Pourquoi entrer en Franc-Maçonnerie?

Publié par Jiri Pragman
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jeudi 29 décembre 2011
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  • 16
    thauront alix
    13 janvier 2014 à 16h47 / Répondre

    entrer en franc maçonnerie est avant tout chercher à évoluer, à se parfaire.
    Certains y entrent pour le réseau certes, mais bien sûr comme toutes les associations, l’aide entre frères existe, car des affinités peuvent se créer.
    Pour ma part, je prends le temps et espère bientôt passer sous les bandeau. Le plus important pour moi étant d’évoluer spirituellement, les choses doivent se faire surement, de façon murement réfléchies. On ne rentre pas en franc maçonnerie par hasard
    Alix Ferry

  • 15
    Fred
    2 janvier 2012 à 21h29 / Répondre

    Ce qui est curieux en entrant en maconnerie c’est qu’on trouve rarement ce que l’on est venu chercher quand on s’en est fait une idee trop precise.
    La methode permet grace au grade d’apprenti de « lessiver » les idees preconçues et pour celui qui a un minimum de bonne foi de cheminer vers une initition veritable. C’est le cas de beaucoup de freres qui sont entre pour de « mauvaises » raisons et qui sont restés pour de « bonnes » raisons. (malheureusement l’inverse quoique moins frequent est vrai aussi)
    De mon point de vue peu importe les motivations de celui qui frappe a la porte pourvu qu’il soit sincere et libre de toute ideologie. Dans ce cas il pourra participer utilement pour lui et pour ses freres a la reflexion commune

  • 14
    JB31
    1 janvier 2012 à 20h53 / Répondre

    Oui bien sûr entrer en Maçonnerie concerne toutes les obédiences.
    Je n’en ai jamais cité aucune pour ma part.
    Maçonnerie implique respect . Ce qui est d’ailleurs acté par les accords de reconnaissances et d’amitiés.
    On pourrait en douter en lisant les éructations de certains mais c’est ainsi les obédiences sont amies.
    E les frères comme les soeurs pour la plus part se rendent visite sans problème.

    Et donc la maçonnerie n’est pas le monopole d’une obédience, celle qui est citée par Ronan, laquelle au demeurant devenue obèse par un recrutement sans discernement, comme on peut le constater, s’écroulera victime de ses propres contradictions, de son poids et de ses querelles internes.
    Normal tout ce qui se peut impérialiste finit dans la débâcle et une obédience qui se profanise suit le même chemin.

    C’est pourquoi entrer en maçonnerie demande non seulement de bénéficier d’un parrainage solide, de faire preuve de qualités et surtout , surtout, vouloir s’améliorer intellectuellement, vouloir s’intéresser aux autres, être curieux de sensibilités différentes … savoir prendre son temps et s’extraire de l’agitation profane. Vouloir s’élever.

    On trouveras dans les posts sur ce fil les réponses à ces questions:
    pourquoi entrer en maçonnerie (Emerek, Maxime, moi même, sans parler de Jiri) et pourquoi ne pas y entrer ( …)

  • 13
    Jiri Pragman
    1 janvier 2012 à 18h40 / Répondre

    La question du livret, reprise dans le titre de l’article, était bine « Pourquoi entrer en Franc-Maçonnerie? » et non « Pourquoi entrer au GODF? ».

  • 12
    JB31
    1 janvier 2012 à 18h31 / Répondre

    @ tous,
    Pourrait-on éviter sur ce blog un vocabulaire et des propos qui ne relèvent d’aucun humour, d’aucun trait d’esprit même perfide, d’aucune critique construite même sans concession, mais de la vulgarité la plus sommaire accompagnée de grossièretés ad-hominem. Je sais bien que l’on est le premier de l’an et que l’on a pu glisser distraitement dans l’intempérance .
    L’homme en question est coutumier de ce comportement, on le lit depuis longtemps, et il n’est pas un bon exemple de cheminement maçonnique.

    Alors, pourquoi rentrer en maçonnerie ?
    A ceux, profanes qui liraient ce blog , ce fil, la réponse est:
    surtout pas pour rencontrer Ronan et agir comme lui. Le contre exemple parfait.
    Bref : l’anti-maçon comme on dit l’anti-matière.
    Ce dont il ne s’est pas rendu compte.

    On peut imaginer à partir de ce contre exemple, cet « anti-maçon », combien il peut être agréable d’échanger avec des maçons normaux, attachés aux valeurs, curieux des choses de la vie et de culture littéraires, philosophiques ou scientifiques, d’art …
    Eprouvant à leurs mesures l’outil symbolique. S’améliorant sans cesse, modestement chacun à son rythme. Bannissant toute vulgarité sans être précieux, prétentieux ou démagogue.
    Echangeant avec confiance car la maçonnerie c’est aussi la confiance.
    Comment établir une relation de confiance avec un « anti-maçon » (c’est à dire quelqu’un plein de gangue profane) ?

    Et que ceux qui souhaitent entrer en maçonnerie ne se laissent pas duper par le « rassembler ce qui est épars » , rassemblent oui mais soumis à un tri. Et on voit ce qui se passe lorsque le tamis n’a pas été suffisamment fin !

  • 11
    Ronan
    1 janvier 2012 à 18h08 / Répondre

    « Et bien non : C’est (entre autre et principalement) Victor Schoelcher, franc-maçon, malgré la maçonnerie. »

    Bien sûr Maxime, c’est même très exactement ce que j’ai écris – en plus précis – en rappelant qu’il y avait des loges abolitionnistes, des loges anti-abolitionnistes (assez localisées géographiquement : Normandie, région Nantaise et bordelaise…) et aussi, bien que je n’ai pas pensé utile de le préciser car je n’imaginais pas une querelle historique, une énorme majorité de loges qui s’en fichaient royalement… Il en a toujours été ainsi, il en sera toujours ainsi, rien de nouveau sous le soleil du Grand Archi !:=))

    Sois gentil de ne pas me prendre pour un naïf (sur le plan historique à tout le moins…).
    Et merci de me croire sincère.

    Nous avons une opinion diamétralement opposée sur le travail qu’à réalisé Guy pendant ces deux années, mais si tu préfères en revenir au statut quo ante, je te laisse. Je te rappelle seulement que, dans un même mouvement, les loges ont refusé la confiance à la direction précédente au Convent et que les Chapitre du RF ont éjecté l’ancienne majorité sans ménagement au cours du Congrès. Il y a avait quand même, j’espère que tu l’admets, comme un ras-le-tablier d’un certain nombre de personnes et de comportements.
    Nous avons eu la chance d’avoir à la tête du GO et des deux principales structures de HG des individus de haute volée pendant ces deux années, à nous de ne pas retomber dans les vieilles ornières!

    Tout ceci nous éloigne singulièrement du sujet: j’en resterai là pour ne pas contraindre notre hôte à nous rappeler à l’ordre… je gage qu’il a mieux à faire.

  • 10
    Ronan
    1 janvier 2012 à 16h11 / Répondre

    Cher emerek, il y a dans ma loge, j’ai déjà eu l’occasion de le dire, des hommes de droite, du centre et de gauche; des athées pur sucre, des agnostiques et des chrétiens fervents (il y a même un athée d’origine turque élevé dans l’Islam), quelques amateurs de paranormal et des rationalistes sourcilleux, des frères attachés à la mixité et d’autres ne voulant pas en entendre parler pour leur propre pratique (même si personne chez nous ne se sent le droit d’interdire aux autres loges de décider pour elles-mêmes de leur propre sort)… Tes piaillements sont tellement piteux que tu fais pitié, confit dans une aigreur sans fin et sans recours.

    Il y a donc des loges et des frères à l’esprit large, et je crains pour toi et tes semblables qu’ils ne constituent l’écrasante majorité du GO.

    Après, qu’il y ait eu des loges de « bouffeurs de curés », qu’il y en ait encore, ce ne sont pas mes oignons.

    Tout comme il y a des loges de vieux garçons rassis qui ne reçoivent pas les filles de crainte de réveiller leur libido naphtalinée (toute ressemblance, etc.), il y a certainement des loges de curetons qui refuseraient avec horreur un athée, des loges de militants anti-religion qui refuseraient même un agnostique (trop tiède!), des loges de gros bœufs qui ne voudraient pas d’un profane au motif qu’il est gay, etc. Nous sommes bien d’accords sur le diagnostic.

    Et tu devrais t’en réjouïr, toi qui ne veut pas entendre parler de la présence des sœurs dans ton environnement.

    J’ai peine à te suivre, en effet… Tu veux que les loges ne soient pas contraintes à recevoir des sœurs et tu voudrais que d’autres loges soient, elles, contraintes à recevoir un croyant?? Il serait discriminant de récuser un profane sur la base de sa croyance mais pas de son sexe??? C’est décidément le grand n’importe quoi dans ta tête: il serait urgent de faire le ménage et de choisir l’une ou l’autre des deux propositions, au lieu d’errer de l’une à l’autre selon que le sujet concerné t’agréé ou non. Ou alors admet que l’on te traite de girouette, ce que je ne vais pas tarder à faire.

    Que l’on ne s’y méprenne pas: je trouve profondément triste que des loges (extrêmement minoritaires désormais) puissent baser leur recrutement sur des réflexes identitaires, communautaristes. Cette attitude est contraire au vœu de nos fondateurs tel qu’il est exprimé dans l’Article Premier des Constitutions de 1723 (« La maçonnerie a été créée pour être le Centre de l’Union, pour rapporcher des êtres qui, sans elle, seraient demeurés à perpétuelle distance« ). Les tenants de cette attitude n’ont, à mon sens, de maçon que le tablier. Mais enfin, c’est ainsi: les loges sont libres de leur recrutement et, pour de très mauvaises raisons (et sans avoir à se justifier), elles peuvent récuser tout profane par boules noires.

    Tu peux voter contre l’entrée de femmes dans ta loge si d’aventure elle choisissait de s’ouvrir à la mixité… Souffre donc que d’autres esprits étriqués agissent à ton exemple en rejetant, pour d’aussi mauvaises raisons, qui les gays, qui les croyants, qui les athées. Heureusement, ces faux maçons sont en voie de disparition, et je suis absolument certain que l’arrivée progressive des sœurs dans l’obédience va contribuer à accélérer un ménage salutaire.

    Très bonne année, cher Emerek. Que le Grand Archi soulage ton acidité gastrique. Je te laisse à tes ruminations, ayant d’autres sujets de travail en ce moment…

  • 9
    maxime
    1 janvier 2012 à 16h06 / Répondre

    Mon très cher Frere Ronan.

    Je crois que tu es sincère et que tu penses que c’est « la maçonnerie » qui a obtenu l’abolition de l’esclavage.
    Et bien non : C’est (entre autre et principalement) Victor Schoelcher, franc-maçon, malgré la maçonnerie.
    Ce sont des maçons, pas la maçonnerie, qui étaient devant et derrière les barricades.
    « L’esclavage est aboli, les lois sur la laïcité ont été votées. » Hommage aux frères et sœurs qui l’ont obtenu.
    La maçonnerie n’a aucun rôle direct là-dedans. A part de les avoir formé. Par la méthode maçonnique.
    Les Maçons partout, la maçonnerie nulle part.
    J’avais beaucoup d’amitié pour Guy que je connais depuis longtemps. Ce sera une des plus grosse déception de ma vie.
    J’attends la suite sereinement.
    Au regard de l’histoire, qui de toi ou de moi sera le plus amer ?

  • 8
    JB31
    1 janvier 2012 à 14h03 / Répondre

    @ Maxime
    bien sûr que tu as raison. Il en existe des tas, des monceaux voire des troupeaux (moutonniers) qui s’imaginent encore que la maçonnerie en est restée à l’époque où la République n’était pas organisée et que s’il y avait des partis politiques ils ne concourraient pas encore à l’expression publique et au fonctionnement des institutions.
    Ils s’imaginent encore au début de la troisième République voire à la fin de la seconde.!!

    Alors pourquoi entrer en maçonnerie plutôt que dans un parti politique ?
    voila la question à laquelle nos sociétaux ne savent pas répondre. Et pourquoi ne savent ils pas répondre ? parce que tout simplement ils ne savent pas ce qu’est la démarche initiatique ni la volonté d’échanges et de culture en toute liberté.
    Ils ont besoin d’un porte parole, ils ont besoin de servitude « cette servitude désirante « dont parlait Etienne de la Boetie.
    Où, comme dirait Caroline Fourest sur le même sujet dénonçant le « consentement tacite d’une majorité passive envers une minorité active », il suffit « d’un clan pour s’accaparer du sommet ».
    Il suffit de voir avec quelle agressivité ceux à l’abris de leur servitude se manifestent dès qu’il est question d’indépendance d’esprit.

    Un exemple: notre ami Ronan ne cite que ce qui remonte à plus d’un siècle … avec un tel esprit « le progrès fait rage le futur ne manque pas d’avenir » conclurait Alexandre Vialatte

  • 7
    JB31
    1 janvier 2012 à 13h45 / Répondre

    @ Maxime
    bien sûr que tu as raison. Il en existe des tas, des monceaux voire des troupeaux (moutonniers) qui s’imaginent encore que la maçonnerie en est restée à l’époque où la République n’était pas organisée et que s’il y avait des partis politiques ils ne concourraient pas encore à l’expression publique et au fonctionnement des institutions.
    Ils s’imaginent encore au début de la troisième République voire à la fin de la seconde.!!

    Alors pourquoi entrer en maçonnerie plutôt que dans un parti politique ?
    voila la question à laquelle nos sociétaux ne savent pas répondre. Et pourquoi ne savent ils pas répondre ? parce que tout simplement ils ne savent pas ce qu’est la démarche initiatique ni la volonté d’échanges et de culture en toute liberté.
    Ils ont besoin d’un porte parole, ils ont besoin de servitude « cette servitude désirante « dont parlait Etienne de la Boetie.
    Où, comme dirait Caroline Fourest sur le même sujet dénonçant le « consentement tacite d’une majorité passive envers une minorité active », il suffit « d’un clan pour s’accaparer du sommet ».
    Il suffit de voir avec quelle agressivité ceux à l’abris de leur servitude se manifestent dès qu’il est question d’indépendance d’esprit.

    Un exemple: notre ami Ronan ne cite que ce qui remonte à plus d’un siècle … avec un tel esprit « le progrès fait rage le futur ne manque pas d’avenir » conclurait Alexandre Vialatte

  • 6
    EMEREK
    1 janvier 2012 à 11h26 / Répondre

    A côté de cette vision purement idyllique proposée par Ronan sur sa version de la maçonnerie…Il faudra que l’on m’explique pourquoi le simple fait de mettre ses enfants à l’école libre,ou d’y avoir fait ses études ,ou simplement d’être catholique plus ou moins pratiquant, barre l’entrée à certaines Loges du GODF….
    Ces profanes éconduits sont heureusement devenus des frères dans une obédience voisine….. mais non dogmatique !!

    A l’article de Jiri l’on pourrait donc ajouter :
    , »comment entrer en Maçonnerie,ce qu’il faut dire et ne pas dire si l’on veut y entrer »
    avec un paragraphe très spécial sur les mots tabous formellement déconseillés d’emploi à « l’examen d’entrée » du GODF …..

  • 5
    Ronan
    31 décembre 2011 à 12h12 / Répondre

    Cher Maxime,
    « échelon intermédiaire de la République », l’expression est fausse. Déformée sciemment? En tout cas, le résultat est là: caricaturer une position pour la critiquer plus confortablement.

    Bon, je sais, tout le sait qui tu vises. Pourquoi ne pas citer Guy Arcizet??

    Je suis désolé de devoir te révéler un secret qui risque de bouleverser ton existence en t’obligeant à remettre en cause tes fantasmes vindicatifs, mais l’individu visé et ceux qui sont sur la même longueur d’onde ne cherchent pas à faire du GODF un « parti politique »-bis, mais bien à exprimer haut et fort, au nom de l’obédience, des valeurs que celle-ci a toujours défendu ès-qualité.

    Mais cette opposition a toujours existé, tu devrais le savoir, et bien plus violente: du temps de Victor Schoelcher, des loges comprenant une majorité de « négriers » étaient violemment opposées à de telles prises de positions « politiques », voire « gauchistes ». Au temps de la Commune, même si des maçons se sont illustrés sur les barricades, d’autres étaient clairement opposées à cette « chienlit », et on pourrait poursuivre ainsi avec 1877 et l’abandon de l’obligation du GADLU, la période fin de siècle qui prépara le vote des lois sur la laïcité (on vit même à la Chambre un député faire le signe de Détresse), etc.

    Tu devrais savoir tout cela. Nous sommes donc sur deux versants opposés d’une même montagne, chacun persuadé d’être dans la lumière alors que l’autre est dans l’ombre…

    Je constate simplement que l’esclavage est aboli, que les lois sur la laïcité ont été votées, que l’on rend hommage aux frères de la Commune et pas aux Versaillais, que les femmes sont enfin admises au GODF et je regarde la suite avec une certaine sérénité. Mais, au regard de l’Histoire, je comprend ton amertume!:=))

    @Romain: génial! Mort de rire…

  • 4
    Romain
    30 décembre 2011 à 15h04 / Répondre

    Bon jourre Jirri

    Peu tu me pas rainer pour entrer an fran massonerri car je voudrrè aitre moi aussi riche et sélèbre. il parrait ke si on te demende gentimmant tu permmai de fère parrti des éllu sekrret ki dirrige le mondde. Je voudrrai etre un dirrigent sekret.
    merssi perssonne ne le sora.

    signé: un ane au nyme qui sè la verre ité

  • 3
    maxime
    30 décembre 2011 à 11h09 / Répondre

    Oui, sacré Jiri. Parfaitement d’accord avec lui quand il dit :
    « encore que certains « sociétaux » rejetteront l’idée habituellement acceptée selon laquelle la Maçonnerie n’est ni un parti, ni un syndicat, ni un groupe de pression ».

    Ronan, tu dis :
    « Ben non, je ne connaîs pas vraiment de « sociétaux » qui pensent ça, que la maçonnerie devrait être un parti-syndicat-groupe de pression-bis. Et j’en connaîs, des « sociétaux », pour être clairement de ce « courant », de cette famille de pensée. »

    Moi, j’en connais des tas.
    Même que certains « sociétaux » voudraient transformer leur Obédience en « échelon intermédiaire de la République ».
    Avec pensée unique et guide suprême.
    Ils voient bien la paille « église, occultisme, théurgie » ou zozotérisme dans l’œil de leur voisin, mais pas la poutre « parti politique » dans le leur.

    Alors que la Maçonnerie devrait avoir seulement pour but, ou au moins pour but principal, de former des Franc-Maçons, et qu’ainsi formés par la méthode maçonnique, qui utilise le symbolisme comme moteur principal, ils « s’engagent dans la vie publique au nom de leurs idéaux » à travers leur « parti, syndicat, ou groupe de pression » ce qui est du domaine exclusif de leur appréciation individuelle.
    Pas à travers l’Obédience.

    A ces détails (de taille) près je suis tout à fait d’accord avec toi.
    En particulier pour le coup de chapeau à Jiri.
    Quant aux souhaits, je ne vois pas de raison pour les limiter à 2012.
    En sachant qu’un souhait n’est, en fin de compte, qu’une vaine demande à la cantonade ou à « quelqu’un », de modifier localement les lois de la physique.

  • 2
    jouve Daniel
    29 décembre 2011 à 14h40 / Répondre

    La franc-maçonnerie c’est avant tout un RESEAU… appremment comme d’autres mais… bien différent des autres… car OCCULTE… intégré à la politique Française… une particularité avec d’autres pays, comme de nombreux états Africains, anciennes colonies Françaises!
    Pourquoi entrer en franc-maçonnrie?
    Tout simplement pour profiter du réseau occulte! C’est tout! Le reste, c’est pour amuser la galerie!

  • 1
    Ronan
    29 décembre 2011 à 13h16 / Répondre

    Sacré Jiri! Il ne peux pas s’empêcher de donner le petit coup de griffe en passant, l’infusion de crampons du fond de la mêlée :

    « encore que certains « sociétéaux » rejetteront l’idée habituellement acceptée selon laquelle la Maçonnerie n’est ni un parti, ni un syndicat, ni un groupe de pression ».

    Et pourtant, c’était Noël et bientôt l’an neuf, le temps des bisous réconciliateurs et autres câlins fraternels…

    Ben non, je ne connaîs pas vraiment de « sociétaux » qui pensent ça, que la maçonnerie devrait être un parti-syndicat-groupe de pression-bis. Et j’en connaîs, des « sociétaux », pour être clairement de ce « courant », de cette famille de pensée.

    Je connaîs en revanche des sociétaux qui pensent que la maçonnerie ne devrait pas être une église-bis, que le symbolisme n’est pas l’occultisme, que le rituel n’est pas une théurgie ! Et qu’il faut avoir le courage de ses opinions et appartenances, et la fierté de son état de franc-maçon.

    J’en connaîs aussi qui pensent que « le travail effectué en loge doit rayonner dans la cité » et qui s’engagent dans la vie publique au nom de leurs idéaux. Et qui les proclament haut et fort lorsqu’ils sont bafoués par une République qui devrait les incarner et les promouvoir.

    Mais, justement, la plupart de ces « sociétaux » ont abandonné depuis longtemps l’idée d’un « grand soir » et s’ils sont maçons c’est qu’ils se sont persuadés au fil de leur réflexion que les changements profonds de la société passent obligatoirement et avant tout par la modification profonde des individus, l’abandon des égoïsmes, etc. Bref, par la méthode maçonnique : changer les individus pour espérer changer la société, chaque maçon taillant pour lui même sa pierre brute, défrichant son propre chemin dans le respect de ses frères et sœurs et, plus largement, de ses « Frères Humains ».

    Bon, que cela ne m’empêche pas de te tirer un grand coup de chapeau pour l’incroyable travail que tu abats pour l’information de tous, de t’en remercier chaleureusement (je fais partie de ceux qui démarrent leur journée par un coup d’œil au Blog) et de profiter de l’occasion pour te souhaiter une année 2012 heureuse et fructueuse.

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