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Géplu.
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Les Musiciens ne changeraient pas un signe dans les partitions qui leur sont confiées pour apporter la Musique au monde profane. Pourtant les manières de jouer,de comprendre,d’exprimer,varient au fil du temps et des époques Je parle de musique écrite,qui a mis depuis ses origines à peu près mille ans jusqu’à Debussy ou Bartok.)
Il nous est même difficile (et d’ailleurs peu souhaitable) de répéter de façon exactement semblable.
Toutes ces individualités se fondent cependant pour une représentation collective,elle même diverse d’un ensemble à un autre selon l’esprit unificateur et qui sait faire travailler pour le bien de l’œuvre, finalité de ce travail.
La FM gagnerait peut-être à s’inspirer de cet exemple.
Dans cette affaire il ne faut pas minimiser les phénomènes claniques d’ordre géographique. Cette déviance est relativement répandue dans les petites villes où les « natifs » se défient des « étrangers » et vice-versa. J’en ai fait l’expérience.
En revanche je n’apprécie pas trop l’emploi du terme maltraitance, il est socialement très galvaudé et a une connotation infantilisante. Un maçon, une maçonne, ont généralement dépassé ce stade lorsqu’ils sont confrontés aux premiers signes. Je préfère l’expression « comportements tyranniques » plus violente et plus significative tant pour les bourreaux que pour leurs cibles. D’ailleurs le terme victime me gêne aussi: j’ai pu être cible mais jamais victime. La cible se défend et/ou s’adapte, la victime subit ce qui n’est pas très compatible avec l’objet des initiations successives. A propos, serions nous parfois ciblés sur le blog de notre cher Géplu par des bourreaux conscients ou qui s’ignorent?
Il est difficile de parler d’un livre sans l’avoir lu… mais il est quand même possible, me semble t’il, d’exprimer des considérations d’ordre général.
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Premièrement pour qu’il puisse y avoir maltraitance, il faut qu’il y ait une forme ou une autre d’emprise sur le « maltraité », et donc de la part de celui-ci une acceptation tacite de cette emprise.
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Sinon la personne claque simplement la porte de la Loge et va voir ailleurs : ce n’est pas l’offre maçonnique qui manque aujourd’hui… évidemment c’est moins facile pour un apprenti qui ne peut pas (en principe) visiter, mais à partir du grade de compagnon, cela devient trivial.
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Donc, premier point, à partir du moment où il commence à y avoir un ou des phénomènes d’emprise dans une Loge : il y a problème. Force est de reconnaitre que dans les Loges appartenant aux grandes obédiences, ces phénomènes sont détectables et le plus souvent détectés par les « inspecteurs » des dites Loges. C’est évidemment moins vrai, voire pas vrai du tout dans les structures dites « libres » ou micro-obédientielles qui sont le plus souvent livrées à elles-mêmes et à un petit noyau de fondateurs.
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Second point : où s’arrête le « recadrage fraternel » et où commence la maltraitance ? Tous les Frères et toutes les sœurs ne sont pas forcément des modèles de sociabilité, et parfois des « pierres brutes » ont tendance à le rester plus longtemps que d’autres… et comme la fraternité a aussi ses limites…
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Il y a ainsi des Frères qui enchainent les Loges et démontrent une certaine difficulté à s’intégrer dans des environnements qui leurs sont préexistant… Je pense par exemple, à l’un d’entre eux que j’ai (trop) bien connu, qui se perçoit sincèrement comme victime d’injustices, et sans doute de maltraitances à répétition : il n’a vraiment pas de chance… et il en est à quasiment à changer de Loge tous les ans aux dernières nouvelles !
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J’ai aussi connu le cas d’apprentis qui considéraient que leur demander de « faire le service » aux agapes, ou d’exécuter correctement leur « marche » et leur mise à l’ordre était dégradants et pas digne de leur vécu d’ex professeur d’université (par exemple) … d’autres qui ne supportaient pas de garder le silence et qui bombardaient régulièrement les Maitres devant eux de petits papiers pour qu’ils transmettent leurs questions ou considérations sur une planche. Dans les deux cas ils ont fini par partir après que la Loge se soit décidée à remettre leurs pendules à l’heure, je suis sûr qu’ils ont eu l’impression d’être foncièrement incompris, voire maltraités.
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Je n’ai jamais connu en presque 28 ans de maçonnerie d’abord au GODF puis à la GLDF de « vrai » maltraitance de nature perverse. Je ne dis pas que cela n’existe pas, mais je pense qu’il y a en maçonnerie comme ailleurs des personnes hyper-sensibles qui ont du mal à s’intégrer dans ces laboratoires des relations humaines que constituent (aussi) les Loges. On peut les blesser sans du tout le vouloir, ni même s’en rendre compte, et c’est un des rôles du VM, comme le dit Luciole, de le percevoir et d’arrondir les angles avant que les choses ne dégénèrent…
Bonjour.
Quand certains types de francs-maçons ou obédiences pratiquent la politique, il est courant qu’au sein d’une loge, des frères et des sœurs essaient de manipuler ou menacer d’autres frères et sœurs. J’ai été la cible de ces agissements quand j’étais jeune franc-maçon.
Dans d’autres obédiences où la politique n’a pas sa place, il arrive aussi que des frères tentent de contrôler la loge.
Humain, trop humain.
Les manipulateurs-trices pervers-es narcissiques sont aussi sur nos colonnes.
La fraternité devrait être le maître-mot en loge, et dans l’obédience: c’est l’évidence-même!
Mais je mets au défi qu’on me présente un F ou une S qui n’a jamais subi ou connu de violences psychologiques en maçonnerie, que soit par un Surveillant, un VM, un Conseiller ou une instance quelconque, et ce, le pire, au nom de la fraternité, de l’observance du rituel ou de la qualité d’une planche.
Certains FM sont aussi des personnes à soigner!
C’est pourquoi doit être très soigneux le choix dans la promotion d’un VM. Il est la seule autorité dans une Loge. C’est son devoir d’exiger de tout « vieux » ou « ancien » frère de se plier aux règlements et usages. Heureusement la grande majorité le fait.
Et aussi aux nouveaux ou récents… 🙂
Les dérives d’emprise ne sont pas l’apanage du monde profane hélas !
Je suis d’accord, il peut y avoir de la maltraitance en loge, certains membres pensent que par leur ancienneté ou leur connaissance peuvent avoir ce que j’appelle des crises d’autoritarisme. Il est parfois difficile pour un jeune VM de réagir, mais le collège d’officiers, voire un conseil de maitres, ont le devoir, même si le RG de l’obédience est respecté par ce frère autoritaire. La fraternité doit être le maitre mot d’une loge.