La Bhagavad-Gita

Publié par Géplu
Dans Divers

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mercredi 27 janvier 2021
  • 5
    Brumaire
    27 janvier 2021 à 23h33 / Répondre

    Complètement en accord avec 4- Nicolas!
    Blavatsky, Leabeater (pédophile convaincu) et Annie Besant dans sa longue période asiatique sont des allumés qui ont perverti la FM. Dans sa période anglaise, A Besant était une femme de convictions socialistes et féministes, elle a convaincu Georges Martin qui ne connaissait pas un mot d’anglais de la laisser développer le DROIT HUMAIN dans les pays anglophones. Sauf qu’elle a « traduit » à sa manière les rituels, en arrangeant les habitudes anglaises à la sauce théosophe: ces rituels, au fil du temps, ressemblaient bien davantage à des rituels théosophes que maçonniques. L’exclusion de la fédération orientale de l’Ordre est la conséquence de ces pratiques: les FF et SS de cette fédération ne savaient plus où ils habitaient!
    La théosophie a été le cancer du DROIT HUMAIN, avec des métastases qui ont été difficiles à extirper, et qui n’ont pas disparu partout.

  • 4
    Nicolas Leroidec
    27 janvier 2021 à 12h40 / Répondre

    Il est assez curieux que l’on accorde dans ces colonnes une place aussi importante à ces tristes foutaises qui n’ont plus rien à voir avec la haute idée qu’avaient les fondateurs de 1717.
    C’est ce que j’appelle « la maçonnerie qui fait tourner les tables » ou « les adorateurs de la bougie ». Assez rapidement, on a vu les charlatans de tout poil genre gourous, voyants, devins, médiums, fabricants d’ectoplasmes, grands prêtres et autres baudruches charismatiques hanter les loges en y introduisant mensonges et croyances illusoires.
    On sait bien ce qu’il faut penser de la nommée Blavatsky : la supercherie a été dévoilée depuis longtemps.

  • 3
    yonnel ghernaouti, YG
    27 janvier 2021 à 9h06 / Répondre

    La Loge unie des Théosophes, fondée en 1909, n’est pas une Loge telle que nous l’entendons comme une Loge à l’Orient de Tahiti.
    « La Loge unie des théosophes » existe dans plusieurs pays, en Europe, aux États-Unis, et en Inde et est différente de la Société théosophique. Quelques éléments sur https://fr.wikipedia.org/wiki/Loge_unie_des_th%C3%A9osophes
    Pour en savoir plus sur la vie et l’œuvre du fondateur de la Loge Unie des Théosophes Robert Crosbie (1849-1919) https://theosophie-tropiques.com/articles/autre-auteur/425-robert-crosbie-1849-1919-et-son-oeuvre
    L’adresse du site de la Loge Unie des Théosophes dont le but est de faire connaître les enseignements de la Théosophie originale tels qu’ils ont été transmis dans les écrits de H.P. Blavatsky et de W.Q. Judge est : https://www.theosophie.fr/

  • 2
    Jean Mabuse
    27 janvier 2021 à 2h37 / Répondre

    La Société Théosophique qui fut une société ésotérique majeure de la fin du XIX eme a lancé une offensive en faveur de l’émancipation des femmes en France avec la constitution de la franc-maçonnerie féministe d’inspiration théosophique, le Droit Humain. Annie Besant qui en était l’instigatrice y reçut le grade de 33è. A cette époque, la duchesse de Pomar, originaire d’Espagne et grande mystique, prit de l’influence dans la ST en France. Elle se convertit au bouddhisme ésotérique qu’elle vulgarisa dans divers écrits. Elle prévoyait le règne du « cerveau féminin » qui devait être le symbole d’une évolution capitale de l’humanité. Elle mourut le 2 novembre 1895. Le combat féministe atteint la franc-maçonnerie puisque le 16 février 1866 Maria Deraismes fit une conférence au Grand Orient. Elle défendit la franc-maçonnerie contre le clergé. Elle fut initiée à la franc-maçonnerie dans la loge des Libres-penseurs du Pecq le 14 janvier 1882 ce qui entraîna le rejet de cette loge par son obédience la Grande Loge Symbolique Ecossaise. Maria Deraismes était en bon rapport avec Annie Besant. Maria Deraismes fonda avec le docteur Georges Martin, franc-maçon du 33è degré, l’obédience mixte le Droit Humain le 4 avril 1893. Maria Deraismes mourut en 1894. 15 000 personnes assistèrent à ses obsèques. Annie Besant fut désignée grand-maître adjoint du Droit Humain donnant à cette obédience maçonnique une orientation théosophique. Une autre femme compta beaucoup pour la ST et le féminisme, Alexandra David-Neel. Née à Saint Mandé le 24 octobre 1868, son père, ami de Hugo, était franc-maçon et anticlérical. Sa mère étiait pieuse. Alexandra apprit le sanskrit, suivit les cours d’orientalisme au collège de France. Elle était fascinée par le Tibet. En 1891, elle hérita ce qui lui permit de partir à Ceylan et en Inde. A Bénarès, elle rencontra les membres de la Société Théosophique. Elle critiqua l’hindouisme et s’en prit à Gandhi qu’elle accusait de tiédeur. Bouddhiste, elle se lança dans des diatribes contre les superstitions populaires. Elle voyagea beaucoup et rencontra Philippe Neel à Tunis. Elle se maria avec lui. Déçue par ce mariage elle voyagea encore. Elle visita l’Inde et le Tibet. Elle fut reçue par le Dalaï-Lama réfugié en Inde. Elle se fit initier au lamaisme ce qui lui permit de traverser le Tibet avec le costume des lamas. Elle s’attacha un enfant tibétain, Yongden avec lequel elle partit en Birmanie, au Japon, en chine et en Corée. Elle arriva à entrer dans la ville interdite de Chassa au Tibet. Son livre « voyage d’une parisienne à Lhassa » obtint un immense succès dans le monde entier. Elle cèda ses droits d’auteur à la Société Théosophique française. Elle mourut à 100 ans.

    Sous le signe d’Isis et du pouvoir secret féminin

    L’idée première des héroïnes de la ST était la création d’un véritable pouvoir féminin. Laq créatrice de la téosophie Helena Pretrovna Blatvatsky estimait que l’émancipation de la femme et l’institution d’un pouvoir féminin ne pourraient s’accomplir que si elles découlaient naturellement d’une évolution de l’opinion publique occidentale en matière religieuse. HPB estimait que la femme ne pouvait s’émanciper que si l’on parvenait à saper la toute-puissance du « dieu-mâle » d’Israël et les dieux chrétien et musulman. Cette idée fut reprise par Annie Besant. Pour cela il fallait mettre à la mode en Occident la religion hindoue dans laquelle existe le culte de la déesse-mère. Pour cela la Société Théosophique devait s’allier à la puissance de la franc-maçonnerie. Le bouddhisme devait également entrer en Occident. HPB écrivit Isis dévoilée et la Doctrine secrète dans le cadre de cette action féministe. HPB déclara que son ouvrage était un plaidoyer en faveur de la reconnaissance de la philosophie hermétique, la religion de la sagesse, comme la seule clé de l’absolu, en matière de science et de théologie. Elle se réfère au plus antique livre hébreu sur la science occulte : le Siphra Dzenouita. HPB pensait que l’humanité était composée de sept races et que nous étions la cinquième. HPB veut prouver qu’avant la race humaine à laquelle nous appartenons il en existait une autre qui connut un degré de science plus avancé que le nôtre et qui disparut. Pour Blavatsky, la vraie métaphysique est celle qui, par le moyen de la magie, met le philosophe au contact direct avec l’âme universelle. La proposition essentielle d’Isis dévoilée est celle-ci : « Le brahmanisme prévédique et le bouddhisme sont la double source de laquelle ont jailli toutes les religions ; le nirvanâ est l’océan vers lequel elle tendent toutes ». HPB affirme que le monothéisme judéo-chrétien est un schisme barbare du bouddhisme. Elle prétend que les flèches des cathédrales sont des symboles phalliques. Elle voit dans la Vierge la survivance grossière d’Isis.

    L’imitation suprême identifie le nirvanâ à la paix universelle

    Dans la « Doctrine secrète » HPB conclut que dieu, tel que l’entendent actuellement les chrétiens, les Juifs et les musulmans, n’est rien d’autre que le « Seigneur Adam » ancêtre fondateur de la race et de la tribu dont est sorti l’humanité. L’homme est véritablement la divinité manifestée sous ses deux aspects : bon et mauvais. Selon elle, dieu et Satan ne forment qu’une seule et même personne, ainsi qu’on le voit dans toutes les religions archaïques. Le but manifeste de « La Doctrine secrète » est de démontrer que toutes les religions sont issues de croyances identiques qui, au cours des âges, se sont transformées dans chaque région, dans chaque tribu, à la faveur des conditions locales. Les buts de la Société Théosophique sont de trois ordres : constituer le noyau d’une fraternité universelle de l’humanité, sans distinctions de race, de couleur ou de croyance. Encourager l’étude des Ecritures aryennes, démontrer l’importance de l’ancienne littérature asiatique, notamment des oeuvres brahmaniques, bouddhistes et zoroastriennes. Approfondit sous tous leurs aspects les mystères cachés de la nature et, tout spécialement, les pouvoirs psychiques et spirituels latent chez l’homme. HPB a prophétisé que de 1975 à l’an 2000, la théosophie secrète bouleverserait les données du monde moderne et sauverait l’humanité de la pente vers laquelle elle court. Le vrai théosophe, d’après HPB, ne croit pas au dieu des chrétiens, des Juifs et des musulmans. Ce dieu-là n’est que l’ombre démesurée de l’homme lui-même. Le dieu des théosophes est la nature, l’essence en tant qu’essence. Pour HPB, il ne doit y avoir aucune discrimination pour fait de sexe, de race, de religion, de position sociale. L’idéal profond de la théosophie « consiste à donner plus à autrui qu’à soi-même ». Beaucoup de théosophes sont végétariens ou naturistes mais cela n’a rien à voir avec des exigences théosophiques. L’alcool et la drogue doivent être prohibés par le théosophe parce qu’il doit toujours rester maître de soi. Les théosophes initiés doivent mener une vie chaste afin de consacrer toute leur énergie à leur tâche. Quelques adeptes secrets demeurent proches de la terre; ils forment une fraternité occulte, dite la la Grande Fraternité blanche. HPB séparait le bouddhisme exotérique, destiné aux masses, du bouddhisme ésotérique, accessible seulement aux esprits supérieurs.

    La libération des Indes (Gandhi)

    Le succès essentiel de la ST reste la contribution à la prise de conscience d’un bouddhisme à vocation universelle ainsi qu’au réveil et à la libération de l’Inde. Aux côtés d’Annie Besant se trouvait Gandhi. La vocation du futur Mahatma s’était révélée grâce à Madame Blavatsky et à Annie Besant. Gandhi naquit le 2 octobre 1869 dans une famille de caste élevée, celle des « vaisyas ». Son père était un négociant aisé et sa mère appartenait à la secte Jaïn, adepte extremiste de la non-violence. Il reçut, selon la tradition, une épouse du même âge que lui quand il avait 13 ans et ne la connaissait pas. Ils éprouvèrent une vive attirance l’un pour l’autre. Il se rendit à Londres à 18 ans pour suivre des études d’avocat. Il devint végétarien et adepte de la doctrine Jaïn. Il rencontra un écrivain anglais réputé, sir Edwin Arnold qui lui conseilla de se présenter à HPB et Besant. Blavatsky lui demanda ce qu’il pensait de la religion de ses pères et Gandhi l’assura qu’il ne s’était jamais abaissé à l’étude des vieilles superstitions. HPB le réprimanda vivement. Elle chargea les théosophes qui lui avaient présenté Gandhi de l’instruire sur la spiritualité hindoue. Gandhi reconnut que c’est au contact de HPB et des théosophes de Londres qu’il se forgea une « conscience nationale » et qu’il se jura d’oeuvrer à l’émancipation de l’Inde. Il fut envoûté par HPB et lut ses ouvrages avec passion. Il assista à des réunions de la loge Blavatsky. Il s’intéressa à l’histoire des religions. Il lut « comment je suis devenu théosophe » d’Annie Besant et se convertit à la théosophie mais ne se lia pas à la Société Théosophique se réservant une liberté d’action. Il fut admis avocat en 1891 et retourna en Inde. Il eut une mission en Afrique du Sud et laissa son épouse et ses deux enfants. Il fit venir sa femme et ses enfants au Natal. Annie Besant l’avait converti au contrôle des naissances et il ne voulait plus d’enfant. Il pratiqua l’abstinence avec l’accord de son épouse. Il s’occupa de la défense des droits des colons indiens du Transval. Il entretint des relations quotidiennes avec les théosophes de Johannesburg. Ses activités lui valurent la prison mais grâce à la non-violence il obtint l’octroi aux Asiatiques d’Afrique du Sud le statut de travailleurs libres. En 1914, il parti pour Londres et y contracta une pleurésie alors il rentra en Inde. Il trouva une Inde nouvelle. Sous la pression des théosophes, l’Inde s’était réveillée. Il se rangea sous la bannière de Gokhale, leader des nationalistes hindous. Il voulut fraterniser avec les intouchables ce qui lui fut reproché. Annie Besant l’invita à une cérémonie en présence du vice-roi pour célébrer l’inauguration de l’université de Bénarès. Gandhi se lança dans une diatribe contre les maharajahs égoïstes pendant que le peuple mourait de faim. Cherchant le scandale, il s’en prit au vice-roi. Annie Besant l’interrompit puis le laissa reprendre la parole. Gandhi atteignit la notoriété. Les Anglais avaient besoin des Indiens pour gagner la première guerre mondiale alors le vice-roi réunit une table ronde avec les principaux chefs politiques indigènes. Gandhi demanda aux Anglais de s’engager, après la guerre, à transformer le territoire indien en dominion et obtint gain de cause. Il accepta alors qu’on recrute des Hindous pour la guerre et oeuvra en ce sens. Cette campagne de recrutement ébranla un temps son prestige personnel. Mais l’Angleterre ne respecta pas la parole donnée à Gandhi par le vice-roi et les nationalistes organisèrent un meeting à Amritsar et l’armée ouvrit le feu contre les Hindous tuant femmes et enfants. Désormais, les patriotes allaient opposer un front uni à l’occupant. Mais Gandhi refusa de rompra avec l’Angleterre et engagea les Indiens à accepter le « Government of India Act » qui octroyait un système dit de « biarchie » permettant aux Indiens de prendre en main une partie de leur gestion intérieure. En 1921, le voyage officiel du Prince de Galles fut boycotté sur ordre de Gandhi et en représailles il fut mis en prison pendant six mois. Dès lors, il opta dans le cadre de la non-violence pour la libération totale de son pays. c’était la rupture avec Annie Besant et la Société Théosophique. L’indépendance prévue par HPB se réalisa enfin le 15 août 1947. La guerre civile et religieuse entre le Hindous et les musulmans ensanglanta cette renaissance. Gandhi fut assassiné le 30 janvier 1948 par un fanatique hindou.

    Les dissidences allemandes bouleversent le cours de l’histoire.

    La Société Théosophique connut deux dissidences : celle de l’anthroposophie de Steiner et celle de l’Aryanisme germanique d’où allait sortir le nazisme.

    Rudolf Steiner naquit en Autriche le 27 février 1861 dans une famille modeste. Ecolier doué mais susceptible, Steiner fut retiré de son école religieuse par son père pour s’occuper lui-même de l’éducation de son fils. Steiner s’intéressa aux sciences naturelles et à la géométrie. Adolescent, Steiner continua à s’instruire seul. Il se mit à lire les ouvrages métaphysiques de Kant. Il fut admis à l’Ecole supérieure technique de Vienne. Il fréquenta l’université. C’est le professeur Brentano qui lui donna l’idée de se consacrer désormais à l’étude de la philosophie. Il acquit le grade de docteur en philosophie et divers diplômes scientifiques. Précepteur, il réussit à instruire un attardé mental grâce à ses méthodes et à lui faire réussir ses études. Il tomba amoureux et fut subjugué par le pouvoir féminin malgré sa timidité. Son premier choc spirituel lui fut causé par une jeune poétesse autrichienne, Marie Eugnéie Della Grazie qui croyait en la validité de l’expérience de Sacher-Masoch et en la puissance de la violence.S teiner fut blessé par cette attitude qu’il croyait contraire à la nature des femmes. Il étudia Goethe et se convertit à son enseignement. A Vienne, Steiner était en rapport avec une théosophe, Marie Lang, et trouva auprès d’elle l’apaisement qu’il souhaitait. Il rencontra Rose Mayreder, un peintre de talent qui avait publié un ouvrage volumineux intitulé « critique de la féminité ». Il quitta Vienne pour Weimar où il devint archiviste pendant sept ans et surveilla l’édition des oeuvres scientifiques de Goethe. Grâce aux ouvrages clefs des roses-croix, il parvint à la connaissance des textes ésotériques de Goethe. A Weimar, il rencontra Elisabeth Forster, la soeur de Nietzsche. C’est en contemplant auprès d’elle le génial philosophe qu’il eut sa première « illumination ». Il vit l’âme de Nietzsche. En 1897, il quitta Weimar pour Berlin et y dirigea un magazine littéraire. Il fut recueilli par une aimable veuve, Anne Eunik, mère de cinq enfants, avec qui il se maria en 1899. Ils vécurent peu de temps ensemble. La même année il publia un conte fantastique « Le serpent vert et le beau lys » qui constituait une explication rudimentaire de l’hermétisme de Goethe. Il fut invité par la Société Théosophique de Berlin à prononcer des conférences. Il y rencontra une aristocrate d’origine russe, Marie de Rivers. Il voulut être théosophe comme elle. Il l’épousa 15 ans plus tard en 1914, trois après la mort de sa première femme. Steiner rencontre Annie Besant qui lui demanda de seconder Marie dans la direction de la loge de Berlin. Il fut nommé, en 1905, secrétaire générale de la section allemande. Il dirigea un journal qui eut une carrière brillante « Lucifer et gnosis ». Steiner prétendit que l’homme, en tant qu’être spirituel, était bien plus ancien que les autres êtres vivants sur la terre qui n’étaient pour lui que des déchets du développement humain. Dans son livre « La science occulte », Steiner livra une morale en cinq principes : la maîtrise des pensées, le pouvoir sur les volitions, l’égalité d’âme devant le plaisir et la douleur, la positivité dans les jugements, l’absence de préventions dans les concepts d’existence. Steiner acceptait ainsi de rénover le christianisme aux sources bouddhiques mais refusait de suivre Besant dans ses critiques de Jésus. Après des discussions véhémentes, la rupture fut consommée. En 1913, la section allemande envoya un télégramme comminatoire à Adyar pour demander la déposition d’Annie Besant. Il fonda une nouvelle Société Théosophique à Dornach qui tint son premier congrès à Stockholm. Les théosophes allemands basèrent leurs doctrines sur les arguments antisémites et racistes de HPB qui entendait se dresser contre le « Dieu des Juifs » Jacques Lantier considère Karl Haushofer comme l’initiateur de Hitler à l’occultisme. Haushofer né à Munich en 1869 se consacra à l’exploration en Chine, aux Indes et au Tibet. Il avait rencontré Gurdjieff qui l’aurait initié à l’ésotérisme tibétain. Entré dans l’armée, général en 1918, il fut attaché militaire allemand au Japon. Après la première guerre mondiale, il créa la « geopolitik » dont on lui confia la chaire à Munich. Parmi ses étudiants se trouvait Rudolf Hess. Il constitua une Société de Géopolitique, organisation pseudo-scientifique d’inspiration mi-spirite mi-théosophique qui se révéla bientôt l’instrument du nazisme. La thèse allemande sur les religions archaïques et les mouvements de populations connue sous le nom d’ »Indo-germanisierung griechenland » fut publiée en 1933. La théorie avançait qu’une race élue s’appelait la race aryenne. Sa patrie était Thulé que d’aucuns voudraient confondre avec l’Atlantide. Après un cataclysme, les Aryens se seraient dispersés en Allemagne, aux Indes et en Grèce. Rosenberg affirma que leur signe distinctif était le svastika. En 1912, des savants allemands avaient créée le groupe Thulé. Après la première guerre mondiale, ce groupe se transforma en société secrète qui rassemblait des amateurs de sciences occultes. Parmi les dirigeants se trouvaient un journaliste munichois Dietrich Eckart antisémite notoire qui introduisit Hitler dans le groupe. Il avait connu Hitler dans le Deutsche Arbeiter Partei. Initié à l’aryanisme germanique, Hitler devait placer son combat sous le signe sacré du svastika.

    La Société Anthroposophique universelle eut beaucoup d’adhérents en Allemagne, en Angleterre, en Autriche, en Suisse et en Hollande. Steiner croyait à l’existence d’un univers invisible et des mondes suprasensibles, à la réincarnation, à des rythmes cosmiques auxquels la nature humaine est directement lié. Steiner assura que le corps astral devient sensible au clairvoyant. Plus l’âme humaine progresse dans son évolution et plus le corps astral s’organise. L’existence de ce corps astral oblige l’étudiant en occultisme à observer huit commandements : toute son activité conceptuelle doit tendre à refléter fidèlement le monde extérieur et à bannir de son être les représentations inexactes; le disciple ne doit se déterminer, même dans les petites choses, qu’après une délibération fondée sur des raisons sérieuses; jamais il ne dit quelque chose en l’air, il s’applique à ne parler ni trop ni trop peu; l’étudiant doit renoncer en principe à ce qui peut troubler les autres ou heurter visiblement l’ambiance; il fuit également la précipitation et l’indolence et garde un juste milieu dans son activité; il ne cherche pas à exécuter ce qui dépasserait ses forces mais il ne néglige non plus rien de ce qu’elles lui permettent d’accomplir; tout ce qui se passe devant l’étudiant doit lui être une occasion d’acquérir une expérience qui lui sera précieuse; il doit se plonger en lui-même, délibérer en silence, définir et examiner les principes qui dominent son existence faire la revue de ses connaissances, peser ses devoirs, en un mot méditer sur le sens et le but de la vie. Steiner a refusé l’essentiel de la théosophie orientaliste pour s’affirmer chrétien occidentaliste. Il a inventé l’eurythmie. Il s’agit d’extirper de la conscience toute intellectualité, toute influence d’une matière condmanée, mais de sentir, d’éprouver, de saisir les rythmes de la nature.

    En 1913, Steiner fit construire le siège de l’Anthroposophie à Dornach, en Suisse. Il l’appela le Goetheanum en hommage à son maître. En 1919, aidé financièrement par la société industrielle Waldorf, il créa la première école dans laquelle ses méthodes pédagogiques furent appliquées. Poussé par d’éminents praticiens, il fonda au Goetheanum une section de médecine et créa, à Arlesheim, une clinique anthroposophe. Sur les données de Steiner, le docteur Scmiedel fonda, avec l’appui d’industriels, la célèbre usine de produits pharmaceutiques Weleda. Il fonda le « Mouvement de culture bio-dynamique » qui s’interdit l’usage d’engrais chimiques. Steiner mourut le 30 mars 1925.

    La théosophie réformée

    Annie Besant avait un compagnon et conseiller, C.W. Leadbeater né en 1847, ancien d’Oxford qui avait été pasteur. Après avoir eu des visions, il se convertit au bouddhisme et à la théosophie. Il écrivit « une esquisse de la Théosophie » dans laquelle il estimait que le théosophe devait étudier les religions d’un point de vue scientifique et critique et ne pas considérer leurs enseignements comme infaillibles. Pour lui, la théosophie ne saurait être ni une religion ni une doctrine imposée mais une quête philosophique et scientifique fondée sur une hypothèse cosmogonique. Pour Leadbeater, chaque pensée, chaque parole, chaque action engage le présent et l’avenir en vertu de la loi de causalité. Autrement dit, tout ce que nous faisons a des conséquences multiples qu’il faut essayer de prévoir. Pour lui, la théosophie ne promet pas le bonheur ni dans ce monde ni dans l’autre, mais elle protège du malheur. Il pense que dieu s’identifie à l’homme au sommet de sa plénitude. Leadbeater remit en question l’histoire du christ avec Annie Besant ce qui choqua le vatican et les chrétiens. A propos du christ, Leadbeater s’indigna de « la stupéfiante transformation d’une allégorie parfaitement raisonnable en une biographie absolument impossible ». En 1908, Annie Besant et Leedbeater découvrirent une jeune hindou dont l’intelligence leur parut si prodigieuse qu’ils crurent que c’était un personnage divin. Son père était de la caste supérieure des brahmanes et dignitaire de la ST et il accepta de confier son enfant à Annie Besant. Le jeune prodige s’appelait Krishnamurti et était né en 1896 près de Madras. Besant et Leadbeater pensaiant que Krishnamurti était une réincarnation de Jésus. Annie Besant présenta son protégé comme une réincarnation du Christ sous le nom d’Alcyone. En 1910, elle fonda un ordre ésotérique destiné à faciliter la tâche du nouveau messie, l’Ordre de l’Etoile d’Orient dont Alcyone fut désigné comme le chef suprême. Selon Besant, dieu lui-même avait préparé l’avènement d’Alcyone pour montrer que la race blanche n’était pas la race élue. En 1911, la moralité de Leadbeater fut mise en doute et le père de Krishnamurti et de Nikya, son frère, réclama ses enfants mais ce droit lui fut refusé. Krishnamurti rompit avec la ST avec fermeté et partit avec son frère en Californie. Après la mort de ce dernier il revint en Inde où il propagea un enseignement philosophique inspiré par les doctrines humanitaires de la théosophie mais libéré de toutes croyances surnaturelles. La théosophie de Krishnamurti n’avait plus rien de commun avec celle de Madame Blavatsky mais en exprimait les aspirations les plus profondes : la libération de l’homme, la fraternité, la paix universelle. Il s’était fait connaître dans le monde entier à partir de la rupture avec la Société Théosophique en 1922. Il ne condamna pas la ST mais demanda aux théosophes de libérer leur pensée pour dégager leur propre spiritualité. Il leur reprocha d’accorder trop d’importance à l’enseignement des Maîtres et des dirigeants de la Société. Il proclama qu’il n’y a pas d’orthodoxie seule compte la liberté qui permet de se réaliser. « Soyez votre propre guide, dit-il, votre propre flambeau ». Il condamna l’ésotérisme et l’occultisme. Pour lui l’homme authentique est celui qui se met à penser par lui-même et construit sa propre philosophie. Les religions sont des erreurs. Aucun rituel n’est nécessaire à la connaissance spirituelle. Krishnamurti se défend d’avoir un enseignement et refuse de se poser en maître. Il ne veut pas de disciple.

    La théosophie moderne en France et dans le monde.

    Les Français qui, les premiers, avaient accueilli avec sympathie les idées de HPB étaient pour la plupart des spirites convaincus.
    En 1879, le jeune Wirth, alors âgé de dix-neuf ans, assiste aux débuts de la théosophie
    Ls premiers théosophes français n’accordèrent pas grande faveur aux théories d’inspiration bouddhiste mettant en cause leurs convictions sur l’existence du périsprit. Ils contestèrent l’influence et le pouvoir accordés aux femmes au sein de la Société théosophique. Dans les années 1880 l’anticléricalisme était fort en France et par réaction l’antisémitisme et l’antimaçonnisme également. L’occultisme intéressa les foules. Un ouvrage obscur, « Dogmes et rituels de haute magie », d’Eliphas Lévi, devint le grand événement littéraire de cette époque troublée. Jamais on n’avait vu à Paris tant de médiums. L’un des maîtres du spiritisme français était le docteur Fauvety. Il adhéra à la ST et essaya de concilier spiritisme et théosophie. Aussi avait-il créé à Paris la Société Théosophique des spirites de France. La Société Théosophique connaissait une autre tendance, la Société Théosophique des occultistes de France dirigée par le docteur Fortin, disciple d’Eliphas Lévi. La tendance Blavatsky portait le nom de Société Théosophique d’Orient et d’Occident présidée par la duchesse de Pomar. Elle était vouée à la défense de l’éternel féminin. HPB officialisa les trois groupes théosophiques. Elle accorda cependant son soutien officiel au groupe de la duchesse de Pomar pour conserver la discipline et l’orthodoxie. On y trouvait l’écrivain Schuré, l’astronome Flammarion. Une revue fut créée « Le lotus ». Papus entra dans la Société Théosophique dans la branche Isis mais il en provoqua la dissolution à cause de sa personnalité. Des socialistes comme Dramard entrèrent dans la ST. A la fin de sa vie HPB essaya de concilier les opinions aristocrates avec celles des progressistes. Elle même se proclama « socialiste » en déclarant que cela était tout à fait naturel en raison de ses convictions bouddhistes. Blavatsky enrageait de voir « Le Lotus », connu comme l’organe officiel de la ST exposer des thèses proprement spirites et elle le confia à la comtesse d’Adhemar. A la mort de celle-ci la revue devint « Le Lotus bleu ». En 1897 débutèrent les conférences publiques mensuelles. Au début du Xxème siècle la ST connut une crise interne à cause de ses trois courants : le mouvement « Back to Blavatsky », la néo-théosophie, la Nouvelle théosophie. Le premier était orthodoxe et fidèle à « La Doctrine secrète », le deuxième était dirigé par Besant et Leadbeater de tendance spirite, le troisième entendait faire débuter la théosophie à l’enseignement de Krishnamurti. En 1924, le conseil général de la ST déicda que la Société serait ouverte à tous ceux qui reconnaîtraient ses buts fondateurs sans distinctions d’opinions politiques ou religieuses. Aucune théorie, pas même celle de HPB ne pouvait à l’avenir être présentée comme reflétant la doctrine officielle. En 1950, le conseil général d’Adyar libéra la ST de toute attache extérieure à elle et la transforma pratiquement en oeuvre philanthropique et en foyer intellectuel. En 1900, le congrès international de la Société Théosophique se tint à Paris sous la présidence du colonel Olcott. Ce congrès eut un immense succès en France et à l’étranger.

    Les liens entre la fédération internationale du DH et la théosophie durèrenet jusqu’en 2003 date à laquelle les francophones de l’obédience arrivèrent à se détacher des anglo-saxons théosophes qui de leur coté allèrent fonder The Grand Lodge of Freemasonry for Men and Wowen in Great Britain en lien avec The Eastern Order of International Co-Freemasonry

  • 1
    Annwn
    27 janvier 2021 à 2h23 / Répondre

    À propos de la Bhagavad-gîtâ :
    Deux espèces de documents nous font connaître Krishna :
    1° Le livre qui émane de cette personne elle-même ;
    2° Ceux qui lui ont été consacrés à différentes époques par une multitude d’auteurs.
    Il est bien évident que le plus intéressant des documents, c’est celui qui renferme la parole même de cette Divinité. Celui-là, c’est le dialogue que nous avons sous le titre de Bhagavad-gitâ, entre Krishna et son disciple Arjouna, qu’elle instruit.
    Ce dialogue est intercalé dans le Mahâbhârata qui contient l’histoire des luttes de sexes entre les fils des Kourous ou Kaurava (masculinistes), qui sont 100 et ont un chef aveugle (symboliquement), et les fils des Pândous ou Pândava (féministes), qui sont cinq, parmi lesquels Arjouna.
    Les fils des Pândous, par les artifices de Douryodana, furent bannis de la capitale de l’Hindoustan. Les exilés, après une suite d’aventures, reviennent avec une puissante armée pour venger l’affront qu’ils avaient reçu et soutenir leurs droits à l’Empire, basé sur la prérogative de la Mère, de la Femme qui, quoique venue à la vie humaine après l’homme (c’est-à-dire étant la plus jeune des deux « frères » primordiaux), avait régné jusque là à cause de l’incapacité de l’homme, personnifié par Dhritarâshtra.
    C’est à ce moment du récit que se place l’épisode relaté dans la Bhagavad-gîtâ.
    Le nom de Bhagavat, donné à Krishna, vient de Bhagavatî (celle qui possède toutes les perfections divines). Arjouna est son favori en même temps que son disciple.
    Les Brahmanes prétendent que la Bhagavad-gîtâ contient tous les grands mystères de leur religion.
    Mais ce livre fut longtemps tenu soigneusement caché par eux, parce que, disaient-ils, ils ne voulaient communiquer les mystères de leur doctrine à aucun étranger, jusqu’au jour où M. Hastings, gouverneur général des établissements anglais dans le Bengale, devint possesseur du Code des Indiens, en corrompant quelques Brahmanes, en même temps qu’il ridiculisait leur mystérieuse réserve. C’est alors qu’une traduction en anglais fut faite par M. Charles Wilkins, laquelle, peu de temps après (en 1787), fut traduite en français par M. Parraud.
    Ch. Wilkins se mit en rapport avec les Brahmanes, auxquels il était arrivé à inspirer confiance, et qui lui donnèrent sur la Bhagavad-gîtâ des renseignements aussi faux qu’intéressés.
    Le livre ayant été altéré dans le passé par des hommes qui y avaient mis ce qui les intéressait, les Brahmanes expliquèrent au traducteur que le principal but de ces dialogues était de renverser tous les cultes qui avaient régné jadis afin d’établir la dernière doctrine prêchée par les Brahmanes, c’est-à-dire que, suivant le système de tous les prêtres, ils voulaient voir dans ce livre la confirmation de leur enseignement.
    Un peu de réflexion montre la fausseté de ce raisonnement. D’abord Krishna, qu’ils font remonter à 4 ou 5.000 ans, n’aurait pas pu renverser les différentes doctrines religieuses, puisque, à cette époque reculée, il n’en existait aucune ; elle n’aurait pas, non plus, fait triompher le Brahmanisme, puisqu’il ne devait naître que bien des siècles après (vers 800 avant notre ère), et c’est lui qui allait renverser la religion naturelle que Krishna avait instituée.
    Donc, tous les renseignements donnés par les Brahmanes sur la Bhagavad-gîtâ sont faux. C’est pour cela qu’on a tant discuté autour de ce petit livre, dont on a supprimé les passages les plus importants, en les remplaçant par des interpolations brahmaniques, ce qui a créé cette obscurité qui règne dans tous les livres altérés, où les interpolations apparaissent comme des plaques de couleur sombre sur un fond d’or. Le traducteur anglais, qui a compris cela, dit : « Le lecteur voudra bien excuser l’obscurité de quelques passages et la confusion des pensées qu’il trouvera dans l’ouvrage, tel qu’il est présenté. C’était au traducteur à écarter cette obscurité et cette confusion ; c’est ce que nous avons tâché de faire dans les notes, mais, comme nous n’ignorons pas qu’elles ne suffisent pas encore pour lever entièrement le voile du mystère, nous prions le lecteur de nous permettre de faire remarquer, pour notre justification, que le texte même n’est qu’imparfaitement entendu par les plus savants Brahmanes d’aujourd’hui et que, quelque petit que soit l’ouvrage, il a eu plus de commentaires que nos livres saints. Nous ne les avons pas totalement négligés, mais, comme ils sont souvent plus obscurs que le texte qu’ils prétendent éclaircir, nous avons cru qu’il valait mieux laisser ces passages difficiles à la sagacité des lecteurs ». (Préface du traducteur anglais, reproduite dans la traduction française de M. Parraud).
    Maintenant, ouvrons le livre, dans la traduction faite sur la traduction anglaise, bien entendu, la première parue en Europe et la plus exacte. (Nous rectifions seulement l’ortographe des noms sanscrits.)
    Ce petit livre contient 18 lectures. Etudions-les :
    Dans la première, intitulée « Affliction d’Arjouna », nous voyons le chef du parti masculiniste, Dhritarâshtra, demander à Sanjaya ce que font les deux armées rassemblées dans les plaines de Kouroukshetra pour le combat.
    Sanjaya répond en énumérant ceux qui forment la puissante armée des Pândous (féministes), il cite les noms de vaillants princes et de grands guerriers, « et l’audacieux Outtamaujas et les enfants de Krishna, fille de Droupada, tous grands guerriers ».
    Donc, voici un renseignement intéressant sur Krishna. Cette personnalité n’est pas parmi les hommes qui combattent, mais elle est la mère de fils qui sont des guerriers.
    On parle ensuite des préparatifs du combat qui va avoir lieu.
    « Krishna et Arjouna étaient debout sur un char magnifique, ils sonnèrent de leurs conques qui étaient d’une forme céleste. Le prince de Kaçi, à l’arc redoutable, Çikandi, Drishtadhyumna, Virâta, Sâtyaki au bras invincible, Droupada et le fils de sa royale fille Krishna, avec les autres chefs et nobles, firent aussi retentir leurs conques. »
    Donc, voici un fait acquis. Krishna est la « fille royale de Droupada. » Elle a des fils qui combattent à ses côtés, elle a près d’elle un disciple favori, Arjouna ; ils sont sur un char en vue des deux armées, et Arjouna, regardant les adversaires en présence, ne voit de tous côtés qu’aïeuls, oncles, cousins, précepteurs, fils, frères, proches parents et amis intimes.
    Remarque : Si nous lisons la Bhagavad-Gitâ dans la traduction anglaise de M. Ch. Wilkins (1787), nous voyons qu’il appelle Krishna « Fille royale de Dropadi » ; si nous lisons le même livre dans la traduction de Burnouf, faite un siècle plus tard, nous constatons qu’il a supprimé les passages qui indiquaient le sexe de Krishna.

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