cimetiere St Die des Vosges

La photo maçonnique du dimanche 3 décembre 2023

Publié par Géplu
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dimanche 3 décembre 2023
  • 6
    ERGIEF
    4 décembre 2023 à 18h05 / Répondre

    « Fai que doi, aveigne que puet ». Cette devise en francien médiéval est issue des chansons de geste.

    • 7
      ERGIEF
      4 décembre 2023 à 21h14 / Répondre

      Précision: essentiellement présente dans la culture chevaleresque c’est par ce biais qu’elle a rejoint la Franc-Maçonnerie.

  • 4
    Yonnel Ghernaouti
    3 décembre 2023 à 11h26 / Répondre

    Ce que je retiens aussi de Jules Ferry Jules Ferry (1832-1893), c’est, d’abord et surtout, sa « Lettre aux instituteurs ». Et sans doute plus encore en ces moments en France.
    Sa « Lettre aux instituteurs » du 27 novembre 1883 est une circulaire du ministre de l’Instruction publique. Jules Ferry, qui, suite au vote de la loi du 28 mars 1882 sur l’école primaire obligatoire et laïque, dans un contexte de polémique des milieux cléricaux contre la laïcisation de l’école et alors qu’il s’apprête à quitter son ministère, explique aux instituteurs leurs nouveaux rôles et définit la finalité et les modalités d’une éducation morale et civique : « l’instruction religieuse appartient à la famille et l’instruction morale à l’école ».
    Composée de 7 pages et +, chacun pourra, si tel est son désir, en prendre connaissance ici : https://www.gouvernement.fr/sites/default/files/contenu/piece-jointe/2020/12/lettre_ferry_instituteurs.pdf
    Rappeleons que les lois Ferry ont eu un impact considérable sur la société française. Elles ont non seulement augmenté le taux d’alphabétisation et élargi l’accès à l’éducation, mais elles ont aussi joué un rôle important dans la formation d’une identité nationale française commune, basée sur les principes républicains plutôt que sur des affiliations religieuses.
    Je considére ces lois comme une étape majeure dans l’histoire de l’éducation française. Elles continuent d’influencer notre système éducatif, jusqu’à aujourd’hui.
    Notre frère Jules Ferry est ainsi souvent célébré comme un pionnier de l’éducation moderne en France.

  • 3
    Pierre Noël
    3 décembre 2023 à 9h51 / Répondre

    Difficile de parler de J. Ferry sans penser à l’affaire du Tonkin, à la politique colonialiste de la France de l’époque et à l’opposition de Clemenceau.

  • 2
    Christophe B
    3 décembre 2023 à 9h37 / Répondre

    Bravo Yonnel, toujours des commentaires extrêmement fouillis et intéressants.

    • 5
      Anubis Rê
      3 décembre 2023 à 11h27 / Répondre

      « FouillÉs », Yonnel, « fouillés », je suis sûr qu’il s’agit d’une faute de frappe 🙂🙂, n’est-ce pas Christophe B ?

  • 1
    Yonnel Ghernaouti
    3 décembre 2023 à 3h59 / Répondre

    Est-ce une tombe située au cimetière de la Rive-Droite, près de la cathédrale ? Car, dans ce cimetière, il serait difficile de ne pas voir la tombe de « l’enfant du pays » de Saint-Dié-des-Vosges que fut Jules Ferry (5 avril 1832-17 mars 1893).
    Député des Vosges, maire de Paris, président du Conseil, ministre de l’Instruction publique, il a eu de hautes responsabilités et des funérailles nationales dans la capitale mais Jules Ferry avait émis le vœu d’être enterré dans le caveau familial, dans sa ville natale, où reposaient déjà son père et sa sœur.
    Rappelons que Jules Ferry, en devenant ministre de l’Instruction publique en 1879, a marqué de son empreinte la politique éducative française. Sa réforme la plus célèbre, la loi du 9 août 1879, visait à créer des écoles normales primaires pour la formation des instituteurs laïcs. Cette initiative s’inscrivait dans une démarche plus large visant à réduire l’influence de l’Église dans l’éducation et à promouvoir la laïcité, un principe également valorisé par la franc-maçonnerie. C’est, déjà, avant 1905, la laïcisation de l’école…

    Pour mémoire, Jules Ferry est entré en franc-maçonnerie en 1875 au sein de la loge du Grand Orient de France dans la loge « La Clémente Amitié », à l’orient de Paris. Il avait pour jumeau le célèbre lexicographe Émile Littré (1801-1881), surtout connu pour son « Dictionnaire de la langue française », « le Littré », dont l’impression, commencée le 27 septembre 1859, n’est terminée qu’en novembre 1872, après une interruption d’environ neuf mois en 1870-1871, soit bien avant de recevoir la lumière…

    Sinon, concernant la devise inscrite sur la pierre tombale, elle est parfois attribuée à Beaudoin IV de Jérusalem. Cette devise est avérée en 1810 dans « Apologues », V, XXI (1810) de Antoine-Pierre Dutramblay, lui-même descendant de Jean de La Fontaine, mais qui est celle aussi de la Maison de Pérusse des Cars – l’écrivain Guy des Cars en fait partie.

    Cet adage – qui n’est ni spécifiquement maçonnique et/ou compagnonnique – encourage à prendre des décisions et à agir selon ce qui est considéré comme juste et approprié, même si les conséquences de ces actions sont incertaines ou potentiellement difficiles. Cela met l’accent sur l’importance de vivre selon des principes et des valeurs éthiques, indépendamment des circonstances extérieures. Elle rappelle l’importance de l’intégrité et de la rectitude dans toutes les actions entreprises.

    Cependant, on peut y voir des préceptes, de valeurs maçonniques : intégrité, devoir, courage face à l’adversité, prise de décision éthique…

    Ou compagnonnique avec l’accent sur le devoir et l’excellence, l’engagement envers la maîtrise et le perfectionnement (perfectionnement continu et maîtrise de son art), la résilience et la persévérance (dans le Compagnonnage, les apprentis ne sont-ils pas souvent confrontés à des défis et des épreuves qui testent leur engagement et leur détermination), l’éthique du travail et la responsabilité, l’humilité et l’acceptation des résultats…

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