jeune fille a la rose BOUCHER
François Boucher (1703-1770). Jeune femme avec un bouquet de roses. (détail)

Le chapitre néerlandais de Rite Moderne Français « De Roos »

Publié par Jean van Win

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samedi 11 février 2023
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  • 37
    Pierre Noël
    14 février 2023 à 18h22 / Répondre

    Que retenir ? René Guilly a dû entendu Henri Van Praag lui parler d’un chapitre (disparu) de R+ travaillant avant-guerre en Indonésie, sous l’autorité lointaine d’une obédience hollandaise. Il n’en a probablement jamais vu le rituel, car s’il l’avait vu, il ne l’aurait jamais, rigoureux comme il l’était, qualifié de « rite français », d’autant plus qu’il avait reçu le grade « français » pour de vrai à l’Etoile Polaire à Paris.

    • 38
      Pierre Noël
      18 février 2023 à 19h15 / Répondre

      Je pense, très modestement, que si René Guilly avait lu les bouquins de van Loo, De Ritualen van de Historische Graden (1966) et Geschiedenis van het Hoofdkapittel der Hoge Graden in Nederland (1964), il aurait parlé non de quasi-identité mais d’analogie de titulature entre le « rite français » et la maçonnerie des Hoge Graden néerlandais.

  • 30
    JMB
    13 février 2023 à 20h11 / Répondre

    27 Anubis
    Vu ta réaction je te retourne le compliment … avec un grand sourire ironique bien évidemment.
    Bonne soirée
    PS : ma pauvre mère t’aurait dit : « c’est l’hôpital qui se moque de la charité !”

    • 33
      Anubis Rê
      13 février 2023 à 22h24 / Répondre

      Whooo pétard ! Tu t’es essayé au changement de pseudo ?
      LOL !!

  • 29
    Trazom
    13 février 2023 à 18h05 / Répondre

    Combien il est désarmant de constater à quel point une discussion de bon ton peut se métamorphoser en tohu bohu inconsistant.

    • 32
      Anubis Rê
      13 février 2023 à 22h22 / Répondre

      ?? au début j’ai lu Tarzoon !
      Puis je me suis aperçu qu’il s’agit de Mozart ??
      AF

  • 21
    Pierre Noël
    12 février 2023 à 17h06 / Répondre

    Le Hoofd Bestuur der Hoge Graden existe depuis 1803, né de la réunion d’une Grande Loge Ecossaise (antérieure à 1785) à la Haye et d’un Chapitre de Souverains de Princes Rose-Croix d’Amsterdam (qui tiendrait ses pouvoirs d’un organisme d’Avignon (?) « par patente du 27 décembre 1788 »).
    Il régit quatre hauts-grades, l’Elu, le Chevalier Ecossais de Saint-André (très proche du maître écossais allemand), le chevalier de l’épée et le Souverain prince Rose-Croix. Le 15 septembre 1803, il fut décidé que les trois premiers grades (ou « grades historiques ») seraient donnés seulement par communication. Le grade de Souverain Prince Rose-Croix est pratiqué en entier jusqu’à aujourd’hui.
    Il est habituel de croire cet ensemble « de rite français », ou moderne, parce qu’il comporte quatre grades supérieurs et culmine en un grade de Rose-Croix faisant appel au passage de l’obscurité à la lumière. Mais c’est, me semble-t-il, une erreur qu’une lecture même superficielle du grade hollandais ne peut que mettre en évidence.
    La similitude avec le rite « selon le Grand Orient de France » de 1786 n’est qu’apparente. Le Rose-Croix hollandais est chrétien, certes mais d’un christianisme bien autrement exigeant que son homonyme français, d’un christianisme calviniste, austère, sans émotion, dont tout rituel est absent (il n’y a pas d’agenouillement, pas d’adoubement, pas de « repas mystique » ou cène, pas d’accolades ni embrassades fraternelles, tous rites trop évidemment « papistes »). La primauté de la foi, de l’espérance et de l’amour est imprégnée de la doctrine (calviniste) de la prédestination et du poids de la faute originelle. La parole perdue est symbolique de corruption. Elle ne sera retrouvée que par celui qui « accepte la croix » et cherche le pardon et le salut par leur foi et l’amour de Dieu.
    L’abandon des « grades historiques » qui ne sont plus donnés que par communication s’explique par la nature même du Souverain Prince Rose-Croix. Ces grades, d’inspiration purement judaïques ou en tout cas vétéro-testamentaires, sont peu compatibles avec le christianisme réformé du Rose-Croix.

    • 28
      Pierre Noël
      13 février 2023 à 17h19 / Répondre

      Je retrouve un rituel de Souverain Prince Rose-Croix du « Grand Orient de la république batave » de 1803, très proche sinon identique à celui du chapitre d’Amsterdam « Credentes Vivent ab Illo », celui qui céda ses « droits » sur ce grade au Hoge Bestuur der Hoge Graden le 15 octobre 1803. C’est lui qu’on dit « de rite français » !
      Ce grade nécessite 7 appartements. Le candidat y est successivement introduit, examiné dans les trois premiers grades, accepté après avoir payé quatre pièces d’or (soit 12 en tout) dans les trois premières. Lorsqu’il veut entrer dans la 4ème, il est refusé bien que s’étant présenté en détenteur des « grades historiques ». Il est renvoyé dans la chambre initiale après avoir été remboursé de ses deniers (emblématiques des 12 apôtres). Pourquoi ? Parce qu’il doit accepter son indignité absolue, sa faute et se soumettre au châtiment. Ayant imploré son pardon, il est réadmis dans les grades supérieurs et son argent est accepté ! Il est admis dans le portique (4ème appartement) par le dialogue connu (Où allez-vous … par où êtes-vous passé …), paie la somme réclamée (30 deniers, comme par hasard !!) et prête son obligation la tête sur un billot, sous la menace d’une hache, avant de signer sa promesse de son sang. Il est enfin consacré de quatre coups d’épée.
      On lui explique que Jésus est notre maître, adoré jusque là sous le nom d’Hiram … Je passe la suite qui est du même style (parfois pire !), l’explication des secrets et des mots, l’admission dans le chapitre où le phénix et le pélican entourent la croix, puis dans la chambre finale où un agneau rôti découpé en quatre morceaux en croix est partagé.
      Est-ce là le Rose-Croix de Montaleau, de Hacquet, de Fernig ?? Est-ce vraiment du « rite français » ? Le prince Frederik d’Orange, grand maître, le refusa comme blasphématoire. (Ce rituel n’est PAS celui pratiqué de nos jours).

      • 31
        Luciole
        13 février 2023 à 21h39 / Répondre

        à 28 Heureusement qu’il y a la dernière phrase.Quand on lit cet océan de conplications inutiles,on se demande s’il y avait quelques esprits sains à l’époque.
        Mon conte préféré est « Les habits neufs de l’empereur ».

      • 34
        Brumaire
        14 février 2023 à 0h06 / Répondre

        28- La hache était- elle rouillée? Desfois qu’on eût en plus risqué d’attraper le tétanos…??

        • 36
          Pierre Noël
          14 février 2023 à 14h13 / Répondre

          Comme si l’épée, le poignard, la hache … n’étaient pas (fictivement, dieu merci!) employées en maçonnerie française, britannique, allemande ou suédois.

      • 35
        Pierre Noël
        14 février 2023 à 9h26 / Répondre

        La réaction immédiate devant ce rituel (impraticable dans l’état) est évidemment de s’en gausser plus ou moins finement ! Certes mais pourquoi tant d’auteurs sérieux ont-ils répété que c’était du « rite français », comme à Paris, alors que la ressemblance n’est que dans la titulature ?

  • 20
    Jean van Win
    12 février 2023 à 17h01 / Répondre

    Je prends la liberté de me répéter : (fin de mon article)
    « En 1812, le Grand Orient de France a sorti une circulaire édictant que toutes les loges hollandaises appartiendraient au GODF. La Grande Loge des Pays Bas a écrit au GODF lui faisant savoir que cette circulaire était nulle et non avenue ! Quelques mois plus tard, les troupes françaises évacuaient les Pays Bas… »
    1812 : c »est Moscou, c’est la Bérézina.
    La Hollande, càd les Pays-Bas, reste indépendante, y compris maçonniquement.
    Je pourrais vous inonder de textes documentaires en néerlandais, mais à quoi bon, si la puissance et la séduction des fables submerge tout ?
    PM écrit que la survie brésilienne des hauts grades français est une jolie aventure imaginaire.
    Je dis que le chapitre néerlandais De Roos, source de la résurgence française, est une jolie aventure imaginaire.

    • 22
      Pierre Noël
      12 février 2023 à 18h57 / Répondre

      Pour mémoire (donc sans intérêt !). Médan se trouve au nord de l’île de Sumatra, à 1890 km de Jakarta (capitale de l’Indosénie, autrefois Batavia) dans l’île de Java.

      • 24
        PM
        13 février 2023 à 14h00 / Répondre

        22 -Piere Noël
        Pour info (donc sans intérêt ?), Médan, capitale du nord de Sumatra (à ne pas confondre avec la ville de Médan dans les Yvelines) est située à 2263 km de Bali, l’île des Dieux (il paraît qu’Anubis y chercherait une résidence ).
        Pour y avoir voyagé à de nombreuses reprises, je ne peux que recommander aux amateurs de sensations fortes la Culture, les paysages magnifiques et la gentillesse des habitants de ces régions splendides.
        Bali bagus.

        • 25
          Pierre Noël
          13 février 2023 à 14h46 / Répondre

          Certes ! Mais j’imagine le voyage en bateau à vapeur de Rotterdam à Batavia, puis à Médan, sans air conditionné ni antibiotiques ou autre chose, dans les années 1930 ! Combien de temps pour le courrier ? patentes, reconnaissances, diplômes, tout le touin-touin maçonnique ! (Vous me direz que c’était la même chose de Marseille à Hanoï !)

        • 26
          Anubis Rê
          13 février 2023 à 16h45 / Répondre

          ? S’il y a des dieux, avec grand plaisir.
          En effet, Égyptiens, Grecs, Assyriens, Babyloniens, Romains, bref, toute l’Antiquité avait la délicatesse (l’intelligence !) de ne pas prétendre connaître la « nature » et la volonté du Principe unique auquel tous se référaient.
          Les dieux n’étaient jamais que la représentation primordiale (perfection et défauts inclus, est-ce compréhensible pour les théistes ?) de toutes les créatures terrestres, il n’y avait guère que les Grecs pour qui seuls les hommes avaient de l’intérêt, ce que les Égyptiens ne manquaient pas de leur reprocher.
          Seuls les adeptes d’Abraham pour les qualifier de polythéistes.
          Par ignorance ou incapacité ?

  • 19
    Baphomet
    12 février 2023 à 16h55 / Répondre

    @PM et ses deux interventions ridicules. Apprends à lire et à écrire au lieu d’épeler… J’espère sincèrement que PM ne signifie pas Passé Maître… La question d’Ergief (1) qui, ne connaissant vraisemblablement pas personnellement JVW, peut être légitime, La réponse de JVW est claire et contextualisée. Point barre.

  • 13
    Noël ANTOINE
    12 février 2023 à 11h13 / Répondre

    Les années passent, mais je vois que tu restes toujours aussi pugnace mon TIF Jean
    je t’embrasse fraternellement

  • 12
    Jean van Win
    12 février 2023 à 11h12 / Répondre

    @ Pierre Noël (9)
    Réponse à ton 1° : Non, jamais.
    Réponse à ton 2° : J’ai été officier dans ce chapitre calviniste qui travaillait (parfois) en français à Leiden et j’approuve ce que tu en dis.
    Le GODF a tenté d’imposer son autorité et ses règlements aux Néerlandais, juste avant que les troupes d’occupation françaises ne fussent forcées par les armes de quitter le sol néerlandais. Ce fut de la part des Néerlandais un NON franc et massif.

    • 14
      Pierre Noël
      12 février 2023 à 11h40 / Répondre

      J’avoue accorder plus d’importance à mon ressenti lors d’un grade, à l’atmosphère qu’il génère et aux sentiments qu’il éveille chez l’assistant, qu’à sa titulature toujours arbitraire, de son alignement forcé sur un « rite », « français », forestier ou arboricole.
      Malgré tous mes efforts, je ne pourrai jamais me résoudre à mettre dans le même sac un grade sévère, sans chaleur humaine, sans élan fraternel, culpabilisant dans son calvinisme avec cette occasion joyeuse, heureuse, toujours renouvelée qu’est la fête des Rose-Croix, quel que soit le nom qu’on lui attribue.
      Et dieu sait combien j’en ai vécu !

  • 10
    Pierre MOLLIER
    12 février 2023 à 9h36 / Répondre

    Quant aux remarques de JVW et de Pierre Noël. Mon sentiment est que, bien sûr, René Guilly était parfaitement honnête dans sa démarche mais que, incontestablement, il avait moins de moyens d’informations que nous. Au début des années 1960, il était certainement persuadé de la survivance du Rite Français en Hollande… Et d’ailleurs le « Rite Hollandais » présente beaucoup de similitudes avec le Rite Français puisque – comme le rappelle Jan Snoek dans son entretien à RT – il a été fait à son image. C’était en tout cas un système qui faisait du Rose-Croix le Nec plus Ultra et qui n’avait pas estompé le caractère chrétien du grade.
    Par ailleurs, de par sa carrière maçonnique, Henri Van Praag avait reçu légitimement ce grade et était donc initiatiquement fondé à le transmettre (c’est le principe de la Maçonnerie). On pourrait dire que si « au ras de l’histoire » la transmission par le Chapitre De Roos pose quelques problèmes (le chapitre existait-il encore vraiment ? Paul Paoloni donne des arguments en faveur de son existence – brève – aux « Indes Orientales » – l’Indonésie hollandaise – avant le retour de HVP en « métropole » pour sa retraite) au niveau de la « métahistoire » il y a vraiment eu transmission d’une manière ancienne – traditionnelle – de pratiquer le Rose-Croix qui avait, à l’époque, disparue en France depuis longtemps.

  • 8
    Jean van Win
    11 février 2023 à 17h47 / Répondre

    Cécile Révauger écrit : « éviter de tirer des conclusions hâtives et trop tranchées ». Bien entendu. Mon texte ne fait que répondre à ce qui a été abondamment écrit et publié par des auteurs respectables et des historiens français, écrits qui ont été crus et répétés cent fois, au sujet de ce que Pierre Mollier finit par qualifier de « fable ». Ses diverses prises de position sur ce sujet, en effet fort compliqué, du fait des inventions romantiques françaises, je les ai mises en évidence dans mon texte, en lui rendant hommage !

    Quant aux origines hollandaises de ce chapitre De Roos transmises à des Français, elles ne sont pas floues ; elles sont tout simplement inexistantes, nulles et non avenues. Je m’appuie notamment sur les études du professeur Dr. Jan Snoek, à la fois Hollandais et éminent spécialiste de ces questions. Il n’y a jamais eu de Rite Français en Hollande, malgré tous les efforts qui furent déployés dans ce sens.

    Hendrik van Praag était en effet juif. Voir sa généalogie sur Internet. Si je mentionne cette qualité, c’est uniquement en raison des souffrances qu’elle a entraîné pour lui durant la guerre, les Japonais faisant partie des forces de l’Axe Berlin, Rome, Tokyo, et persécutant eux aussi les juifs. Voilà pourquoi la mention de cette judéité peut contribuer à la recherche de la vérité, me semble-t-il.

    Qu’il soit en outre Belge et ait mauvais caractère, il n’est pas le seul de cette espèce…

    • 9
      Pierre Noël
      11 février 2023 à 18h59 / Répondre

      Suivant avec intérêt la controverse suscitée par la réédition de l’article de JVW, je me permets deux remarques :
      1° Y eut-il jamais de Loge/Chapitre dans les PB ou ses anciennes colonies qu’on puisse qualifier « de rite français » conforme en quelque façon au rite « selon le GODF » de 1786 ? C’est la question de JVW.
      2° Le grade de Souverain Prince Rose-Croix des Hoge Graden hollandais (L’avez-vous jamais vu ?) est un grade tragique, empreint d’un christianisme austère, triste et dénué de chaleur humaine, sombre et pessimiste, marqué par la prédestination et la faute originelle (de TOUS les hommes), hostile à tout acte de près ou de loin « papiste » (de l’agenouillement à l’embrassade fraternelle). Est-il compatible avec le Rose-Croix (français, écossais, égyptien …) qui se termine dans la joie de la parole retrouvée, du retour dans la maison de lumière et la fraternité de l’agape (de la cène) fraternelle ?

    • 11
      ERGIEF
      12 février 2023 à 10h47 / Répondre

      8@ Merci JVW d’avoir précisé ta pensée à propos de la judéité de HVP. Il était nécessaire de lever toute ambiguïté.

      • 15
        Anubis Rê
        12 février 2023 à 14h08 / Répondre

        11 – Là où on ne te remercie pas, c’est d’avoir douté des raisons forcément objectives ayant motivé JVW d’aporter cette précision. Te voilà donc rassuré !
        Il n’était aucunement nécessaire de lever toute ambiguïté parce qu’il n’y en avait pas, si tant est que l’on connaisse l’Histoire de l’antisémitisme et considère qu’un franc-maçon, d’autant de cette génération, ne saurait se vautrer dans ce que tu soupçonnais.
        Cependant, je t’accorde que certains « vrais Maîtres Franc-maçons » accordent aujourd’hui leur suffrage à des xénophobes décomplexé(e)s.

        • 17
          PM
          12 février 2023 à 15h42 / Répondre

          15 ANUBIS RÉ
          C’est qui « on » ?

        • 18
          Anubis Rê
          12 février 2023 à 16h37 / Répondre

          17 – Dieu reconnaîtra les siens ! ?

          • 23
            PM
            13 février 2023 à 12h08 / Répondre

            18 –
            Voilà que tu te prends pour Dieu maintenant !
            Connaissant ton admiration pour la Grèce antique il ne t’a certainement pas échappé que les philosophes grecs comme Aristote et Platon parlaient d’ »hubris » ou d’ »hybris » lorsqu’un héros commençait à se prendre pour un Dieu.
            En psychanalyse on parle du « syndrome d’hubris ».
            Mais soit rassuré, ce n’est pas mortel, heureusement pour toi.
            Bonne journée

            • 27
              Anubis Rê
              13 février 2023 à 16h49 / Répondre

              Et toi tu manques d’humour.

  • 6
    Victor García
    11 février 2023 à 17h36 / Répondre

    Il ne serait pas mal de jeter un coup d’œil à ce qu’écrit le H: Jean – Pierre Duhal dans son livre LA Mémoire et l¨Avenir… Une histoire du rite français des Modernes, car il comporte quelques chapitres qui peuvent intéresser ou éclairer les choses, et elle était présente dans cette refondation bien qu’elle ne soit présente dans aucune chronique historiographique.

    No estaría demás echar un vistazo a lo quew escribe el H: Jean – Pierre Duhal en su libro LA Memoire et l¨Avenir… Une historie du rite franáis des Modernes, pues tiene unos capítulo que pueden inetersar o aclarar cosas, y estuvo presente en esa refundaci´´on aunque no esté presentes en alguno cronicones historiograficos.

  • 5
    Cécile Revauger
    11 février 2023 à 16h13 / Répondre

    Pierre MOLLIER a entièrement raison. L’histoire est compliquée, il faut éviter de tirer des conclusions hâtives et trop tranchées. Ludovic Marcos et moi même avons fait le point de notre mieux sur ces questions dans notre ouvrage « Les Ordres du Sagesse du Rite français, au cour de la franc-maçonnerie libérale »(Paris Dervy 2014). Les deux chapitres Jean Théophile Desaguliers et La Chaine d’Union ont une histoire établie, bien documentée. Les orgines hollandaises sont effectivement plus floues.

  • 4
    Thamos
    11 février 2023 à 14h51 / Répondre

    Tout simplement fascinant ! Mais qui, après 30 ans ou plus de maison, n’a jamais rencontré des FF:. passionnés (c’est bien) et très imaginatifs (ça l’est moins) et dont les narrations fantaisistes font recettes auprès de FF:. et de SS:. plus naïvement admiratrices de ces grands aînés… (Non, je n’ajouterai aucun autre adjectif !)

  • 2
    Pierre MOLLIER
    11 février 2023 à 11h56 / Répondre

    Jean Van Win rapporte mes propos dans un style un peu plus vif que celui que j’emploie d’habitude 🙂
    Mais surtout, il juxtapose des opinions que j’ai exprimées à des périodes très différentes.
    Au début, comme tous les membres du Chapitre Jean-Théophile Désaguliers – où j’ai tant appris et dont j’ai la nostalgie – je « croyais » à l’« histoire sainte » du Chapitre.
    Par la suite… j’ai compris que c’était un peu plus compliqué.
    L’histoire de la filiation de De Roos me paraît tout à fait intéressante en ce qu’elle est emblématique de la quête de René Guilly et ses amis d’un « retour à la tradition » dans les hauts grades au début des années 1960. C’est un vrai sujet d’« histoire des idées » maçonniques du XXe siècle.
    Maintenant, pour ce qui est des origines du Souverain Chapitre Jean-Théophile Désaguliers – qui est l’unique source de la résurgence des hauts grades du RF en France – le débat est clos. Dans le numéro récent de Renaissance Traditionnelle consacré à René Guilly (RT 201-202), Paul Paoloni a parfaitement retracé les circonstances de sa création et a assorti son étude de nombreux documents.
    Pour ce qui est du Brésil, c’est une belle histoire mais qui n’a aucun fondement.
    Enfin, pour ceux qui veulent absolument « toucher » des vestiges des anciens Chapitres Français… Il suffit de visiter les vieux Chapitres de la rue Cadet comme, à Paris, L’Étoile Polaire qui tient ses travaux tous les mois de façon continue depuis 1849. Il y a en région des Chapitres plus anciens dont une bonne dizaine qui remontent au Premier Empire et travaillent sans interruption depuis.

  • 1
    ERGIEF
    11 février 2023 à 11h29 / Répondre

    Un court passage dans ce long développement à attiré mon attention: « Il apparaît probable que le F Hendrick van Praag, à la fois belge et juif de très mauvais caractère… »
    En quoi la mention de cette judéité peut-elle contribuer à la recherche de la vérité ?

    • 3
      Sarah B.
      11 février 2023 à 14h29 / Répondre

      Ni plus ni moins que sa belgitude, mais pourquoi ne t’offuques-tu que de sa judéité ?

      • 7
        ERGIEF
        11 février 2023 à 17h38 / Répondre

        Je ne m’offusque pas de sa judéité mais des mauvaises intentions qui pourraient se dissimuler derrière cette précision laquelle n’éclaire pas le débat. Le terme belgitude n’a pas, à ma connaissance, de connotation religieuse ou ethnique. Il ne désigne qu’une appartenance à une nation.

      • 16
        PM
        12 février 2023 à 15h39 / Répondre

        3- Sarah B.
        Intervention digne de Dieudonné !

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