F Tristan

Frédérick Tristan : un grand auteur maçon

Publié par Jack Chaboud

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lundi 21 septembre 2015
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  • 10
    aj Lacot
    28 septembre 2015 à 15h29 / Répondre

    Les francs-maçons romanciers sont à l’heure actuelle rares en France, qu’il s’agisse d’auteurs de « romans policiers », de romans « maçonniques », de « Thrillers » ou même autres. Frédérick Tristan est littérairement parlant et à l’évidence le plus important, tant est grande son érudition de l’ésotérisme et des spiritualités.
    Jack Chaboud, l’auteur de l’article, est l’un de ceux-là, avec « Le tronc de la Veuve » aux éditions Dervy.
    On peut noter, en France, qu’un auteur un peu oublié, ROGER PEYREFITTE, avait écrit dans les années 1960 un roman traitant des relations entre la FM et l’église : « Les fils de la Lumière ».
    Mais si le roman « maçonnique », policier ou pas, refleurit depuis une décennie, il ne faut pas oublier qu’au 19ième siècle de très nombreuses pièces de théâtre de boulevard mettaient sur scène des acteurs en situation « maçonnique ». Il faut dire que la majorité de ces auteurs de théâtre de boulevard étaient eux-mêmes francs-maçons.

  • 8
    Paul Lux
    23 septembre 2015 à 17h01 / Répondre

    Cher Arsène,
    Le passage d’Anderson à propos des « stupid atheists » peut se traduire par « stupides athées » (ils le seraient donc tous aux yeux d’Anderson) ou « athées stupides » (seuls les athées qui sont stupides seraient concernés, pas les autres); chacun peut traduire comme il le souhaite, et c’est là un des « puzzles » imposés par les traductions. La Maçonnerie moderne, d’origine anglaise qu’on le veuille ou non, impose de nombreux problèmes de ce genre, notamment dans les traductions en français des Rituels..
    Il existe par exemple deux degrés, « Royal Ark Mariner » et « Royal Arch », qui n’ont rien en commun, alors qu’en français, les mots « Ark » et « Arch » se traduisent tous deux par « Arche », dans deux acceptions tout à fait différentes.
    Quant à la présence des femmes, elle n’était -que ce soit juste ou pas- pas imaginable dans les « cercles masculins » de l’époque. Voyez à quel moment elles ont reçu le droit de vote dans des sociétés comme la société française, tellement plus « évoluée » que la société anglaise génératrice de la Maçonnerie…
    Paul Lux

    • 9
      Bernard
      27 septembre 2015 à 9h07 / Répondre

      « stupid atheist » veut très simplement dire dans la langue de l’époque qu’il faut être stupide pour être athée (en 1723, c’est normal, non?). Mais on parle beaucoup de ces Constitutions en oubliant qu’il les a réécrites en 1738 en introduisant la référence à Noë…(Et que l’acte d’union de 1813 a annoncé un nouveau « book of constitutions », qui a été finalisé en 1938! …et que, à nouveau en 1949 les 3 GL Angleterre Ecosse Irlande en ont adopté un commun presque identique à celui de 1938.)

      Le fait est que le pauvre pasteur Anderson est totalement absent de ces textes.

  • 7
    Arsène
    23 septembre 2015 à 10h05 / Répondre

    Si on suivait Anderson à la lettre, il n’y aurait ni femmes, ni athées en loge.
    Cela dit, à propos de littérature policière, un texte incontournable:
    le « Detective novel » et l’influence de la pensée scientifique,
    de Régis Messac, 1929, réédité chez Encrage en 2011.

  • 6
    Paul Lux
    22 septembre 2015 à 23h01 / Répondre

    Tous ceux qui pratiquent la Maçonnerie moderne se réfèrent, nolens volens, à un texte fondateur anglais (anglais, pas moyen de faire autrement) , les « Constitutions d’Anderson ». Ceux qui veulent parler de Maçonnerie en connaissance de cause, doivent au moins avoir lu -et médité- ce texte, quitte à ne pas l’accepter.
    Ceux qui souhaitent disserter, voire discuter, des caractéristiques de la littérature policière doivent au moins avoir lu, et analysé, les deux textes cités, qui traitent professionnellement (on le sait dès qu’on a lu les enquêtes du Dr Thorndyke (Freeman) et de Philo Vance (Van Dine)) des conditions pour qu’un roman soit policier. Que ces textes soient anglo-saxons n’a évidemment, toute personne sensée le comprend, rien à voir avec une Régularité (majuscule de mon aimable contradicteur) maçonnique, un concept qui semble donner des démangeaisons irrépressibles à certains, qui y ramènent obstinément n’importe quel sujet.
    .J’ajoute que, pour ma part, je considère le mot « polar » comme vulgaire et réducteur. Le genre policier n’est pas un « petit genre »; un bon roman policier est, avant tout, un bon roman, qui répond donc avant tout aux critères romanesques. Il y a beaucoup d’excellents romans policiers maçonniques de langue française, qui correspondent aux règles établies par Freeman et Van Dine.
    Paul Lux

  • 5
    jean-pierre Bacot
    22 septembre 2015 à 15h04 / Répondre

    Ah, la Régularité au monde des polars!
    Définir des caractéristiques ex-post, en plus….
    Pas de quoi en faire un fromage, mais s’il fallait virer de ce qui sort
    depuis quelques années et qui d’ailleurs se vend mieux que d’autre livres,
    tout ce qui ne répond pas à ces règles anglo saxonnes, il y aurait du dégât.

  • 4
    Paul Lux
    21 septembre 2015 à 22h56 / Répondre

    Je ne considère pas ce roman comme un « policier », encore moins un « policier maçonnique », mais comme un roman de société, sans plus. On y trouve une cruelle vengeance, mais pas l’ombre d’une enquête policière.
    Jusqu’en 2011, le texte de ce roman n’était plus disponible que sur le web, mais il a été réédité dans la collection « Labyrinthes » sous le n°190.
    Les romans policiers doivent répondre à des critères précis, clairement expliqués par deux monuments de la littérature policière (l’Anglais Austin Freeman, « L’art du Roman Policier », 1924; l’Américain S.S. Van Dine, « Twenty rules for writing detective stories », 1928), critères que l’on ne trouve pas dans l’ouvrage de Monselet.

    Paul Lux

  • 2
    Paul Lux
    21 septembre 2015 à 18h26 / Répondre

    – Premier roman policier maçonnique: 1983, « Mission en Trois Points », Georges Pierquin, , série « Les Anti-Gangs » n° 27, Editions Plon. Suivra, en 1985, du même auteur, dans la même série (n°34), aux mêmes éditions, « Du mouron pour la Joconde ».
    – « Mary London » publie « Meurtre chez les Francs-Maçons » (série « Les Enquêtes de sir Malcolm », Editions du Rocher) en 1998 et non en 2001.

    Paul Lux

    • 3
      Jean-Pierre Bacot
      21 septembre 2015 à 19h03 / Répondre

      Bien plus ancien que celà !
      Charles Monselet La Franc-Maçonnerie des femmes (1856), un récit policier touffu sur fond d’intrigue sentimentale. Dans le Paris de 1843, le jeune et ambitieux Philippe Beyle s’éprend de la belle cantatrice Marianna, conquiert son cœur puis, ayant satisfait sa vanité, la délaisse. Humiliée, la chanteuse use de son pouvoir au sein d’une franc-maçonnerie féminine, sorte de police parallèle dirigée par et pour des femmes, pour lancer la toute-puissante société secrète sur les traces de son amant afin d’assouvir sa vengeance.
      ( copie de Wikipedia)
      Le roman a été réédité.

  • 1
    Vart
    21 septembre 2015 à 10h51 / Répondre

    je connais un autre écrivain, franc maçon, qui a obtenu le pris Goncourt, il s’agit de Jean Christophe Rufin qui a été initié dans mon atelier. il obtient le prix Goncourt du premier roman en 1997 avec « l’abyssin » et le prix Goncourt en 2001 avec « Rouge Brésil ».

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