Un cheval et un aurochs dessinés dans la grotte de Lascaux, symbolisant l'union des complémentaires

Tradition primordiale et préhistoire

Publié par Géplu

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dimanche 21 mars 2021
  • 6
    Luciole
    22 mars 2021 à 14h41 / Répondre

    Pour St Augustin le christianisme existait avant son nom,pour les Islamistes ce qui pouvait exister avant Mahomet n’avait pas de valeur,pour Escalon de Fonton les peintres des grottes préfiguraien en quelque sorte la religion chrétienne.Je sens que je vais rejoindre Desap (moins les anathèmes).
    Et,en attendant, la Covid progresse!

  • 4
    JEAN-FRANCOIS ROBERT
    22 mars 2021 à 1h19 / Répondre

    Dans la mesure où nous savons désormais que la conscience est présente dans le vivant depuis des temps immémoriaux, il y a fort longtemps que j’ai l’intuition que la Tradition Primordiale est née bien avant l’apparition des primates. La lier aux œuvres matérielles (et préservées) des premiers homminidés c’est dès lors faire peu de cas des lenteurs relatives de l’évolution de la nature et des espèces et des modes de transmission autres que le dessin ou l’écrit. C’est aussi s’égarer dans l’anthropocentrisme et finalement se vautrer dans le lit du créationisme. Et parce qu’il y a de la vie jusque dans les pierres, je me dis que cette question métaphysique est loin d’être résolue. J’ajoute, parce que je n’ai pas de doute à cet endroit et aussi parce que ça va embarrasser DESAP, que ces constats ne remettent nullement en cause mes convictions chrétiennes.

    • 5
      Pierre Noël
      22 mars 2021 à 13h05 / Répondre

      « Et parce qu’il y a de la vie jusque dans les pierres, »!
      Bigre, cela mérite une explication, non ?

      • 7
        lazare-lag
        22 mars 2021 à 15h21 / Répondre

        « Objets inanimés, avez-vous donc une âme qui s’attache à notre âme et la force d’aimer ».
        Lamartine
        (et pas de Catilina, si je puis dire)

        • 8
          Pierre Noël
          22 mars 2021 à 16h39 / Répondre

          Le vers de Lamartine comporte un point d’interrogation final (Harmonies poétiques et religieuses)

          • 10
            lazare-lag
            22 mars 2021 à 22h46 / Répondre

            Parfaitement d’accord, correction bienvenue: il ne peut qu’en être ainsi avec la formule interrogative « avez-vous…? ».

      • 9
        JEAN-FRANCOIS ROBERT
        22 mars 2021 à 17h58 / Répondre

        Un thème de réflexion qui mériterait beaucoup plus de place et de temps que dans le contexte limité de cette discussion.
        Pour faire court:
        -Lazare Lag a déjà fourni une première réponse. Les pierres sont vivantes quand on les représente telles qu’elles sont et pas telles qu’on les voit. C’est nous qui leur donnons une âme.
        – La science nous montre que matière n’est pas inerte mais en mouvement permanent, or le mouvement c’est la vie. Les virus par exemple jettent un pont entre la matière minérale et la matière organique. Où commence et où s’arrête la vie?
        – Dans un mur fait de pierres de la même origine certaines se désagrègent et vieillissent plus vite que d’autres. La maladie de la pierre provient du fait que l’orientation donnée au moment de la pose est inversée par rapport à celle de l’extraction. Les marques des tailleurs de pierres visaient aussi à désigner la juste orientation au sortir de la carrière. Une pierre dont la face intérieure est exposée aux intempéries, parce qu’on n’a pas respecté ces préconisations sera très vite attaquée par les acides, les mousses etc. Il faudra la remplacer. Or être malade et mourir n’est-ce pas la preuve que l’on a vécu?
        – Enfin on trouve dans la Bible cette formule « et vous mêmes, comme des pierres vivantes, édifiez vous pour former une maison spirituelle… » (1ère épitre de Pierre 2:5) dont certains F. Maçons eux mêmes se sont emparés pour désigner les FF ou SS qui forment la Loge symbolique.

        • 11
          lazare-lag
          22 mars 2021 à 22h50 / Répondre

          Loin de moi l’idée de « fournir une réponse », tout juste ai-je suggéré une piste poétique.

          • 12
            JEAN-FRANCOIS ROBERT
            24 mars 2021 à 1h17 / Répondre

            Sorry brother. C’est une mauvaise formulation, j’aurais effectivement dû parler de pistes de réponses.

  • 3
    Pierre Noël
    21 mars 2021 à 21h01 / Répondre

    « Quousque tandem abutere, Desapuliere, patientia nostra? »
    En 24 heures, trois ou quatre messages fustigeant les crimes du christianisme, après des centaines d’autres, répétitifs et monotones!

  • 2
    lazare-lag
    21 mars 2021 à 16h44 / Répondre

    Cet article est intéressant et, comme il parle à la fois de préhistoire, de paléolithique, puis de Vierge (Noire ou pas, peu importe), il me fait penser à quelque chose qui peut-être pourrait ou aurait pu trouver sa place dans une telle réflexion: la représentation féminine à travers ce que l’on a qualifié de Vénus paléolithiques.
    Je suis en effet originaire d’une région qui donnera la Vénus de Lespugue, Lespugue étant un village, quasiment un hameau, situé non loin de Aurignac (Hte Garonne), lequel autre village donnera son nom à l’Aurignacien,une des périodes principales du Paléolithique.
    Il semblerait que la région, notamment avec également la Vénus du Mas d’Azil (dans l’Ariège voisine), et cette période regorgeait de ce type de représentation par statuette, on en aurait retrouvé jusquà environ 80 sur cet axe géographique dit pyrénéo-aquitain.
    Et surtout, la plupart des chercheurs spécialistes préhistoriens semblent voir dans ces Vénus préhistoriques (il en existe bien d’autres, méditerranéennes, et jusqu’en Russie) comme un culte de la fécondité.
    D’où une question peut-être pas trop saugrenue de ma part:
    Quand on voit certaines Vierges chrétiennes, avec enfant, n’avons-nous pas aussi, seul un spécialiste pourrait nous le dire, comme une « tradition primordiale » (sans forcément penser à Guénon ici) qui puise ces racines jusque dans la plus haute préhistoire?
    Une tradition qui installe comme une transmission au sein de l’Humanité?
    Une transmission de ce qu’on pourrait appeler éventuellement une Origine du Monde?
    (Et on laissera Gustave Courbet et René Guénon s’en expliquer entre eux, là où ils sont, puisqu’ils n’étaient pas contemporains l’un de l’autre).
    Y-a-t-il du religieux ou du métaphysique là-dedans? Et à partir de quand? Le saura-t-on vraiment un jour?
    Sans transmission écrite, seulement dessinée ou sculptée, toutes les hypothèses sont possibles.
    Escalon de Fonton en émet une, mais est-ce la seule?
    Et peut-on, doit-on, s’en tenir à ce seul éclairage?

  • 1
    Désap .
    21 mars 2021 à 11h36 / Répondre

    Ou comment démontrer par l’imagination fertile d’un scientifique croyant que le catholicisme est seul détenteur de la filiation primordiale.
    Voir dans les peintures rupestres une métaphysique, c’est gamberger dur tout de même.
    Ceci me fait penser à l’excellente réflexion d’Etienne Klein à propos du Big-bang, il dit à peu près ceci : dire que le Big-bang est l’origine de l’Univers vient d’une conception religieuse qui est venue polluer la réflexion scientifique. On ne trouvera jamais l’origine de l’Univers parce que celle-ci nous échappe totalement, elle est une conception trop humaine pour s’appliquer à ce qui n’a rien d’humain. La compréhension passe et passera par des expériences de pensées.

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