Pierre-Marie Adam
Pierre-Marie Adam, ancien Grand-Maître de la Grande Loge de France (2018-2022)

Franc-maçon à la GLDF: une démarche d’aujourd’hui ?

Publié par Géplu
Dans Divers

Ce contenu est réservé aux abonnés.Pour accéder à cet article, vous pouvez choisir de :

*Vous pouvez déverrouiller jusqu’à 3 articles gratuitement.
vendredi 10 janvier 2020
  • 15
    Rene Ovize
    13 février 2020 à 10h43 / Répondre

    *je voudrait être informé des dispositions préalables pour répondre à une question sur :, le baptême – adoptions Maçonnique GLDF Merci de m’informer ….

    • 17
      Luciole
      13 février 2020 à 14h05 / Répondre

      @15 Il suffit de téléphoner à une Obédience.

  • 11
    Désap.
    12 janvier 2020 à 17h03 / Répondre

    Longuepez à ceci de méritoire que son commentaire nous permet d’en apprendre de belles ? Merci Yasfaloth.
    Dieu sait que je partage l’avis-synthèse d’Ergief, qu’il m’a toujours semblé inepte de stigmatiser les obédiences mono-genres parce que tous les choix existent en France, mais le coup des tenues blanches fermées mixtes de la GLDF ?? c’est vraiment le temple du « j’assume plus du tout » ! Ou bien est-ce le retour de la superstition.
    Enfin, j’ai bien ri en te lisant, mon frère.

    • 12
      yasfaloth
      12 janvier 2020 à 18h23 / Répondre

      Tiens, tu découvres ? Vous n’avez (ou n’aviez) pas ça à la GLAMF ? Cela existe portant depuis un certain temps à la GLDF…
      .
      Peut être est ce le terme générique de « Tenue Blanche Fermée » que j’ai employé pour simplifier qui te trouble, le terme exact c’est : « Cérémonie de Réception des Sœurs et des Frères des Obédiences Amies ».

  • 9
    SherifMitch
    12 janvier 2020 à 9h28 / Répondre

    Membre de la GLDF depuis des années, j’avoue me sentir bien dans une Loge purement masculine.
    Hors la Loge, je vous assure que j’aime les femmes et la féminité, mais si cette règle persiste depuis des siècles, c’est que les hommes se connaissent bien!
    Une attitude raisonnable de la GLDF ne serait-elle pas d’accepter les visites de Soeurs, sans pour autant en initier ?
    Personnellement, j’estime que ce ne serait pas faire fi de notre règle

    • 10
      yasfaloth
      12 janvier 2020 à 15h50 / Répondre

      Le problème c’est que dans ce cas cela reviendrait à « normaliser » les tenues mixtes, ce que pour les raisons exposées par Ergieff (et d’autres) la grande majorité des Frères de la GLDF ne souhaitent pas.
      .
      Par contre il existe depuis peu une « Cérémonie Funèbre » qui permet de rendre hommage à un Frère décédé en accueillant tout le monde, et il est toujours possible d’organiser des Tenues Blanches Fermées où nous accueillons les Frères et les Sœurs des obédiences amies sur un sujet à caractère maçonnique.
      .
      Après je crois savoir qu’une fois par an à la GLTSO il est possible de recevoir des femmes, mais je n’en connais pas les modalités d’application… ce pourrait être une piste de réflexion…
      .
      Dans tous les cas le genre de harangues, comme celle de Longuepez, ou celles que doit régulièrement subir le GM dans les conférences publiques, même si on sait bien qu’elles relèvent d’un effet de « posture », sont totalement contre-productives car elles crispent les positions et bloquent les emménagements de notre pratique mono-genre là où ce serait éventuellement envisageable.

  • 8
    ERGIEF
    11 janvier 2020 à 19h05 / Répondre

    La question de Longuepez est non seulement hors sujet mais elle est également intolérante. Il y a suffisamment d’obédiences mixtes ou féminines pour accueillir nos TCSS sans que certaines d’entre elles se croient obligées de faire le siège de la GLDF.
    Je voudrais par ailleurs faire part ici des raisons objectives et mûrement réfléchies qui fondent mon opposition aux initiations mixtes. A la GLDF, que je connais très bien mais à laquelle je n’appartiens plus depuis plusieurs années, le cursus initiatique est rigoureux, sans être rigide, et très respectueux de la tradition maçonnique. Comme mon obédience actuelle la GLDF n’est pas une obédience sociétale mais spiritualiste. Pour y avoir occupé en loge tous les postes, parrainé dans plusieurs villes différentes plusieurs frères, conduit, en toute humilité,
    nombre d’entre eux aux portes de la Connaissance aux multiples degrés du REAA, je pense pouvoir affirmer que la plupart auraient été fortement dérangés, perturbés, dans leur parcours personnel si celui ci avait été commun avec des soeurs. Dans la vie civile et plus particulièrement dans mon métier, j’ai toujours été un défenseur de la mixité et de l’égalité homme/femme et je revendique le fait d’être connu pour soutenir leur lutte contre toute forme de machisme. Mais en loge nous sommes hors du temps et de l’espace profane et l’alchimie initiatique, l’egregore, nécessite la séparation des sexes, et plus particulièrement lors des cérémoines de réception.
    Dans les sociétés initiatiques archétypales cette séparation à toujours été la règle et ce n’est pas sans raisons. En revanche sociétés féminines et masculines pouvaient partager des cérémonies communes à certaines périodes clés de l’année, situation qui me paraît envisageable en maçonnerie.
    Ceci est ma position et je la revendique à haute voix, mais j’admets parfaitement la contradiction. En revanche je refuse que l’on vienne me poser des questions fiéleuses telle celle de Longuepez visant à me faire passer pour un demeuré. Je ne me mêle pas des affaires de la FM prétendument « adogmatique », que celle-ci ne vienne pas se mêler des miennes.

    • 13
      picoloo
      13 janvier 2020 à 9h16 / Répondre

      Sommes-nous si peu maître de nos hormones au point de ne pas pouvoir travailler dans la rigueur en présence de Sœurs ?

      Lorsqu’un « dignitaire » de la GLDF m’a expliqué que le REAA était mono-genre, j’ai compris que je ne comprendrai jamais !

      j’ai particulièrement apprécié la pratique de notre rite, mais je ne comprends pas que l’on ne puisse partager avec nos sœurs… Conséquences : j’ai démissionné pour ne plus être en désaccord avec moi-même

      • 14
        yasfaloth
        13 janvier 2020 à 10h40 / Répondre

        Et tu as certainement très bien fait, j’ai fait de même, mais dans l’autre sens, quand le GODF est devenu mixte. Ceci dit réduire notre pratique mono-genre à une affaire d’hormones me parait, comment dire… réducteur ! 🙂

    • 16
      Luciole
      13 février 2020 à 13h28 / Répondre

      @8 Je partage cette opinion ainsi que celle de Yasfaloth.Vous semblez oublier le point d’interrogation dans le titre de ces conférences.

  • 7
    yasfaloth
    11 janvier 2020 à 16h53 / Répondre

    C’est vrai que si j’étais le GM je ne pourrais être que ému devant ces cohortes de femmes qui semblent rêver de partager nos travaux alors que la GLFF, le GODF, le DH, la GLMU, la GLMF, etc… leurs tendent les bras !

  • 5
    KAMARA
    11 janvier 2020 à 16h15 / Répondre

    ALGDGADL’U
    Une question laconique, simple et un tel tollé.
    La pertinence de la question ne peut dès lors faire l’objet du moindre doute. Le genre interroge l’actualité à tous les égards et bouscule depuis toujours les réflexes apophatiques. La FM de tradition est ancienne de plus de trois siècles, les landmarks n’existent que depuis Anderson cela fait tout de même 300 ans. Ensuite 1789 est passé par là avec des promesses ornant le frontispice de nos institutions et que nous avons de la peine en 2020 à tenir. Liberté, Égalité, Fraternité. Une et indivisible, la République peine à réunir ses authentiques sectateurs sous une seule et même bannière tandis que les aubédiences maçonniques fleurissent à la faveur des réflexes apophatiques, alors l’exclusion de la frange la plus importante de population au prétexte de la sérénité dans les réunions, bien que soutenable du point de vue de Sirius, ne peut apparaître autrement que les vestiges et réminiscences des réflexes d’un autre temps. Un seul mot pour l’auteur de la malicieuse question: Bravo

    • 6
      Jules
      11 janvier 2020 à 16h26 / Répondre

      Grossière erreur « KAMARADE », les landmarks, ces dogmes d’une franc-maçonnerie intolérante n’existent pas depuis 1717, âge de la maçonnerie dite andersonnienne, celle qui se voulait laïque avant l’heure et prônait la libération de l’homme et la liberté de conscience, mais depuis 1813 et pire 1929, avec la GLUA engluée dans sa religiosité sclérosante. 🙁

  • 1
    LONGUEPEZ
    10 janvier 2020 à 13h04 / Répondre

    Une démarche d’aujourd’hui…mais uniquement masculine ?

    • 2
      yonnel ghernaouti, YG
      10 janvier 2020 à 16h11 / Répondre

      Faut-il comprendre dans votre écrit une remise en cause de la loi du 1er juillet 1901, de son décret d’application en date du 16 août 1901 et donc de la liberté d’association en France… ?
      Nous vous rappelons que le 1er juillet 1901, Pierre Waldeck-Rousseau (1846-1904), célèbre pour avoir participé à la légalisation des syndicats (loi Waldeck-Rousseau de 1884), ministre de Gambetta (1838-1882) puis de Jules Ferry (1832-1893) dans les années 1880, tous deux Francs-Maçons, fait adopter, au terme d’une longue bataille parlementaire, la loi « relative au contrat d’association », d’une portée considérable et qui garantit une des grandes libertés républicaines.

      • 3
        michel
        10 janvier 2020 à 19h49 / Répondre

        Je crois plutôt que ce sont les obédiences maçonniques qui ne respectent pas la liberté d’association, la plupart interdisent en fait la double appartenance dans leurs règlements maçonniques (ce qui est illégal d’ailleurs) à l’exception notable du GODF qui est plus républicain.

    • 4
      Lazare-lag
      11 janvier 2020 à 13h50 / Répondre

      Le problème avec une telle question, j’allais presque écrire une telle sentence ainsi posée, c’est qu’elle ne nous dit rien sur celui (ou celle?) qui la pose.
      Et donc ne nous en dit encore moins sur les sous-entendus, voire les arrières pensées implicites que nous devons imaginer à défaut d’être clairement exposées.
      Est-ce le propos d’un(e) profane? S’agit-il d’un ou d’une initiée d’une obédience ou mixte ou exclusivement féminine? Ou d’encore autre chose? Du coup, toutes les interprétations sont ouvertes.
      Je crois cependant comprendre (dans l’intitulé du thème de la conférence, pas dans l’intervention n°1 de Longuepez) qu’il s’agira d’un exposé sur la vison de la G.L.D.F. par rapport à la démarche maçonnique.
      Quand, on connait donc le positionnement actuel de la .G.L.D.F. en la matière, cette question de Longuepez semble alors devenir superfétatoire..
      Et si la dite question pourrait être d’interroger la Franc-Maçonnerie (française j’imagine) dans son ensemble, alors les réponses me paraissent connues et assez simples.
      Le paysage maçonnique répertorié sur le territoire national comprend toute la palette de possibilités avec une très grande variété de choix autant en matière de genre (masculin, féminin, mixte) que de différenciation maçonnique (adogmatique, régulière,etc).
      Du coup, j’en reviens à mon étonnement premier: pourquoi donc poser ici cette question?

La rédaction de commentaires est réservée aux abonnés. Si vous souhaitez rédiger des commentaires, vous devez :

Déjà inscrit(e) ? Connectez-vous