Mozart, génie de la Lumière

Publié par Jiri Pragman
Dans Divers

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dimanche 9 janvier 2011
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  • 16
    Le Chien
    11 janvier 2011 à 19h54 / Répondre

    @ JB Bienvenue (pour la dernière : j’ai autre chose à faire qu’à polémiquer !)

    Un Frère, Christian Jacq ? D’après la mise en garde publiée naguère par le GOdF et le GOB, plutôt le gourou d’une secte para-maçonnique …

    Oui, Monsieur un Frère, initié à la GLNF, une belle initiation dont je me souviens très bien !

    Gourou d’une secte ?! Ah oui ? Laquelle ? Tout juste coupable de militer pour une franc-maçonnerie initiatique (comprenez-vous encore ce mot ?!). Méfiez-vous de la diffamation : elle est répréhensible !

    Christian Jacq : un égyptologue (doctorat d’études égyptologiques à la Sorbonne) qui publiera de nombreux essais, dont L’Egypte des grands pharaons à la Librairie académique Perrin en 1981, couronné par l’Académie française, avant de devenir le romancier à succès que l’on connait.

    Christian Jacq aura été un temps producteur délégué à France-Culture, et travaille notamment pour « Les Chemins de la connaissance » et ex-directeur de l’Institut Ramsès.

    Il travaille à une « description photographique de l’Egypte » et à la publication de textes hiéroglyphiques, membre de diverses sociétés d’égyptologie, Christian Jacq poursuit l’exploration des sites pharaoniques qui ne fait que resserrer les liens qui l’unissent à ce pays mythique.

    Il rend l’Initiation accessible aux profanes, comme Mozart en son temps avec la Flûte Enchanteresse ! Cela dérange forcément les « sépulcres blanchis ». (…)

  • 15
    JB Bienvenue
    11 janvier 2011 à 12h09 / Répondre

    « le chien » a écrit (commentaire 14) :
     » j’ai beaucoup de respect pour le travail de mon Frère Christian Jacq ! »

    Un Frère, Christian Jacq ? D’après la mise en garde publiée naguère par le GOdF et le GOB, plutôt le gourou d’une secte para-maçonnique …

    D’ailleurs, quand on s’avise de critiquer un gourou, on est aussitôt pris pour cible et injurié par ses sectateurs, comme a pu le vérifier Ronan (cfr. commentaires 7, 10, 12)

    S’il suffit de ne pas couper dans les divagations du commerçant égyptomaniaque pour se faire aboyer aux chausses et se voir traiter de suffisant, de vaniteux et d’intellectuel entre guillemets, je revendique hautement ces qualités !

  • 14
    Le Chien
    10 janvier 2011 à 21h53 / Répondre

    @ Ronan Ne soyez pas effondré : y avait de la provoc’ dans mon propos !
    Je suis un chien un poil cabot… N’empêche que j’ai beaucoup de respect pour le travail de mon Frère Christian Jacq ! Sans racune et que la musique adoucisse vos moeurs !

  • 13
    Ronan
    10 janvier 2011 à 18h52 / Répondre

    @Sarastro
    Je fais effectivement référence à cette « analyse » dans mon travail : ce n’est pas la seule thèse délirante, hélas !
    On trouve aussi sous la plume d’auteurs réputés des affirmations qu’il est facile de vérifier, comme l’analyse numérologique sur le nombre de flambeaux décorant la loge dans le tableau qui montre Mozart en tenue…

    Pour moi, mais je n’engage que moi, je refuse d’être la proie facile des falsificateurs de l’Histoire qui, en sus, vivent grassement sur l’abus de la naïveté et de la crédulité.
    A ce compte, je suis tout disposé à paraître « suffisant », voire sectaire auprès de ceux qui sont prêts à avaler les pires âneries sans broncher, au mépris de l’héritage des Lumières dont, tout de même, sacrebleu, nous descendons depuis que l’entourage de Newton s’est emparé par l’intermédiaire de Désaguliers de la première « grande loge » d’artisans de 1717, pour en faire en 1719 une maçonnerie réellement spéculative.
    Je suis donc effondré de lire pareils propos sous la plume de Le Chien, comme je suis désespéré par ceux qui vivent la maçonnerie comme un substitut de religion, avec la même vision sectaire et dogmatique, et le même attachement magique à des rituels qui ne sont – ne devraient être – que des outils de travail forgés par des hommes et non sortis tout armés de la cuisse du GADLU (Ah ! Les landmarks éternels (datant de 1929)… Tout pour plaire à un homme libre).

  • 12
    Le Chien
    10 janvier 2011 à 18h39 / Répondre

    Tout à fait d’accord avec Sarastro (amusant le pseudo !)… Mozart n’a sûrement rien calculé ; si mathématiquement sa musique est parfois empreinte du nombre d’Or, c’est qu’il a su se mettre au diapason avec l’Univers ; une sorte de génie instinctif (la Nature ne « calcule » pas ses propres proportions, elle s’accorde d’elle-même !)… Habité par la Lumière, Mozart était un homme vrai, là est toute la différence : il n’était pas riche de lui-même. C’est pour ces raisons que sa musique touche les coeurs, elle n’était point faite pour l’esprit suffisant des cours royales dont certains ont hérité ! Sa musique s’adresse aux « bienheureux, les pauvres d’esprit » (car le Royaume des Cieux est à eux). Et tant pis si je me trompe, j’assume.

  • 11
    Sarastro
    10 janvier 2011 à 14h25 / Répondre

    Il ne faut pas pousser le bouchon trop loin:
    Une analyse, disponible sur Internet, affirme que le premier tableau du deuxième acte de La Flûte comporte 1387 mesures, et que 1378 est l’année de la naissance annoncée du mystique Christian Rose-Croix (en intervertissant les deux derniers chiffres, procédé courant au 18ème siècle pour brouiller les pistes, paraît-il…). Sachant que l’existence même du personnage est pour le moins douteuse, que bien peu d’amis maçons devaient en connaître la biographie, Mozart se serait-il fatigué à un tel exercice ? Calcul amusant : comptons le nombre de mesures de la Musique funèbre et maçonnique : 69 (si, si, je n’invente rien). Ami lecteur, cherche le symbole ! Non, Mozart n’a jamais compté les mesures ni ne les a enfermées dans un symbolisme que personne, personne ne pourrait jamais saisir ! Les trois coups, oui, les trois bémols, pourquoi pas de temps en temps : sur une dizaine d’œuvres destinées à un usage réellement maçonnique, deux sont en mi bémol majeur, une en ut mineur… Mais de grâce, cessons là trop d’analyses et d’interprétations fumeuses qui n’apportent strictement rien à la jouissance auditive – à moins qu’elles ne servent de substitut à tous ces doctes machinologues ?

  • 10
    Le Chien
    10 janvier 2011 à 8h36 / Répondre

    @ Ronan

    Je m’attendais à cette réaction de mépris envers le travail « vulgarisateur » de Monsieur Christian Jacq !

    J’y répondrai en citant Mozart : «On jurerait que les grands prélats avalent chaque jour une dose excessive de vanité.»

    Ne parlais-je pas tout à l’heure de « suffisants » , en aurais-je démasqué un ? Un peu d’humilité mon Frère ! L’intelligence du coeur seule fait le Véritable Maçon. (…)

  • 9
    Ronan
    10 janvier 2011 à 0h18 / Répondre

    Merci, JB

    @Le Chien
    Concernant Christian Jacq, que je me garderai bien de qualifier de « maître » (sauf pour ce qui est de la duperie intellectuelle), j’ai comme le sentiment que l’on peut trouver d’autres références, à la fois plus sérieuses et plus sensibles, les deux ne me paraissant pas nécessairement incompatibles.

    Comprendre permet de ressentir plus finement, et ressentir facilite la compréhension : je suis toujours surpris (et attristé) de cette opposition artificielle entre la sensibilité et l’intelligence. Comment, sans intelligence (au sens de compréhension), peut-on prétendre ressentir les intentions d’un auteur. Comment, sans base historique et technique (ici, musicologique), peut-on prétendre mettre ses pas dans les siens? On passe à côté de tout, ou presque, une fois épuisée quelques émotions triviales (Mozart divin, forcément divin! et hop, passez muscade…). C’est comme de dire qu’il suffirait d’avoir été initié pour être maçon, sans avoir jamais remis les pieds en loge: le travail d’approfondissement demande du temps, de l’investissement, de l’énergie, de la persévérance… du travail!

    Le « travail » de Christian Jacq n’est qu’une pitoyable fumisterie, et je plains ceux qui prétendre entendre quelque chose à Mozart (au sens, là encore, de comprendre et ressentir) à travers ce prisme déformant grossier et mensonger.

  • 8
    JB Bienvenue
    9 janvier 2011 à 22h38 / Répondre

    Sur Saint-Georges, voir aussi la page ci-dessous !

    (NB pour Ronan : via cette page, en remontant à la page d’accueil du site, tu retrouveras mon @dresse)

  • 7
    Le Chien
    9 janvier 2011 à 22h18 / Répondre

    Le célèbre romancier Christian Jacq a « planché » sur notre Illustre Frère avec succès et en 4 tomes !
    – « Tristes romans propres à la culture de masse », diront certains…
    Quand certains s’enrobent de pseudo-connaissances musicologiques, d’autres ressentent !
    Les 4 romans de Maître Jacq présentent au large public un Mozart sensible, « habité » par l’Initiation.
    Je les conseille aux cherchants humbles. Les intellectuels n’y trouveraient que matière à critique.
    La Flûte « enchanteresse » ne parlait-elle pas au peuple et non aux suffisants ?
    Mozart ne se théorise pas : Il est.
    (…)

  • 6
    Ronan
    9 janvier 2011 à 20h59 / Répondre

    @Fluo
    Saint-Georges ? Oui, tout à fait. La littérature est abondante sur le « Nègre des Lumières », bon musicien, ma foi, et aussi fin bretteur que bon cavalier à ce que l’on rapporte.
    Tu pourrais te rapprocher de Pierre Mollier, le « Boss » de la bibliothèque et des archives de la rue Cadet, pour tes recherches… Il y a là-bas un puits sans fond documentaire, mais surtout, en la personne de Pierre, un monstre de connaissances historiques, toujours affable, disert et de bon conseil. Qu’il soit remercié au passage pour le formidable travail qu’il accomplit dans l’ombre pour le rayonnement de la maçonnerie, avec son comparse de toujours Ludovic Marcos, Conservateur du Musée.

    @Spahi et JB Bienvenue
    Je serais heureux d’avoir vos mails par l’entremise de Jiri (et il peut vous donner le mien)… Manifestement, nous nous sommes déjà croisés dans la « vraie vie », peut être même souvent pour ce qui concerne Spahi qui fréquente peut-être les mêmes lieux que moi, singulièrement autour de Poitiers, Châtellerault et Tours?

    Merci à JB Bienvenue pour son appréciation sur mon travail musicologique.

  • 5
    Fluo
    9 janvier 2011 à 19h49 / Répondre

    Ayant l’honneur de « sévir » à la Colonne d’harmonie, je ne me contente pas de compositeurs FM, loin s’en faut, mais je privilégie l’ambiance. Ainsi, pour une initiation, j’écoute les morceaux les yeux fermés, me mettant à la place de l’impétrant…
    En outre (et je vais certainement me faire lyncher), de tous les musiciens Maçons, Mozart n’est pas mon préféré, il y a certes des oeuvres magnifiques, mais d’autres qui me laissent de marbre.
    Petite question pour Ronan, pourrais-tu me confirmer ou non l’appartenance maçonnique de Joseph Boulogne, Chevalier Saint Georges?

  • 4
    JB Bienvenue
    9 janvier 2011 à 19h08 / Répondre

    Je me méfie comme de la peste des considérations de certains « musicologues » projetant sur Mozart leurs propres divagations ésotérisantes, et j’approuve le point de vue plein de bon sens de Ronan, que j’avais écouté avec plaisir à Cadet en 2006 et dont j’ai retrouvé le texte avec le même plaisir dans les « Chroniques ».

    Quant à l’article de Saint Cricq … Où a-t-il été chercher que Gluck était maçon ? Et que Goethe était l’ami de Mozart ? C’est vraiment n’importe quoi …

  • 3
    spahi
    9 janvier 2011 à 18h25 / Répondre

    J’ai assisté récemment à une tenue d’initiation avec des frères musiciens à la colonne d’harmonie. (basson et clarinettes)
    Une musique appelant à la sérénité et à la douceur fraternelle comme le dit Ronan.
    En tous les cas, un supplément d’âme pour cette cérémonie.
    Avec comme Ronan, une petite pensée pour Ph Autexier que j’ai bien connu à Poitiers.

  • 2
    Ronan
    9 janvier 2011 à 11h33 / Répondre

    Je vais jouer les Cassandre mais… J’ai lu le papier en question et, bien entendu, l’auteur nous ressort les vieilles lunes sans le moindre raisonnement ou amorce de preuve à l’appui de ses thèses (répandues de manière virale par tous les « auteurs » qui pondent sur Mozart en se bornant, comme cela est d’usage dans les domaines de l’occultisme, des pseudo-sciences, du paranormal, à rapporter des affirmations antérieures sans chercher à les étayer).

    Je n’en citerai que deux : « la » batterie par trois de la Flûte (en réalité, deux sortes de batteries de construction et d’effet très différent), et la tonalité de mi bémol et son relatif ut mineur, en raison de leur armature à trois accidents (3 bémols).

    Ce n’est pas bien de se hausser du col, j’en ai bien conscience, mais j’avais donné une conférence dans le cadre du dernier colloque consacré à Mozart par le GODF en 2006 pour démonter pied à pied toutes les coquecigrues forgées autour du « mystère Mozart ». Ce travail a donné un article très fouillé paru dans les Chroniques d’Histoire maçonniques en 2009 (N° 64, publié par l’IDERM aux Ed. Conform), intitulée : « Mozart, malentendus, maçonnerie… Cherchez l’intrus ! »

    Ce n’est que l’amorce d’un travail d’exégèse zététique de la biographie et de l’analyse musicologique de l’œuvre de notre frère: il reste énormément à faire. Mais, du moins, que l’on cesse de répéter des explications fumeuses: il y a une dimension symbolique et ésotérique dans bien des œuvres de Mozart, notamment via le jeu numérologique, mais il ne fait en cela que suivre les traces de ses ancêtres, notamment de JS Bach qu’il vénérait.

    Je partage pleinement l’avis de Le Chien concernant l’intérêt de travailler la « partition musicale » d’une tenue. Ce faisant, nous mettons nos pas dans ceux de nos ancêtres, là encore.
    Ils disposaient, eux, d’une vraie colonne d’harmonie, généralement composée d’instruments faciles à mettre en œuvre et à la sonorité tendre et boisée comme celle du hautbois ou de la clarinette pour engendrer un sentiment de douceur fraternelle dans l’assemblée…
    Je ne peux que conseiller à tous les Maîtres d’Harmonie la lecture du livre de mon ami Philippe A. Autexier, hélas! disparu, « La Colonne d’Harmonie » (ouvrage toujours disponible en cherchant un peu, notamment sur Amazon).

  • 1
    Le Chien
    9 janvier 2011 à 10h32 / Répondre

    Durant tout un trimestre, notre Colonne d’Harmonie a vibré aux rythmes mozartiens…
    Ainsi, notre Frère Mozart était parmi nous !
    Quelle magie, osez donc la Musique sous la Voûte Étoilée ; elle donne de la couleur aux travaux comme les vitraux colorent l’intérieur de la cathédrale !

    http://www.youtube.com/watch?v=6KUDs8KJc_c&feature=related

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