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Géplu.
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Quelques idées après plusieurs décennies et qui n’engagent que moi.
Principes, conditions de leur mise en oeuvre et résultante de la maçonnerie sont transmis dans le C. de R.
Les épreuves sont le résumé de chaque G.
Le Serment est fait à soi-même. C’est pourquoi l’obligation faite de prêter serment sur un livre religieux ne rime à rien, l’engagement devant un dieu par définition totalement abstrait pas plus, c’est en outre la marque d’un doute sur l’intelligence et la probité de celui qui s’engage et un doute sur la valeur des enquêtes qui l’ont mené devant le plateau du VM, c’est à dire face à lui-même. Le Serment, c’est l’éthique nécessaire pour acquérir ou confirmer ce qui était latent, la nature de maçon. Il s’agit bien d’être et non de pratiquer. Etre, c’est considérer que tout manquement constitue un mensonge à soi-même ; pratiquer, c’est une hypocrisie, cela n’engage que l’image projetée. Raison pour laquelle Je le méfie des proclamation de fraternité, paraphrasant le poète : il n’y a pas de fraternité, il n’y a que des preuves de fraternité.
La maçonnerie est transmise de manière exhaustive au grade d’apprenti.
Le grade de compagnon est double : c’est la mise en exercice des principes d’un point de vue matériel, la qualité des planches symboliques est à ce stade capitale. C’est ensuite, en fin de parcours, la nécessité pour le compagnon de montrer toute l’importance qu’il met à la transmission de son savoir aux apprentis.
Le grade de maître est la prise de responsabilités. Tout le maintien de la maçonnerie par sa juste transmission repose sur ses épaules. Le maître a également pour mission, c’est une obligation pour la perpétuation, d’apporter l’intelligence nécessaire au perfectionnement de ses subordonnés, des méthodes de mise en oeuvre, de l’exercice et de la compréhension du métier, de même que les maçons opératifs ont perfectionné la construction en pierre. Pour cela, le maitre, armé de ses connaissances, retournera dans le C. de R. où se trouve la maçonnerie.
A 12 Laehert, votre commentaire fait très ChatGPT retouché certes, mais ça se voit 😂😂😂
Vous racontez n’importe quoi
Pour rester simple,le premier et le second degré ne font que présenter le chantier,la dimension utile est le troisième qui ouvre sur de nouveaux horizons.Pour le reste c’est comme de visiter une maison,chaque pièce participe d’un usage,d’un plaisir de découverte et de nouveaux objets;
l’important est d’y recevoir des personnes de qualité dont la fréquentation et la proximité vous apportent quelque chose de bien ou de beau.
Ce n’est qu’un point de vue qui m’est personnel, que je ne veux ni imposer ni démontrer mais que je tire de mon vécu après 16 années de maçonnerie au Grand Orient de France dans une loge bleue qui travaille au rite français et un cheminement continué au REAA du 4e jusqu’au 30e degré à ce jour. J’ai par ailleurs beaucoup visité pendant ces années.
J’en tire la conviction, sans que ce soit une certitude, que tout est dans le premier degré. Tout est contenu dans le grade d’apprenti entré. Ce grade détient en substance toute la suite. Et à chacune des cérémonies, nous recevons de nouvelles clés de compréhension qui nous permettent de développer notre compréhension maçonnique. Puis, une fois maîtres, nous possédons toutes les clés mais nous ne le savons pas et il n’y a plus aucune nouvelle clé. A nous à présent de savoir quelles portes nous pourrons ouvrir dans la bâtisse.
Nous pouvons en rester là et nous contenter de la loge bleue et chercher par nous même mais le chemin peut être très long. Mais nous pouvons aussi choisir de continuer le parcours dans ce que certains rites appellent ateliers supérieurs, d’autres side degrees et d’autres grades de sagesse ou peu importe comment d’ailleurs. Ces « nouveaux grades » ne sont rien d’autres que des approfondissements de la maîtrise qui nous permettent non plus de chercher des clés mais plutôt de les utiliser pour visiter de nouvelles pièces de l’édifice, chaque grade étant une nouvelle pièce. Et pour ce qui concerne le REAA, la loge de perfection, le chapitre ou l’aréopage ne deviennent ainsi de nouveaux étages à visiter dans la même maison.
Ainsi, mais ce n’est que mon opinion, je suis convaincu que tout est contenu dans le grade d’apprenti. Et la maçonnerie serait plutôt une comme une poupée russe, la plus grande étant le grade d’apprenti … en montant dans les degrés, on ne monte pas dans une hiérarchie, on descend au contraire toujours plus profond en soi.
A 5 je pense comme Yvan, si nous avions l’esprit assez pénétrant, le grade d’apprenti suffirait…
Yvan 5 . Doit on limiter la « révélation » maçonnique ? Il y a effectivement un apport considérable par l’initiation au 1er degré mais comment assumer que toutes les autres découvertes d’autres degrés ne seraient que pour conforter celle du 1er ?
Quel rapport du 3e ordre par exemple ?
A Joab’s 7. A aucun moment je ne dis que chaque nouveau degré vient conforter le 1er. Je dis seulement que le premier est la base et qu’il contient en substance tout le reste. Il ne s’agit pas d’accumuler de la substance mais plutôt d’aller en profondeur je pense. C’est seulement mon approche de la maçonnerie : plus j’avance et plus je visite l’intérieur de la terre …
Quand à la chevalerie en maçonnerie, il faut la prendre pour ce qu’elle est : un mythe chevaleresque introduit dans nos rituels comme support symbolique supplémentaire à nos réflexions. Là encore ce n’est qu’un avis personnel qui ne vise à convaincre personne. Et ça ne m’empêche pas de beaucoup apprécier mon parcours dans l’écossisme.
Merci pour ce témoignage que je partage pleinement. Degré d’apprenti, découverte, émerveillement et tantôt angoisses, doutes, tantôt « certitudes… » Montagnes russes. Attente impatiente aussi de « la suite »… plus haut…
Second Degré découverte émerveillée de la « Géométrie sacrée ». Début de la prise de conscience réelle « qu’il y a et aura sans fin du travail à faire ». Conscience du lien « terre ciel » qu’est ce Degré, bien ancré et ouvert infiniment. Envie d’y rester dans ce Compagnonage, de continuer, d’approfondir encore et encore parce que tous les jours « il se passe quelque chose ».
Et… troisième Degré. Pardon pour le ton familier, mais c’est un peu « patatras ». Le « vous verrez quand vous serez Maître », le grand saut, la cour des grands.. c’est l’illusion par laquelle il faut passer pour comprendre qu’il est urgent de revenir au 1er Degré, merveilleux et infini 1er Degré. Je ne cesserai de me plonger dans le rituel qui me nourrit. « Avancer » c’est creuser profond, tailler la Pierre, équarrir, dégrossir, vers un centre, de l’Etoile? mais aussi structurer, étayer et charpenter.
Structure et Principe…
(Et il en est de même pour tous les ordres initiatiques, c’est le chemin.)
A 10 – Bien dit ma S Hélène. 👍😊
Ayant longtemps côtoyé Olivier, j’apprécie de le lire sur ce sujet, constant dans sa créativité et aussi l’ouverture d’esprit depuis qu’il a quitté la Glnf.
J’ai « mangé à tous les râteliers « comme me le reprochent certains…
Donc en effet, dans ce que j’appelle la FM religiosectaire (Glnf et UGLE) et une Fm plus libérale et une FM de tradition rituellique.
J’en tire une vision plus large, à défaut d’attachement.
Concernant les « autres « degrés,
– j’ai apprécié « Royal Arch » même si nous n’avons travaillé quasiment qu’à des réceptions. Mais le travail de préparation de ces réceptions est en lui meme passionnant s’il est fait dans les règles (connu et non lu).
– malgré sollicitations, pas marqué et nautoniers.
– RF : activité intense et approche cohérente, sobre. Mais impression d’incomplétude au 4e ordre.
– Reaa, pratiqué jusqu’au 33 essentiellement en Angleterre,cérémonies remarquables (18, 40) récit complet mais parfois touffu. Beaucoup d’emphase et de possibilités de s’égarer : alchimie, kaballe, new âge, christologie …
Donc sentiments partagés : passionnant mais souvent confus.
Mon Cher Rémi
je crois, mais je puis me tromper, que les « side degree » ne sont pas ce que nous entendons par « hauts grades » ou « degrés supérieurs »
Ils sont parfois conférés confidentiellement, relèvent d’autres « systemes » que le REAA en 33 degrés ou les Ordres de sagesse du Rite Français
Le « Royal Arch » anglo saxon est une prolongation de la maîtrise et n’est pas un side degree
A vérifier
A 2 Jean-Michel SERVAIS, 😊Mon Cher Frère, merci pour ces précisions intéressantes.
Je voulais juste mettre en exergue que les anglais – qui font souvent bien les choses – disent “side degrees”, « degrés d’à côté » et non pas « hauts grades » ou « degrés supérieur ». Termes qui chagrinent quelques pinailleurs franco-français. “Side degrees”, « degrés d’à côté, ou degrés secondaires »,ce n’est, certes, pas ça le plus important en maçonnerie, mais les mêmes chicaneurs trouveraient – encore – quelque chose à redire.
« Les Anglais pensent profondément ;
Leur esprit, en cela, suit leur tempérament :
Creusant dans les sujets, et forts d’expériences,
Ils étendent partout l’empire des sciences. »
Et ce n’est pas tout à fait faux – il me semble. 😊
Un livre aussi pour celles et ceux s’insurgent, lorsqu’ils entendent dire– par une facile commodité de langage, « degrés supérieurs » – et qui rétorquent alors d’une manière grandiloquente – mal venue :« supérieurs à quoi ? En lisant ce petit livre, ils saisiront alors le sens à donner au mot « supérieur » et réaliseront aisément qu’ils n’ont pas compris le sens profond des degrés (dits supérieurs) qu’ils ont reçus – que la maçonnerie anglaise appelle judicieusement : les « Side Degrees ».😊