50e anniversaire du manifeste des 343

Publié par Géplu
Dans Divers

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lundi 5 avril 2021
Étiquettes :
  • 5
    Luciole
    6 avril 2021 à 13h00 / Répondre

    Les hommes sont aussi concernés par le devenir de leur femme ou soeur ou amie.Nous ne devons pas laisser les seules femmes lutter pour leur liberté .Elle doit être le combat de tous face à ceux qui veulent toujours imposer leur vision de la société.

  • 2
    Yonnel Ghernaouti
    5 avril 2021 à 10h54 / Répondre

    Sur le site du planning familial, un nouvel appel des 343 à signer ?

    Appel à signature du Manifeste des 343, 5 avril 2021
    « Je déclare que je suis l’une d’elles. Je déclare avoir avorté. »
    A l’étranger, parce que les délais légaux en France sont insuffisants

    À lire sur https://www.planning-familial.org/sites/default/files/2021-01/Manifeste%20343.pdf

    • 3
      Pascale
      5 avril 2021 à 13h48 / Répondre

      Le document n’est plus disponible en ligne…

      • 4
        Yonnel Ghernaouti
        6 avril 2021 à 4h50 / Répondre

        Chère Pascale,
        S’il s’agit du document du planning familial, il est toujours disponible sur https://www.planning-familial.org/sites/default/files/2021-01/Manifeste%20343.pdf

        Voici sa transcription sous Word :
        « Appel à signature du Manifeste des 343, 5 avril 2021
        « Je déclare que je suis l’une d’elles. Je déclare avoir avorté. »
        A l’étranger, parce que les délais légaux en France sont insuffisants
        « L’avortement libre et gratuit n’est pas le but
        ultime de la lutte des femmes. Au contraire il ne
        correspond qu’à l’exigence la plus élémentaire, ce
        sans quoi le combat politique ne peut même pas
        commencer. » déclare le Manifeste des 343 le 5
        avril 1971.
        Le 17 janvier 1975 a été promulguée la loi sur
        l’interruption volontaire de grossesse (IVG) – loi
        défendue par la Ministre de la Santé Simone Veil,
        loi concrétisant une partie des revendications pour
        le droit à l’avortement portées par les mouvements
        féministes.
        Par des mobilisations, des débats et l’écoute
        de la parole des personnes concernées, ce
        droit fondamental et humain continue à
        évoluer: remboursement par la Sécurité Sociale,
        allongement des délais jusqu’à 12 semaines de
        grossesse, accès aux mineures, suppression de
        la mention de la notion de détresse et du délai de
        réflexion.
        Toutefois, cinquante ans après la publication
        du Manifeste des 343 en avril 1971, l’accès à
        l’avortement reste stigmatisé et limité.
        En 1971, les femmes ayant les moyens financiers
        se rendaient en Angleterre et aux Pays-Bas
        pour avorter. Les autres étaient condamnées à
        poursuivre une grossesse non-désirée ou à recourir
        à des méthodes clandestines et dangereuses.
        En 2021, cette inégalité socio-économique
        persiste. Après 12 semaines de grossesse, les
        femmes qui en ont les moyens peuvent partir
        pour l’Angleterre, les Pays-Bas ou l’Espagne pour
        avorter jusqu’à 22 semaines.
        Et les autres ? Elles vivent la violence de devoir
        continuer une grossesse non-désirée.
        Quel est ce droit qui limite l’autonomie d’une
        femme ?
        Pourquoi ces délais qui restreignent la liberté de
        disposer de nos corps ?
        De quel droit des expert.e.s choisissent à notre
        place notre présent et notre futur ?
        Ne suis-je pas experte de ma propre vie ?
        Député.e.s et sénatrices.eurs ont l’opportunité
        d’allonger les délais du droit à l’avortement.
        Pour que son accès ne soit plus déterminé par
        la situation socio-économique ou la décision des
        médecins. 2021 sera l’année du CHOIX.
        Nous appelons toutes les femmes ayant avorté à l’étranger à se manifester. Ensemble,
        dénonçons les injustices. Ensemble, continuons d’écrire l’Histoire.
        « Je déclare que je suis l’une d’elles. Je déclare avoir avorté. »
        Au-delà des délais légaux français.
        Suite à cet appel à signature, le manifeste sera publié le 5 avril 2021.
        Si vous souhaitez être signataire, contactez-nous au : 343@planning-familial.org
        Bureau National : Sarah DUROCHER 07.49.01.84.14 et Bénédicte PAOLI 06.66.92.18.79 »

  • 1
    Yonnel Ghernaouti
    5 avril 2021 à 6h33 / Répondre

    Concernant l’avortement et la position sur ce sujet de la GLFF, rappelons, entre autres, le communiqué de presse du 17 octobre 2018. Extrait : « La Grande Loge Féminine de France tient à réaffirmer avec vigueur son attachement aux lois de la République laïque. Les propos tenus par la plus haute instance de l’Église catholique, comparant l’avortement au recours « à un tueur à gages. », sont inacceptables. Ils constituent une atteinte à la liberté du droit des femmes à disposer de leur corps… »
    Sans doute un communiqué à venir en ce jour anniversaire.

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