Le GODF s’exprime sur l’euthanasie

Publié par Jiri Pragman

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mardi 29 janvier 2013
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  • 42
    guillaume
    30 décembre 2014 à 15h02 / Répondre

    STEF écrit le 16 décembre 2014 à 12 h 04 min : « Est-ce que l’euthanasie ne permet pas de disposer des autres en dessous du texte que j’ai écrit:
    Guillaume: « Ou bien, les philosophes du droit reconnaissent le droit de disposer de soi-même et de personnes d’autres et alors ils sont les philosophes de la paix, de la fraternité et de la liberté, ou sinon ils reconnaissent le droit de disposer les uns des autres, et alors ils sont les philosophes de la guerre, de la haine, de l’esclavage, et il n’y a pas de chemin intermédiaire.
    STEF: « Est-ce que l’euthanasie ne permet pas de disposer des autres?
    • Non STEF , aucune loi autorisant l’euthanasie, dans les cas qu’elle détermine limitativement, n’autorise de disposer des autres. Ce que tu prétends ou insinues est tout à fait inexact, c’est faux. Sans l’accord de la personne cette loi n’ est pas applicable, n’existe tout bonnement pas. Tu ne trouveras dans aucun pays européen une loi sur l’euthanasie prévoyant une disposition qui permet de pratiquer une euthanasie sur une personne qui ne l’a pas demandé formellement. C’est l’extrême droite catholique, le Front National qui répand ces fausses rumeurs sur son site. La loi belge pose tellement de conditions et impose tellement de formalités (valable max. 5 ans – deux témoin, 2 à 3 médecins selon le cas etc.) que souvent ceux qui auraient voulu en bénéficier, ne le peuvent pas. Une loi sur l’euthanasie STEF n’impose rien à personne, elle n’existe pas pour celui qui n’en demande pas le bénéfice pour mourir dignement, sans souffrances inutiles. Relit le principe énoncé STEF, et ne pense-pas comme croyant que tu as le droit d’imposer les règles religieuses de ta croyance aux autres pour dicter la façon dont ils peuvent mourir. Je n’ai pas à prescrire comment toi tu dois mourir, cela ne me regarde pas, et tu n’a pas à prescrire comment moi je peux mourir. La loi sur l’euthanasie si elle est votée en France ne te concernera d’aucune façon. C’est scandaleux que sur le site du FN on fait croire « qu’on tue les gens contre leur volonté » et qu’on parle de crime. Tu peux être adepte du dolorisme chrétien immoral, c’est ton droit. Aux Philippines des chrétiens se font même clouer sur une croix, flageller etc. parce qu’ils veulent souffrir comme le mythique Jésus, c’est leur affaire, mais c’est du sadomasochisme. Moi je suis adepte d’une mort douce, d’une mort digne, sans souffrances inutiles et il la loi sur l’euthanasie en Belgique comme aux Pays-Bas est une loi très humaine, très sociale et contre les souffrances inutiles, digne d’un pays civilisé. Il n’y a que des pays dominés par des politiciens croyants qui n’ont pas une telle loi, mais ils empêchent à chacun de choisir la façon dont il veut mourir, ils imposent leurs dogmes aux autres. Ils appartiennent à la 2ième catégorie du principe énoncé.

  • 38
    stef
    16 décembre 2014 à 12h04 / Répondre

    @ Guillaume: « Ou bien, les philosophes du droit reconnaissent le droit de disposer de soi-même et de personnes d’autres et alors ils sont les philosophes de la paix, de la fraternité et de la liberté, ou sinon ils reconnaissent le droit de disposer les uns des autres, et alors ils sont les philosophes de la guerre, de la haine, de l’esclavage, et il n’y a pas de chemin intermédiaire. »
    Est-ce que l’euthanasie ne permet pas de disposer des autres?

  • 35
    perhouan
    4 février 2013 à 2h32 / Répondre

    Quelle distance a-t-on pour asséner comme vous le faites qu’il s’agirait bien d’une « avancée sociale »… les expériences d’euthanasie sont donc, à nouveau légalement en cours, c’est rationnellement bien, mais depuis près de 90 ans un certain nombre d’expérience demblée qualifiée « d’avancée sociale » ont été de vraies catastrophes; … et nos capacités techniques notamment en biotech sont grosses « d’avancées sociales », qui seront de plus en plus le produit de groupe de manipulation de masse de l’opinion dans lesquelles l’espéce, sera en cause …. Avec profit
    Certes Prométhé est toujours quelque peu enivrant et exaltant , mais son Frère Epiméthé n’est pas que ringuard, et quant il regarde en arrière il ne voit que Pandore et sa boite … quant à Sisyphe, il se tue éternellement à rouler sa pierre.
    En tant que FM le respect de la loi est absolu; et on se soumet aux lois, mais en attendant on en débat , ce qui ne se confond pas avec le mimétisme.
    Le respect de la liberté de conscience l’est tout autant mais c’est plus difficile car il s’agit de l’expérience directe de la liberté …. et de ses déterminants, ce qui fondent dans la lutte, y compris contre la mort, la Dignité de la personne humaine.

  • 34
    gagevapi
    3 février 2013 à 21h26 / Répondre

    Comment cela s’est-il réalisé en Belgique?
    Il y a eu la pression des groupements se battant pour pouvoir « mourir dans la dignité ».
    Il en faut de ce type de groupements pour faire prendre conscience d’un problème de société.
    Mais, cela a transcendé la société entière et pas seulement un parti ou un groupement philosophique.
    Car contrairement à la France, où tout me semble parasité par cette sorte de fracture gauche-droite (en sociétal, en maçonnerie, …), en Belgique pour faire passer une loi, nécessairement il faut au moins 4 partis: droite-gauche, sensibilité catholique et non-catholique.

    Et finalement, ces pays européens où les majorités sont des coalisions, où la recherche du consensus est donc obligatoire (Pays-Bas aussi par exemple), les avancées sociales apparaissent plus rapides.

    Cherchez l’erreur ?

  • 33
    perhouan
    3 février 2013 à 19h05 / Répondre

    @Yasfaloth : Donner par la loi un cadre permettant une alliance objective entre les familles et certains soignants dépassés sur le plan éthique, me paraît plus que risqué et demande ici au législateur de dépasser impérativement le domaine de l’idéologie.

    Pratiquant une spécialité médicale de toute  » puissance » technique et narcissique – tant dans l’acharnement qui est, grâce à la loi léonetti, à l’évidence une faute autant médicale et éthique que légale – tant dans  » la simplication  » que nous induit de plus en plus clairement la pression socio politique qui exploite le compassionnel qui peut masquer une posture, individuelle et/ou collective nihiliste particuliérement égoïste, ma conviction actuelle est
    qu’Aucune Loi ne pourra jamais remplacer la conscience éduquée à ses propres piéges.
    Des expériences directes montrent assez souvent de quelle façon celui qui s’est disposé à froid à l’euthanasie, ne le confirme pas en situation de refuser le geste qui « sauve »;
    On ne répétera jamais assez , que c’est dans un de ses moments ultimes ( et il y en à d’autre au cours d’une vie ) que le respect de l’autonomie de la personne humaine et de SA liberté de conscience est un absolu infranchissable; Que vient alors faire la loi sur l’euthanasie ? qui sera suivi de quels réglements? qui induiront subtilement quelle modification de comportement individuel, collectif et culturel, plus ou moins mise en musique par le bastringue de la propagande médiatique, comme il nous est permis d’y assister de façon de plus en plus prégnante depuis quelques années…
    et c’est bien en ce sens que le principe de l’absolue liberté de la conscience n’est pas qu’un enjeu individuel de nos seules petites personnes et des personnages qu’on nous obligerait à jouer.
    Education, développement de l’esprit critique, cultiver la poïése restent les maître mots de notre adaptation d’Espéce, sans lesquel nous ne saurions entrer impunément dans ces temps scientifico indistriels nouveaux, inimaginablement barbares que l’on pressent; et ce même s’il s’agit des prémisses d’un changement d’Espece.
    Enfin je suis très sensible au douloureux problème familial, de l’impasse éthique des personnes en coma profond de longue durée, chez qui les aires sous corticales et certains aires corticales montrent en IRM fonctionelle, des activité de réactivité … mais cela nous entrainerai trop loin, en dehors d’un volonté délibérée de simplication pratique utilitariste.

    • 36
      Guillaume
      14 décembre 2014 à 17h15 / Répondre

      Perhouan, tu as tout à fait le droit d’avoir ton opinion et choisir la façon don tu veux mourir, cela ne regarde que toi et personne d’autre, mais tu n’as pas le droit d’imposer ton point de vue à ceux qui pensent autrement. Voici ce que j’ai donc à te dire:
      En Belgique, la loi du 28 mai 2002 relative à l’euthanasie régit l’acte d’euthanasie. L’euthanasie est reconnue comme un droit pour chaque malade à poser ses choix en termes de vie et de mort pour autant qu’il se trouve dans les conditions édictées par la loi. En France les politiciens chrétiens empêchent de voter une loi identique, malgré que la majorité de la population y soit favorable. Malgré qu’ils soient chrétiens, ces politiciens n’applique pas l’adage « vox populi vox dei ». La souffrance inutile, ce qu’on appelle le « dolorisme chrétien » est inhumain et absurde. Une loi sur l’euthanasie n’oblige personne, elle n’existe pas pour celui qui ne veut pas en bénéficier. Cette loi ne les concerne pas. Pourquoi les croyants veulent-ils alors empêcher une loi dont ils ne doivent pas tenir compte? Les croyants veulent imposer aux non croyants comment ils doivent vivre et mourir, c’est vouloir disposer de la vie des autres. S’ils veulent mourir dans des souffrances interminables c’est leur droit et cela ne regarde personne, ils font ce qu’ils veulent de leur vie, mais ils n’ont pas à empêcher les non croyants à mourir humainement, dignement, doucement. Que tous les frères croyants qui sont contre une telle loi,, méditent le principe de droit du philosophe néerlandais Frank Van Dun et l’apprennent à leur enfants:
      Ou bien, les philosophes du droit reconnaissent le droit de disposer de soi-même et de personnes d’autres et alors ils sont les philosophes de la paix, de la fraternité et de la liberté, ou sinon ils reconnaissent le droit de disposer les uns des autres, et alors ils sont les philosophes de la guerre, de la haine, de l’esclavage, et il n’y a pas de chemin intermédiaire. (j’ai traduit)
      Pour le reste je les invite à lire l’article que j’ai écrit le 8.6.2009 « L’EUTANASIE ET LE SUICIDE DES DROITS INALIENABLES INHERENTS A LA NATURE HUMAINE, http://dilaurus.org/Atheisme/textes3.htm « Athéisme réfléchi et éclairé »

  • 32
    gagevapi
    3 février 2013 à 18h07 / Répondre

    Sentimalisme ? Non!
    Humanisme? Oui!

    Pourquoi devrions-nous nous punir et nous infliger pire que ce que nous faisons à nos animaux. Je ne me sens aucune faute originelle.

  • 31
    Yasfaloth
    3 février 2013 à 15h18 / Répondre

    Bonjour

    C’est avec beaucoup de précautions que je prends la parole ici.

    Il me semble que le travers à éviter absolument sur ce sujet est le sentimentalisme. Partir du point de vue individuel d’un malade en phase terminale, aussi respectable et émouvant qu’il soit ne me paraît pas être la bonne méthode.

    De tout temps, à l’approche de la mort, certains ont choisi le suicide, et ils n’ont pas eu besoin de lois pour cela : j’ai dans ma bibliothèque un exemplaire de « Suicide mode d’emploi »…

    La loi Leonetti a ceci d’équilibré qu’elle responsabilise le praticien, et permet d’éviter (autant que possible) la tentation « d’éliminer les encombrants » qui aussi bien au niveau des familles que des soignants se pose forcément, même si exprimée moins crument, à un moment.

    Avec pour nuance,pour ce qui concerne les soignants, que la tentation est récurrente dans leur environnement quotidien, et peut se travestir ou se sublimer dans une démarche compassionnelle et entrainer le passage à l’acte criminel… (voir l’affaire de Bayonne par exemple).

    Donner par la loi un cadre permettant une alliance objective entre les familles et certains soignants dépassés sur le plan éthique, me paraît plus que risqué et demande ici au législateur de dépasser impérativement le domaine de l’idéologie et d’être à l’écoute des hommes et femmes de « terrain ».

    Sur ce point je me méfie donc grandement des positions prises par le GODF sous l’influence des loges « progressistes » ayant une opinion sur tout, et soutenues essentiellement par une conception matérialiste et athée, sans trop de nuances, de l’existence…

    Je suis donc globalement d’accord avec Flupke et Perhouan sur ce point.

  • 30
    gagevapi
    2 février 2013 à 22h04 / Répondre

    Au Pays-Bas, en Belgique, personne ne met plus réellement en cause aujourd’hui cette possibilité (sauf peut-être quelques évêques en mal d’obscurantisme), laissée à la liberté de chacun. Cela ne veut nullement dire que tous les centres/médecins sont d’accord d’accompagner (il y a liberté là aussi) celle ou celui qui désire pouvoir mettre fin à sa vie lorsque le moment est venu.

    Le problème aujourd’hui est inversé: certaines et certains ne trouvent pas d’équipe pour les accompagner dans la région où elles et ils habitent !

    Sur le plan social, ce ne fut pas une révolution, même pas un vague, simplement une possibilité de plus, qui pourrait peut-être, être la bienvenue, pour celles ceux, moi par exemple, qui savent que tôt ou tard la faucheuse sera là. C’est en fait très rassurant le fait de savoir que si je n’arrive plus à vivre à cause de … impossibilité d’assurer les plus élémentaires besoins … je peux en discuter avec une équipe et dire OK ça suffit: J’ai eu une vie comme elle l’aura été, je veux une mort digne.
    Et pouvoir, comme de ce frère en phase terminale, il n’y a pas si longtemps, recevoir (et envoyer) un sms: les soeurettes et les frérots, dernière grosse grosse bise, je m’en vais d’ici 1 heure… il n’a pas menti.

    C’est simplement bien!

  • 29
    perhouan
    2 février 2013 à 15h30 / Répondre

    sur l’euthanaisie le positionnement actif ne saurait être dogmatique mais existentiel car très personnalisé de sincérité, obligeant à l’humilité et au respect absolu de conscience;
    Cependant la tension  » naturelle  » entre individualité seule support de la dignité réelle, ici et maintenant, et notre appartenance incontournable à une société, où s »élabore une « théorie » une doxa de la dignité en regard d’une indignité socio politique « naturelle « ,et constante, nous projéte dans l’avenir et la futurisation, comme futur à imaginer, dans la construction des maitrises des procédures biotech, c’est à dire en être maître comme Héphaïtos, maître d’oeuvre d’un ouvrage qui sera alors enfin à notre porté, celui de la spiritualisation que techniquement nous savons devoir , que nous savons avoir à faire advenir entre equerre et compas … Yah …quel chantier ! … vhe . et en ce sens le Progrès ne me semble n’avoir jamais été une idéologie … et ce que nous en connaissons médiocrement n’est encore que le reflet de des Lumières à venir; La matière est la maison de l’esprit … et de la Vie consciente et en ce simple sens, essentiellment spirituelle . Vive Janus Bi front et tous ses Prologues … de ce point de vue la mort , et l’euthanasie, ne me semble pas être de message de progrès et de Vie … au pire c’est un retour au né-ant et au mieux une remise à zéro, anté natale. … mais liberté de conscience à chacun pour coute que coute garder la possibilité de se construire sprituellement et ensemencer les barbaries biotech et autre encore inconnues à venir. Progrès ? La dévalorisation de la mort, comme une hantise, en un geste légal réglementaire et technique m’apparait comme une désespérance, une néantisation de notre « nature néoténique » où je ne retrouve pas la floraison de l’acaccia après le meurtre.

  • 28
    flupke
    2 février 2013 à 11h28 / Répondre

    L’euthanasie va du suicide assité ………….. à la liquidation des êtres considérés comme inutiles ou gênants par les héritiers ou par la société ….. entre les deux extrêmes un grand nombre de cas intermédiaires.
    Ce qui n’est pas simple est de légiférer pour l’ensemble, de placer un curseur pénal car on sait que nombres vont s’en affranchir pour supprimer un gêneur.

    Les Soeurs et Frères du GODF sont d’avis divers sur le sujet en fonction en général de leur vécu propre voire de leurs remords ! de leur côté sombre.

    Les déclarations du GODF sont produites par une poignée d’individus n’ayant pas forcèment d’expérience personnelle de la question et qui dans ce cas récite leur catéchisme dogmatique … le niaqua ilfaucon. J’en connais qq uns il n’ont pas la science infuse ………. !!!

    • 37
      Guillaume
      16 décembre 2014 à 11h00 / Répondre

      Flupke regarde ce que j’ai répondu à Perhouan, et réfléchit bien au principe de droit du philosophe Frank Van Dun (ce que tous les croyants, maçons ou pas, devraient faire. Ce principe est:
      Ou bien, les philosophes du droit reconnaissent le droit de disposer de soi-même et de personnes d’autres et alors ils sont les philosophes de la paix, de la fraternité et de la liberté, ou sinon ils reconnaissent le droit de disposer les uns des autres, et alors ils sont les philosophes de la guerre, de la haine, de l’esclavage, et il n’y a pas de chemin intermédiaire. (j’ai traduit du néerlandais)
      Après avoir bien médité ce principe, choisit dans quelle catégorie tu te ranges. Il est temps que les croyants cessent de vouloir imposer leurs dogmes à ceux qui ne pensent pas comme eux, que ce soit pour l’euthanasie ou l’avortement. Beaucoup de croyants qui ne sont pas intégristes et hypocrites, sont pour une loi sur l’euthanasie et pour la loi sur l’IVG. Ces lois n’obligent les croyants à « rien », alors en quoi ont-ils à s’opposer à des lois qui ne les concernent pas? Cette intolérance à vouloir imposer ses dogmes aux autres est antimaçonnique.
      Pour le reste je les invite à lire l’article que j’ai écrit le 8.6.2009 « L’EUTANASIE ET LE SUICIDE DES DROITS INALIENABLES INHERENTS A LA NATURE HUMAINE, http://dilaurus.org/Atheisme/textes3.htm « Athéisme réfléchi

      • 39
        Rosen
        16 décembre 2014 à 12h43 / Répondre

        Bonjour Guillaume,

        « Le GODF précise que la décision de mettre fin à la vie d’un être humain, soi-même ou autrui, ne peut se résumer à un seul acte médical mais relève aussi d’une dimension spirituelle, philosophique, et morale et de l’appréciation individuelle de chacun. »

        Comment imaginer qu’une poignée d’hommes puisse répondre par une loi à l’ensemble de la problèmatique posée ici, par le GODF ?. Quelques frères oeuvrant à l’ombre de leur orgueil démesuré, disposant d’une parabole mal orientée et sans GPS qui les aidrait à se rendre vers leur milieu ???
        restons humbles et modestes, le rôle du FM ne doit-il pas se limiter à éclairer un sujet, s’il est à sa mesure, avec le peu de lumière qu’il a glanée en chemin…
        méditons, encore un peu, cher Guillaume.
        Bien amicalement

        • 40
          Guillaume
          16 décembre 2014 à 17h48 / Répondre

          Rosen, tu écris: Comment imaginer « qu’une poignée d’hommes » puisse répondre par une loi à l’ensemble de la problématique posée ici, par le GODF. Une loi, Rosen n’est pas votée par une poignée d’hommes du GODF (qui n’expriment qu’une opinion), mais par une majorité parlementaire. Selon un sondage, les français largement favorables à l’euthanasie – 96% y est favorable – c’est le sondage le plus récent) (Le Figaro.fr: 30.10.2014). Que les parlementaires croyants appliquent alors l’adage « Vox populi, vox Dei) et respectent la volonté de 94% de la population française. J’utilise des arguments, cher frère Rose, comme tu peux le constater. La poignée d’hommes contre la loi, c’est toi, les 4% de Français et le Vatican immoral. Tu ne réponds jamais à des arguments, tu te contentes de parler de « parabole » mal orientée, de GPS ……à orienter, .etc. « C’est inintelligible et n’a pas de sens ». Lorsque tu contestes une opinion argumentée, répond avec des arguments contraires, clairs et précis, cela semblera plus sérieux. Informe-toi et argumente et fait preuve d’honnêteté intellectuelle, parce que 96% des Français en faveur de la loi sur l’euthanasie, cela n’est pas une « poignée d’hommes ». Tu me fais penser à ces hommes qui aux Etats-Unis viennent faire avorter leur femme, mais ensuite se retrouvent dans la foule de chrétiens intégristes qui menacent les médecins de mort devant les « abortion clinics », mais l’hypocrisie chrétienne, c »est notoirement connu, est une vertu. Le Vatican édicte des règles pour la plèbe, pas pour les puissants de ce monde. Je vais t’en donner des exemples frappants. Ces règles édictées ne valent pas non plus pour le Vatican. C’est de la tromperie. A titre d’exemple Des nonnes sont violées par des prêtres dans 23 pays, ces prêtres obligent à des avortements, etc. Le Vatican comme toujours couvre ces criminels au lieu de les défroquer. Devant l’inertie et le silence du Vatican, le parlement Européen exhortait dans une « résolution » que le Pape bouge, mais l’Eglise, même pour le viol d’enfants n’a pas réagi pendant des décades. (Le Vatican reconnaît les nombreux abus sexuels de prêtres sur des religieuses (Le monde 22.3.2001). Inscrit sur la porte de ta chambre, cher frère Rosen, le principe de droit de Frank Van Dun. A force de le relire peut-être que la raison l’emportera sur l’endoctrinement religieux qui te classe dans la 2ième catégorie de ce principe « Ou bien, les philosophes du droit reconnaissent le droit de disposer de soi-même et de personnes d’autres et alors ils sont les philosophes de la paix, de la fraternité et de la liberté, ou sinon ils reconnaissent le droit de disposer les uns des autres, et alors ils sont les philosophes de la guerre, de la haine, de l’esclavage, et il n’y a pas de chemin intermédiaire » Pavanelli,médecin-anesthésiste prof. Univ.Ferrare a déclaré : « le traitement médical reçu par le pape Jean Paul II dans les dernières semaines de sa vie constitue, selon les critères établis par l’Eglise catholique elle-même, un authentique acte d’euthanasie » : « La mort douce de Karol Wojtyla. (Jean Paul II euthanasié ? Polémique en Italie sur la « mort douce » de Karol WojtyFecha – Medicos-progresistas.org 27 September 23:05:09. Les règles du Vatican ne valent que pour la plèbe, on parle même de la canonisation de feu le Roi Baudouin. C’est ce Roi hypocrite, qui selon, le professeur Rudy Bogaerts (de pro-vitae) le chargea de faire avorter une fille enceintée par le prince Laurent et le professeur accepta la mission parce que le « Cardinal était d’accord » selon le Roi et l’avortement eut lieu selon le professeur dans une clinique catholique. (Jan Antonissen, dans l’hebdomadaire -Humo, 2.1.2007). C’est ce Roi chrétien et hypocrite qui refusa de signer la loi sur l’avortement, trouvant que sa famille pouvait avorter, mais pas la plèbe(le bas peuple). N’est-ce pas le summum de l’hypocrisie? La Princesse Marie-Christine avoue s’être fait avorter, dans son livre « La Fracture » avec l’argent envoyé par le Roi pieux qui est si farouchement contre l’avortement (Nieuwsblad.be 14.10.2004). Alors, cher frère Rosen(aie le courage de te servir de ton propre entendement), et pratique le libre examen : La pensée ne doit jamais se soumettre, ni à un dogme, ni à un parti, ni à une passion, ni à un intérêt, ni à une idée préconçue, ni à quoi que ce soit, si ce n’est aux faits eux-mêmes, parce que, pour elle, se soumettre, ce « serait cesser » d’être. (Henri Poincaré). .

          • 41
            Rosen
            16 décembre 2014 à 20h07 / Répondre

            Cher Guillaume,

            L’euthanasie dans son acception actuelle est un acte grave . Par expérience professionnelle mais surtout personnelle, il me semble que seuls ceux qui ont été directement confrontés à la mort et plus encore au caractère imminent de leur propre mort, devraient avoir le droit de donner leur avis sur le sujet . De plus il existe comme chacun sait la loi portée devant le parlement par Jean Leonetti en 2005 qui est en vigueur et qui permet un accompagnement digne, humain et respectueux de la fin de vie de chacun…
            Un forum n’est manifestement pas le lieu ou s’expriment les hautes consciences qui permettraient d’éclairer utilement et plus amplement le sujet, épargnons-nous toi et moi un inutile débat de bas étage et ayons confiance ; moi en Dieu et à Jean Leonetti et toi au sondage et au philosophe….

            Bon chemin Guillaume

  • 27
    Yasfaloth
    2 février 2013 à 11h25 / Répondre

    @Gagavepi

    Peut être que l’idéologie du progrès en a pris un coup ?

  • 26
    gagevapi
    1 février 2013 à 21h07 / Répondre

    Non l’euthanasie librement consentie n’est ni un drame, ni complexe. Non l’euthanasie dans les circonstances de mort cérébrale n’est pas un scandale, au contraire.
    Oui, la France, qui fut à l’avant pointe, accumule des retard sociétaux, avec une franc-maçonnerie de plus en plus timide.

    C’est le paradoxe du GOdF qui apparaît prendre des positions de plus en plus en pointe…?
    C’est en fait tout le contraire. Le GOdF d’il y a qlq dizaine d’années était autrement plus combatif. Ce sont les autres obédiences qui sont, en comparaison, atteint d’une frilosité incroyable (au prétexte de la cacophonie des soeurs et des frères).

    Pourquoi ?

  • 25
    flupke
    1 février 2013 à 10h45 / Répondre

    Merci à perhouan pour son post 21

  • 24
    STOLKIN
    1 février 2013 à 9h02 / Répondre

    Peut-être faut-il rappeler que Lord Thomas More (1478-1535), chancelier de Henri VIII et archevêque de Canterbury, sanctifié en 1886 et 1935, a tenu un plaidoyer en faveur de l’euthanasie en son temps. Il y a donc 500 ans.
    Le GODF tient à inscrire ce débat …dans le mouvement du progrès et d’émancipation de l’homme …. Et bien c’est pas trop tôt !

  • 23
    Chrysippe
    1 février 2013 à 8h33 / Répondre

    Merci à perhouan ( 21) pour cette intervention qui décrit bien les enjeux en bioéthique.

    Pour mémoire, voici la conclusion du texte de présentation de la commission de bioéthique du GO, que certains feraient bien de relire :

    « Il ne s’agit pas d’élaborer un corps doctrinal auquel chaque maçon serait supposé adhérer mais de dégager quelques principes clairs et fermes, propres à s’appliquer aux problèmes actuels. L’évolution technoscientifique est telle qu’en une génération ont été frappés d’obsolescence les critères qui pouvaient valoir à propos de la pilule anticonceptionnelle, de l’avortement ou de l’euthanasie du temps où s’illustrèrent nos Frères H.Caillavet et P. Simon. Les principes qui purent être alors mis en avant sont beaucoup trop simplistes au regard des enjeux d’aujourd’hui. Un travail de réflexion s’impose donc, que les Frères de la commission poursuivent. »

  • 22
    perhouan
    1 février 2013 à 2h08 / Répondre

    travaillant depuis plus de 20 ans dans des services hospitaliers où surviennent de 20 à 30 % de décès malgré un gain de connaissance incroyable et une technologie de pointe, je voudrais simplement dire que la loi Léonetti humainement bien mise en oeuvre est un progrès considérable qui améliore les fins de vie de façon significative, et clarifie la position des soignants et les réhumanise dans une vraie démarche de philosophie éthique… l’éducation et son apprentissage sont en cours;

    Par contre l’euthanasie est d’une effrayante complexité dont la médiatisation n’est pas la moindre sachant les répercussions en chaine que cela entrainera … La discussion est du même ordre que la GPA et la marche vers la post humanité par les biotechnologies … dont l’axiomatiqe est basée sur la reconnaissance de la seule matérialité de l’être humain, la viande, soumise à ses seules pulsions , il s’agit d’un véritable équerrissage sans compas-sion pour aboutir à la marchandisation, au jack pot d’une nouvelle ére technico industrielle, cet « eldorardo » s’accompagnera d’une morale où la dignité de la personne humaine changera de définitions ( si tant est qu’il y en une ) … l’axiome est que l’homme sera sans valeur intrinséque car la valeur ne sera alors que la seule manipulation biotech en rapport au marché, mais c’est déjà primitivement ainsi … essayons d’imaginer ce que sera alors la représentaion de l’homme, et sa posture dans un tel contexte où la mort n’a pas de sens, ou la vie n’est qu’amas moléculaire remodelable à façon … Nouvelle Barbarie , cannibalasme scientifico technique… Soleil vert sous la poïése d’Haldeus ! Oui en tant que Maçon le chantier est immense, car « l’homme ne devient que ce qu’il se fait « (Pic de la Mirandol) et il sera alors vraiement seule à se déterminer spirituellement.

  • 21
    Fred
    31 janvier 2013 à 18h20 / Répondre

    J’ai bien hâte de connaitre l’opinion du GODF sur un dilemme qui préoccupe plusieurs milliers de personnes. Soit les techniques de pêche !

    Ainsi, devrions-nous obliger la remise a l’eau obligatoire avec le limage des ardillons ?

  • 20
    calvariam
    31 janvier 2013 à 18h14 / Répondre

    Bon, je ne vais que renchérir sur ce qui est écrit ci-dessus, oui le conseil de l’ordre se prend pour l’épiscopat romain et passe outre la liberté de pensée des frères de la base, oui il y a une logique de plus en plus partisane qui se dessine et qui résume les questions en pour ou contre, le plus souvent calqué en ce moment sur les positions du gouvernement. Mais ce que je trouve encore plus extraordinaire c’est toutes ces personnes (maçonnes ou profanes) qui sont capables de dire ce que doivent penser les francs-maçons sur tel ou tel sujet…Nous devrions être pour le mariage « pour tous », pour l’euthanasie, contre les OGM, contre les gaz de schistes, j’en passe et des meilleurs…Et non, et c’est tout l’intérêt, nous n’avons pas une opinion commune sur tous ses sujets…Alors, il serait appréciable que tous nos apprentis directeurs de conscience, de toutes obédiences, cessent de nous dire ce que doit, ou ne doit pas penser un franc-maçon…

  • 19
    Max
    31 janvier 2013 à 15h29 / Répondre

    Avez-vous lu le  » Manifeste des francs-maçons du Grand Orient de France » ?
    Ca vient de sortir sur l’Intranet du G.O.
    Hé bien on va être gâtés: Seul l’état de la voiture de « Bleu-Ciel » ( p16) ne sera pas évoqué …
    Attention toutes les contributions doivent être retournées pour le 30 avril. C’est Joseph lui-même qui le demande!
    Et vive le GODF obédience masculine mixte!
    Allez exécution!

  • 18
    Paul Pierra
    31 janvier 2013 à 15h01 / Répondre

    Notre fils Hervé est resté plongé dans un coma végétatif chronique irréversible pendant 8 ans ½ suite à une tentative de suicide par pendaison en 1998.
    Les différentes IRM attestaient dès les premières semaines de lésions cérébrales très graves et irréversibles. Paralysé, inconscient, trachéotomisé et nourri par sonde gastrique, les seules manifestations de vie de son pauvre corps arc-bouté étaient de violentes expectorations quotidiennes qui entrainaient d’incessantes régurgitations. Le « combat » de notre famille pour faire appliquer la loi Léonetti a duré 1 an ½ et fût semé d’embûches. Notre enfant est décédé le 12 novembre 2006 après une agonie de 6 jours sans sédation, il était brûlant, cyanosé et faisait des bonds dans son lit, comme électrocuté. Les médecins avaient eu peur de le sédater et d’être accusés d’euthanasie.
    Notre drame a été médiatisé et a connu un double retentissement :
    A titre personnel :
    – Nous avons reçu les excuses du conseil national de l’ordre des médecins ;
    – Nous avons été auditionnés par la mission d’évaluation de la loi Léonetti en 2008.
    Au niveau de la loi :
    Une nouvelle disposition dans le code de santé publique, résultant de notre affaire, a vu le jour et stipule que : « le médecin, même si la souffrance du patient ne peut être évaluée du fait de son état cérébral, met en œuvre les traitements, notamment antalgiques et sédatifs, permettant d’accompagner la personne… ».
    Aucune obligation ne semble se dégager de cette formulation évasive !
    La loi Léonetti, insuffisante, inhumaine et méconnue reste malheureusement la seule issue pour les patients en EVC qui ont rédigé ou pas leurs directives anticipées.
    Nous sommes, en effet, très affectés de constater qu’aucun pays au monde ne propose l’euthanasie pour les patients en EVC. Aucune proposition de loi n’émerge des récents débats. L’ultime liberté ne semble réservée qu’à ceux qui peuvent encore s’exprimer pour la revendiquer. Les plus faibles d’entre les faibles, les « condamnés au silence », victimes innocentes et collatérales des progrès de la technologie médicale continueront, dans l’indifférence, à subir la double peine : « celle de ne plus pouvoir vivre et celle de ne pas avoir le droit de mourir ».
    Plus d’info sur le blog des parents d’Hervé Pierra :
    http://www.over-blog.com/profil/blogueur-3568581.html

  • 17
    flupke
    31 janvier 2013 à 12h13 / Répondre

    Geer donne sans doute son avis sur ce qu’il constate dans son environnement propre donc limité.
    J’ai un peu le même constat dans ma petite « zone » la maladie fait peur même aux initiés !
    Quelque Frères atteints du crabe m’ont exprimé leur désarroi de constater que des Frères qu’ils voyaient très souvent sont aux abonnés absents depuis que leur affection est connue.
    L’accompagnement des mourants n’en parlons pas ………….
    Je disais qans le post N6 que l’on a tendance à se cacher la mort dans notre société contrairement à ce que j’ai connu dans les années 40/50 dans mon enfance avec les veillées et les décors noirs indiquant aux passants la maison du défunt ……….. Nous sommes tous devenus forts en paroles mais couards dans les actes et les frangins aussi

  • 16
    Bleu-Ciel
    31 janvier 2013 à 11h30 / Répondre

    Le GODF ne pourrait-il pas s’exprimer sur l’état de ma voiture?!!!!!

  • 15
    Frédéric
    31 janvier 2013 à 9h06 / Répondre

    @Geer: Il s’agit iic d’être pour ou contre non pas l’euthanasie en elle-même mais une loi qui la dépénalise. Je pense que l’on peut être tout à fait opposé à telle ou telle pratique tout en étant favorable au fait que cette pratique soit autorisée. Maintenant, tu as raison, le choix de l’euthanasie est certainement un sujet délicat qui ne se résume pas à un choix du type « fromage ou dessert »

  • 14
    eMeReK
    30 janvier 2013 à 22h52 / Répondre

    Pourquoi faudrait-il que ce soit les obédiences qui s’occupent des problèmes de société et non le maçon très impliqué professionnellement.
    Comment Greer peut-il savoir que des maçons ne viennent dans les services de fin de vie que pour visiter l’un ou l’une des leurs ,uniquement.
    Les maçons en général ne se baladent pas avec leurs décors dans le boulot (enfin normalement …..!!!)
    Tout ça c’est du pipeau.!!!
    Certains maçons (et j’en connais) font du bon boulot , discrètement ,sans ostentation ni prises de positions politiques…et sans avoir besoin de sortir l’étendard de l’obédience….

  • 13
    Ahoui
    30 janvier 2013 à 21h37 / Répondre

    Le sujet n’est pas nouveau et ne sort pas du chapeau
    Les loges ont traités le sujet à travers les Questions Aux Loges
    Aussi ce sujet à été débattu en loges, puis rapporté et synthétisé aux niveaux des Régions, puis transmis au Conseil de l’Ordre
    C’est ainsi que travaille le GODF

  • 12
    Greer
    30 janvier 2013 à 16h09 / Répondre

    @Frédéric, ce qui me chiffonne, c’est que ça se résolve en une position en « pour » ou « contre », des plus objectivantes alors qu’il s’agit de sujets. Ce qui me désole, c’est l’absence de la plupart des instances maçonniques des services de mort difficile, ou même, si ça sent trop mauvais ou fait trop peur, de la plupart des congrès, journées régionales ou formations. On y croise et entend régulièrement des tenants d’autres courants spirituels, sans compter les pro-, ADMD et autres.
    Ce qui est positif à mes yeux, c’est que l’on en parle.

  • 11
    xm
    30 janvier 2013 à 16h08 / Répondre

    Notre maçonnerie devient « petite bourgeoise ». On y parle sociétal et non social.

    C’est d’autant plus grave quand il s’agit du GODF.

    Et la destruction massive d’emplois (3000 par jour en moyenne), le management par la terreur dans les entreprises, l’anti- syndicalisme primaire.

  • 10
    flupke
    30 janvier 2013 à 14h02 / Répondre

    Le conseil de l’ordre du GODF peut s’exprimer en précisant qu’il le fait au nom des membres du conseil de l’ordre (32, 33, 35 sais plus !)
    mais … pas au nom de tous les Frèes et Soeurd du GODF.
    Le copier/coller avec le Vatican est saississant le conseil de l’ordre du GODF et son pape font des bulles !!!

  • 9
    Sirius
    30 janvier 2013 à 13h36 / Répondre

    L’exécutif du GODF (trois ou quatre personnes tout au plus) se comporte de plus en plus comme l’épiscopat » catholique: Il donne de plus en plus son avis sur tous les sujets sans consulter sa base.
    La liberté absolue de consciences de ses adhérents est de plus en plus menacée.
    Il y aura, le moment venu nécessairement des règlements de comptes .

    .

  • 8
    Max
    30 janvier 2013 à 12h02 / Répondre

    Alors là c’est du grand n’importe quoi: il a bien raison le GODF de parler quand il en a envie sur le sujet de son choix: s’il devait demander l’avis des autres obédience on n’ en sortirait pas!
    D’ailleurs s’il devait demander l’avis de ses loges on n’en sortirait pas non plus, et demander l’avis de ses membres n’en parlons pas .
    Au fait le GO c’est une fédération de quoi déjà? De loges ou de membres?
    C’est un corps intermédiaire de la République, ça on le sait c’est un de ses Grands Maitres qui l’a dit donc: le conseil de l’ordre pense pour tous.
    Allez circulez y a rien à voir, mais n’oubliez pas de payer vos cotisations: c’est la saison!

  • 7
    Frédéric
    30 janvier 2013 à 11h47 / Répondre

    Il est naturel que la FM s’exprime sur l’euthanasie et il serait surprenant qu’elle soit contre. Tout comme le mariage pour tous, l’euthanasie est un sujet qui ne relève pas de la politique et il serait regrettable que l’on se retrouve ici encore dans un clivage gauche – droite qui n’aurait absolument aucun sens. Il y a cependant quelque chose d’étrange : lorsque la FM s’exprime, on le lui reproche et quand elle ne dit rien, on lui reproche son silence. Comme s’il fallait éternellement rappeler aux gens que la FM n’est pas un service club et que son objectif est précisement de réfléchir et d’oeuvrer (donc d’agir) à l’amélioration de l’humanité.

  • 6
    flupke
    30 janvier 2013 à 11h39 / Répondre

    Une petite réflexion n’ayant pas la prétention de solutionner quoique ce soit.

    Je suis de l’avis de Geer
    Pour ou contre l’euthanasie, est-ce si simple ?

    Par ailleurs la vision d’un mourant nous renvoie à notre mort.
    La gène occasionnée peut nous amener à désirer sa mort, pour échapper à cette vision de notre propre mort. C’est pas « beau » mais c’est celà l’humain !
    Le mot euthanasie recouvre des problèmatiques qui n’ont rien à voir les unes avec les autres.
    Collectivement ce peut être une recette de plus permettant d’escamoter la vision de la mort dans nos sociétés ???

  • 5
    Chrysippe
    30 janvier 2013 à 11h29 / Répondre

    Le GO se prononce, en tant qu’obédience, pour la dépénalisation de l’euthanasie en laquelle il voit un progrès humaniste. Soit. Mais parle-t-il au nom de l’ensemble des Frères du GO ? Non, puisque certains membres de la Commission bioéthique, comme on peut le lire sur les documents internes disponibles sur l’Extranet de l’obédience, ont exprimé leur désaccord. Or, ces Frères rencontrent un écho favorable chez de nombreux Frères et Sœurs de diverses obédiences, parfois engagés dans l’accompagnement des personnes en fin de vie.

    En tant que Frères du GO, doivent-ils encaisser cette prise de position ou bien se manifester comme minorité ? C’est un des problèmes posés par l’extériorisation croissante de l’obédience. Les minoritaires, dont la position n’est connue qu’en interne, pourraient s’exprimer publiquement, mais, pour le faire, ils seraient contraints de se dévoiler, pendant que le Conseil de l’Ordre prend position dans l’anonymat institutionnel. L’extériorisation aboutit ainsi à un fonctionnement proche de celui du centralisme démocratique (comme autrefois les partis staliniens), où le seul choix possible est entre « fermer sa gueule » (sauf en interne) ou démissionner, ce qui serait fort regrettable et conduirait à une homogénéisation idéologique de l’obédience, bien loin alors de pouvoir rassembler « ce qui est épars ».

  • 4
    Romain
    30 janvier 2013 à 2h15 / Répondre

    Bon je vais encore me faire mal voir. Précisons que pour ma part, je suis favorable à l’euthanasie (pas dans n’importe quelles circonstances bien sur). Mais concernant le communiqué
    – Les francs-maçons du GODF: c’est curieux, je dois pas être membre car personne ne m’a demandé mon avis.
    – Une commission a statué (en mon nom donc) sans que jamais je n’ai reçu son ordre du jour et encore moins reçu une invitation à donné mon avis. C’est sans doute parce que je ne suis pas la bonne personne puisque la commission a « entendu de nombreux spécialistes de sensibilités différentes. »

    Bref une fois encore, je suis d’accord avec le propos mais j’aimerais que la formulation soit différente ou alors qu’on précise clairement le cheminement qui a mené à la publication de communiqué.

    Je râle, je râle, je sais mais c’est agaçant.
    Je souhaite donc rappeler que le GODF est une obédience maçonnique et qui travaille selon des rituels précis. L’autre versant de cet engagement sociétale, c’est une réflexion avec des outils symboliques sur notre réalité et notre existence quotidienne. Le croyant comme le non-croyant y sont les bienvenues tant qu’ils appliquent les principes de tolérances dans leurs rapports avec leurs frères et soeurs d’obédience.

  • 3
    Greer
    29 janvier 2013 à 22h44 / Répondre

    Il me semble fondamental que les francs-maçons, du GODF ou d’ailleurs, qui souhaitent s’exprimer publiquement – es qualités de fm- sur ces questions aient une expérience réelle du questionnement des mourants. Les services de soins palliatifs ne sont pas des ghettos, ils sont – normalement – ouverts au monde et à la cité. On y accueille et y rencontre visiteurs, bénévoles, accompagnants divers, musiciens, artistes, aumôniers de diverses confessions. J’y passe beaucoup de mon temps (professionnel), et n’y rencontre jamais de maçons venus écouter, prendre le risque d’entendre au final une demande différente de la doxa. Heureusement, des SS & FF entrent et passent du temps quand il s’agit de visiter un F malade, mais il me semble que si « la franc-maçonnerie » (une partie) s’est emparée du débat, elle en a abandonné les prémisses à l’air du temps.
    Il serait important que des Frères d’obédiences qui prennent part à ce débat entendent la parole vive, souvent radicalement différente (je ne dis pas contraire) du discours rapporté par l’ADMD ou la télévision.
    Pour ma part, je constate que le mourir est par fois long, très long, même pour des femmes ou des hommes qui restent à la barre de leur fin de vie. Cette longueur peut effrayer, choquer, dégoûter, mais je sais que les patients qui m’ont le plus déstabilisé par leur « long-mourir » scandaleux ne souhaitaient pas d’autre modalité. (Douleur physique traitée s’entend). Bien malin qui pourra légiférer là-dessus. Moi, je ne sais rien!

    G. Agamben, avec son Homo Sacer, nous donne une piste de réflexion, parmi d’autres, sur ce que serait le statut de cet homme « euthanasiable ».

    L’important est sans doute plus dans le fait que la question soit pensée, plutôt que se trouve résolue en un « pour » ou « contre » l’euthanasie, mortifère pour le coup.
    Bonne vie à vous!

  • 2
    Le Chien
    29 janvier 2013 à 21h53 / Répondre

    Perso, je préférerais que le GODF s’exprime sur l’état du système hospitalier qui est déplorable : on meurt aux urgences, faute de soins dignes de ce nom. Là aussi, je rejoins le coup de gueule qu’à pu pousser L’Un Connu sur un autre post : il y a de véritables combats plus urgents !
    Visionnez donc ceci, messieurs du GODF, et agissez donc !
    http://www.france5.fr/sante/enquete-de-sante/emission/2013-01-29

  • 1
    ZiZa
    29 janvier 2013 à 21h39 / Répondre

    super, et les huit autres obédiences n’ont rien à dire sur le sujet?
    vous vous mettez pas d’accord?
    juste la photo de groupe pour les voeux et basta???

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