Chimère attribuée à Jacopo Ligozzi, musée du Prado

Récits, mythes et légendes. 1 : La « boîte noire » de la franc-maçonnerie

Publié par Pierre Pelle Le Croisa

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mardi 27 avril 2021
  • 2
    Brumaire
    28 avril 2021 à 9h38 / Répondre

    Pour moi, le récit relate des faits réels, la légende brode sur les faits, et le mythe invente une histoire à des fins édifiantes (à prendre au sens premier du mot).
    De tous les Hiram relatés ici ou là, l’Hiram maçonnique n’a pas existé et c’est bien un mythe qui a été construit. On pourrait le rapprocher d’un personnage relaté dans la Bible, Betsaléel.
    Si on analyse de très près le passage au 3ième degré, un certain nombre de traditions, mythes y sont présents.
    l ‘essentiel, à mes yeux, est le processus initiatique de passage et de prise de conscience de son être et de ses devoirs.

  • 1
    Désap .
    27 avril 2021 à 11h28 / Répondre

    Il me semble que le récit traduit une histoire véritable, des faits qui se sont produits et ce de la manière la plus fidèle par celui qui en a été témoin.
    La légende illustre plus ou moins symboliquement une ou des situations imaginaires de sorte de décrire des principes, leurs situations et conséquences positives ou négatives propre à la condition humaine ; c’est précisément le cas des légendes maçonniques. Elles permettent de (re)connaitre le « moi » et son lot d’illusions -« moi » que l’on croit personnel mais qui se révèle assez commun à la majorité des Hommes, ceux-ci étant naturellement sujets aux passions- pour se diriger vers le « soi » et l’avantage de percevoir la réalité ; d’où, mais c’est un autre débat, l’inutilité des Hauts Grades qui en fait ne parlent que des Hommes, condition (censée être) dépassée dès le Compagnon relevé à la Maitrise.
    Le mythe enfin, décrit par articulation exclusivement symbolique ce qui est autrement intraduisible pcq inhérent au(x) domaine(s) non-humain(s), ce qui attrait au Principe et aux principes.
    Sur le sujet et qui les réunit harmonieusement tous trois : l’Iliade et l’Odyssée.
    Il ne me semble semble pas qu’il y ait de mythe en maçonnerie, seulement des situations réelles, Initiation, Passage, Elévation, et une légende qui engage à dépasser la condition humaine sans tomber dans la fantasmagorie de la Révélation ; en effet, la maçonnerie n’est pas une religion, seul l’espace est sacré ; donc « l’homme sacralisé » parce qu’il a accompli une démarche spirituelle n’est une vision, ni maçonnique, ni initiatique, c’est une vision religieuse.
    Et puis « je ne peux construire le temple de l’homme en moi que si, au préalable, j’ai construit avec d’autres initiés ce temple des hommes qu’est la loge ». Ah bon ? On nie le caractère d’initiés aux scribes égyptiens et aux philosophes grecs par exemple ?
    Je ne suis vraiment pas d’accord avec la courte et biblique approche du frère Pelle le Croisa.
    C’est vraiment dommage de circonscrire la réflexion ainsi.

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