Penser la Franc-Maçonnerie du 21e siècle

Publié par Géplu
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samedi 23 mai 2020
  • 18
    Peter Bu
    28 mai 2020 à 12h15 / Répondre

    Lazare-lag 23 mai 2020 à 13:10 / ne trouve pas le nom de ce diffuseur dont tout le monde parle avec mépris, sinon franchement la haine.
    Il y a plusieurs années, j’ai écrit au Ministère de la Culture et à de nombreuses associations de libraires et d’éditeurs une suggestion qui aurait permis de concurrencer efficacement ce diffuseur maudit (dont je trouve ridicule de taire le nom) mais qui sait être efficace.
    Je n’ai reçu AUCUNE réponse. Je n’en ai reçu aucune non plus quelque temps après quand j’ai refait ma démarche. Et, bien sûr, les FNAC et autres vendeurs, éditeurs et groupements d’ auteurs continuent à vendre leur production en ordre dispersé.

    • 19
      Peter Bu
      28 mai 2020 à 12h19 / Répondre

      En ordre dispersé : ce ne serait-il pas la réponse à la question inquiète du titre de l’article: « Penser la Franc-Maçonnerie du 21e siècle. L’Ordre maçonnique est il menacé ? »

  • 17
    Patrox
    26 mai 2020 à 14h08 / Répondre

    Au premier regard, on aperçoit la spectaculaire chute d’effectifs de la maçonnerie anglo-saxonne ( FM réguliers aux USA divisés par 4 depuis les années 60 ), et une légère croissance dans nos pays.
    Mais en seconde analyse, l’âge moyen est l’indicateur inquiétant pour nous.
    Certes, on pourra incriminer les cadences infernales imposées par la société aux jeunes actifs ; on pourra aussi évoquer que la longévité accrue, en bonne santé, des retraités compense un peu.
    Notre ordre est en quelque sorte un aspirateur des sagesses de nos prédécesseurs, valeurs à cultiver et à transmettre .
    Mais le maçon n’est pas un ermite et a les pieds dans la cité.
    Que voyons nous dans cette cité ? Les technologies ont fait augmenter considérablement deux aspects : le visuel, au détriment de l’auditif et de l’écrit, et le côté ludique des apprentissages et expériences, au détriment d’un enseignement scolaire souvent livresque.
    Nos jeunes, élevés dans la vitesse, veulent de moins en moins lire des textes descriptifs, mais veulent immédiatement vivre l’expérience, si possible comme un jeu, en apprenant via essais et erreurs.
    Si nous ne leur proposons pas d’aller un peu dans ce sens-là, nous les perdrons.
    Voilà mon opinion, dont on peut aisément déduire des pistes d’action.

  • 16
    GépluAdministrateur
    23 mai 2020 à 21h07 / Répondre

    Trop de commentaires sous cet article deviennent plus « politiques » que maçonniques dans le vieux conflit entre traditionnalistes-spiritualistes et libéraux-sociétaux. Ceci n’étant pas le sujet de l’article, je met fin à toutes ces interventions.
    Mais tous ceux qui souhaitent parler du livre sont bien sûr invités à continuer à le faire. 🙂

  • 11
    Makhno Nestor
    23 mai 2020 à 15h57 / Répondre

    Tant que je vois ce que je vois à la Télévision, tant que j’entends ce que j’entends à la radio tant que je lis ce que je lis sur le journal, la Franc-Maçonnerie aura de baux jours devant elle !

  • 9
    Fred-Eric des Monts
    23 mai 2020 à 13h23 / Répondre

    Déjà, merci de la réponse de Brumaire.
    Ensuite, en voilà assez, sur ce site, des attaques répétées contre les obédiences libérales et adogmatiques. Un article déjà, il y a quelques jours, commençait par : « finissons-en avec les polémiques » alors que ce long pensum n’était qu’une longue polémique et une litanie de calembredaines « gadluesques ».
    La franc-maçonnerie est multiple, elle a plusieurs visages, et il faut l’admettre. Je n’ai pas lu le livre dont il est question aujourd’hui et je n’en parlerai donc pas, mais je peux commenter les commentaires. Aussi bien l’article et les commentaires d’il y a quelques jours, que ceux d’aujourd’hui dénotent une incroyable fermeture d’esprit de la part de maçons, une intolérance invraisemblable.
    Je cite par ailleurs cette phrase : « la franc-maçonnerie a oublié, pour la grande majorité des obédiences, ce qui faisait d’elle ce qu’elle était : le symbolisme, l’initiatique, la connaissance de soi, l’hermétisme, l’ésotérisme et l’aspiration vers l’Unité/Dieu/le GADLU…. » D’accord pour « le symbolisme, l’initiatique, la connaissance de soi » mais plus d’accord pour le reste : les supercheries que sont par exemple l’ésotérisme et la croyance en dieu se sont répandues dans la 2e moitié du XVIIIe, probablement sous la pression des fameux « antients » qui ont refermé le compas anglais une fois pour toutes. Je ferai remarquer à ceux qui l’auraient oublié qu’Anderson ne parle JAMAIS de dieu !
    Alors, please (et je n’emploie pas ce mot par hasard), mes frères (tiens aucune sœur ne s’est exprimée…), maçonnez donc comme vous l’entendez, c’est-à-dire comme ceux de 1813, , et laissez les autres maçonner comme ils l’entendent, (je préfère la maçonnerie de 1717 !). En voilà assez de ces attaques permanentes.
    G dit !

    • 10
      Brumaire
      23 mai 2020 à 14h38 / Répondre

      9- Mais si Fred-Eric, il y a au moins une sœur qui a écrit ici: Brumaire.
      Ce qui m’inquiète, à quelques jours de fêter mon 45° anniversaire d’entrée au DROIT HUMAIN, c’est la profanisation de toutes les obédiences que je connais. La pandémie et ses mesures de protection (que je ne conteste pas!) a fait aussi en sorte d’accentuer cette infiltration du profane chez nous. J’espère que les réunions par Skype ou autres moyens ne dévieront pas vers d’autres pratiques qui n’ont rien à voir avec la maçonnerie.
      Dans notre Ordre, nous avons l’habitude (constitutionnelle) de travailler à notre progrès, certes, par la méthode symbolique, mais aussi de travailler « en même temps » (comment dire ça autrement?) à la concrétisation d’idées pour améliorer l’Humanité, d’où notre côté dit « social ». Il est vrai que si nous avions La solution, ça se saurait. mais je ne me vois pas travailler autrement.
      Heureusement, il y a la diversité des approches de toutes nos obédiences, probablement trop (d’obédiences), mais elle nous enrichit.

    • 14
      ERGIEF
      23 mai 2020 à 19h10 / Répondre

      Désolé, j’avais oublié pour votre gouverne Anderson était pasteur et Frédéric Desmons aussi, c’est à dire que l’un et l’autre étaient ministres du culte. Alors prétendre que l’un ou l’autre pouvaient être non croyants relève de la médisance.

  • 7
    Lazare-lag
    23 mai 2020 à 13h10 / Répondre

    @ Brumaire (5):
    Bien que je sois tout à fait d’accord sur le fait de ne pas avoir à recourir à cette société dont j’oublie le nom, mais tu as plus de mémoire que moi à ce sujet, pour acquérir un livre, je crains fort qu’en matière d’édition et de diffusion de livres les auteurs n’aient pas vraiment leur mot à dire.
    Déjà qu’ils doivent se battre pour tenter d’avoir des droits d’auteur décents….
    Il faut avoir à l’esprit qu’ils sont peu nombreux, et ce quel que soit le domaine d’écriture, à vivre de leurs droits d’auteur.
    Et je ne suis vraiment pas certain qu’en ce qui concerne la franc-maçonnerie on puisse citer un auteur dont seule l’activité livresque soit son unique gagne-pain.
    L’acte militant non pas seulement du franc-maçon, mais du citoyen, et tout simplement du lecteur (d’un vrai lecteur, celui qui apprécie réellement les livres) est de n’acheter ses livres que chez un libraire.
    A la rigueur, si pour moultes raisons, (âge, maladie, handicap, éloignement géographique) il ne peut physiquement se rendre de lui-même dans une librairie, à la rigueur commander par internet, éventuellement à la FNAC, si libraires indisponibles. La FNAC livre par voie postale.
    Pour moi c’est simple: un livre acheté par le biais de la société sus-mentionnée, dont le nom m’échappe encore, c’est une pelletée de fossoyeur sur le cadavre d’une librairie.
    On ne peut pas à la fois se désoler de la fermeture d’une bonne librairie près de chez soi et participer à un acte de collabo. C’est irresponsable et indécent.
    Personnellement, je n’ai pas une vocation génocidaire de l’ensemble d’une profession intellectuelle.
    C’est au pied de la librairie qu’on décide si l’on participe au dynamisme de la liberté de pensée et à une réelle diffusion de la liberté d’expression, ou si on s’y refuse.
    C’est au pied du mur qu’on voit le maçon, le mur devant participer aussi à l’édification des oeuvres de la penser, pas à aligner devant de futures victimes pour s’en débarrasser.
    Laissons à Goebbels ses citations sur la culture à bout portant de son revolver.
    A titre personnel, comme lecteur, j’ai vu par trois fois, en des villes différentes, des librairies intéressantes, qui marchaient, et qui proposaient de vrais livres, pas de la daube de hall de gare, tirer le rideau pour x raisons; elles n’étaient pas chaque fois économiques.
    Je n’ai aucune vocation à participer à de tels autodafés.
    D’autant que, déconfinement oblige, il nous faut faire vivre, ou revivre, nos libraires bien fragilisés par le confinement.
    Ce n’est surtout pas le moment de les négliger, bien au contraire, c’est le moment d’avoir peut-être les gestes qui les sauvent. Eux les libraires, et derrière eux, les maisons d’édition, sans oublier les auteurs eux-mêmes.
    J’espère que vous avez eu la patience de différer jusqu’à leur réouverture vos projets d’acquisition de nouveaux livres.
    Et si vous manquez d’adresses de bonnes librairies, lorsque vous penser à un bouquin qui vous tente, ayez le réflexe « Place des Libraires », un excellent site qui regroupe je crois bien 300 librairies, vous y trouverez certainement votre bonheur.

    • 8
      Lazare-lag
      23 mai 2020 à 13h13 / Répondre

      Cela dit, j’ai oublié de parler du livre lui-même. Je ne manquerai pas de le feuilleter, (en librairie évidemment, où peut-on le faire ailleurs?) avant de me décider

  • 5
    Brumaire
    23 mai 2020 à 11h30 / Répondre

    1- Je crains bien que tu aies raison sur la majorité des points que tu soulignes.
    Je vais me procurer ce livre, mais SURTOUT PAS chez Amazon!!!
    Dommage que les auteurs, qui sont de vrais maçons, au regard qui sort du franco-français habituel, aient autorisé la diffusion par cette multinationale qui a si peu de moralité…

  • 3
    Durruti
    23 mai 2020 à 9h27 / Répondre

    La Maçonnerie n’est pas seulement un système traditionnel et initiatique. Elle est, certes et sans discussion possible, une institution initiatique mais pas seulement. C’est l’éternel débat qui ressurgit alors. Il n’empêche ; et surtout en raison du contexte actuel, lié à cette dramatique pandémie, il convient d’ajouter que de nombreux maçons se sont donnés pour objectif, en plus de ce travail d’introspection indispensable, de construire des sociétés libres et fraternelles.
    Je pense quant à moi, que certaines obédiences ou ordres, oublient de plus en plus ce deuxième engagement. C’est, à mes yeux, l’une des menaces qui pèse aujourd’hui ce qui va peut-être conduire à une recomposition du paysage maçonnique français.

    • 4
      Menas
      23 mai 2020 à 11h28 / Répondre

      Bonjour Durruti.
      Votre intervention résume bien le problème de la franc-maçonnerie aujourd’hui. Il s’agit du mélange des genres.

      Certains francs-maçons mélangent tout.
      Les obédiences se sont sentis pousser des ailes et rêvent d’une IIIe République où les francs-maçons mêlaient politique et maçonnerie. Certaines obédiences font tout et parfois, voir souvent, n’importe quoi, pour être de nouveau dans le jeu politique. Pendant un temps on qualifiait le franc-maçonnerie de laboratoire d’idées, dans le sens sociétal bien entendu, hélas aujourd’hui il ne rest plus les idées, il ne reste plus de laboratoire.

      Si des francs-maçons « se sont donnés pour objectif » de « construire des sociétés libres et fraternelles », c’est magnifique. Mais qu’ils le fassent ailleurs qu’en franc-maçonnerie ! Il ne manque pas en France d’associations, de syndicats et de partis politiques où ces francs-maçons militants pourront trouver un terrain de choix pour promouvoir leurs idées.

      Je vais prendre un exemple qui « gratte » les dogmatiques de la « laïcité » Lorsque l’Eglise catholique, institution religieuse avant tout qui se doit d’oeuvrer pour le salut des âmes et le bien-être des hommes…, se mêle de vouloir changer la société il y a une levée de boucliers de la part des « laïques encartés  » en disant qu’elle s’occupe du salut des âmes et qu’elle n’intervienne pas dans la sphère sociétale ! Pour moi il en est de même pour la franc-maçonnerie, qu’elle s’occupe de symbolisme, de tradition et d’initiatique.

      Si par contre hors des temples des maçons s’investissent dans ces démarches sociétales et humaniste, alors c’est leur choix. Un des landmarks de la franc-maçonnerie stipule qu’en Loge on ne doit pas parler de politique ou de religion. Que dire de certaine obédience qui appelle à votre pour l’un ou l’autre candidat, qui manifeste contre les crèches, contre la fête de Noël et Pâques.

      Je le répète, la franc-maçonnerie n’est pas là pour cela ! Elle doit être ce qu’elle a toujours été une institution symbolique, traditionnelle et initiatique. Tant qu’une certaine franc-maçonnerie opèrera le mélange des genres, alors il ne faudra pas s’étonner de la perte de valeurs et de sens de cette dernière.

      • 6
        Désap.
        23 mai 2020 à 12h25 / Répondre

        4 – Symbolisme, tradition et initiatique pervertis pas les principes religieux.
        Je dis bien principes religieux et non religion, l’absence de sacrement en franc-maçonnerie permet de s’affranchir de l’interdiction inhérente, mais le problème reste entier et a la particularité d’être notoirement sournois.
        Il démolit la maçonnerie et ses principes au moins autant que la politique.
        C’est le danger qui guette la maçonnerie anglo-saxonne et dont les effets sont maintenant concrets , une perte régulière d’effectif et de moins en moins de candidats à l’initiation.
        Je ne m’attends pas ici et maintenant à une réflexion objective sur le sujet, pourtant nier la réalité de ses conséquences est de l’ordre de l’aveuglement.
        La maçonnerie anglo-saxonne devient une église au sens propre du terme.

        • 13
          marcos testos
          23 mai 2020 à 18h52 / Répondre

          6-Désap
          Tes chiffres tu les sort d’où ? D’une pochette surprise ?

        • 15
          marcos testos
          23 mai 2020 à 19h49 / Répondre

          6- Désap
          C’est mauvais pour la santé de prendre ses rêves pour la réalité !!!

  • 1
    Menas
    23 mai 2020 à 8h20 / Répondre

    Je n’ai pas encore lu l’ouvrage, je viens de le commander à l’instant.
    Le danger est effectivement intérieur. La franc-maçonnerie ne fait que vivre, mais surtout subir tout ce que les grandes structures étatiques, philosophiques, économiques et religieuse connaissent. Elles ont toutes perdu, ou sont en train de le perdre, tout ce qui faisait leur raison d’être.
    Les structures étatiques ont perdu toute morale et éthique, les structures philosophiques sont devenues des machines à penser unique, les structures économiques ne pensent plus qu’au profit à n’importe quel « prix », les structures religieuses ont voulu être dans le coup et ont rejoint la « modernité », la franc-maçonnerie a oublié, pour la grande majorité des obédiences, ce qui faisait d’elle ce qu’elle était : le symbolisme, l’initiatique, la connaissance de soi, l’hermétisme, l’ésotérisme et l’aspiration vers l’Unité/Dieu/le GADLU….
    Les grandes obédiences sont plus préoccupées à faire du nombre, (cotisation), de la communication à tout va, (avis politiques, économiques, sociétaux, salons du livre, arbre de la République, Mur des Fédérés…).. et rien sur ce qu’est réellement la franc-maçonnerie, un système traditionnel et initiatique. On y travaille bien A la Gloire du Grand Architecte de l’Univers…

    • 2
      ERGIEF
      23 mai 2020 à 9h18 / Répondre

      1- Menas. On porte un regard différents sur une bouteille a la mer selon qu’on la voit du rivage ou bien du bateau d’où elle a été jetée.
      Certes les grandes obédiences, trop occupées à communiquer avec l’extérieur, ont majoritairement ont majoritairement oublié les raisons de leur existence. Mais dans la majorité des loges on a gardé le sens, on continue à travailler à l’amélioration de l’homme, à rechercher la Connaissance et à progresser dans les voies spirituelles. C’est la maconnerie libérale qui, en faisant entrer les considérations profanes au sein des temples s’égare de la tradition maçonnique et influence de manière négative les grandes obédiences spiritualistes. Ceci est quasi exclusivement un problème franco français. On pourrait aussi débattre des difficultés de la FM dans le monde anglo saxon, parcequ’ il en existe de sérieuses, mais il s’agit d’un un autre débat.
      Ceci dit il est temps d’aller découvrir cet ouvrage.
      Frat.

      • 12
        Luciole
        23 mai 2020 à 18h39 / Répondre

        Combien d’entre nous participent effectivement à la direction d’une Obédience? On critique continuellement les dirigeants mais combien se sont attelés à la tâche de maintenance,développement,progression et cohérence de l’ensemble de loges que cela suppose?.
        A l’intérieur d’une loge on se soucie peu des appartenances des autres,on maçonne du mieux possible et on essaie de progresser et d’aider.Transmettre un message de bonté et de fraternité.
        Faut il vraiment rappeler les promesses faites?

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