Delfau Lambert

Un édito de Gérard Delfau à propos de Vincent Lambert

Publié par Géplu

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jeudi 4 juillet 2019
  • 3
    Patrick
    4 juillet 2019 à 10h58 / Répondre

    Très pertinente intervention de G Delfau, comme souvent. Avec de vraies mises en perspectives pour l’avenir.

  • 2
    Désap.
    4 juillet 2019 à 9h45 / Répondre

    C’est avant tout les parents de cette homme, certes désespérés et que l’on doit comprendre, et leurs avocats d’une vulgarité inouïe qui sur-médiatisent la situation.
    Le problème posé est d’abord celui de la durée de vie en condition artificielle.
    En effet, avec les machines il est possible de maintenir cet homme en vie très au-delà de l’extrême fin de la durée moyenne constatée chez les humains.
    D’autre part, avec tout le respect et la prudence requis, on peut néanmoins constater un certain paradoxe entre les convictions religieuses mises en avant par ses parents et leur demande.
    Si le corps médicale, représenté par le très respectable Docteur Sanchez, s’arme de courage pour mettre fin à cette situation, c’est que celle-ci, si elle perdurait, remettrait en cause toute possibilité de mourrir à l’hôpital et ceci ouvrirait la voie à un nombre inacceptable de procès à l’encontre de la médecine.
    Ce que je vais écrire pourra être vu comme choquant, il n’en reste pas moins que les parents de Vincent Lambert font preuve d’un égoïsme et d’un égocentrisme qui ne peuvent être pris en compte dans une société évoluée

  • 1
    ERGIEF
    4 juillet 2019 à 7h19 / Répondre

    Comme le dit Jean Leonetti, nous sommes d’abord en présence d’un drame humain absolu et j’ajoute qui se situe aux limites de la loi. Le cas Vincent Lambert ne devrait en aucune manière servir de caution pour rouvrir le débat sur l’euthanasie qui relève d’un tout autre domaine, n’en déplaise à G.Delfau. Ce grand déballage public, ce concours d’arguments entre « progressistes » et « conservateurs », autour du lit médicalisé sur lequel repose ce pauvre homme privé de conscience est impudique. De grâce, laissons les médecins faire leur job dans la confidentialité et le respect du serment d’Hippocrate et que politiques, magistrats, avocats, religieux et Franc-maçons se taisent enfin.

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