Euthanasie FM 120424

Le Figaro, les francs-maçons, et l’euthanasie

Publié par Géplu

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dimanche 14 avril 2024
  • 1
    Henri Caicedo
    14 avril 2024 à 22h32 / Répondre

    La question de l’euthanasie ne saurait être assimilée à « l’aide active à mourir » (situation qui nécessite un cadre juridique d’exception) ou encore au « droit de mourir dans la dignité » (problème philosophique et existentiel)
    Elle ne saurait être associée uniquement à la médecine et aux médecins. Dans le cadre actuelle des connaissances, un certain nombre de maladies de longue durée ne peuvent être guéries et les soins apportés ne soulagent que partiellement les évolutions prévisibles
    Étymologie : « eu »= bien « thanasie, thanatos » = mourir. Cela se traduirait par « bonne mort, mort douce et sans souffrance ». Cela n’existe pas car quelle que soit la situation, on ne peut faire l’économie de la souffrance, que cela soit du côté du malade ou bien de ses proches. Abréger la vie ne veut pas dire abréger les souffrances !
    La loi actuelle autorise une « sédation profonde et continue jusqu’au décès » : ceci n’équivaut pas à une aide active à mourir car c’est un protocole qui se met en place uniquement avec le recueil du consentement du patient et un cadre contrôlé de manière collégiale
    Les dirigeants du GODF voudraient que l’aide active à mourir soit médicale ! Pour quoi faire ?
    Assister une personne dans ses derniers moments de vie n’a pas besoin de la présence d’un médecin puisque l’acte (avec le support létal) se veut irréversible et ne requière pas de réanimation. Le présence d’un médecin est donc inutile.
    Un représentant de la société civile suffit pour accompagner ce protocole intime
    A l’instar de ce qui se fait dans le tribunaux avec le choix des jurés d’assises, on pourrait créer une instance qui choisirait des personnes civiles pour assister les protocoles de fin de vie concertée
    Et ce pour ces situations qui ne relèvent ni de l’accompagnement en soins palliatifs, ni de la sédation profonde et continue jusqu’au décès
    Ce serait plus proche de ce qui se fait déjà en Belgique (avec un cadre juridique spécifique) et loin de ce qui se fait en Suisse (avec le coût important et donc sélectif)
    Enfin, si l’on retient la question sous la forme de l’aide active à mourir, cela ne se réduit pas à un suicide assisté. Le suicide met les autres devant le fait accompli, se fait de manière préméditée et ne peut pas être de ce fait assisté.
    Dans la cadre de l’aide active à mourir, pas besoin d’assistance (surtout médicale) car on connaît les tenants et les aboutissants !

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