A Alger : Islamisme, obscurantisme et franc-maçonnerie

Publié par Géplu

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mercredi 20 mai 2020
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  • 17
    Peter Bu
    28 mai 2020 à 12h53 / Répondre

    « Ce sont des signes d’appartenance au courant maçonnique », justifie-t-on la destruction de la fresque, qui représentait une femme?
    Question d’orateur qui ne nécessite pas de réponse, tout au plus un commentaire de mon aphoriste préféré:
    « Ne traite pas avec les idiots si tu n’es pas psychiatre. La folie peut être contagieuse et tu pourrais ne pas connaitre les défenses. » (Citation approximative de Stanislaw Jerzy Lec.)
    Ceci dit, grâce à cet article nous avons le plaisir de lire la contribution au débat « La Femme avant et après l’islamisme » et sa suite; C’est toujours cela de pris.

    • 18
      Lazare-lag
      28 mai 2020 à 13h41 / Répondre

      A propos de psychiatrie, de Karl Kraus, je crois bien: « La psychiatrie, cette maladie qui se prend pour son remède ».

  • 12
    Jean_de_Mazargues
    21 mai 2020 à 10h58 / Répondre

    @ 7 – Je ne suis pas comptable de la politique réelle ou supposées des Etats-Unis. Je ne puise pas mes sources de travail sur You Tube ni sur Amazon.
    Ce qui est clair c’est que la FM est interdite dans la plupart des pays musulmans et tout juste tolérée dans quelques autres (Maroc, Turquie).

  • 11
    Anwen
    21 mai 2020 à 10h43 / Répondre

    La Femme avant et après l’islamisme
    La Femme-Esprit, chez les anciens Arabes, c’est l’Almée, en arabe Almet, d’Alam (savoir).
    L’Almée, c’est « celle qui sait ». Elle représente l’âme, c’est-à-dire la vie, que l’on appellera plus tard Alma, et dans certaines langues l’homme parlera encore à la femme en l’appelant Alma mia, mon âme.
    Nous trouvons aussi la Femme appelée Almageste (la très grande), mot dérivé du premier et dont on fera en grec Mégistê au féminin et mégistos au masculin, superlatif de Mégas (grand). Inutile de faire remarquer que c’est de ce mot qu’on fera Majesté.
    La Mecque, longtemps avant l’Islamisme, fut une de leurs stations. On y trouve la « Maison sacrée », la Kaabah, « Maison de Dieu », dira-t-on, quand on mettra le nom divin au masculin. Sur les collines voisines de la Kaabah se trouvait l’habitation des Déesses Icâf et Nayila. C’est dans la Kaabah qu’avaient lieu les réunions secrètes des femmes, c’est là qu’elles célébraient leurs « Mystères ».
    Les évolutions sociales sont lentes, les changements progressifs. Le Coran avait inscrit l’avilissement de la femme dans ses lois ; mais les mœurs ne l’avaient pas encore accepté. Les femmes continuèrent encore à briller pendant quelque temps, en dépit du Prophète, de son Dieu et de sa loi.
    L’époque des khalifes qui succèdent à Mohammed est particulièrement brillante par les femmes de valeur qui s’y distinguent.
    L’histoire a gardé les noms de Badhlah, la poétesse qui chante une douce chanson dans les jardins de Baghdad, de Zubeïdah, femme du khalife Haroun Ar-Rashid, qui exprimait, dans des poésies délicieuses, l’amour et la douleur. C’était une étoile de première grandeur qui brillait dans le monde des lettres. Le chroniqueur Madouzi, qui a gardé sa mémoire, a exagéré son luxe et sa prodigalité. Le nom d’Abbassah, sœur du même khalife, est aussi resté dans le souvenir des anciens Arabes. Une autre femme poète, Oleïah, joua un grand rôle à cette époque. Par les accords de sa lyre, elle calmait les fureurs tyranniques du khalife Haroun Ar-Rashid. On raconte que, un jour, transporté de plaisir en entendant la belle voix de la chanteuse, il jeta tout le contenu de sa caisse sur la tête de celles qui accompagnaient la Diva, près de 6 millions.
    Renan nous apprend que « l’Islamisme lui-même eut une auréole pour Hind, fille d’Othobah, qui chantait à la tête d’un chœur de femmes, à la bataille d’Ohed, et contribua puissamment à la victoire des croyants ».
    Le khalife El-Motassem eut la pensée d’organiser un « Paradis terrestre », suivant les données du Coran. Ce livre faisait, en Arabie, le même effet qu’avait fait la Bible à son apparition. il faisait perdre la tête aux hommes. Dans les jardins de Zamara, sur le Tigre, il réunit les plus belles femmes qu’il put trouver ; singulière transformation d’une idée ! L’ancienne conception d’un lieu de délices où règne la vie spirituelle, devient un lieu de débauche où règne l’amour profane ! C’est ainsi que ces hommes dégénérés comprenaient le Paradis. Cela amena un changement profond dans les mœurs. La femme libre perdit sa valeur, et ce furent les esclaves qui se soumettaient aux caprices des hommes qui furent les plus estimées. Ces femmes esclaves coûtaient des sommes folles, surtout dans le Paradis de Zamara, où on dépensait le revenu de tout le royaume pour les amours du khalife.
    Il y avait à Médine une célèbre école de chant, d’où sortit la remarquable chanteuse Djemilah, qui évaluait chaque note de sa voix à un prix fantastique, ainsi que l’avait déjà fait, du reste, la célèbre Salamah, chanteuse esclave à Zamara.
    Salamah, Rabéïah, Soueïkah et d’autres régnaient en maitresses sur le cœur du khalife. Les villes les plus saintes d’Arabie, la Mecque, Médine, étaient des centres de luxe restés renommés dans les derniers temps des Abbassides.
    Les khalifes de l’Arabie étaient à la fois chefs spirituels et temporels (khalifat signifie vicariat). Ils se disputaient entre eux le pouvoir, et, pendant qu’ils étaient occupés de leurs intrigues, leurs femmes, profitant de la liberté qui leur restait, s’exerçaient dans toutes les branches de la science et des arts.
    C’est ainsi qu’on vit les femmes des khalifes provoquer une renaissance de la science. Une d’elles, Chodah, s’y fit surtout remarquer. Sa vie austère, livrée à l’étude, contraste avec celle des autres femmes de son temps, si occupées des soins corporels que réclamait l’entretien de leur beauté.
    Avec elle devaient s’éteindre les derniers élans de l’esprit féminin en Arabie.
    Quand les Mongols attaquèrent Baghdad et mirent fin au luxe des khalifes, l’influence et le charme de la femme intellectuelle disparurent de l’Arabie orientale.
    Une classe à part se forma dans l’Arabie méridionale, composée de femmes artistes, les chanteuses des cours des princes ; mais on ne les glorifie plus, l’envie remplace la louange, on les accable de tant de mépris que personne ne veut plus les connaître.

  • 10
    Asterix
    21 mai 2020 à 8h23 / Répondre

    Ils s’attaquent aux femmes comme d’autres s’attaquent à la nudité. Les femmes comme la nudité ont toujours été la chasse gardée des censeurs c’est d’ailleurs à cela qu’on les reconnaît. Le travail des auteurs, des artistes et des interprètes n’est jamais de dire une vérité unique et nous nous savons que la vérité n’existe pas sauf démontrée de manière scientifique c’est à dire qu’on ne peut pas prouver son contraire. Une œuvre est une représentation, une fiction qui permet d’exprimer une vision du monde, et cette vision est et doit rester libre. La diffusion des œuvres ne doit pas être entravée par ceux qui n’en ont qu’une vision étroite, injuste ou déformée, et réclament une censure, parfois sans même voir, regarder ou entendre ce qu’ils ont devant eux. Ce qui est en cause, ici, c’est le jugement que chacun peut faire librement des œuvres qui lui sont données à voir ou à entendre. Ce n’est pas seulement la liberté des créateurs que l’on doit défendre, mais c’est également celle du spectateur qui réfléchit de manière positive ou négative en regardant. La censure porte atteinte à ce qui donne à chacun l’occasion d’exercer son intelligence et de questionner son rapport à l’autre ou au monde. Il s’agit de défendre l’expérience offerte à tous de la pensée et de la sensibilité, contre toute forme de puritanisme ou de catéchisme sinon c’est la porte ouverte à la haine au moins à celle d’une ségrégation qui ne dit pas son nom. Il ne faut pas laisser vaincre ceux qui tentent d’anéantir ce qui est un principe de toute vie démocratique. Si l’œuvre est polémique, elle requiert un débat, pas une interdiction ni une profanation.
    Au fond la question que nous devons nous poser est ce que la pensée religieuse au sens large, je ne vise pas ici seulement les religions je pourrais citer d’autres organismes, ne comporte t’elle pas en elle même un aveuglement qui nous empêche à toute ouverture d’esprit. Le débat entre les réguliers et les adogmatiques n’est il pas symptomatique du fait que nous devrions balayer devant notre porte, de nous en tenir à l’essentiel, et non de se cacher derrière son petit doigt de la bien pensance pudibonde au non d’une certaine forme de tradition, et ce avant qu’il ne soit trop tard.

  • 5
    Amal
    20 mai 2020 à 18h13 / Répondre

    Des pauvres cons qui croient qu’ils ont un grain du génie il ne faut surtout pas leur accorder d’importance c’est ce qu’ils espèrent mais restés l’œil gros ouvert

  • 2
    marcos testos
    20 mai 2020 à 16h18 / Répondre

    Affolant. Très inquiétant . Une véritable bombe à retardement à notre porte …

    • 3
      Luciole
      20 mai 2020 à 17h09 / Répondre

      Ne t’inquiète pas trop Marcos,ils résoudront nos (petites) querelles. Les « réguliers/reconnus » seront décapités d’un coté et les « adogmatiques:athées,symbolistes,rien de spécial » seront fusillés de l’autre coté,à moins que ce ne soit l’inverse.

      • 16
        MarcosTestos
        22 mai 2020 à 19h09 / Répondre

        ????

    • 4
      Idriss
      20 mai 2020 à 18h12 / Répondre

      Quand la poutre s’inquiète de l’allumette… l’occident a fait des choix politique c’est à dire le soutien des ténèbres (littéralisme) contre la lumière (ésotérisme)… contre vents et marrées les anglo-saxons ont choisi les wahabites… on en paye le prix aujourd’hui… https://www.youtube.com/watch?v=lmfKBYBGm6U je me demande même si ça n’a pas été une stratégie pour éliminer les plus instruits des résistants des pays colonisé souvent issue des tarika soufis à l’image d’un Abdel Kader… je dis ça, je dis rien…

      • 6
        Jean_de_Mazargues
        20 mai 2020 à 19h59 / Répondre

        L’Occident – qui n’existe pas d’ailleurs – n’a rien choisi du tout. Que les musulmans changent l’Islam eux-mêmes s’ils en sont capables et remettent les fanatiques au pas. C’est le monde musulman la première victime de ces criminels.

        • 7
          Idriss
          20 mai 2020 à 23h16 / Répondre

          La vache lire ça à l’heure d’internet et du PDF me laisse sans voix… voici une source niveau cours élémentaire pour comprendre à demi-mots qu’on ne touche pas aux obscurantistes sous protectorat des états-unis https://www.youtube.com/watch?v=n3M5GCFMfp4 et en voici une autre niveau universitaire cette fois https://www.amazon.fr/Nadjd-comment-lislam-sectaire-COULEUR-ebook/dp/B00DV0PRXG/ref=dp_kinw_strp_1 lisez les commentaires ils vous donneront une idée du contenu. Quand à votre « que les musulmans changent l’islam eux même si ils en sont capables… » je répondrais par cette sage parole soufi : « Que les occidentaux fassent enfin de leur modernité une véritable civilisation… » et là vous comprendrez aisément, maçon, que la tâche est très ardu… surtout quand on a une puissance comme les états-unis qui ne joue pas franc jeu… cordialement.

        • 8
          Luciole
          21 mai 2020 à 0h24 / Répondre

          @ 6 Je serais assez d’accord avec toi mais il ne s’agit pas d’une petite minorité comme nos pauvres Obédiences qui aimeraient se faire un peu plus grosses. Il s’agit de dizaines de millions d’individus.Outre que nos serments nous obligent à essayer de faire régner la Justice,l’Egalité,tout ce que recouvrent les « Droits de l’Homme » constamment bafoués ,nous devons essayer de venir en aide à ceux,courageux mais minoritaires dans les pays islamisés qui essaient, au péril de leur vie, de faire de leur monde un monde plus tolérant,plus juste et plus ouvert plutôt que dans s’enfermer dans cette caricature de spiritualité que prônent leurs fanatiques religieux.

          Par faiblesse,par intéret électoral,financier, pour ne pas dire corruption,nos politiques les invitent à aller toujours plus loin, Ces barbares ne sont pas à nos portes,ils sont déja installés.

          Je ne suis pas un extrémiste de droite,raciste,réactionnaire,antireligieux,homme du passé,
          Je suis un citoyen lambda,FM, qui voudrait ne pas vivre en France ce que subissent ceux qui rejettent la Charia là où elle est la loi du plus fort.

          • 9
            Idriss
            21 mai 2020 à 2h17 / Répondre

            C’est ce que je dis la tâche est immense… pour ma part, à mon petit niveau, j’ai pris le taureau par les cornes et j’ai créé un petit groupe de réflexion, une petite logette si on peut dire, exclusivement islamique et initiatique. J’essaye de construire des ponts et non des murs… par exemple, j’explique à mes quelques auditeurs de ne pas avoir d’appréhension sur la symbolique maçonnique de base en le montrant où trouver le compas et l’équerre en islam, la lettre G, le delta lumineux bien présent dans la tradition islamique, le temple etc etc… et par la même leur faire prendre conscience des points de rapprochement et ainsi le faire comprendre qu’en maçonnerie: il n’y a pas que des barbares assoiffés de sang… il n’y a rien à attendre des pouvoirs quel qu’il soit, politique, religieux, économique… seul les zombies manipulable les intéresse… contre la lobotomisation ils nous restent que l’initiation.

            • 13
              DACIER
              22 mai 2020 à 12h23 / Répondre

              C/9 – L’incompréhension de l’Occident à l’égard de l’Islam est abyssale. Il suffit de quelques fondamentalistes et le tour est joué. Réactions islamophobes garanties! Je relisais un ouvrage de Charles-André Gilis qui est d’un tout autre niveau : La franc-maçonnerie à la lumière du Prophète. On s’aperçoit que de nombreuses personnalité de l’élite musulmane se sont toujours intéressés à la Maçonnerie et en ont fait partie comme Ab El Qader. Cela devrait inciter à la prudence devant ce genre d’images et à faire un effort pour comprendre l’Islam dans sa totalité et l’apport que son ésotérisme est susceptible d’apporter pour comprendre la Maçonnerie dans sa signification la plus profonde/

            • 14
              Anwen
              22 mai 2020 à 15h15 / Répondre

              À propos de Charles André Gilis (Abd ar-Razzâq Yahyâ) et de la lettre G puis de Michel Vâlsan (Mustafâ Abd al-Azîz) à propos des liens entre orient et occident.
              Charles André Gilis précise dans son ouvrage « La petite fille de neuf ans », précise que le sens premier du « GAR » sanscrit est semblable à celui de la racine arabe : il s’agit avant tout d’un creux, d’une cavité, d’un refuge. Précédé du « a » long, il donne pour « Agarttah » le sens de « cavité secrète par excellence », de « refuge par excellence », ce qui correspond aussi exactement que possible au sens du « ghâr » coranique. Les doctrines tantriques mettent en valeur une nuance particulière : il s’agit d’un lieu protégé parce qu’il protège lui-même un processus de gestation, ce qui évoque l’idée, éminemment « féminine », de « matrice ». Par-là, le Centre secret du monde apparaît comme une source de bénédiction et de puissance, exprimée dans le verset sur l’Hégire par la mention de la Sakîna divine.
              Michel Vâlsan écrit que le monde occidental, depuis des temps qui remontent encore plus loin que le début de l’époque dite historique, et quelles qu’aient été les formes traditionnelles qui l’organisaient, avait d’une façon générale toujours entretenu avec l’Orient des rapports normaux, proprement traditionnels, reposant sur un accord fondamental de principes de civilisation. Tel a été le cas de la civilisation chrétienne du moyen âge. Ces rapports ont été rompus par l’Occident à l’époque moderne dont René Guénon situe le début beaucoup plus tôt qu’on ne le fait d’ordinaire, à savoir au XIVème siècle, lorsque, entre autres faits caractéristiques de ce changement de direction, l’Ordre du Temple, qui était l’instrument principal de ce contact au moyen âge chrétien, fut détruit : et il est intéressant de noter qu’un des griefs qu’on a fait à cet ordre était précisément d’avoir entretenu des relations secrètes avec l’Islam, relations de la nature desquelles on se faisait d’ailleurs une idée inexacte, car elles étaient essentiellement initiatiques et intellectuelles.
              Je pense que l’incompréhension « abyssale » est partout.

            • 15
              DACIER
              22 mai 2020 à 18h19 / Répondre

              C/14 – Les relations n’ont pas été rompues en 1314. Elles ont continué sous une autre forme moins susceptible d’être détruite. C’est toute l’histoire du courant rosicrucien jusqu’en 1648. La « légende » de christian Rosencreutz et de ses voyages est significative à cet égard. Sans parler de Dante dont la Divine Comédie présente beaucoup d’analogies avec l’Ascension nocturne du Prophète…

  • 1
    Luciole
    20 mai 2020 à 13h58 / Répondre

    Consternant ,ces jeunes gens n’ont-ils pas une mère? Et l’Islam prétend que l’oeuvre de Dieu est parfaite,ils sont la preuve que non.
    Le rapport avec la FM ne m »apparaît pas clairement ,c’est vrai que elle aussi ne voulait pas des femmes….

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