En juillet, les Estivales maçonniques de Luchon

Publié par Géplu
Dans Divers

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mardi 22 juin 2021
  • 9
    Yonnel Ghernaouti
    24 juin 2021 à 5h03 / Répondre

    Pourquoi « la reine des Pyrénées » ? C’est une bonne question. La réponse sera apportée lors de l’inauguration, samedi 17 juillet prochain à 9h30, par les discours des officiels.
    Qu’il me soit donc permis, cependant, de lever juste une petite partie du voile.
    Bagnères-de-Luchon a une longue tradition d’histoire et de culture et notamment d’accueil d’artistes et d’écrivains en résidence (Edmond Rostand à la Julia pendant tous les étés de sa jeunesse) ou en villégiature. Comme, par exemple, Gustave Flaubert qui passa à Bagnères-de-Luchon le 15 septembre 1840, pendant son voyage dans les Pyrénées, puis il y séjourna au 1 place de Richelieu entre le 7 juillet et le 8 août 1872, lors d’une cure avec sa nièce Caroline. Et tant d’autres encore.

    • 11
      lazare-lag
      18 juillet 2021 à 16h36 / Répondre

      @ Yonnel:
      Le natif du coin, bien qu’expatrié et absent de vos débats, se devait en ces deux journées luchonnaises, de passer pour donner un petit salut fraternel.
      Ce faisant, dans nos précédents échanges où j’évoquais les deux Valentin Abeille, dont le petit-fils, fait Compagnon de la Libération à titre posthume, j’avais oublié de t’avoir déjà signalé qu’il était également gendre de Camille Chautemps.
      Voir lien ci-dessous:
      https://www.hiram.be/ce-jeudi-1er-avril-une-video-conference-de-liderm-sur-camille-chautemps/
      Et bonne fin de séjour pyrénéen et maçonnique et fraternel.
      Tes qualités de modérateur ont du faire merveille pendant ce week-end.
      J’apprécie particulièrement les gens qui disposent d’un tel, talent, mis au service des autres.

  • 4
    lazare-lag
    23 juin 2021 à 9h47 / Répondre

    Merci à Yonnel et à Ergief pour leurs compléments.
    Hier j’étais un peu pressé, j’arrivais du boulot, et je repartais aussitôt voir mes frères, j’ai écrit vite, sans me relire.
    Un petit bémol cependant, s’agissant de Joffre, il est natif de Rivesaltes, certes pyrénéen aussi, mais des P.O. Mais, sauf erreur, le seul franc-maçon des 3 maréchaux statufiés à Saint-Gaudens.
    Dans le coin, il se dit que c’est la famille de Foch qui est de Valentine, la famille maternelle, mais sur le fond ça ne change pas grand chose.
    Quant à la statue des 3 maréchaux à Saint-Gaudens, l’actuelle serait une copie de l’original. Lequel, étant en bronze a été fort apprécié des allemands de la 2nde Guerre, mais j’imagine pas vraiment pour une réutilisation dans l’art statuaire.
    Hier, j’évoquais un temple maçonnique installé à Saint Gaudens.
    A Montréjeau, sur la place Valentin Abeille précitée, il y avait jusqu’à 6 ou 7 ans, une loge installée précisément sur cette place.
    Elle se serait rapatriée sur Saint-Gaudens maintenant.
    J’ai entendu dire que Henri Caillavet (enterré à Bourisp,petit village dans le département voisin des Hautes-Pyrénées), frère bien connu, sénateur, défenseur ardent de la Laïcité, sur tous les temps et sur tous les modes, venait à cette loge de Montréjeau, « Les Indépendants » , en visiteur et quasiment voisin.
    D’ailleurs ici-même, sur Hiram.be, il suffit de faire une recherche sur son nom pour en savoir davantage sur lui. En juin 2016, au Sénat, il y a eu un colloque en sa mémoire sous l’égide de l’association des Amis d’Henri Caillavet, présidée par Patrick Kessel, ancien GM du GODF. Ce colloque se réunissant salle Monerville. Se souvenir à l’occasion que Gaston Monerville, s’il fût Président du Sénat (de mémoire le 1er de la Vème), était également franc-maçon.

  • 2
    ERGIEF
    23 juin 2021 à 1h46 / Répondre

    Merci mon frère pour ce bon moment qui nous change des débats parfois à couteaux tirés…
    Un autre occitan éloigné de sa terre natale.

    • 5
      lazare-lag
      23 juin 2021 à 10h00 / Répondre

      J’ai du mal à me reconnaître occitan, après avoir été très longtemps midi-pyrénéen.
      L’actuelle Occitanie administrative lèche les pins des Landes sur sa gauche et, lorsqu’on est à Villeneuve-lès-Avignon, elle fait face au Palais des Papes d’Avignon.
      L’actuelle présidente de la région Occitanie, peut-être réélue dimanche prochain, est également passée par le lycée de Saint-Gaudens, a été maire de Martres-Tolosane, au dessus de de Saint-Gaudens en direction de Toulouse. Dans son parcours, elle a même été directrice du Syndicat des eaux de la Barousse jusqu’en 2005, et a été député de cette circonscription où se situent quasiment tous les lieux pyrénéens cités ici, Luchon, Saint-Gaudens, Montréjeau, Saint Bertrand de Comminges, etc…

      • 6
        ERGIEF
        23 juin 2021 à 10h25 / Répondre

        Le qualificatif « occitan » n’a dans mon esprit pas de lien avec la région administrative éponyme. J’exprime là une appartenance commune a caractère géographique, linguistique et culturel.

        • 8
          lazare-lag
          23 juin 2021 à 11h58 / Répondre

          C’est vrai aussi.
          Mais, par exemple, ma branche paternelle est plutôt audoise, minervoise pour être plus exact. Et si l’on veut y voir une appartenance « commune à caractère géographique, linguistique et culturel », je trouve aussi des différences très importantes entre mes deux branches parentales, même si on peut effectivement les englober ensemble sous ce « chapeau » commun et assez commode de « occitan ».
          Les pyrénéo-gascons et audois, en tout cas au niveau de la génération de mes grands-parents, il me semble que ce sont des mentalités assez différentes.
          Très viticoles, pour le dire vite, côté audois, cathos, pas très ouverts sur la nouveauté, d’une tolérance toute relative, pour y mettre les formes, sur les autres façons de penser que la leur, plus agricoles et variés de l’autre côté.
          Sans compter que du côté pyrénéen, où il n’y avait pas de travail pour tous, il a fallu s’expatrier, même si cette expatriation était parisienne.
          Mon grand-père enterré dans la vallée de Luchon, berceau familial, était né à Paris en 1902 et avait un accent de Paris marqué, que Jean Gabin, Robert Dalban, André Pousse ou Michel Audiard n’auraient pas renié .
          Des vécus très différents, des ouvertures d’esprit peu comparables. En tout cas sur cette génération. J’ose espérer qu’avec plus de brassage de population actuellement, ça a pu un peu plus évoluer.
          Chacun ses critères, et ses unités de mesure, mais quand je vois l’évolution des Corbières et des Minervois ces 40 dernières années, je crois y voir aussi de meilleures influences, dues à un contact des cultures, à une ouverture d’esprit et pas à un entre-soi.

  • 1
    lazare-lag
    22 juin 2021 à 18h50 / Répondre

    Je ne sais pas si beaucoup de francs-maçons du coin vont se manifester ici par des commentaires, mais je suis le premier à regretter de ne pouvoir m’y rendre à ces dates, étant natif du coin, mais les aléas de la vie m’ont fait poser mon balluchon bien loin de là.
    Ceux qui viendront par la route, depuis Toulouse, passeront forcément à hauteur de Saint-Gaudens, j’y suis né, et j’y ai fait mon lycée.
    Ceux qui arriveront par Tarbes, sortiront au niveau de Montréjeau. J’y ai fait mon collège.
    Pour l’anecdote, Bernard Minier, un auteur un peu à la mode en ce moment, aussi, ce n’est pas pour rien que souvent ces livres évoquent les Pyrénées centrales.
    Si vous venez en train, je ne sais plus s’il existe encore un train qui « monte » jusqu’à Luchon, vous passerez forcément à la gare de Montréjeau-GP. GP pour Gourdan-Polignan. J’y ai passé ma jeunesse.
    Pour tous, surtout les frères et les Soeurs, je crois que c’est à Saint-Gaudens que se situe le temple maçonnique le plus près de Luchon.
    Si vous avez le temps, passez une heure ou deux à Saint-Bertrand de Comminges. C’est magnifique;
    A Montréjeau, il existe une place Valentin Abeille. Elle a la particularité de rendre hommage à deux homonymes, le grand-père et le petit-fils. Le premier sera sous-préfet et proclamera la République dans ce coin de Comminges en 1870.
    Le second sera fait compagnon de la Libération. Egalement sous-préfet, révoqué par Vichy, abattu par la Gestapo, il décèdera de ses blessures à l’hôpital de la Salpétrière à Paris.
    Et surtout les deeux Valentin Abeille étaient francs-maçons.
    Au niveau de Saint-Béat, qui suit la Garonne toute jeune, elle vient d’arriver d’Espagne, sachez qu’y est né le Maréchal Gallieni, eh oui, celui des Taxis de la Marne.
    Et toujours à Saint Béat, toujours en remontant la toute jeune Garonne vers sa source espagnole, vous arriverez au Val d’Aran.
    Mes grands-parents, ils sont enterrés dans le village de Cierp, le premier de la vallée de Luchon, ont vu à l’époque arriver les espagnols réfugiés républicains, dont on dira beaucoup plus tard qu’il s’agissait de la Retirada.
    Et à ceux qui seront là les 17 et 18 juillet, quand vous verrez des enseignes de commerçants avec des noms espagnols, ayez une pensée pour leurs grands-parents, ils étaient très vraisemblablement de eux qui fuyaient le Franquisme.
    Enfin, s’il y a parmi vous des auditeurs de l’IHEDN, sachez que son fondateur, l’Amiral Castex (nom très courant, j’en ai connu au moins 12!), est enterré juste à côté de Saint Gaudens, à Villeneuve de Rivière.
    Et parlant de Castex, notre actuel 1er ministre, natif du Gers, a eu son Bac dans un établissement catho , à côté de Lannemezan, à Garaison.
    Et j’arrête là, parce que j’ai d’autres obligations, de celles où il vaut mieux ne pas oublier gants et tablier.

    • 3
      Yonnel Ghernaouti
      23 juin 2021 à 4h05 / Répondre

      Un grand merci mon très cher Frère LAZARE-LAG pour tous tes riches apports sur ce beau pays de Comminges, sans oublier Bagnères-de-Luchon « la reine des Pyrénées ».
      Une remarque concernant le Val d’Aran et la source de la Garonne. Si le traité des Pyrénées, signé le 7 novembre 1659, avait été bien négocié, le Val d’Aran – l’aranais est une variété du gascon, aurait été français…
      Pour rappel, Ferdinand Foch est né à Tarbes en 1851. Joseph Gallieni est né à Saint-Béat, en 1849, Et la famille paternelle de Joseph Joffre était originaire de Valentine…
      Alors à Saint-Gaudens, n’oubliez pas de voir le monument commémoratif des trois Maréchaux en l’honneur des trois maréchaux pyrénéens de la Première Guerre mondiale.
      Concernant la desserte ferroviaire de Luchon à partir de Montréjeau, très prochainement nous connaîtrons – 2023 ou 2024 – la remise en route de la voie de chemin de fer, fermée depuis novembre 2014, et la mise en circulation d’un train à hydrogène.
      Mon très cher Frère LAZARE-LAG, nous aurons donc une fraternelle pensée pour toi.
      Pour information, les Éditions de l’Art Royal devrait, normalement, publier les « Actes » des Estivales à l’automne.

      • 7
        lazare-lag
        23 juin 2021 à 10h57 / Répondre

        Par curiosité, surtout s’il s’agit d’une première édition, on aimerait savoir les motifs qui ont prévalu au choix régional de Luchon plutôt que d’un autre lieu du Midi toulousain?
        Parce qu’il y fait un peu plus frais en plein été? Parce que Luchon est déjà connu pour son festival de films TV?

      • 10
        lazare-lag
        24 juin 2021 à 9h16 / Répondre

        Merci de me réserver une pensée fraternelle alors que je serai absent de ces journées luchonnaises de juillet. Etant encore en activité, donc pas encore en congés à ces dates, je ne pourrais pas envisager les quelques 600 kms pour pouvoir m’y rendre.
        Par contre, je pars aujourd’hui même dans cette direction commingeoise pour y voir mes parents bien âgés. C’est moi qui, par anticipation, va pouvoir avoir une pensée pour ces estivales maçonniques en pays luchonnais.

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