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Les Rencontres Maçonniques Lafayette 2019 : l’essence de l’humain

Publié par Géplu
Dans Divers

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samedi 4 mai 2019
  • 1
    yonnel ghernaouti, YG
    4 mai 2019 à 9h37 / Répondre

    Déjà la 5e Rencontre… Et cette-fois le Grand Orient de France est l’obédience accueillante.
    Sur un thème passionnant « L’essence de l’Humain », nous aurons l’occasion d’entendre, comme conférencier pour le GODF (école de pensée) :
    Didier Desor est docteur en Biologie et docteur ès Sciences, professeur émérite de l’Université de Lorraine.
    Spécialiste en neurosciences des comportements sociaux, ses travaux ont porté sur les comportements sociaux des rongeurs de laboratoire (voir son film « Faits comme des rats ? »), et du rôle des facteurs environnementaux sur le développement comportemental. Il est l’auteur de plusieurs livres (« Le comportement social des animaux », « Stigmergy» in : « Self-organizing software : From Natural to Artificial Adaptation »…
    Très impliqué dans la défense des personnes fragiles de notre société, Didier Desor est secrétaire d’une importante association d’accompagnement vers la citoyenneté des personnes porteuses d’un handicap psychique; il a également reçu en 2018 la médaille d’or de la Ligue contre le Cancer.
    Au plan maçonnique, Didier Desor est membre du GODF ; 33ème grade du REAA, membre actif du Suprême Conseil du Grand Collège des Rites Écossais, Grand Orateur de l’Aréopage de Recherches « Sources ».
    Didier Desor est membre de l’Académie Lorraine des Sciences, et de l’Académie Européenne Interdisciplinaire des Sciences.

    Et pour la GLNF (école de spiritualité) :
    Norbert Hillaire, essayiste et artiste, est professeur émérite de l’université de Nice (sciences de l’art et des médias) et directeur de recherches associé à Paris 1 Panthéon-Sorbonne (laboratoire Art & Flux). Il préside l’association Les murs ont des idées, spécialisée dans le design et la réflexion prospective sur les espaces collectifs et la ville du futur au miroir de celle du passé.
    Après des études littéraires, de sémiologie et d’esthétique, Norbert Hillaire est, devenu, à partir des années 80, l’un des animateurs en France de la réflexion critique et prospective sur les problèmes posés par l’essor des technologies et des réseaux numériques dans l’art et la culture, mais aussi dans le paysage urbain et les territoires.
    Comme critique d’art, théoricien spécialisé et responsable de missions dans les domaines des nouvelles technologies, l’art et le paysage urbain, il a dirigé plusieurs numéros spéciaux de la revue « Art press » sur ces thèmes, dont la première grande publication consacrée à ces enjeux, le hors série Art Press « nouvelles technologies, un art sans modèle ? » ainsi que plusieurs missions d’étude prospectives dans ces domaines (pour le Ministère de la culture – Délégation aux arts plastiques, le Centre Pompidou, la Datar, etc.).
    Comme artiste peintre et photographe, Norbert Hillaire poursuit également une recherche centrée sur la relation entre modernité et postmodernité, sur les rapports entre anciens et nouveaux médias, en particulier à travers ses photomobiles
    Principales publications : Œuvre et Lieu (en collaboration avec Anne–Marie Charbonneaux) Flammarion 2002, L’art numérique (en collaboration avec Edmond Couchot), Flammarion, 2003 et 2009. L’artiste et l’entrepreneur, Cité du design, 2008. L’expérience esthétique des lieux, L’Harmattan, 2008, La côte d’azur après la modernité, éditions Ovadia, 2010. L’art dans le Tout Numérique, Manucius (2015). La fin de la Modernité sans fin, L’Harmattan (2013). A paraître (automne 2019), L’art de la réparation, Scala. Norvert Hillaire est aussi contributeur du livre collectif « Trois cents ans de Franc-Maçonnerie » (DERVY, 2017), Prix spécial Tricentenaire de l’IMF 2017.

    Pour notre plus grand profit et plaisir, nous aurons tout loisir d’écouter, aussi, en qualité de grand témoin, pour le GODF :
    Laurence Devillers qui est Professeur d’intelligence artificielle et d’affective computing à Sorbonne Université et responsable du thème « Dimensions affectives et sociales dans les interactions parlées » au LIMSI-⁠CNRS à Orsay (http://www.limsi.fr/tlp/topic2.html). Elle est l’auteur de plus de 150 publications scientifiques (h-index : 35). Ses domaines de recherche portent principalement sur le traitement automatique de la langue parlée, les agents conversationnels, l’affective computing, la détection des émotions, la robotique sociale et l’éthique. Elle a participé à la rédaction du rapport sur l’« Éthique du chercheur en robotique » et anime actuellement un groupe de travail sur « Éthique et apprentissage machine » au sein de la Commission de réflexion sur l’Éthique de la Recherche en sciences et technologies du Numérique d’Allistene (CERNA). Elle participe aussi à l’initiative IEEE sur l’éthique des systèmes autonomes sur la partie « affective computing » et gère le groupe de travail sur les normes est standard sur le nudging P7008. Elle publie régulièrement des tribunes et articles dans la presse et les journaux spécialisés, par exemple : https://lejournal.cnrs.fr/billets/rire-avec-les-robots-pour-mieux-vivre-avec (vidéo de démo)
    En robotique plus que dans tout autre domaine, la science-fiction a précédé la science : la série télévisée Real Humans en 2012 met en scène des robots humanoïdes dans un cercle familial. Les robots fascinent et cristallisent les peurs avec l’angoisse d’être un jour dominés, voir supplantés par eux. Nos peurs se nourrissent des mythes, fantasmes et fictions mais surtout d’une méconnaissance fondamentale des avancées de la technologie. La majorité des personnes ne font pas de différence entre les récents progrès en Intelligence Artificielle et la complexité d’un robot socialement intelligent. Ces peurs attisées dans les médias par le courant transhumaniste masquent malheureusement une réalité plus pragmatique : la nécessité de préparer la société à l’arrivée des robots. Établir une relation sociale et affective avec les machines n’est plus seulement un rêve d’auteur de science-fiction, mais bien une thématique émergente de nombreux chercheurs. Ces robots vont habiter nos maisons et également partager avec nous une histoire. Nos capacités d’empathie peuvent conduire à s’illusionner sur les capacités réelles des robots, leur irruption dans nos vies nécessite une réflexion éthique. Si les robots apprennent seuls, il est souhaitable de les programmer pour contrôler leur apprentissage. À partir de son expertise de chercheur en interaction homme-machine, en informatique émotionnelle et éthique, Laurence Devillers propose d’enrichir les lois d’Asimov avec 11 « commandements » éthiques pour des robots assistants loyaux. Il s’agit avant tout de susciter des questionnements sur les robots et leur place dans la société, notamment dans les secteurs de la santé, du bien-être et de l’éducation.

    Le grand témoin GLNF est
    Guy Vallancien (Officier de la Légion d’Honneur ainsi que de l’Ordre National du Mérite) est membre de l’Académie Nationale de Médecine, membre de l’Académie Nationale de Chirurgie, Professeur d’Urologie à l’Université Paris Descartes 1992-2015, Président de l’École Européenne de Chirurgie 2001-2017, Secrétaire Général du Conseil National de la Chirurgie, 2006-2012, Secrétaire Général de l’Association Française d’Urologie, 1986-1992 et membre de la Commission Présidentielle sur la réforme des CHU, 2009.
    Nous lui dévons plus de 350 publications scientifiques, 31 participations à des livres scientifiques, 45 films et vidéos médicaux et, en qualité d’auteur « La médecine sans médecin ? » (Gallimard 2015) et « Homo Artificialis » (Michalon, 2017) et à paraître « Descartes m’a tuer ! »
    Il est spécialisé en oncologie, nouvelles technologies, robotique, intelligence artificielle, Organisation des systèmes sanitaires, futur de l’humanité.

    Belle rencontre à toutes et à tous, le jeudi 23 mai prochain.
    L’inscription préalable à la 5e rencontre Lafayette entre le Grand Orient de France et la Grande Loge Nationale Française est obligatoire. Elle est publique et gratuite et le nombre de places limitées.

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