Ne s’attendre à rien, être prêt à tout

Publié par Géplu
Dans Divers

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vendredi 29 janvier 2021
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    Annwn
    29 janvier 2021 à 3h15 / Répondre

    Il y a dans la vie une source intuitive qui nous pousse au-delà de notre raison. On répond à ce que cette force nous dicte sans trop se demander pourquoi. Ce n’est pas une réaction à un événement, pas une pulsion, mais quelque chose de plus enfoui, une certitude des choses qui dure une seconde mais qui transforme votre vie lorsqu’on la suit.
    Cette intuition intellectuelle et supra-rationnelle dont il semble qu’on ait perdu jusqu’à la simple notion, c’est véritablement la connaissance du cœur, suivant une expression qui se rencontre fréquemment dans les doctrines orientales.
    Cette ouverture, cette élévation qui nous dépouille de tout attachement à la matière, ce cœur qui s’ouvre, écoute et perçoit au-delà du sens naturaliste, est une acceptation de la « mort » et le retour en « enfance ».
    Redevenir enfant ne signifie pas infantile, au contraire, il s’agit de retrouver cette pureté, cette nudité, cette spontanéité, cette confiance d’enfant. Une confiance aimé par le Ciel…
    Ayez une Âme d’enfant et la nature vous dira ses secrets.
    « Je me sens comme un nouveau-né qui a devant lui toute la vie en couleurs irisées. Où est parti mon sentiment de vide intérieur ? Où sont passées mes peurs ? Où est resté le monde qui m’absorbait auparavant ? Le Sacré-Cœur, tu m’as sorti d’un long sommeil ! Tu m’as montré l’existence d’un grand mystère qui a un rapport direct avec moi. ». Le jeune homme se retourna et jeta un coup d’œil rapide sur son ancienne vie restée quelque part en bas. Il savait qu’il ne reviendrait plus jamais là où règne l’indifférence, où la raison de l’homme justifie toutes les iniquités qui le poussent au crime contre lui-même. Cet univers n’avait plus d’emprise sur lui : ce jour-là il avait ressenti, pour la première fois de sa vie, la joie qui signifiait qu’il existait un autre monde, plus parfait, et qu’il était dans son cœur. Il suffisait d’écarter les valves serrées de la coquille pour faire apparaître la perle d’une blancheur éclatante, son âme généreuse. Les rayons du soleil entourèrent le jeune homme d’un cercle étroit, l’aidant à laver les souillures des vêtements de son esprit. Les idées se succédaient, illuminant comme par un coup de lumière son cerveau. Il débordait déjà de pensées altruistes dirigées vers le monde entier. Projetée par les rêves de son cœur, une auréole tissée des rais du soleil apparut soudain face à la Lune, qui fondit dans le ciel. Elle comprit qu’elle venait de perdre un voyageur des nuits. Ce jour-là il changea de camp, devint fils du Soleil. « Quelle joyeuse perte ! » pensa la Lune… » (Z. Dushkova, Le Destin secret d’un pays : Dialogue avec le Cœur de France)
    Eva de Vitray Meyerovitch expliquait en 1982, dans la revue « Question de » que, sous l’effet du symbolisme, la pensée est incitée à un effort personnel, à une curiosité provoquée, à une recherche. Le premier pas sur la voie de la connaissance mystique, dit-elle, sera ce pressentiment d’un au-delà de ce qui n’était perçu que comme une réalité concrète.
    Dès lors, commence le voyage de l’extérieur, de « l’Écorce », vers l’intérieur, le « Noyau » ; de l’apparence à l’inconnu.

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