…
Oups ! Une coquille a échappé à ma relecture trop rapide ce matin : Agricol Perdiguier est décédé en 1875 et non en 1878.
Toujours au top, le Jean-Mimi 😉 !
Ce monument élevé à la mémoire d’Agricol Perdiguier au début du XXe siècle orne en effet le square portant son nom à Avignon. De fait, il n’est pas d’Avignonnais ignorant du nom… mais il en est hélas beaucoup qui n’ont absolument aucune idée de qui il s’agit ! Les cérémonies compagnonniques qui périodiquement se déroulent au pied de ce buste, notamment lors de la traditionnelle Sainte-Anne, sont cependant assez fréquentes pour que les habitants et les touristes, voyant ainsi les compagnons défiler dans le centre-ville couleurs au vent, cannes à la main et bannières en tête, prennent alors conscience que le mouvement compagnonnique est encore vivant. On notera par ailleurs qu’une loge locale de la GLDF porte comme titre distinctif « Agricol Perdiguier – L’Ami du peuple », préservant ainsi non seulement sa mémoire de compagnon mais aussi celle du Maçon et de l’homme politique.
Il y aurait mille choses à dire au sujet d’Agricol Perdiguier (1805-1878), dit « Avignonnais la Vertu » de son nom de réception en tant que compagnon menuisier du Devoir de Liberté lors de son Tour de France, entre 1824 et 1828. La notice qui lui est consacrée sur Wikipedia est très complète : https://fr.wikipedia.org/wiki/Agricol_Perdiguier
Député en 1848 et 1849, son action politique républicaine ne fut pas négligeable et le conduira d’ailleurs en exil après le coup d’État du 2 décembre 1851.
Il fut aussi un ami (et non un amant, comme on l’entend encore trop souvent) de George(sans s) Sand, qui écrivit un roman, « Le compagnon du Tour de France », inspiré par lui et dont les droits d’auteur servirent à financer un second Tour de France afin que Perdiguier puisse propager son idéal pacificateur auprès non seulement des compagnons, divisés en plusieurs sociétés rivales, mais aussi du monde ouvrier en général.
Au-delà de ses « Mémoires d’un compagnon » qui nous racontent ce que fut sa vie, il fut également le premier historien des compagnonnages français, ainsi que je le rappelle dans cette contribution savante déjà ancienne que l’on peut librement télécharger sur ma page Academia : https://www.academia.edu/107225220/Agricol_Perdiguier_premier_historien_du_compagnonnage_fran%C3%A7ais
C’est grâce à Agricol Perdiguier que George Sand écrivit « le compagnon du tour de France » et à Pierre Leroux, « la comtesse de Rudolstadt », grand roman initiatique…