Pierre Bayle et le fanatique

Publié par Géplu
Dans Divers

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dimanche 15 décembre 2019
  • 5
    KASSIAN
    17 décembre 2019 à 16h52 / Répondre

    1- un texte puissant et courageux, qui ne confond pas les notions mais leur donne une perspective essentielle. Tant d’auteurs détruisent le concept de laïcité en le diluant dans une fome de mièvrerie universaliste mêlant tolérance, évolution des mœurs, croyances et libertés individuelles. Tant d’auteurs feignent d’oublier que la laïcité a été l’instrument de la soumission les cultes à la puissance de l’Etat. A mon sens on ne peut pas réfléchir à l’amélioration de la société en étant trop confortablement installé dans la suffisance.

  • 3
    Désap.
    15 décembre 2019 à 12h57 / Répondre

    Et pour le féminisme, on va garder notre confiance en Yvette et ses copines,
    que j’embrasse très chaleureusement.

  • 2
    Gérard Manvussat
    15 décembre 2019 à 12h03 / Répondre

    Comment peut-on écrire autant de bêtises en si peu de lignes ?
    L’auteur de ce texte absurde confond « Laïcité » et « athéisme ».
    La laïcité n’est pas le combat contre les religions, c’est une valeur qui prône au contraire la tolérance envers toutes, en séparant bien ce qui est du domaine des affaires civiles du domaine des affaires religieuses.
    Pierre Bayle a prêché cette tolérance toute sa vie.
    Mais ne voit pas celui qui ne veut pas voir…

    • 4
      Lazare-lag
      15 décembre 2019 à 15h54 / Répondre

      Si peu de lignes? J’en compte tout de même 52….
      Et effectivement un amalgame des plus surprenants entre plusieurs notions..
      Mais il y en a qui osent tout, c’est d’ailleurs à ça qu’on les reconnait… de loin.
      Et comme d’habitude aucune source ni citée ni probante.
      C’est ainsi.

  • 1
    Anwen
    15 décembre 2019 à 5h18 / Répondre

    Le laïcisme vaut-il mieux que les croyances religieuses ?
    L’opposition entre laïques et religieux n’est et n’a jamais été rien d’autre que la lutte des hommes pour le pouvoir. Explication.
    Pendant que les plus audacieux s’emparaient du pouvoir religieux, d’autres formaient un parti d’opposition, un pouvoir laïque, en perpétuelles luttes avec les premiers, et toujours leurs discordes avaient pour prétexte « la Vérité » que ni les uns ni les autres ne possédaient.
    Les Prêtres prétendaient l’enseigner, en se basant sur une tradition qu’ils avaient altérée. Les laïques leur montraient leurs erreurs et voulaient substituer à leurs dogmes des dogmes nouveaux, fondés sur des hypothèses forgées de toutes pièces dans leur imagination et qu’ils enseignaient au nom de la raison, quoique ces dogmes laïques, instables du reste, n’avaient pas plus de valeur que ceux des Prêtres. Ils en avaient même moins parce que, au fond du dogme religieux, on retrouvait la science antique, l’Absolu féminin, tandis que dans la science des hommes cet Absolu, quand on l’apercevait, était condamné au nom de la raison de l’homme qui créait le relatif. En réalité, ces luttes n’avaient qu’un but : conquérir le pouvoir en dirigeant l’Instruction publique et en enseignant aux jeunes générations que le gouvernement des vainqueurs était le meilleur des régimes.
    On trouve l’origine du mot « laïque » à l’époque du schisme de Ram. Ram est un révolté contre la vie régulière et le travail des tribus matriarcales.
    C’est lui qui va créer le type de l’imposture messianique que tant d’autres vont imiter après lui en perfectionnant le système, c’est-à-dire en l’adaptant aux conditions sociales de leur époque. C’est l’histoire du satanisme qui commence (Le renversement des facultés psychiques des sexes).
    Les Celtes d’Europe regardaient le schisme de Ram comme peu considérable et donnèrent à ses sectateurs le nom de Esk-Wander, « peuple égaré ».
    De là le nom de Scander donné à tous les grands perturbateurs. Le premier de tous, Ram, est appelé le Scander aux deux cornes (type du diable) à cause du bélier qu’il avait pris pour emblème. En ajoutant l’article arabe « al » au mot « Scander », on a l’origine du nom Al-exandre.
    Ram appuie sa prétention de dominer le monde sur la force d’une armée composée des castes inférieures appelées Folk (Folk ou Volg, d’où vulgaire, foule, en latin « vulgus »).
    Cette classe était considérée comme composée de ce qui suit, ce qui sert, mais ne dirige pas, et de la classe guerrière qui s’intitula « Leyt », c’est-à-dire élite, les plus forts ayant toujours eu la prétention d’être les meilleurs.
    Les Folk (peuple) et les Leyt (guerriers) s’unirent contre les intellectuels qui formaient une caste supérieure. De ces deux mots « Leyt-Folk », contractés, on fit « Leyolk » qui est devenu « laïque ».
    Les intellectuels étaient appelés « Lœhr », mot qui signifie clarté ; c’étaient les savants. Ce mot « clarté », évoluant à travers diverses croyances, est devenu ce qu’aujourd’hui on appelle clergé.
    René Guénon nous dit : « le mot même de « clergé », originairement, « clerc » ne signifie pas autre chose que « savant », et il s’oppose à « laïque », qui désigne l’homme du peuple, c’est-à-dire du « vulgaire », assimilé à l’ignorant ou au « profane », à qui on ne peut demander que de croire ce qu’il n’est pas capable de comprendre, parce que c’est là le seul moyen de le faire participer à la tradition dans la mesure de ses possibilités. » (Autorité Spirituelle et Pouvoir Temporel, p.14)
    Il règne parmi les hommes un formidable malentendu qui entretient la discorde entre eux et qui provient de ce que, aujourd’hui, la vérité a deux faces.
    Vue d’un côté elle est grande, simple, elle a la forme que la science moderne tend à lui rendre ; de l’autre elle est défigurée, altérée, méconnaissable : c’est la tradition.
    Ceux qui la voient sous la première face nient la seconde, ceux qui n’ont pas encore « découvert » la science et ne savent pas qu’elle est le chemin de toute vérité, refusent d’abandonner l’ancienne forme qu’ils donnent à leurs idées.
    Et, cependant, tous partent du même point de départ et vont vers le même but et la querelle qui les divise ne réside que dans les mots.
    Pierre Bayle, le plus savant et le plus redoutable des sceptiques modernes, auteur du Dictionnaire historique et critique, dit : « Le mal existe, l’homme est méchant et malheureux, tout prouve cette triste vérité. L’histoire n’est, à proprement parler, qu’un recueil des crimes et des infortunes du genre humain. Cependant, on voit briller par intervalles des exemples de vertu et de bonheur.

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