Boualem Sansal

2084, la fin du monde

Publié par Géplu
Dans Edition

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samedi 17 octobre 2015
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  • 5
    guillaume
    18 octobre 2015 à 17h21 / Répondre

    Boualem Sansal, dans son roman fiction: « 2084 – La fin du monde », imagine l’islam au pouvoir en 2084. Il nous donne un peu plus de répit pour s’adapter à l’islam, que Michel Houellebecq, qui imagine « le parti islamique » au pouvoir en 2022 dans son livre « Soumission » (Islam veut dire soumission à Allah). Un pays soumis à la loi divine d’un dieu que tout le monde sans exception devra prier non plus 5 fois mais 9 fois par jour. Ce sera la soumission totale à un dieu unique et on sait qu’il n’y a pas d’autre dieu qu’Allah le très haut. Allah a dit à Mahomet lors de son « ascension », qu’il fallait prier 50 fois par jour, pour sa communauté. En descendant du ciel (Mahomet avait visité les cieux musulmans), il rencontra Moïse qui lui dit : «Jamais ton peuple ne pourra accomplir 50 prières par jour, retourne voir Allah !». IL est retourné le voir et Allah lui a dit : «Pour chaque prière accomplie je la multiplierai par 10» Il n’est pas revenu en arrière car 5×10=50. Heureusement que Moïse avait compris qu’Allah exagérait un peu, avec 50 prières par jour et qu’il a pu convaincre Mahomet de retourner au ciel, sinon quelle catastrophe pour les musulmans. Ils n’auraient plus eu d’autre occupation que prier du matin au soir. Allah s’est alors contenté de 5 prières, et 5 est maintenant égal à 50, mais en religion tout est possible, c’est une mathématique divine qui ne correspond pas à la nôtre et 5 humiliations par jour, c’est plus qu’assez.
    Dans son roman de politique-fiction « Soumission », Michel Houellebecq imagine que le parti islamique gagnera les élections présidentielles en 2022 face au FN, malgré l’instauration de la polygamie et du port du voile. Fiction ou réalité, on ne peut pas oublier que c’est un roman, mais si cela pourrait être une réalité dans le futur. Sans doute cela ne se réalisera pas déjà en 2022 mais plutôt en 2084 à en croire Boualem Sansal. Le 27.1.2015 l’écrivain annonçait qu’il était « sous protection policière ». Voilà encore un écrivain menacé, parmi tant d’autres écrivains, journalistes, politiciens, etc. Il faut prendre ces menaces au sérieux, quand on sait quel massacre des fanatiques musulmans ont perpétré à Charly Hebdo. L’écrivain algérien Boualem Sansal devra aussi tenir compte des réactions de la religion de paix et d’amour, encore plus que Michel Houellebecq.

  • 3
    LEVESQUE Lionel
    17 octobre 2015 à 9h20 / Répondre

    Tout le contraire de l’éthique maçonnique qui ne prône aucun frein à la recherche de la Vérité, cette vérité qui n’est pas le contraire du mensonge ou de l’erreur mais un idéal qui fait de sa recherche non un but définitif, mais le chemin qui inclue la vérité de nos frères humains qui ne proclament pas l’avoir définitivement trouvée.

    • 4
      astronome64
      17 octobre 2015 à 11h53 / Répondre

      ????? qu’est ce qui est tout le contraire de l »ethique maçonnique » ??? La recherche de la vérité des frères musulmans ??? ils l’ont trouvée non ?ce commentaire est flou… et comme disait la Martine quand c’est flou, y a un loup….

  • 2
    chicon
    17 octobre 2015 à 9h16 / Répondre

    objectif ,courageux, visionnaire il va mal finir ou devra se cacher comme Salman Rushdie.

  • 1
    astronome64
    17 octobre 2015 à 8h58 / Répondre

    Fort heureusement, l’auteur de cette dystopie est algérien…. sinon j’imagine les réactions des belles âmes qui, à coup de « pas d’amalgame » de « pas de stigmatisation » et de « religion de paix de tolérance et d’amour », auraient cloué au pilori cet écrivain ( cf le livre de Michel H. )
    Bref ,son statut d’écrivain promis aux prix littéraires en France le protège des Plenel de toutes sortes, mais hélas pas des acteurs de l’obscurantisme religieux.

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