Pierre Foldes
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L’excision : de la chirurgie à l’engagement

Publié par Géplu
Dans Divers

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dimanche 3 mars 2024
  • 1
    Yonnel Ghernaouti
    3 mars 2024 à 3h49 / Répondre

    En 2012, l’Assemblée générale des Nations Unies avait désigné le 6 février Journée internationale de tolérance zéro à l’égard des mutilations génitales féminines(MGF) afin d’intensifier l’action mondiale visant à éliminer cette pratique.
    Les MGF recouvrent l’ensemble des interventions qui consistent à altérer ou à léser les organes génitaux de la femme pour des raisons non médicales. Elles sont considérées au niveau international comme étant une violation des droits humains des femmes et des filles, notamment de leurs droits à la santé, à la sécurité et à l’intégrité physique, ainsi que de leur droit à la vie lorsque ces pratiques entraînent des conséquences mortelles.
    Pour la France, quel constat ?
    Les MGF sont interdites depuis 2001. Notre loi punit les MGF de 20 ans de prison et de 300 000 € d’amende. Et un plan national d’action contre les MGF a été lancé en 2019 pour renforcer la prévention, la détection et la prise en charge des victimes.
    Cependant, nous estimons que 50 000 femmes et filles, sur notre territoire, ont subi des MGF… mais le chiffre réel pourrait être plus élevé.
    Et les communautés à risque restent celles originaires d’Afrique de l’Ouest et de l’Est sont les plus touchées.
    Là encore pour lutter contre les MGF, cela passe par la formation, en plus des actions de sensibilisation. La formation des professionnels de santé, de l’éducation et de la justice doivent de plus en plus être formés à la détection et à la prise en charge des victimes. Et puis, il nous faut sans doute aussi plus et mieux soutenir les victimes avec, notamment, développer des structures d’accueil spécialisées.
    Malheureusement, le tabou et la peur des représailles freinent les signalements.
    Et puis, la complexité des procédures et le manque de preuves rendent l’application de la loi difficile… en sachant que les MGF sont ancrées dans certaines traditions et cultures, ce qui rend la lutte contre cette pratique encore plus difficile.
    Nous ne pouvons donc que saluer cette très belle initiative de la Fédération française de l’Ordre Maçonnique Mixte International LE DROIT HUMAIN !

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