La perspective d’une confédération française d’Obédiences maçonniques

Publié par Jiri Pragman
Dans Divers

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mercredi 16 janvier 2013
  • 7
    Expat
    17 janvier 2013 à 14h44 / Répondre

    Tout cela est bien représentatif de la Franc-maçonnerie française actuelle : personne n’est satisfait de son obédience, tout le monde spécule sur la future reconnaissance (ou pas), tout le monde se tire dans les pattes, les informations contradictoires circulent dans tous les sens, tout le monde dément ce que dit tout le monde, etc… une chatte n’y retrouverait pas ses petits. Décidément, le problème de la Franc-maçonnerie en France, c’est qu’elle est pleine de franc-maçons français…

  • 6
    jip
    17 janvier 2013 à 10h49 / Répondre

    La GLIF , mais de quoi s’agit-il exactement?
    Les obédiences citées me semblent très représentatives et légitimes à la fois en terme de régularité mais aussi en terme de nombre de Frères et de loges.
    Que pouvons-nous dire de la GLIF à ce sujet quelqu’un le sait-il?

  • 5
    Peter Bu
    16 janvier 2013 à 22h06 / Répondre

    Pardon, mais discuter avec les Obédiences que Iphraim ne considère pas de tradition pourrait-il vraiment faire perdre leur âme aux membres de la GLdF, GLTSO, LNF ? Si c’était le cas, la GLdF, GLTSO l’auraient perdu depuis longtemps…

    Plutôt que la franc-maçonnerie, une telle crainte m’évoque l’église catholique du Moyen-Âge.

  • 4
    Iphraim
    16 janvier 2013 à 20h55 / Répondre

    Les 12500 frères de la GL Alliance Maçonnique Française ne peuvent que se réjouir de voir le projet de Confédération prendre forme. Certes ils sont issus d’une GLNF qui a toujours voulu confondre régularité et reconnaissance, mais ils font partie de ceux qui on combattu le système de la GLNF, et ils refusent d’être assimilés à ceux qu’ils ont démasqués, et qui s’accrochent à des concepts périmés.
    Cette ouverture est historique, elle fait sauter des verrous depuis trop longtemps fermés.L’Alliance veut renouer avec la Maçonnerie de tradition en ce qu’elle avait aussi de tolérance, d’esprit ouvert, de libre pensée.
    Alors ceux qui font la fine bouche n’ont qu’à rester à la GLNF on leur y vendra du prêt à penser, des relations d’affaires et de beaux tabliers récompensant tout sauf la valeur initiatique.
    Les autres pourront rencontrer leurs Frères de la GLdF, GLTSO LNF et ils construiront un avenir plus ouvert aux autres, sans y perdre leur âme, bien au contraire.

  • 3
    gagevapi
    16 janvier 2013 à 17h20 / Répondre

    « Les nouvelles obédiences, nées de la scission de la GLNF qui a perdu toute reconnaissance internationale en septembre 2012, sont également invitées à prendre part à ce travail. » (communiqué)

    La reconnaissance internationale est donc liée à la décision de la GLUA de septembre 2012 !!! … et non à la démarche des 5 GLR …

    Je ne suis pas sûr que ceux qui ont rédigé le communiqué se sont bien relus !!!

  • 2
    Peter Bu
    16 janvier 2013 à 14h42 / Répondre

    Réunification, ou bien un nouveau mur de séparation?

    En fondant la Franc-Maçonnerie moderne, Newton, Desaguliers et autres savants membres de la Royal Society ont voulu soustraire les scientifiques, philosophes, puis l’humanité entière à toute domination centralisatrice, représentée à l’époque, en Angleterre, par la royauté et l’église. Ils ont créé un espace de liberté et de tolérance où, tous égaux, ils pouvaient rechercher un monde uni malgré, et dans sa diversité. La Constitution d’Anderson de 1723 semble permettre une telle lecture.

    Quinze ans après sa publication une partie de la maçonnerie anglaise a fait volte-face. Simultanément le Pape a attaqué la FM avec une grande violence qui a duré pendant trois siècles. La division entre les Obédiences « régulières » et « irrégulières », plutôt politique que maçonnique, nous fait nager dans cette contradiction. Jusqu’à quand ?

  • 1
    Haute voltige
    16 janvier 2013 à 13h28 / Répondre

    Merci pour ce très bon compte-rendu qui montre à quel point ce dossier est plein de contradictions.

    Les représentants de trois Obédiences affirment que la franc-maçonnerie ne doit « s’immiscer d’aucune manière dans les controverses politiques », mais le GM de la GLDF Marc Henry annonce en même temps « la volonté de la Grande Loge de France de travailler résolument au dossier européen.“ Il pourrait s’agir de l’Europe maçonnique, mais alors pourquoi inviter des personnalités politiques et médiatiques qui n’ont rien à voir avec notre mouvement initiatique? Et pourquoi exclure d’emblée la moitié de la franc-maçonnerie française?

    Le chapitre „Aider à la réflexion“ ci-dessus aurait pu être signé tel que par le GODF, le DH, la GLFF at d’autres Obédiences qui ne sont pas invitées à faire partie de ce nouveau „club“.

    Alors, s’agit-il de l’initiation ou bien la politique?

    Dans son interview du 14/1/13 avec François Koch, l’Express, le GM de la GLdF reproche au GODF ses disussions sociales et politiques, mais la GLDF s’exprime sur les mêmes questions sur son site web et dans diverses publications.

    Exemple: « Dimanche 16 décembre 2012“ un colloque de l’Obédience „traite d’un thème qui intéresse autant les Frères de la GLDF que le monde profane et qui concerne l’engagement de la GLDF dans les questions de société. « 

    Un autre: « Pour la Grande Loge de France, la Bioéthique s’impose comme un sujet de réflexion fondamental »

    Un peu plus loin:  » Notre ancien Grand Maître Pierre Simon, cofondateur en 1958 du Mouvement français pour le planning familal, fut le premier, en 1956, à introduire la notion et le  mot «éthique» dans le monde médical, en France. En 1970, il proposa aux loges de débattre le sujet «Respect et protection de la vie». En 1981, un autre sujet «Sciences de la vie et respect de l’homme» abordait ces questions fondamentales. Dans le droit fil de ces réflexions la Commission Obédientielle d’Éthique (plus connue sous le nom de Groupe de Réflexion Éthique ou GRÉ) a vu le jour en juin 2006 au Convent (assemblée générale des députés des loges). Elle vous propose, dans ce site, de découvrir des textes qui vous permettront de comprendre son historique, son mode de fonctionnement et ses réalisations. » L’intérêt de la GLdF pour les sujets sociaux et politiques ne date donc pas d’hier.

    La GldF traite des questions politiques, mais sans en discuter en Loge. Serait-ce juste la démocratie du GODF (toute imparfaite qu’elle soit) qui dérange?

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