Marine et Jean-Marie Le Pen
Après le décès de Jean-Marie Le Pen il m’a semblé intéressant de republier ce texte de Renaud Dely, déjà publié par Hiram.be le 13 juin 2024 et extrait des Cahiers de République Universelle n°5 de mai 2024.
Géplu
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Marine Le Pen, la digne fille de son père ?
La dédiabolisation : écran de fumée ou vraie rupture ?
D’autres articles dans ces « Cahiers de République Universelle » n°5 portant sur l’Histoire de l’extrême droite française et sur la stratégie des parlementaires du Rassemblement national, il m’appartient ici de me pencher plus précisément sur le lien qui unit Marine Le Pen à son père, Jean-Marie Le Pen, fondateur du Front National qu’il a dirigé pendant 39 ans, de 1972 de 2011.
Renaud Dély
Rassurez-vous, je ne vais pas verser dans le people pour explorer l’intimité familiale de la tribu Le Pen, qui vaut le détour, c’est vrai, et dont les trépidantes aventures ont alimenté depuis des décennies bien des gazettes, des colonnes de Paris-Match aux pages de Playboy, les plus anciens s’en souviennent sûrement… Je vais m’en tenir à une stricte analyse politique pour déterminer ce qui distingue et ce qui rapproche l’un de l’autre, le géniteur de la progéniture, le fondateur de l’héritière.
L’exercice est indispensable à un double titre. D’abord parce que le Front National (FN), devenu Rassemblement National (RN), est une petite entreprise familiale, une « petite entreprise qui ne connaît pas la crise » comme l’aurait chanté Alain Bashung. Une PME longtemps fragile transformée en groupe florissant. Au fil de sa carrière, Jean-Marie Le Pen a toujours mélangé le militantisme et la vie familiale, la politique et la vie privée, le public et l’intime. Il a enrôlé dans l’aventure du FN ses trois filles qui ont toutes assumé des responsabilités politiques au sein du parti et, pour deux d’entre elles, se sont présentées à de nombreux scrutins. Il a mis le pied à l’étrier de sa petite-fille Marion Maréchal qu’il avait, le premier, incitée à concourir aux élections législatives de 2012. Et ses multiples gendres successifs – aux passages plus ou moins éphémères au sein du cercle familial – ont tous, lorsqu’ils étaient en couple avec l’une de ses filles, joué, eux aussi, un rôle au sein du Front National.
Enfin, Jean-Marie Le Pen a évincé un à un tous les rivaux potentiels de sa fille Marine entre 2003 et 2011 pour finalement lui offrir sur un plateau la présidence du Front National en janvier 2011. Au fond, comme l’a toujours répété son fondateur, le Front National n’est pas un simple parti politique, c’est une marque, la marque Le Pen ! Raison pour laquelle Jean-Marie Le Pen a toujours eu pour projet de céder le manche à l’une de ses filles. Il avait d’abord songé à l’aînée, Marie-Caroline, avant de se tourner vers la benjamine, Marine. Par ailleurs, s’il est indispensable d’ausculter la relation politique qui lie Marine Le Pen à son père, c’est surtout bien sûr parce que, depuis qu’elle assume la succession et a pris les commandes du mouvement d’extrême droite, en janvier 2011, lors du congrès de Tours – eh oui…, un autre congrès de Tours –, Marine Le Pen a toujours mis en avant, et même mis en scène, sa volonté de tourner la page, de faire table rase du passé, en quelque sorte. Elle a transformé un mot d’ordre, une expression, la « dédiabolisation », en programme politique, en carte d’identité, presque en ADN.
Alors qu’en est-il exactement ? À quoi correspond vraiment cette dédiabolisation érigée en mantra ? Est-elle l’illustration d’une vraie rupture politique et idéologique entre fille et père ? Ou s’agit-il d’un stratagème, d’un écran de fumée destiné à endormir les médias et à rassurer l’opinion, un ravalement de façade pour séduire plus largement et conquérir le pouvoir ?
Pour tenter de répondre à cette question, nous nous efforcerons d’éviter deux écueils.
Le premier consiste à répéter que l’extrême droite est immuable, qu’elle ne change jamais. C’est faux. Comme la gauche en son temps, comme la droite longtemps, l’extrême droite est plurielle, selon les époques ou les lieux. Plusieurs tendances ont toujours cohabité en son sein, monarchiste, catholique traditionnaliste, païenne, nationaliste, européenne, populiste ou nationaliste-révolutionnaire, et bien d’autres. Elle peut être violente, terroriste ou légaliste, prôner l’action violente ou la participation aux élections. Au fil de sa déjà longue histoire, bientôt 52 ans, le FN devenu RN a plusieurs fois changé de position sur l’Europe, le Proche-Orient, le rôle de l’État dans l’économie, les services publics, l’entreprise privée, etc. Mais du père à la fille, le FN a-t-il vraiment changé de nature ? Il semble bien que non, car ce qui ne change pas de l’un à l’autre, c’est le cœur même du projet : le rejet de l’étranger, de l’autre, du différent, de l’altérité vécue comme une menace pour l’identité nationale. La quête, donc, d’une prétendue pureté identitaire française ou occidentale. Le logiciel idéologique de l’extrême droite avec Marine Le Pen – comme du temps de son père – c’est, somme toute, l’inverse de cette phrase de Saint-Exupéry : « Si tu diffères de moi mon frère, loin de me léser, tu m’enrichis ».
L’autre écueil à éviter serait de prendre pour argent comptant les cris du cœur de Marine Le Pen lorsqu’elle évoque sa volonté de rompre avec les temps anciens de l’extrême droite. Et qu’elle répète qu’avec elle, le parti n’a plus rien à voir avec ce qu’il était lorsqu’il était dirigé par Jean-Marie Le Pen. Malgré ses efforts de communication, et quelques inflexions programmatiques réelles sur lesquelles nous reviendrons, ne cédons pas à la naïveté qui berce et endort trop souvent le monde médiatique.
Ni aveuglement, ni naïveté… Allons au fond des choses, à la recherche de cette vérité dont la quête guide le cheminement maçonnique, dit-on. Commençons par une mise en garde.
Le combat politique mené par l’extrême droite est aussi un combat sémantique, une bataille de mots – j’y reviendrai un peu plus tard. Or, qui a inventé ces termes de « diabolisation » et de « dédiabolisation » ? Le FN lui-même, pour mieux se poser en victime. Pourtant, qui a été le principal agent de cette « diabolisation » si ce n’est Jean-Marie Le Pen lui-même, par ses prises de position, ses attitudes, ses propos ? À commencer par la fameuse saillie négationniste et antisémite maintes fois répétée à partir de 1987, qualifiant « les chambres à gaz de point de détail de l’Histoire », et qui a causé autant de multiples condamnations à son auteur. Ce propos, qui n’a rien d’un dérapage mais correspond à la pensée profonde de Jean-Marie Le Pen, a largement contribué à mettre le FN au ban de la vie politique ; il a marqué une vraie rupture dans la perception du Front National par l’opinion et a creusé pendant des décennies un fossé entre la droite républicaine et l’extrême droite, un fossé qui ne s’est résorbé que récemment au regard de la radicalisation de la droite.
Rappelons par ailleurs que cette tactique dite de dédiabolisation – ou plutôt de banalisation –, Marine Le Pen a commencé à la mettre en œuvre bien avant de devenir présidente du FN. Elle en a fait un outil au service de son image pour mieux grimper un à un les échelons internes au parti. Dès l’amorce de sa naissance médiatique, lorsqu’elle représente le Front National sur les plateaux de télévision le 5 mai 2002 au soir de la débâcle de son père au second tour de la présidentielle, Marine Le Pen commence à multiplier les confidences vachardes faites aux journalistes sur les lieutenants de la vieille garde lepéniste, Marie-France Stirbois, Bruno Gollnisch ou encore Carl Lang, tous jugés poussiéreux, ringards, dépassés, quand elle serait si jeune, si moderne, tournée vers l’avenir. Pour s’épancher, Marine Le Pen pratique alors le off, un procédé classique qui consiste à parler franc au journaliste en lui demandant, en contrepartie, de ne pas être cité(-e) nommément. Viscéralement hostiles à la presse, les autres dirigeants du FN n’utilisaient pas cet outil. Marine Le Pen en comprend l’utilité pour poser les bases de son image de jeune femme « moderne » et « ouverte » sur son époque.
Nous sommes là, déjà, dans l’exercice de l’art de la séduction médiatique, et politique, tournée vers l’extérieur, les caméras, l’opinion, plus que vers l’intérieur, le parti – dont elle n’a en fait pas besoin car, au sein du FN, elle dispose du sésame qui l’autorise à formuler les plus grands espoirs : le nom, la marque Le Pen. Mieux qu’un mot de passe à durée de vie limitée, c’est un mot magique, un bouclier qui garantit une progression linéaire au sein du FN. Le nom Le Pen, c’est une assurance-vie pour se protéger des coups bas de ses adversaires : au sein du FN, la protection paternelle vaut tous les gilets pare-balles. Mais au-dehors, le nom Le Pen peut vite devenir un boulet qui limite sa progression.
Raison pour laquelle elle désapprouve publiquement son père une toute première fois lorsqu’il déclare en janvier 2005 dans une interview à l’hebdomadaire d’extrême droite Rivarol : « En France, du moins, l’occupation allemande n’a pas été particulièrement inhumaine, même s’il y a eu des bavures, inévitables dans un pays de 550 000 kilomètres carrés. »
Marine Le Pen affiche sa mauvaise humeur et confie aux journalistes qu’elle s’en va pendant plusieurs semaines à la montagne, loin de son père. Elle met en scène la brouille. Voilà pour l’image. Quant au son, elle réplique par voie de presse que « la stratégie » de son père « n’est pas la [s]ienne ». Selon Marine Le Pen, parler de la Seconde Guerre mondiale n’apporte rien au FN : « C’est contre-productif. On donne des armes à nos adversaires en agitant ces histoires. Ça n’a aucun intérêt ». Entendez bien son argumentaire, écoutons ses mots : relativiser les fautes de l’occupant nazi, « c’est contre-productif » dit-elle. C’est donc une affaire de tactique – tactique au mieux maladroite, au pire suicidaire politiquement. Mais ce n’est pas forcément faux sur le fond. Marine Le Pen ne dément ni ne condamne le contenu du propos de son père. Elle déplore le moment. Une question d’opportunité, de circonstances.
L’Histoire, elle ne veut pas la ressasser, c’est vrai, mais elle préfère ne pas en parler, point barre ! Circulez, il n’y a rien à voir ! Cette défense, ou plutôt cette défausse, elle va continuer d’y recourir pendant de longues années. Près de dix ans plus tard, le 6 juin 2014, Jean-Marie Le Pen se fend d’une nouvelle saillie antisémite. Le vieux chef de l’extrême droite est interrogé par une de ses groupies à propos des artistes qui se mobilisent pour dénoncer le danger du Front National. Évoquant le chanteur Patrick Bruel, Le Pen s’esclaffe : « Il paraît qu’il y a Bruel ? Eh bien ! On fera une fournée la prochaine fois ! ». Des rires gras ponctuent l’échange. L’entretien filmé est diffusé sur le site officiel du Front National. Quelle est la réaction de Marine Le Pen ? Rebelote ! Elle condamne la… « faute politique ». Pas le fond du propos, non, l’erreur… tactique. Dans son communiqué, elle écrit : « Avec la très longue expérience qui est celle de Jean-Marie Le Pen, ne pas avoir anticipé l’interprétation qui serait faite de cette formulation est une faute politique dont le Front National subit les conséquences. » Et Marine Le Pen d’ajouter, pour défendre son père : « Je suis convaincue que le sens donné à ses propos relève d’une interprétation malveillante ».
Bref, en 2014, Marine Le Pen n’en démord pas. Et elle a continué de le répéter depuis : non, son père n’est pas antisémite. Il est maladroit, certes, mais il est surtout victime d’une cabale politique ourdie par ses adversaires, politiques et médias. À dix ans d’intervalle, sa défausse est la même. Entretemps, Marine Le Pen a dirigé la cinquième et dernière campagne présidentielle de son père en 2007. Pour l’occasion, elle a rallié les soutiens de deux polémistes antisémites notoires : Dieudonné et Alain Soral. Elle a ensuite pris la tête du parti en janvier 2011 et clamé haut et fort qu’elle assumait « tout l’héritage » du Front National, qu’elle prenait toute son Histoire à son compte et qu’elle était fière de tous les combats du FN et de son père.
Il faudra attendre le printemps 2015 pour qu’elle se résolve à l’exclure du parti, poussée par son bras droit de l’époque, Florian Philippot. Il faut dire que Le Pen venait de se fendre d’une énième interview en forme de pot-pourri de toutes ses saillies antisémites et négationnistes en répétant devant le journaliste Jean-Jacques Bourdin que les « chambres à gaz étaient un détail de l’Histoire de la seconde guerre mondiale », qu’il n’a « jamais considéré le maréchal Pétain comme un traître », que « Manuel Valls est un immigré qui est Français depuis trente ans » alors que lui « l’est depuis mille ans », et qu’il y a urgence à « sauver l’Europe boréale et le monde blanc ». Un vrai best-off !
Marine Le Pen convoque un bureau politique pour exclure son père du mouvement dont il était encore président d’honneur. Mais que lui dit-elle dans le huis clos de cette réunion, en présence des principaux dirigeants du parti ? : « Tu ne supportes pas que je fasse plus de voix que toi ! Tes provocations répétées sont insupportables ! » . Ou encore : « Est-ce que tu crois que les gens qui sont dans la difficulté aujourd’hui sont intéressés par ce débat sur les chambres à gaz ? ». Là encore, le désaccord repose sur des questions de tactique, d’opportunité, d’électoralisme, pas sur le fond. Un président d’honneur du FN ne devrait pas dire ça… Dans l’intérêt du parti, ça ne se fait pas, mais au fond, est-ce que c’est faux ? Mystère.
Depuis, c’est vrai, Marine Le Pen s’est bien gardée de succomber à ces saillies antisémites constitutives de l’histoire et de l’identité même du FN. Elle a aussi viré sans ménagement les cadres qui s’y laissaient aller. Et elle a donné des gages de normalisation, ou de dédiabolisation, en affirmant, notamment dans une interview au Point : « Tout le monde sait ce qui s’est passé dans les camps et dans quelles conditions. Ce qui s’y est passé est le summum de la barbarie. Et croyez-moi, cette barbarie, je l’ai bien en mémoire. » Mais, d’abord, cette mutation n’empêche pas les cadres et les électeurs du parti lepéniste de se complaire, eux, dans un antisémitisme bien plus profond que celui qui taraude le reste de la population française. Une enquête de la Fondapol (Fondation pour l’innovation politique) montre par exemple que plus de 50 % des électeurs du Rassemblement National considèrent qu’il y a « trop de Juifs dans les médias », ou ne voteraient pas « pour un Président juif ».
Une autre enquête consacrée en 2018 au complotisme, menée par la Fondation Jean Jaurès et l’Observatoire du conspirationnisme, montre également que les sympathisants lepénistes restent les plus perméables aux clichés et fantasmes antisémites. Plus d’un sur trois, 36 %, croit qu’« il existe un complot sioniste à l’échelle mondiale ».
L’édition 2002 de la radiographie de l’antisémitisme en France de la Fondapol et de l’American Jewish Committee montre que 39 % des électeurs de Marine Le Pen considèrent que « les Juifs ont trop de pouvoir dans le domaine de l’économie et de la finance ». La même proportion, 39 %, assène que « les Juifs utilisent aujourd’hui dans leur propre intérêt leur statut de victimes du génocide nazi pendant la Seconde guerre mondiale ». C’est trois à quatre fois plus que dans tous les autres électorats. Marine Le Pen répète donc qu’elle n’est pas antisémite, mais les antisémites votent pour elle. « Étonnant, non ? » comme disait le sage et regretté Pierre Desproges dans « la minute de M. Cyclopède »…
Et Jordan Bardella, le nouveau président du RN, le protégé, le chouchou de Marine Le Pen, a pu considérer le 5 novembre dernier, que non, à ses yeux, « Jean-Marie Le Pen n’est pas antisémite ». Quelques jours plus tard, le si propre et si policé président du RN aux allures de gendre idéal confessait à son tour « une certaine maladresse » dans son propos. C’est dingue à quel point les dirigeants d’extrême droite sont souvent « maladroits » quand il s’agit d’antisémitisme.…
Et puis il y a toutes ces diatribes égrainées par Marine Le Pen au fil de ses trois campagnes présidentielles pour dénoncer « le culte du veau d’or », le « capitalisme transnational », le « pouvoir absolu des banquiers » accusés de gouverner le monde avec pour seule boussole leur propre profit. Ou bien encore la dénonciation récurrente de la mainmise de « puissants lobbies » sur la démocratie. Ce registre lexical, commun à l’extrême droite, est perçu par les initiés comme étant imprégné de références antisémites implicites. De même, Marine Le Pen associe fréquemment dans les mêmes diatribes des cibles comme Jacques Attali, la banque Rothschild ou Goldman Sachs. Tiens donc, mais quel est le point commun à ce triptyque ?
Si j’ai insisté sur l’accusation d’antisémitisme, c’est parce qu’elle est au cœur de cette tactique de dédiabolisation. Au regard de notre Histoire, la Shoah, l’attitude de l’extrême droite durant l’Occupation et le régime de Vichy, c’est la tache principale à effacer pour se grimer en parti ordinaire, banal, inoffensif. Raison pour laquelle Marine Le Pen dénonce avec force les ravages de l’antisémitisme islamiste et même musulman, et de l’antisémitisme issu de la gauche radicale. Elle a raison, ces deux périls existent au premier chef aujourd’hui, on le mesure tous les jours, plus encore depuis les massacres commis par le Hamas le 7 octobre 2023. Il faut combattre sans relâche ni indulgence ces menaces, l’antisémitisme d’obédience musulmane comme celui, souvent siamois, porté par la gauche radicale. Mais ces fléaux doivent-ils nous masquer la réalité pérenne de l’extrême droite ? Bien sûr que non !
Il en va de même des inflexions programmatiques du RN sur d’autres sujets. Le parti ne réclame plus, par exemple la suppression de la loi Gayssot qui punit le négationnisme de la Shoah, ni l’abrogation de la loi Veil sur l’IVG si longtemps combattue par l’extrême droite. Même si, comme certains élus RN, l’amie de Marine Le Pen, Caroline Parmentier, députée du Pas-de-Calais et ancienne journaliste de Présent, continue de fustiger une loi qui a, selon elle, « génocidé 200 000 enfants français par an ».
Sur les questions économiques et sociales, le tête-à-queue est spectaculaire. Le RN porte aujourd’hui un programme étatiste de défense des services publics, d’augmentation des dépenses publiques et de retour de l’âge de la retraite à 62 ans, voire 60 ans – ce n’est pas très clair, comme souvent. Dans les années 1980, le FN défendait un programme ultralibéral qui se voulait d’inspiration reaganienne, fustigeait sur tous les tons la nocivité des fonctionnaires, et voulait supprimer l’impôt sur le revenu.
Bref, sur bien des sujets, économiques, sociaux et sociétaux, de Jean-Marie à Marine Le Pen, le FN devenu RN a changé, c’est vrai. Mais la vraie nature, l’ADN du projet porté par ce parti – c’est-à-dire le projet civilisationnel et la question identitaire –, est restée la même. Et elle tient dans un principe discriminatoire indépassable à ses yeux, les Tables de la loi du lepénisme de génération en génération, la « préférence nationale ». Colonne vertébrale du programme du RN, elle vise à réserver l’intégralité des aides sociales, des emplois et des logements, en particulier des logements sociaux, aux seuls nationaux. La droite et une bonne majorité des macronistes ont joué avec le feu en validant des dispositions inspirées par la philosophie de ce principe dans la loi immigration en décembre dernier, avant que le Conseil constitutionnel n’y mette bon ordre. Mais ce principe discriminatoire sur lequel repose tout le projet de société, tout le projet de civilisation du RN de Marine Le Pen, illustre à quel point ce parti ne s’est pas banalisé en passant du père fondateur à sa fille.
La stratégie de dédiabolisation n’est qu’un écran de fumée, une stratégie élaborée d’ailleurs il y a bien longtemps, en 1959 par une figure méconnue mais essentielle de l’extrême droite française, Dominique Venner, activiste, théoricien et intellectuel influent jusqu’au cœur du FN. Il expliquait à l’époque, en créant un mouvement éphémère baptisé le Parti nationaliste : « Il ne faut jamais aborder des sujets qui pourraient choquer, par la façon de les présenter, des nouveaux venus. Par exemple, le problème métèque que nous expliquons fort bien ne doit jamais dans un exposé ou une conversation, être abordé avec comme perspectives le four crématoire ou la savonnette… » C’est assez clair. À l’extrême droite, l’art de la dissimulation vient de loin. Le RN le pratique avec application, et d’abord sur le plan lexical. Il peut compter sur la naïveté, la candeur de nombreux journalistes ou la complicité plus ou moins volontaire de ses concurrents politiques pour engranger de réels succès. Mais ce maquillage ne se traduit pas par une métamorphose de fond de son projet.
C’est pourquoi je conclurai par une citation, pour dissiper cet écran de fumée de la « dédiabolisation » enclenchée par Marine Le Pen. J’aurais pu choisir la fameuse maxime du Guépard de Visconti : « Il faut que tout change pour que rien ne change ». Je vais plutôt opter pour un proverbe bantou, cette langue ancestrale parlée dans une bonne partie du continent africain. Ce proverbe bantou, digne d’une sagesse toute maçonnique, illustre le lien politique indestructible qui unit encore aujourd’hui Marine Le Pen aux positions de son père : « L’héritier du léopard hérite aussi de ses taches ».
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Renaud Dély est journaliste et écrivain, auteur de nombreux livres dont plusieurs sont consacrés à l’extrême droite : L’assiégé, dans la tête de Dominique Venner, le gourou caché de l’extrême droite. Jean-claude Lattès, 2024, La vraie Marine Le Pen, une bobo chez les fachos, Plon, 2017, ou encore Histoire secrète du Front National, Grasset, 1999.
La parole ayant à mon avis suffisamment circulée sur la question de l’antisémitisme, ou pas, de la Bible, on va en rester là avec ce sujet.
Merci à tous ceux qui sont intervenus dans ce débat.
Mes Très Chers Frères Pierre, Etienne, Rémi et les autres,
Pourquoi répondez-vous aux propos de Joab’s/Joaben, alimentant ainsi la machine à troller ?
Cela fait des années que, sur ce site ou sur d’autres, il ressasse avec une régularité de métronome les mêmes slogans qu’il appelle des arguments et qui ne sont souvent que des insultes ou des provocations, et ce, sur les mêmes thèmes inlassablement rebâchés.
Durant toutes ces années, il n’a jamais convaincu personne, tant ses propos sont ridicules et nul ne peut le convaincre, enfermé qu’il est dans ses certitudes.
Alors, à quoi bon lui répondre ? Laissez-le répéter ses antiennes. Une fois qu’il les a dites, si personne ne le relance, il est à espérer que la machine à troller s’arrêtera d’elle-même.
S’il veut prétendre que les quatre évangélistes juifs racontant la vie du juif Yeshua et de ses apôtres juifs étaient des antisémites, laissez-le développer son discours oxymorique. Dans le silence qui lui répondra, peut-être ce promoteur, unique apôtre et unique disciple de la secte joabiste, se consolera en se répétant : Uox clamantis in deserto !
Je vous embrasse fraternellement
@ Joab’s
Je ne pense pas qu’il soit juste de parler d’antisémitisme, terme apparut au milieu du XIXè siècle en Allemagne.
Pour être exact, il s’agit dans les épîtres de Paul et les évangiles d’une condamnation des juifs refusant la parole de Jésus et lui contestant la nature de messie. Ces écrits mèneront effectivement à rejetter et persécuter les juifs durant tout le moyen âge.
Il faut s’efforcer d’être exact, ce qui enlève tout grain à moudre à vos contradicteurs.
Vos réflexions sont justes, à mon avis, mais formulées de manière trop manichéenne et pas assez précise.
J’aimerais également rappeler aux contributeurs que les franc-maçons ne doivent pas craindre la réalité des choses, ces choses fussent-elles réputées sacrées.
Notons la justesse du propos de Rémi qui rappelle que Dieu ne s’est jamais exprimé, je rajouterais, qu’au travers de ses prophètes, hommes parmi les hommes.
Je rejoins complètement Yasfaloth en 44,lorsqu’il écrit qu’on ne s’aventure pas à commenter la Bible et le Nouveau Testament sans une connaissance solide de l’hébreu et du grec, voire de l’araméen.
Si vous cherchez « traduction de la Bible » sur votre moteur de recherche préféré, on ne vous parle presque totalement que de Bible chrétienne 😫😫😫
Une traduction convenable de la Bible doit commencer par ne pas supprimer les « répétitions » de mots, dès les premières phrases de la Genèse. C’est hélas ce que l’écrasante majorité des traductions ont fait. Alors que ce sont des textes aux mots dont on doit tenir compte de la valeur numérique en langue hébraïque.
Alors, nous tous, Joab’s compris, nous pouvons aller nous rhabiller, et arrêter de faire dire aux textes n’importe quoi.
Etienne(et d’autres), comme d’hab, tu detournes l’attention vers des considerations sur un commentateur qui contrarie ta croyance. lui prêtant des « detestations » imaginaires.
Dans tous les cas, il s’agit d’un procédé, visant à discrediter l’interlocuteur pour se dispenser de repondre …
Et en effet, on rencontre le même procédé dans le monde des auto-proclamés « reguliers » …
Mais aussi dans tous les mouvements oppressifs et totalitaires.
Alors, oui, tu as documenté des reponses … à des questions non posées … en faisant sans le préciser copier-coller de textes particuliers sur internet :
https://www.foi.org/free_resource/le-nouveau-testament-est-il-antisemite/
et
https://www.persee.fr/doc/ether_0014-2239_1987_num_62_3_2962
Ce qui n’est pas grave, mais demanderait un peu de recul.
Que de nos jours , en effet la plupart des ideologies responsables ne se reclament pas d’un antisemitisme construit sur la Bible, OUI ! Et tu reconnais que ca a été le cas pendant des millenaires.
Mais ca n’enleve rien à la REALITE textuelle d’un antisemitisme textuel et factuel de la Bible. Tel etait mon propos, ! que tu n’as pas dementi, en fait.
Comme tu le reconnais pourtant (« alors qu’il s’en sert lui-même »)… aucune « vindicte » chez moi. J’apprecie la Bible comme un livre fort interessant et enrichissant, sans la prendre comme un dévot. Cette « vidicte » que tu veux me prêter semble plutôt la « passion » qui vous anime à defendre une « sacralisation » de ce livre…
Je comprend de ce fait que tu sois très irrité et virulent et ne t’en veux pas plus …
Henri évoque la question de « convaincre « , ce qui est significatif d’un principe… ou il faudrait que les autres soient convaincus (en un mot?) et donc soumis ne réfléchissant plus ?
Pour ma part, j’apporte des éléments parfois perturbants. En m’efforçant qu’ils soient fondés.
La conviction, c’est à chacun de l’avoir, ou pas, affaire de respect.
Mes interventions, qui ont été largement argumentées et dont chacun est libre de s’en emparer ou non, se retrouvent en 17,28,29,46,56.
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Dès lors, chacun pourra constater qu’en 58 mes attendus ont été complètement instrumentalisés.
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Cette méthode, bien connue, et actuellement illustrée aux Etats-Unis, porte un nom : la manipulation de données.
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Sa détestation de la Bible, qu’il met sur le dos des « Réguliers » alors qu’il s’en sert lui-même, JOAB’S l’applique à cette vieille lune, l’antisémitisme de la Bible, que les exégètes de cette même Bible, par des études interdisciplinaires pointues, ont relégué au musée des curiosités depuis au moins cinquante ans.
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C’est bien évidemment son droit, comme c’est le mien de ne pas avaliser cette vindicte millénaire, comme c’est le cas pour d’autres intervenants.
@henri caceido . La discussion dérive donc sur quelles seraient mes intentions en rappelant l’antisemitisme dans la Bible (pas un seul passage comme on voudrait l’insinuer) mais aussi en insinuant que la question soulevée ne serait que « caprice » du commentateur Joan, par ailleurs traité de fou…. Passons sur ce coté diversion ….
A la différence d’autres, je ne me défilerai pas, même si c’est très secondaire .
En quoi est-ce important de rappeler ces faits ?
– le sujet initial était sur les Le Pen et l’antisemitisme. Examiner des sources de cette horreur est donc relevant.
– nous sommes sur un site FM et une FM très active ici se vante d’une « régularité », fidélité à un Volume de Loi Sacrée la Bible.
– entant que FRANC maçons, il est de notre devoir, je crois d’aborder franchement, sans esquive, ni éléments de langage dictés des sujets qui nous concernent voire nous contrarient.
Les apports, même irrités et parfois insultants, sur le sujet ont en effet été riches et je les en remercie.
Il revient à chacun de se faire une idée du bien fondé des arguments de chacun, mais sans trop d’illusions : lorsque quelque chose est vu comme « sacré « peu d’espoir d’une analyse objective !
L’ »excitation « n’est pas le sujet lui-même, historiquement et philosophiquement banal, mais les insultes, invectives qu’aborder ce sujet déclenche chez des adeptes de la sacralisation de la Bible.
« En arkhê était le “logos” » qui signifie la rationalité, la raison. Et non par le verbe ou la parole qui sont une mauvaise traduction. Au reste dieu a ceci de bon : il n’a jamais parlé.
5. JOAB’S lance la phrase (Bible anti…) qui est le point de départ de ce qu’il appelle l’excitation!
A vous lire, je me demande: qui voulez-vous convaincre de quoi?
Les contributeurs assidus ont présente des écrits intéressants et profonds, autant que JOAB’S lui-même
Ce soir je me demande si dans vos intentions louables il n’y a pas une forme de catharsis, ainsi que son effet !
Étienne H répond par de la polémique pour faire diversion…
Coller ici un texte d’un religieux parmi d’autres (alain merchadour) qui n’a que l’autorité que l’on veut bien lui accorder et en faire la pensée actuelle qui s’imposerait à tous est une imposture.
Passons sur la méthode douteuse… qui dénote une passion virulente et une douleur d’être confronté à la réalité.
Non … Origène n’est pas , à ma connaissance sur le passage en question. Mais a proposé une méthode d’analyse des textes sacrés .
La tactique pour dissimuler la réalité antisemite contenue dans la Bible on retrouve donc :
– nier que les évangiles fassent partie de la Bible
– nier l’effet de ces passages sur l’action historique contre les juifs.
– tenter de pretendre que Mat27 serait un passage isolé interprétable autrement qu’appel à persécuter les juifs … alors qu’il est cohérent avec les autres passages antisemites …
– et bien sûr insulter ceux qui publient le contenu Réel de la Bible.
Alors, pourquoi cette fureur, au lieu de discussion, controverse en respectant vos interlocuteurs ?
En fait Origène partant du tryptique « corps,âme,esprit » emprunté aux néoplatoniciens (et repris beaucoup plus tard par Martinès de Pasqually) attribuait seulement 3 sens aux Écritures « littéral/corps » « moral/âme » et »spirituel/esprit » et non 4. Ce concept a fait son chemin dans l’environnement monastique. C’est le moine Jean Cassien, né en Scytie (Roumanie) grande figure de l’église orthodoxe et du monachisme méditerranéen, fondateur de l’Abbaye Saint Victor de Marseille, qui a réellement formalisé le principe des 4 niveaux de lecture: littérale, allégorique, morale et mystique (anagogique) repris ensuite dans la Règle de Saint Benoît.
On constate en effet une grande proximité avec l’acrostiche PaRDeS, Peshat/littéral, Remez/allégorique, Drash/allusif et Sod/ésotérique de l’exégèse hébraïque. Pour mémoire Pardes c’est aussi une sorte d’équivalent du Paradis dans le Zohar.
« En terme de méthode Origene avait détaillé les 4 lectures d’un texte biblique mais bien précisé que le sens littéral garde tout son intérêt. Lorsque l’analyse, exégèse d’un texte est guidée par la volonté de lui faire dire autre chose que son sens littéral, on est évidemment biaisé »
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Fascinant !
Notre locuteur se réfugie derrière Origène pour valider une lecture littérale de la Bible abandonné depuis des lustres comme étant obsolète et non pleinement significative d’un contenu biblique par tous les actuels exégètes de la Bible…
Seul argumentaire-bouée auquel il se raccroche désespérément, mais pour s’embourber davantage encore dans un discours que plus personne ne tient, sauf à vouloir instrumentaliser la Bible…
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Origène tombe bien.
Origène ne cite pas une seul fois MT 27/25.
Cela étant c’est précisément Origène qui va propager une hostilité envers les juifs.
Il fait des amalgames et il y a d’évidents partis-pris dans son chef.
Dans ses Homélies sur les Nombres 23, il consacre sept homélies à Balaam, en qui il voit la figure des Juifs, pour donner un enseignement assez étendu sur la malédiction.
L’idée-force est désormais constituée.
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Origène ne fixe pas de limite au malheur des Juifs, et il développe la notion du sang de manière dramatique.
Cette recherche montre qu’il y eut plusieurs générations chrétiennes avant que ne se constitue un lieu commun sur une espèce d’auto malédiction durable des Juifs.
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Dès le IVe s. la « malédiction » apparaît comme une vérité exégétique et théologique d’évidence.
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Et c’est bien en la circonstance qu’on peut parler de lecture biaisée.
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Il faudra attendre des études documentées, comme je l’ai montré, pour changer la donne.
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Sauf pour JOAB’S qui s’isole dans une vindicte millénaire qui ne porte plus sens.
Matthew 27,1 et 2
1 When the morning was come, all the chief priests and elders of the people took counsel against Jesus to put him to death:
2 And when they had bound him, they led him away, and delivered him to Pontius Pilate the governor.
Dans les loges que je connais, on ne désigne pas la Bible comme la « parole de Dieu » mais comme le témoin de « ceux qui furent et ne sont plus » selon l’heureuse formule du pasteur Johann August Starck (1741-1816), auteur de l' »Apologie des Ordens der Frey-Maurer », von dem Bruder **** Mitglieder der ** Scottishen Loge zu P*. Philadelphia im Jahr 5651 d. i. 3882″. [Königsberg, Kanter]. Première édition en 1770. Deuxième édition en 1772. Réécrit en 1778, réédité en 1783, 1785 et 1803.
Pour examiner tout l’embarras de nos militants pro-Bible, le com d’Etienne est éloquent :
– il reconnaît donc que pendant des millénaires le texte de Math 27 appelle à antisemitisme
– il énonce ensuite que depuis 1982, revirement ! Faut plus y voir un appel contre les juifs … Comment ? Il suffit de décréter que Math27 est un passage isolé incompris et c’était une foule hostile et non pas « les juifs » … Et hop !
C’est évidemment faire fi :
– du contexte (les grands prêtres juifs, le refus de InRi)
– de la Réalité : les romains massacrant des milliers de juifs à Masada, se dédouanent sont ceux qui valident le contenu du texte biblique !
– que Mat27 n’est qu’un passage parmi d’autres exposant la même idée de culpabilité des juifs à ne pas reconnaître leur Messie (tiens .. meme Jean 1) en parfois plus violent encore (Luc 19)
Alors, oui, en 1982, l’antisemitisme n’est pas porteur !
D’où ces valses hypocrites et incohérentes qui ne dupent que ceux qui le veulent bien.
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A ce compte là, selon la dialectique de Pierre, JM Le Pen non plus ne parlait pas de juifs ! Il parlait juste de « chambres à gaz » …
La distinction entre foule et peuple n’est vraiment pas sérieuse.
Les évangiles précisent que les grands prêtres sont présents.
Faire cette distinction est une incompréhension ou une volonté de diriger le texte.
Nier que Jésus et le christianisme condamnent et menacent sans équivoque les juifs restés fidèles au premier testament provoque l’étonnement et la stupéfaction.
Il faut beaucoup d’impudence pour nier que le texte de Mat27 (et tous les autres) visent « les juifs ». Il suffirait a Pierre de lire le verset 1 du meme chapitre.et la suite pour constater l’évidence. Ce texte engage t il les juifs ? Évidemment que non puisqu’ils rejettent le NT !
Engage t il les chrétiens à persécuter les juifs ? Non plus !
Mais ce révisionnisme n’est pas glorieux !
Pourquoi donc voulez-vous tordre la Bible que vous prétendez en même temps « Parole de Dieu « ?
Toujours les mêmes incohérences !
Matthew 27 :22 (KIV)
19 When he (Pilate) was set down on the judgment seat, his wife sent unto him, saying, Have thou nothing to do with that just man: for I have suffered many things this day in a dream because of him. 20 But the chief priests and elders persuaded the multitude that they should ask Barabbas, and destroy Jesus. 21 The governor answered and said unto them, Whether of the twain will ye that I release unto you ? They said, Barabbas. 22 Pilate saith unto them, What shall I do then with Jesus which is called Christ ? They all say unto him, Let him be crucified. 23 And the governor said, Why, what evil hath he done ? But they cried out the more, saying, Let him be crucified. 24 When Pilate saw that he could prevail nothing, but that rather a tumult was made, he took water, and washed his hands before the multitude, saying, I am innocent of the blood of this just person: see ye to it. 25 Then answered all the people, and said, His blood be on us, and on our children.
Pourquoi dire de ce texte qu’il est antisémite ? On n’y parle ni de juifs ni de cananéens ni d’arabes (ni d’Abraham, d’Isaac ou d’Ismail). Pas plus que dans le monologue immortel du grand inquisiteur dans D. La « multitude » assemblée devant le tribunal de Pilate devait être assez comparable aux « foules » réunies à la place de la Bastille les jours d’énervement. Sans doute très largement inférieure à celle occupant la place de la Concorde en janvier 1793 ou en février 1934!
@EH . Oui, tu persistes dans l’esquive. En répondant… à ce que je n’avance pas :
Ainsi, typique :
– tu contestes le « sur nos enfants «, au nom de la doctrine juive. Alors que c’est ce qui est ÉCRIT ! Je ne conclue pas pour ma part sur les intentions des écrivains, mais rappelle les FAITS !
– La RÉALITÉ historique a montré que le prétexte biblique a large été pratiqué pour massacrer.
Le passage de Math27 n’est pas un passage isolé (voir les autres cités)
Pourquoi cette obstination dans le negationnisme ?
Parce que ça perturbe une croyance, un discours maçonnique ?
Il est bien pratique de se réfugier derrière une exégèse pour tenter de faire dire autre chose à un texte, qui plairait mieux.
En terme de méthode Origene avait détaillé les 4 lectures d’un texte biblique mais bien précisé que le sens littéral garde tout son intérêt.
https://www.narthex.fr/reflexions/ecrits-mystiques/les-quatre-sens-de-lecriture-chez-origene-pere-de-l2019eglise-185-253/
Lorsque l’analyse, exégèse d’un texte est guidée par la volonté de lui faire dire autre chose que son sens littéral, on est évidemment biaisé.
En l’occurrence c’est ce qui se passe ici pour ceux qui veulent dissimuler cet aspect littéral de la Bible.
A HC , la question n’est pas d’évaluer la culpabilité des juifs, discours de diversion , mais de constater la présence Réelle d’incitation à l’extermination des juifs dans la Bible.
Et qui fut exploité comme telle.
Et Math 27 n’est pas isolé : voir Luc 19 en pire. (Et autres passages cités).
Tenter de nier cette évidence, au travers de pirouettes de diversion n’est pas correct.
Prendre en compte cette réalité, c’est admettre que les écrivains (ou falsificateurs) , ou leurs commanditaires ont voulu cette violence. Et ça n’enlève rien à l’intérêt de la doctrine chrétienne.
Mais se construire sur le mensonge (certains prétendent que la Bible serait un livre monolithique, parole de Dieu).
La aussi la réalité est tout autre :
– ici même on élimine les évangiles de la Bible
– la Bible catholique ajoute des livres à la Bible
– la Bible éthiopienne ajoute le livre d’Henoch
– les témoins de jehovah ont une version modifiée.
– les textes apocryphes tout aussi intéressants
Le contenu même de la Bible est donc lié à des volontés humaines de pousser une politique, religion, action , ce qui est gênant pour en faire un livre de Dieu !
D’où les tactiques de déni, dissimulation par ceux qui ont construit y compris en FM autour de ces mensonges.
Reste aussi uns salve d’insultes de « folie » qui peut rameuter, bien sûr !
Après avoir menti honteusement prétendant que j’esquive, JOAB’s, en 33, qui affirme dans la même foulée que je perds pieds (méthode Coué), poursuit : « PAR CONTRE… Mathieu 27 « Que son sang retombe sur nous et sur nos enfants ! » est typique en effet d’un prétexte au massacre des juifs. »
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Une telle affirmation est plutôt typique d’un poncif millénaire !
Une tradition vindicative qui se réclame d’illustres théologiens…
On peut citer St Jérôme, Hilaire de Poitiers.
Au 18e siècle le pasteur protestant Jacques Saurin prêche dans le même sens.
Ce poncif commencera à faiblir avec le rabbin Jules Isaac qui prit les Chrétien à partie sur ce point en 1948.
La rectification de cette idée faussée fit son chemin.
Le Rapport de la Consultation de Bossey en 1982 qui fit chorus, stipule clairement que : « Quand nous nous servons de la Bible nous devons nous assurer que les vieux préjugés contre les juifs ne sont pas répétés », visant directement Mt 27/25.
Un « Dossier de la Bible » qui fait date (Alain Marchadour, 1986) consacre deux pages « aux retombées d’une petite phrase » qui est « devenue folle ».
On s’accorde à lui interdire toute dramatisation antisémite.
Il apparaît comme étant une erreur totale de prétendre découvrir dans ce court verset 27/25 une prophétie du destin de tous les juifs !
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Qui encore, prétend, de nos jours, que ce verset est « typique d’un prétexte au massacre des juifs » sinon quelques égarés extrémistes qui vomissent la Bible et son contenu.
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Pourquoi ce revirement ?
Parce que les exégètes contemporains de la Bible ont fait un travail nécessaire de contextualisation.
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Il fallait replacer cette exclamation dans le contexte historique de l’époque, tant linguistique que sociétal.
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Lorsque Pilate donne le choix de libération, soit de Jésus, soit de Barrabas, et qu’il est question du « peuple des juifs » qui prend position pour livrer Jésus ; en faisant des recherches linguistiques, notamment sur des passages de l’Ancien et du Nouveau Testament, on s’est rendu compte que « tout le peuple » à la signification de « foule ».
Dans l’Evangile de Luc « tout le peuple » signifie « le peuple qui était là », et dans Mt 26/5 « peuple » est assimilé à « foule ».
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Ia foule, donc le « peuple des juifs », qui fait face à Pilate est constitué des Grand Prêtres défavorables à Jésus et des partisans de Barrabas dont ils demandent la libération.
Ce n’est pas tout le peuple vivant à Jérusalem ou présent aux fêtes, et encore moins tout le peuple juif de l’époque, qui est visé, et encore moins toute la diaspora !
Les opposants sont réduits au silence devant cette excitation extrême.
C’est cette foule partisane et leurs enfants qui sont visés, sans que « leurs enfants » soient pris dans le sens d’une descendance sans fin, mais bien leurs propres enfants !
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Autre partie de l’exclamation.
Dans L’Ancien Testament « son sang sur sa tête » signifie : « Il mérite la mort ».
Il n’est pas question de la postérité des coupables.
Dans l’AT il est défendu qu’on fasse mourir les enfants pour le crime des pères !
@44 et 41
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Vous avez parfaitement raison en rappelant que l’on ne peut pas s’improviser exégète biblique sans un certain bagage, notamment une bonne connaissance de l’hébreu. Même si je pense que le second niveau (Remez) reste accessible à un esprit ouvert et curieux.
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Ceci dit l’existence même de l’exégèse nous enseigne (au moins) deux choses :
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La première c’est de ne pas se construire une opinion arrêtée à partir du sens littéral d’un texte sacré. Et quand on est « choqué » par tel ou tel passage, il est prudent et avisé d’aller justement lire, en toute humilité, les « vrais » exégètes pour voir leur interprétation du dit passage, et essayer de se faire une idée un peu moins émotionnelle voire péremptoire du sens de ce que l’on lit.
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La seconde c’est que nos rituels ont pour la plupart été composés puis affinés par des initiés lettrés qui avaient, eux, à l’esprit, cette notion de sens « emboités ». C’est ce message que je m’efforçais de faire passer à mes apprentis du temps où j’étais second surveillant : dites vous bien que ce que vous lisez, ce que vous entendez ne se limite pas au sens littéral, et que votre travail initiatique va consister en grande partie à perpétuellement aller chercher l’idée sous le discours… le symbole, et que plus vous avancerez plus vous leur découvrirez de nouveaux sens, gardez vous de vos émotions et conditionnements profanes !
40@ HENRI CAICEDO.
Comme vous le précisez en 41 ne s’intitule pas exégète qui veut. Il y a des études pour ça et sans une longue expérience ultérieure elles ne suffisent pas. Nous maçons, ne sommes que des amateurs, parfois un peu éclairés…
Cette affaire du sang est particulièrement significative. Il y a de nombreuses occurrences quasi identiques dans le Tanak. Je dis bien « quasi » parce que chez Mattieu la proposition est inversée: les juifs demandent la condamnation de Jésus par conviction et le font sur le ton du défi. Ils sont tellement persuadés de sa culpabilité qu’ils pensent ne prendre aucun risque à l’égard des générations futures.
Il n’y a aucune trace d’antisemitisme dans le fait de rapporter cette réalité.
Prenons aussi le cas de l’emploi du mot « race » par Jesus dans certains de ses propos. Nous sommes au 1er siècle de notre ère et ce mot n’a pas le sens actuel. Il ne l’a pas non plus dans les traductions ultérieures en français à commencer par la Bible d’Olivetan au XVIe siècle. A titre informatif, N.A Chouraqui le traduit par « engeance » dans sa propre version, tirée directement du grec (pour le passage en question).
On pourrait gloser longtemps sur ces traductions et l’usage qu’on en fait dans diverses chapelles.
Personnellement dans la Bible (N et A T) et ses multiples versions je trouve toujours des raisons d’aimer nos frères juifs. Et pourtant je revendique le fait de n’être en rien bigot, naïf ou adepte du wokisme oecuménique. Il suffit de la lire en ouvrant son cœur et en faisant parler sa raison.
@39
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Ainsi donc mon TCF Joab’s tu as deux visions du monde : une à usage M.°. et l’autre à usage profane ?
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Cela ne doit pas être simple à gérer. Personnellement j’y arrive de moins en moins et cela entraine de temps en temps des incompréhensions, voire de l’agressivité (dans le monde profane). Mais il me semble qu’après plus de 25 ans d’appartenance à l’ordre c’est un problème qui finit fatalement par se poser.
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Il me semble que si tu voulais être cohérent vis à vis de cette espèce de (à mon sens) « schizophrénie » tu devrais avoir, ici comme ailleurs, deux signatures (Joab’s et… par exemple… JLT), mais ça te regarde.
Que le récit prête aux juifs la volonté que le sang de Jesus (Dieu des chrétiens)soit sur eux et leurs enfants ( les futures générations juives donc) ne serait pas antisemite ? Pas un appel à ce que les juifs paient la mort de Jesus ?
N’est ce pas encore pire de prêter (y a t il des juifs qui se reconnaissent dans ce texte ?)aux juifs la volonté d’être persécutés ?
A Yasfaloth
PARDES ou exégèse biblique judaïque, qui suppose que l’on ne fasse pas de lecture littérale des textes bibliques
Sauf que nos lisons des traductions: de l’hébreu pour l’ancien testament et du grec pour le nouveau. Aussi il faut une sacrée formation pour devenir exégète des textes bibliques et la FM ne vous l’apprend pas mais vous donne des pistes d’étude
Je serai plus du côté des lectures ésotériques (sociétés initiatiques) et lectures exotériques (religions révélées) dont l’exercice est plus à notre portée
A JOAB’S
Vous citez Matthieu 27, 25 qui fait partie du récit de Jésus devant Pilate, le gouverneur de Judée
Les prêtes et le peuple demandaient que Jésus soit crucifié et que Barabbas soit relâché. Pilate leur demandait quel mal Jésus avait-il fait et même réponse du peuple « qu’il soit crucifié »
Pilate prit de l’eau et se lava les mains devant la foule en disant: « Je suis quitte de ce sang. A vous de voir » (origine de l’expression, s’en laver les mains, ou décliner toute responsabilité..)
Tout le peuple répondit « que son sang soit sur nous et sur nos enfants » C’est donc le sang du Roi des Juifs… qui devait être sur les enfants du peuple juif !!
Où est l’anti-sémitisme dans ce récit ? Le peuple voulait que soit versé le sang du condamné sur leurs propres enfants !!
Remarque de yasfaloth fort interessante … Même sans les « likes » d’un habitué …
Si elle est irrelevante à la question de « bible antisemite » qui est une question profane, elle repond bien à la question que soulevait Brumaire : Comment Joab’s qui mentionne l’antisemitisme dans la Bible la supporte en loge ?
En fait justement parce qu’en loge on a une approche initiatique et on considère autrement les mêmes objets. Ainsi nous ne voyons pas le compas comme un outil pour tracer des cercles.
Et sur un autre plan , ce dieu-demyurge de la Bible qui foire tout ce qu’il entreprend depuis Eden, assassine ses creatures par un deluge, qui pousse à l’extermination des cananéens asassine des enfants egyptiens, pousse ABraham à assasiner son fils, qui instaure la lapidation des femmes adultères, des homos, etc
Ce « dieu » ne merite aucune consideration sauf de la crainte(?) au cas où il existerait ?
Et malgré ces abominations, la Bible reste un outil interessant pour l’initiation…
Donc, merci Yasfa d’avoir attiré l’attention sur ce point.
Le point de départ de l’excitation a été :
Mon argumentation que la Bible est antisemite.
J’’ai apporté des passages de la Bible en appui de cette affirmation.
Ce qui m’a valu les insultes habituelles. Pas grave !
Restons simple :
Un livre qui énonce(math 27) :
« Que son sang (de jesus) soit sur nous (les juifs) et sur nos enfants » ne peut il être qualifié d’antisemite ?
Et ce n’est pas isolé !
A 35 Bien vu Yasfaloth. Merci 😉👍
Avant d’idéaliser le pardes, il est utile de répondre à cette question : quelle différence y a-t-il entre se prendre une pierre sur son pied et se prendre une pierre spirituelle sur son pied spirituel ?
Bonjour. Ce que je trouve assez hallucinant dans cette discussion (pour des Maçons) c’est que personne n’ait fait allusion au PaRDeS
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https://fr.wikipedia.org/wiki/PaRDeS
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Pour un initié (et chez nous c’est une des premières choses qu’apprennent les Apprentis), RIEN n’est à prendre au sens littéral dans un écrit « sacré » quel qu’il soit.
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Sinon on est au café du commerce… ou dans un cercle intégriste…
Puisque mes contradicteurs se réfugient sur un aspect personnel, je n’esquive pas : pour moi les récits antisemites (réels) figurant dans la Bible n’ont aucune valeur et ne méritent aucune considération. Je suspecterais meme (sans preuve) une falsification des textes par les romains constantiniens pour tenter de justifier leurs persécutions sur les juifs. Exterminer des deïcides, pas de pb !
Par contre, ceci n’enlève rien à la critique de sacralisation d’un livre antisemite. Y compris par les fm.
@ toute la reaction violente et insultante habituelle …. (psycho … obsédé, etc) signe d’avoir perdu pied dans l’argumentation.
Comme chacun le constate , EH esquive et repond à des arguments non avancés … signe là aussi de perdre pied …
Ainsile « Crucifie-le ! » n’est nullement un argument que j’ai avancé. Mais comme il a une reponse à celui-ci …
PAR CONTRE … Mathieu 27 « Que son sang retombe sur nous et sur nos enfants ! » est typique en effet d’un pretexte au massacre des juifs.
et autres versets cités …
Donc discours de contournement et esquive … pour retomber sur un terrain favori.
Mon propos n’etait nullement d’accuser les juifs (ce à quoi EH repond) mais de constater que la Bible appelle à la persécution des juifs.
Insupportable ??? donc revisionisme, esquive et insultes.
Pour repondre à Brumaire qui s’etonne comment puis-je supporter la dite Bible en loge ? C’est une bonne question puisqu’apperemment paradoxal vu ma position defendue ici. Et je n’ai pas non plus attendu d’être FM pour être incommodé par ce livre, dit « Parole de Dieu » à vénérer donc et qui contient, en plus de cet antisemitisme des massacres, genocides , sacrifices humains commandités par le dit « dieu ».
Donc, aujourd’hui, je prends une distance en y voyant un livre interessant, racontant des histoires qui ont conditionné le monde dans lequel nous vivons.
Et le mystère chretien m’intrigue encore donc je continue à lire ces recits.
Je tente de repondre à mes opposants, sans esquiver. et sans les insulter …meme si ce n’est pas reciproque.
en tout cas, pour repondre à HC ca me parait aussi interessant que de discourir sur les Le Pen.
Il y a exceptionnellement des apports par EH , même s’ils esquivent la question soulevée.
27-28-29-30- J’apprécierais qu’on utilise les bons vocables, et qu’on ne mélange pas tout, c’est aussi simple que cela, et ça évite les malentendus, que ce soit ici ou ailleurs.
Pour le sujet qui nous était présenté, j’ai donné mon avis en 10, et j’estime que c’est largement suffisant pour la famille Le Pen.
Et voilà pourquoi votre fille est muette !
Je n’en rajouterai pas plus à cette demonstration qui a la qualité de nous rappeler, si nous l’avions oublié , que les coucous ne font pas des canaris mais qui a le défaut principale de ne pas très convaincante en utilisant des pétitions de principe .
Essayons de récapituler. Le sujet au départ était « Marine Le Pen, la digne fille de son père ? La dédiabolisation : écran de fumée ou vraie rupture ? »
Jusqu’à ces phrases (en 5) « Rappellons le livre foncièrement antisemite et vénéré jusque chez des franc-maçons : la Bible, prétendue Parole de Dieu, volume sacré ! » (On va retenir cela au nom de la liberté d’expression mais pas plus)
Une première réaction : « 5 @ « La Bible … ouvrage antisémite… » . J’avoue que le psycho-rigide de service s’est surpassé. Quel sens de l’humour ! »
Et encore une révélation : « 9-Joab’s, encore une fois, les Évangiles NE SONT PAS la Bible! »
Celles et ceux qui citent des passages de la Bible ne parviennent pas à lui donner sa légitimité alors que dans les Loges on utilise ce Volume que l’on ouvre à Jean ou au Livre des Rois
Comment pourrait-on faire comprendre aux Obédiences qu’utilisent la Bible et qui ouvrent leurs travaux au Prologue de Saint-Jean que ce dernier fait partie d’un Évangile mais qu’il ne ferait pas partie de la Bible ?
Le terme « antisémitisme » est apparu au 19e siècle. Étymologiquement, le terme pourrait s’appliquer aux peuples sémites parlant des langues sémitiques. Ces peuples sémitiques Akkadiens, Cananéens, Araméens, Phéniciens, Hébreux, Arabes ont créé l’écriture alphabétique et ont fondé les trois grandes religions monothéistes
La période d’écriture de la Bible couvre à peu près de 300 avant JC à 100 après JC. Elle est un recueil des textes écrits pas différents auteurs dans différentes langues et il est nécessaire de tenir compte du contexte dans lequel ces textes ont été écrits et la logique de l’époque.
Partir d’un sujet sur Le Pen et Co. pour ensuite dévier sur l’antisémitisme de la Bible, certaines allégations qui ont suivi et autres propos davantage étayés…
Babbel contient la racine hébraïque BLBL qui signifie « bredouiller », « confondre »
-19- « Tout le monde (scientifiques, exégètes) s’accorde sur l’antisémitisme virulent de Paul »
Absolument pas !
Ce ne sont pas le fait d’exégètes de la Bible, ni d’historien de la Bible, mais bien d’une franche d’apostats, repris par une idéologie enracinée dont on a un brillant exemple dans ces échanges !
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Si Paul fut virulent envers les juifs, il y eut chez lui une rupture totale sur le chemin de Damas, ce qu’omettent de dire les tenants de l’antisémitisme de la Bible !
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Lui qui persécutait les disciples du Christ est renversé par ce qu’il décrit comme une rencontre avec Jésus lui-même.
Il découvre qu’il a fait fausse route.
De persécuteur acharné à l’encontre des juifs, il devient défenseur non moins acharné.
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Un seul exemple.
Dans une longue méditation sur la destinée d’Israël, il affirme : « À eux appartiennent la filiation, la gloire, les alliances, le don de la loi, le culte et les promesses : des pères et d’eux vient le Christ selon la chair, lui qui est Dieu béni par-dessus toutes choses. » (Rm 9, 4-5.)
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Un fois plus, on est confronté à des opinions orientées que les faits n’avalisent pas.
-18- « Le Christ adoré n’était il pas le Messie que les juifs ont rejeté puis fait crucifier ?
Il faut être sérieux et examiner les réalités, même si elles nous déplaisent… »
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Tout d’abord évacuons cette histoire stupide de plaire ou de déplaire, qui n’a rien à voir en la circonstance, et du blabla provocateur habituel qui ne me correspond en rien, et qui ne sont là que pour noircir les nombreux vides argumentaires.
Ce qui ne m’empêche pas d’être un observateur attentif de la Bible.
Et, non, quoique en dise mon contradicteur, je ne partage en rien ces vues.
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Cela étant, je trouve aussi qu’il faut être sérieux et examiner les réalités et non se contenter d’une phrase toute faite dépourvue de toute analyse approfondie…
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Que nous disent les Evangiles ?
Elles disent toutes que les juifs ont criés : « Crucifie-le ».
C’est factuel.
Mais le texte dit, et c’est également factuel, que ce sont les Romains qui ont perpétré l’acte haineux (Matthieu 27.27-35).
Le peuple juif n’avait pas l’autorité requise pour le faire (Jean 18.31).
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Est-ce que les Italiens actuels sont accusés d’être des meurtriers du Christ ? !
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En plus, le Nouveau Testament enseigne que personne n’a pris la vie de Jésus.
Il l’a offerte volontairement en tant que sacrifice expiatoire pour le péché, une fois pour toutes. (Jean 10.17-18 ; Hébreux 10.4-10).
Il fut considéré que sa mort faisait partie du plan de Dieu.
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Un des versets du Nouveau Testament dit ceci :
« Car Dieu a tant aimé le monde, qu’Il a donné son fils unique, afin que quiconque croit en Lui ne périsse pas mais qu’il ait la vie éternelle ». (Jean 3:16)
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Le Nouveau Testament reconnaît qu’une partie seulement du peuple juif a participé à la mort de Jésus.
Mais il montre aussi clairement qu’ils n’ont pas agi seuls.
Les Romains l’ont arrêté, frappé sans merci, puis l’ont crucifié.
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Est-ce que les Évangiles attaquent le peuple juif tout entier ?
La réponse est bien évidemment, non !
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À travers l’histoire, les antisémites ont condamné le peuple juif en tant que « meurtriers du Christ » parce qu’ils ont mal interprété les versets tels que Jean 5.18 :… « les Juifs cherchaient à le faire mourir… »
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En effet, malgré le fait que ceux qui persécutaient Jésus étaient Juifs, tous les Juifs ne l’ont pas persécuté.
Le terme « Juif » n’impliquait pas la race juive toute entière !
Ce terme désignait un groupe bien précis à un moment particulier, et ce groupe spécifique était bien juif.
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Dans les faits, plusieurs autres Juifs l’ont suivi !
Par ailleurs, Jean 4.22 dit que « le salut vient des Juifs » !
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Et venons-en à l’abomination !
Lorsque les Nazis ont jeté les Juifs dans les fours crématoires pendant la Deuxième Guerre Mondiale (un « détail de l’histoire » pour l’antisémite JMLP !), disant que ceux-ci étaient des meurtriers du Christ, aucun d’entre eux n’a jamais cité Jean 4.22 !
Cependant ce verset fait autant partie du Nouveau Testament que tous les autres !
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Donc, le Nouveau Testament enseigne que sans le peuple juif, il n’y aurait pas de salut ou de pardon pour le péché parce que c’est à travers eux seuls que Jésus, désigné comme étant le Messie d’Israël et le Sauveur du monde, est venu.
Pierre, tu peux déplorer, te moquer comme d’hab. il serait plus interessant que tu critiques sur pièces.
Les passages antisemites figurant dans le NT sont donnés. Tu contestes quoi, au juste ? Leur réalité ? Qu’ils contrarient ton idée et un discours classique ?
Sinon, prolonges ta réflexion : pourquoi des juifs ont écrit un appel à massacre des juifs sur plusieurs générations !
Charrier ton interlocuteur n’y répond pas.
Dissimuler la réalité non plus !
Oui, Brumaire, je sais, tu te répètes. Mais je t’invites à vérifier avant d’affirmer, ce qui est appelé « Bible » Que ça te déplaise, c’est possible ! Et développes alors ton idée pourquoi ce qui est communément appelé Bible ne devrait pas l’être !
Dans les loges, c’est la Bible ouverte en effet soit au livre des Ris, soit à l’évangile de Jean.
Dans les 2 cas ça s’appelle la Bible !
Je ne comprend pas très bien ce qui te perturbe dans ce fait !
D’ailleurs le mot Bible n’est apparu que dans le monde chrétien, tardivement.
Admettons, si tu veux , que seule la partie dite NT de la Bible est franchement antisemite.
A 21 très instructif. Merci Samuel😊
Est ce un hazard si on constate q’on retrouve les mêmes regroupements en faveur de la religio-maconnerie que pour complaisance avec l’extrême droite ?
Quoi qu’on puisse en penser, je regrette/déplore cet échange (qui conclut, contre toute logique, à « l’antisémitisme » des juifs depuis les temps bibliques!) en ce dixième anniversaire de faits que je ne citerai pas.
14- Joab’s, Brumaire te redit, pour la nième fois, que les Évangiles, Épîtres et tout ce qui s’appelle chez vous « nouveau testament », ne font pas partie de la Bible.
Les FM qui travaillent avec un VLS ont, soit une Bible ouverte au livre des Rois, soit l’Évangile de Jean, qui sont deux choses bien distinctes.
J’apprécie qu’on utilise les termes exacts.
Mais toi qui es toujours à l’UGLA et qui es issu de la GLNF, ça ne te fait rien d’avoir un VLS, que ce soit l’un, ou l’autre?
Pour l’édification de tous, cette magistrale série d’émissions d’Arte sur l’origine du christianisme : https://www.youtube.com/watch?v=EjSTABRtYIo
Les pretextes à un antisemitisme virulent sont légion dans la Bible. Notons que EH confirme ce que j’appelais « forme paradoxale d’antisemitisme » dans l’AT.
Alors pourquoi cette virulence negationniste venant des intervenants habituels, franc macons donc pas directement concernés par le mefaits cruels de l’Eglise ?
On peut comprendre que puisqu’ils font de la Bible un Livre Sacré, Parole de Dieu sensé dans le monde GLUA révéler l’Etre Supreme … ca se trouve confronté à la volonté, valeur humaniste, fraternelle de la FM.
D’où un embarras, comprehensible.
Mais alors, pourquoi surencherir dans le déni, une agressivité contre d’autres FM ?
Le recit chretien (original) qui merite consideration, consiste à se separer du judaisme (Nouvelle Alliance), tout en reclamant une filiation, pour la creation d’une Eglise de coeur par une redemption automatique, definitive et non des coutumes, pratiques.
Et on retrouve certaines de ces idées dans la FM. quelque soit les depravations amenées par les institutions chretiennes ou FM.
A 17 : ne le fermez pas trop vite et lisez les épîtres et les actes avant de conclure.
Tout le monde (scientifiques, exégètes) s’accorde sur l’antisémitisme virulent de Paul, c’est sur celui-ci que l’église de rome et les royaumes chrétiens s’appuyèrent pour persécuter les juifs.
Donc , selon EH .. la seule contestation(?) de cette évidence serait donc que les auteurs… seraient juifs.
Mais, évidemment, esquive du contenu factuel : appel au massacre des juifs. Sur plusieurs générations.
Ce qui a été le cas, la pratique des siècles qui ont suivi.
Prétendre que l’Eglise serait seule responsable est typique d’un aveuglement militant. Comme chacun peut le constater.
Je comprend bien que ça irrite ceux qui voudraient étouffer cette réalité constatable partous.
Reste, comme d’hab, l’affichage de mépris…
Ce qui est cocasse : que resterait il du christianisme si on enlève de la Bible toutes les condamnations du judaisme issues des évangiles, épîtres ?
Le Christ adoré n’était il pas le Messie que les juifs ont rejeté puis fait crucifier ?
Il faut être sérieux et examiner les réalités, même si elles nous déplaisent… mais il est vrai qu’avec JMLP, le révisionnisme est apprécié.
Prétendre que la Bible est antisémite est d’une totale absurdité et dénote une méconnaissance abyssale de son contenu, une totale ignorance de ses tenants et aboutissants, sans exclure une manipulation intentionnelle dont cet interlocuteur est peu avare !
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Si on prend la Thora et les Prophètes (Ancien Testament), est-ce antisémite de qualifier des juifs de :
– cou raide – Exode 32.9 ; 33.3 ; Deutéronome 9.6, 13 ; Jérémie 17.23
– cœur endurci – Ézéchiel 3.7
– rebelle – Ézéchiel 2.3, 5-8 ; 3.9 ; Jérémie 5.23
– nation pécheresse et peuple chargé d’iniquité – Ésaïe 1.
– méchants, enfants corrompus – Ésaïe 1.4
– fous, insensés, dépourvus d’intelligence – Jérémie 4.22.
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Ça pourrait le laisser penser aux non avertis, SAUF QUE ces épithètes sont données par les juifs eux-mêmes à leur semblable, ce qui change sérieusement la donne !
Ce sont des attaques verbales livrées par des Juifs à des Juifs !
Qui a prononcé ces paroles ?
Nuls autres que les prophètes juifs appelés par leur Dieu pour délivrer des messages de vérité et de condamnation à leurs propres frères juifs, les appelant à se repentir et à revenir au Dieu de leurs pères.
Cette « Bible des juifs », que les non-juifs et les chrétiens appellent l’Ancien Testament, contient donc des propos très hostiles tenus entre juifs qui n’ont jamais été qualifiés d’antisémite, voir raciste ou haineux, et pour cause !
De plus, la tradition juive enseigne que les Écritures sont sacrées et saintes.
C’est pour eux la Parole de Dieu.
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Concernant le Nouveau Testament dont notre interlocuteur a pris des extraits tirés de leurs contextes, si la plupart des Juifs ne le considèrent pas comme étant la Parole de Dieu, celui-ci contient ces mêmes querelles entre Juifs.
Spécialement les quatre premiers livres qui sont des témoignages de la vie et des œuvres de Jésus de Nazareth.
Les écrivains relatent les débats et les désaccords passionnés, ainsi que les réactions des chefs religieux aux enseignements de « cet homme » Jésus.
Et parmi ces quatre premiers Livres il y a l’Evangile selon St Jean que notre interlocuteur cite comme étant antisémite, quelle ignorance !
Considérons les faits, puisque notre interlocuteur n’a que ce mot à la bouche, et questionnons-nous :
– Tous les auteurs, à part Luc, étaient Juifs.
– Jésus, au cœur du message du Nouveau Testament, était Juif.
– Ses disciples étaient tous Juifs.
– Les douze apôtres étaient Juifs.
– La première assemblée (église) était Juive.
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Le comble c’est que c’est l’Eglise qui a distillé l’antisémitisme en dévalorisant le peuple juif !
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Et notre interlocuteur-victimaire de vitupérer : « Typique de la mentalité des militants de la religio-maconnerie : en plus de leurs injures, ils ignorent le contenu de leur « livre sacré » : (l’antisemite bible) ».
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Fermons le banc !
@Remi : C’est quoi « apercevoir comme il faut » et « bien (en) juger » ? Cette approche me semble légèrement dogmatique et contraire à la recherche de la (ou sa) vérité. Par ailleurs, (9) les évangiles (du moins les 4 canoniques) font bien partie du nouveau testament qui lui-même fait bien partie de la Bible chrétienne. Les cinq premiers livres de la Bible chrétienne ou Pentateuque se réfèrent à l’ancien testament et constituent la majeure partie de la Bible hébraïque.
Mélenchon n’a pas de A dans son nom.
Comme Le Pen d’ailleurs.
Il n’y en a pas non plus dans extrêmes et extremistes.
A priori ils ont donc quelques points en commun…
Ne pas confondre « comprendre » et « gober », « se soumettre » ou « plaire ».
Ce que veut peut être dire Brumaire est que la Bible ne se limite pas aux evangiles… ni aux épîtres tout aussi antisemites.
En effet ! Comme le discours de JMLP n’est se limite pas à des propos raciste et antisemite.
Je pense qu’il faut affronter la réalité, comme cet antisemitisme biblique et se construire ensuite une opinion tenant compte de cette triste réalité.
Les maçons ne devraient pas fonctionner sur des postures, plus ou moins dictées, cherchant des alliances pour fustiger d’autres maçons.
Et le F de « franc » maçon prend tout son sens dont « franchise », « sincérité », « liberté », « émancipation », « réalisme ».
Parmi les maçons, il y a des personnes qui, toute leur vie, n’aperçoivent rien comme il faut pour bien en juger. On à beau leur montrer, rien n’y fait. – c’est pénible à la longue. Mais c’est toujours la fautes des autres n’est ce pas.
Brumaire : j’ai bien compris que tu voudrais éliminer les évangiles de la Bible. Je t’invite à nouveau à vérifier ce qu’on appelle « Bible « .
Mis à part la Bible du rabbinat, (et pour cause) toutes incluent les évangiles. Contestés tu cela ?
Et même dans l’AT, il y a une forme paradoxale d’anti sémitisme.
Et en FM, la plupart ouvrent à l’évangile de Jean, non ?
Pourquoi esquiver cette réalité ?
Il faut affronter et assumer cette triste réalité que le monde judéo-chrétien est construit sur un livre antisemite .
Et en effet, il est du coup cohérent que l’extrême droite construite sur un radicalisme catholique violent soit antisemite .
Ils ont aussi assassiné cathares, templiers, sorcières, protestants, incas.
Lfi n’est pas directement antisemite. Ils sont clientelistes d’un islamisme anti israélien.
A 10 : il semble bien que oui pourtant.
La bible est l’ensemble des textes sacrés des chrétiens : le tanakh (qui désigne les textes sacrés juifs -il me semble que les catholiques retiennent les livres deutérocanoniques que ni les juifs, ni les protestants considèrent faisant partie des textes inspirés), les actes des apôtres, les épîtres, les évangiles canoniques et l’apocalypse.
Pour les juifs, il s’agit de la torah ou tanakh selon de quelle synagogue on se situe, avant ou après l’exil.
9-Joab’s, encore une fois, les Évangiles NE SONT PAS la Bible!
Autrement, Marine et JeanMarie Le Pen sont les deux faces d’une même pièce.
À combattre absolument.
Typique de la mentalité des militants de la religio-maconnerie : en plus de leurs injures, ils ignorent le contenu de leur « livre sacré « : ( l’antisemite bible)
Mathieu 27 : « que son sang retombe sur nous (les juifs) et sur nos enfants » … c’est ce que l’evangile fait dire aux juifs…
Matthieu 3:7 « Mais, voyant venir à son baptême beaucoup de pharisiens et de sadducéens, il leur dit: Races de vipères, qui vous a appris à fuir la colère à venir? »
Jean 8 « Vous (les juifs) avez pour père le diable, et vous voulez accomplir les désirs de votre père. »
Mat 12 « Races de vipères, comment pourriez-vous dire de bonnes choses, méchants comme vous l’êtes? Car c’est de l’abondance du coeur que la bouche parle. »
luc 3 « Races de vipères, qui vous a appris à fuir la colère à venir? »
Matthieu 23:27 Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites! parce que vous ressemblez à des sépulcres blanchis, qui paraissent beaux au dehors, et qui, au dedans, sont pleins d’ossements de morts et de toute espèce d’impuretés.
Heb 8 : » En disant: une alliance nouvelle, il a déclaré la première ancienne; or, ce qui est ancien, ce qui a vieilli, va disparaître. » (fin de ce qui constitue le peuple hébreu)
Luc 19 : »Au reste, amenez ici mes ennemis (les juifs semble-t-il), qui n’ont pas voulu que je régnasse sur eux, et tuez-les en ma présence. »
5 @ « La Bible … ouvrage antisémite… » . J’avoue que le psycho-rigide de service s’est surpassé. Quel sens de l’humour !
Hitler est arrivé au pouvoir en se prétendant national … socialiste ! L’extrême droite ne peut arriver au pouvoir qu’en dupant une partie de l’électorat en surfant sur des réactions épidermiques d’égoïsme simpliste : en désignant « l’ennemi « , changeant qui a été le juif, le maçon, le communiste, l’hérétique, le musulman, l’immigré, le démocrate, le noir, le woke etc
Ça arrive à rallier un électorat agacé et qu’on flatte. D’être « peuple élu » ou « aryen » ou « régulier « … et pas les autres !
Le procédé de manipulation est bien connu mais marche encore amplifié par l’abêtissement par les réseaux sociaux.
C’est faire trop d’honneur au Rassemblement National de le créditer d’une politique sociale volontariste sur la foi des déclarations de Marine Le Pen ou de ses lieutenants.
Il ne s’est jamais vérifié que l’extrême-droite eut pour politique la défense du monde du travail et l’établissement de lois favorisant le progrès social.
C’est tout le contraire.
Bruno Dély aurait dû garder à l’esprit que cette politique progressiste fut toujours annoncée par l’extrême-droite pour rallier le vote des ouvriers et du salariat petit et moyen.
Ennoncée et aussitôt trahie dès l’accession au pouvoir.
Les dirigeants fascistes, nazis, pétainistes, franquistes, Salazar, Colonels en Grèce et ceux d’Amérique latine défendaient exclusivement les intérêts des grandes fortunes qui l’avaient bien compris, ces dernières soutenaient et finançaient ces partis nationalistes depuis leur fondation.
Ce fut la politique de Boris Johnson.
C’est exactement ce qui se vérifie aujourd’hui aux États Unis avec l’élection de Donald Trump.
Marine Le Pen n’échappera pas à cette règle, l’écoute attentive de ses raisonnements et la lecture du programme du RN la confondent.
Le discours ignoble sur l’immigration à imprmé. Bien au delà de la petite sphère extrémiste. C’est bien tout le problème actuel. Quant à l’antisemitisme, manifestement tout d’un coup l’extrême droite, par opportunisme se clame anti -antisemite !
Rappellons le livre foncièrement antisemite et vénéré jusque chez des franc-maçons : la Bible, prétendue Parole de Dieu, volume sacré !
Mélenchon est à l’évidence bien pire que Marine Le Pen !
Un bien long article ,dont il était facile de deviner la conclusion.
Bien sur , pas d articles sur l antisemitisme de l extrême gauche ..
Une question cependant, le Melanchon d aujourd’hui est il meilleur que Marine Lepen ??
On n’en attendait pas moins d’un rédacteur à Libération, ce journal passé au cours de la dernière décennie du statut de référence culturelle à celui de Temple de l’islamo-gauchisme et du wokisme. Que JMLP ait été un type odieux, parfois même à vomir, personne ici ( du moins je l’espère) n’en doute mais un minimum d’objectivité serait de lui reconnaître quelque talent de visionnaire socio-politique. Il avait raison dans un domaine précis: si en petit nombre l’autre m’enrichit, en trop grande quantité il m’empêche de respirer.
Le fond du projet n’a certes pas changé, il me semble Toutefois le FN a été à un époque une « assurance vie » efficace d’une certaine gauche. Mais cela c’est retourné contre elle.