La relation Franc-Maçonnerie – mouvement ouvrier vue par Bellaciao

Publié par Jiri Pragman

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samedi 18 avril 2009
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  • 8
    Emmanuel
    20 avril 2009 à 11h41 / Répondre

    Fascistes, communistes: même combat. Désolant!

  • 7
    Fabienne Courvoisier
    20 avril 2009 à 9h42 / Répondre

    Bellaciao(sans doute pas impliqué dans les propos de l »article),a(je crois bien) « censuré » comme d’hab!

    Sans être Trotskyste(loin de là), je trouve cet article bien documenté, sobre et juste;bien écrit en plus(les lectrices et lecteurs remercient ce respect à leur égard).

    Et si l’on « pouvait »(suivez mon regard) parler de tout et sans dogme?

    Salutations Laïques …(la Laîcité c’est l’EGALITE)

    a rapprocher:
    -l' »initiation »(sic!) de quelques femmes chez les Francs-maçons( infime minorité à comparer au pâté d’alouette.)
    -l’interdiction faite aux « hommes homosexuels »(resic!) de donner leur sang

  • 6
    nicolas dupond
    20 avril 2009 à 9h14 / Répondre

    Même s’il y a des êtres binaires dans tous les courants politiques (on pourrait mettre les thuriféraires du néolibéralisme sur le même plan), il faut avouer également que la maçonnerie a parfois fourni le baton pour se faire battre.

    Quand elle accepte des politiciens corrompus dans des périodes où les inégalités progressent (je pense à une affaire actuelle où le principal protagonniste est maçon mais ça ne se sait pas encore. tant mieux et donc silence).

    Quand la maçonnerie a été tolérée dans des pays dictatoriaux (si, si elle n’a pas été pourchassée dans toutes les dictatures même si ce fut souvent le cas) et qu’elle a servi ou qu’elle sert encore de rouage à ces pouvoirs. ex: la grande loge équatoriale de Bongo et la grande loge d’Iran du temps du shah dont on a oublié qu’il était un dictateur sanguinaire à cause de ses successeurs théocrates guère mieux.

  • 5
    DrXu
    19 avril 2009 à 21h38 / Répondre

    L’argumentaire de Trotski à ce sujet n’était pas très éloigné de celui d’un responsable de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi que nous avons bien connu…
    Cherchez ce qu’ils ont en commun…

  • 4
    Laurent1
    19 avril 2009 à 13h49 / Répondre

    Ils sont à mettre dans le même sac que les liberticides de tous poils ,facho, clérico extèmes, etc…
    La dictature du peuple surtout pour eux mêmes, bref rien de nouveau chez les extrêmes à combattre avec la plus extrême vigueur.
    Syndiqué, militant politique, frangin et FIÈRE de l’être.

  • 3
    lihin
    19 avril 2009 à 10h27 / Répondre

    Le texte n’est pas si mal à mon humble avis. Il montre fort bien les sous-entendus idéologiques de la grande majorité des « intellectuels » de « gauche » : la spiritualité n’existe pas, donc on l’ignore et la réprime ; la seule réalité étant sensorielle, les activités humaines les plus nobles se bornent à la politique, c’est à dire à la lutte entre les classes sociales définies par revenus et fortunes économiques. Il va de soi que cette idéologie rend ses adhérents aveugles à l’initiation traditionnelle.

    Même de cette perspective, la F-M au 18ème a été plutôt ambiguë, servant à la fraternisation de la (grande) bourgeoisie et de l’aristocratie en Loge. Les artisans non-maîtres n’étaient pas recevables. Citons le ‘Régulateur du Maçon » de 1801, page 115 : « Rarement on admettre un artisan, fût-il maître, surtout dans les endroits où les corporations et communautés ne sont pas établies. Jamais on n’admettra les ouvriers dénommés ‘compagnons’ dans les arts et métiers. »

    En lisant en peu l’histoire de la F-M aux Îles Britanniques, on peut découvrir que 1o la lutte entre « anciens » et « modernes » fut AUSSI une ‘lutte entre classes sociales’ ; 2o quelques unes des dernières loges maçonniques « opératives » se transformaient en syndicats.

    Les derniers alinéas sont un exemple épatant de la compatibilité des dogmatiques réligieux, socialistes et communistes envers la F-M et méritent à ce titre d’être cités ici :

    ‘Mais, il y a pour les communistes et les socialistes révolutionnaires à faire accepter au moins deux principes fondamentaux, et personnellement j’estimerai que ce problème sera presque réglé pour nous, quand nous aurons aurons atteint ces deux buts :

    l’interdiction formelle aux représentants de la classe ouvrière, sous peine d’exclusion de nos organisations, de participer à la franc-maçonnerie.

    Et l’obligation faite aux francs-maçons qui participent à des fonctions publiques, de se déclarer et de ne plus agir dans le secret.

    Chaque communiste devrait pouvoir savoir si ses dirigeants de son organisation sont ou non membres de la Franc-Maçonnerie aujourd’hui et obtenir une réponse sans que cela déclenche des tollés principalement fondés sur des arguments petits-bourgeois et sentimentaux.’

  • 2
    René
    18 avril 2009 à 22h48 / Répondre

    Évidemment lorsque la base d’une réflexion est ancrée sur des dogmes (qu’ils soient politiques, religieux ou sociétaux) on peut arriver à bien des conclusions…

  • 1
    Lamech
    18 avril 2009 à 21h57 / Répondre

    C’est largement un discours anti-maçonnique…affrontrer le monde ouvrier et la Franc-maçonnerie
    Des vieux discours et clivages toujours utilisés…ça fait recette !

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