Prochaine reprise des cérémonies religieuses ?

Publié par Géplu

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mercredi 18 novembre 2020
  • 12
    Peter Bu
    19 novembre 2020 à 15h03 / Répondre

    Si j’étais à la place de nos gouvernants, oserais-je faire confiance à l’intelligence de la population?

    Dans un monde idéal, le gouvernement devrait nous communiquer les éléments nécessaires pour que nous puissions comprendre la situation, puis suggérer les moyens de faire face aux problèmes.

    Ensuite, chaque groupe (cité, entreprise, association, famille etc.) déciderait en fonction des conditions dans lesquels il vit.

    Mais il ne s’agit pas de décider seulement au niveau de chaque groupe, il faut prendre en compte les interactions entre eux. Mr Casex a dit une fois qu’en fermant une partie des commerces du centre-ville le gouvernement cherchait à éviter de trop grandes concentratios humaines dans les rues.
    Sommes-nous en mesure de prendre en compte une telle complexité ? Je l’espère, sans en être sûr.

  • 11
    Romega
    18 novembre 2020 à 19h28 / Répondre

    Les battues de chasseurs sont autorisées, pourquoi s’arrêter en si bon chemin ?

  • 10
    Luciole
    18 novembre 2020 à 18h24 / Répondre

    Darty ou les libraires, les catholiques ou les Obédiences, la Ratp ou le Théâtre. Le rapport de forces entre ces électeurs indique vers qui va pencher la balance. Je dois reconnaître que la cérémonie de l’entrée de Maurice Genevois au Panthéon était magnifique.

  • 8
    joab's
    18 novembre 2020 à 17h51 / Répondre

    C’est là toute la bétise de ces combats anti-confinement …
    Où chacun se compare à d’autres exceptions … et se refuse à examine l’OBJECTIF : limiter tous les contacts, rassemblements.
    Dans ce cas, en effet, pourquoi pas les tenues maçonniques, réunions associatives, réunions professionnelles, familiales ?

    Et pourquoi confiner ?

  • 7
    pierre noel
    18 novembre 2020 à 16h27 / Répondre

    Qu’une messe soit autorisée dans un lieu où les distances peuvent être respectées, l’aération assurée (portes, fenêtres), les contacts physiques interdits, le port du masque obligatoire (non celui des gants !) et les moyens de désinfection disponibles, où est le problème ? Le mot qui choque (« messe ») peut être remplacé par (au choix) tenue maçonnique, réunion de parti, assemblée d’élus du peuple, salon de l’auto, séance de cinéma … .Le problème ne reste-t-il pas le même ?

  • 5
    Lazare-lag
    18 novembre 2020 à 12h08 / Répondre

    Parfois, cherchant quelque chose, on en trouve une autre.
    Retrouvé dans une de mes planches, cette citation, de Henri Poincaré ,(polytechnicien, scientifique de la IIIème République, cousin-germain de Raymond Poincaré, Président de la République pendant la 1èere guerre mondiale):

    « Douter de tout ou tout croire, ce sont les deux solutions également commodes, qui l’une et l’autre nous dispensent de réfléchir ».

    Loin de moi l’idée de caricaturer quoi que ce soit, mais parfois, à l’occasion, ici ou là, ne peut-on pas avoir le sentiment que douter de tout est plutôt le propre de la franc-maçonnerie, quand tout croire serait celui de la religion?
    Si je puis dire, nous ne sommes pas dispensés d’y réfléchir.

    • 13
      pierre noel
      19 novembre 2020 à 18h25 / Répondre

      « La pensée ne doit jamais se soumettre, ni à un dogme, ni à un parti, ni à une passion, ni à un intérêt, ni à une idée préconçue, ni à quoi que ce soit, si ce n’est aux faits eux-mêmes, parce que, pour elle, se soumettre, ce serait cesser d’être. »

      La première ligne de cette citation d’Henri Poincaré est , depuis 1909, la devise de l’Université Libre de Bruxelles où j’ai eu l’honneur de faire mes études avant d’y enseigner.

    • 14
      MarcosTestos
      20 novembre 2020 à 11h37 / Répondre

      5-Lazare-Lag
      Pourquoi « on » et pas « je » ? Pourquoi as tu besoin de généraliser tes pensées ? J’aurais préféré que tu assumes tes sentiments pour le moins réducteurs et simplistes. Personnellement je suis croyant et franc-maçon et je peux t’assurer que je le vis très bien. Et je pense pas être le seul … Bien Fraternellement.

      • 15
        Lazare-lag
        22 novembre 2020 à 21h53 / Répondre

        Ah….. ? Nous y voilà. Pourquoi « on » et pas « je » ?
        Je crois bien que notre frère Marcos-Testos (me?) pose une question de fond tout autant que de forme.
        Tu me contrains donc à me livrer à une explication de texte autant qu’à une explication de style.
        L’emploi du « on » avait-il lieu d’être ici, ou pas ?
        Et je pars du postulat que le « on » mis en cause est celui de la phrase :
        – « (…) ne peut-on pas avoir le sentiment que douter de tout est plutôt le propre de la franc-maçonnerie, quand tout croire serait celui de la religion? »
        – – –
        Donc, reprenons les bases, revenons aux fondamentaux :
        1/ On : pronom personnel indéfini de la 3ème personne, invariable (Petit Robert , édition 2007).
        Indéfini et invariable.
        S’en souvenir pour la suite.
        C’est important, je vais y revenir.
        – – –
        2/ Selon toi, l’emploi du « on » serait ici un témoignage de, je te cite, généralisation de mes pensées .
        Ce qui introduit deux notions, celle de « généralisation » puis celle de « pensées ».
        – – –
        2.1/ Primo, la généralisation :
        Pour qu’il y ait généralisation, ne faut-il pas qu’il y ait une étendue à l’ensemble ou pour le moins à une majorité, une ouverture à un maximum, à une grande masse ?
        Donc à un collectif, donc à un pluriel.
        Or, « On » n’est pas pluriel, voir plus haut, il est singulier.
        Il n’est donc pas à confondre avec « nous ». Par trop souvent on confond les deux.
        Il n’y a donc ici, et à aucun moment généralisation de ma part.
        Et ce d’autant plus que, à part l’utilisation du pronom « on », j’ai pris deux autres précautions de style.
        La première consiste à avoir terminé la phrase par une interrogation.
        Que je sache, une interrogation est la marque d’une ouverture, elle ne referme pas le sujet sur lui-même, elle lui donne de l’espace, surtout avec une telle phrase. Elle n’impose pas un dogme, elle suggère, elle donne à penser, elle invite à aller plus loin.
        Voilà tout.
        La seconde tient à l’avoir fait précéder par une formulation volontairement prudente et qui tente, et qui tient aussi, à en réduire la portée, à la freiner :
        « Loin de moi l’idée de caricaturer quoi que ce soit, mais parfois, à l’occasion, ici ou là (…), ».
        Formulation dont tu sembles faire parfaitement abstraction dans ton jugement.
        Ce faisant, « je » suis cohérent : « je » n’assène rien, « je » n’impose pas davantage, « je » n’oblige pas à ce qu’on me suive sur cette piste.
        « Je » soumets simplement une proposition de manière tellement ouverte qu’on, pardon que tu, toi Marcos-Testos, que vous, les lecteurs du site Hiram, n’êtes en rien obligé d’y adhérer.
        Dans cette intervention de ma part, à quel moment suis-je en train de décréter une vérité ?
        A quel moment suis en train d’exiger quoi que ce soit ? Qu’on acquiesce à mon avis ?
        A aucun.
        D’ailleurs serait-ce d’un franc-maçon, ici dans nos échanges sur ce blog, d’imposer, d’exiger, de prétendre avoir raison, de ne jamais douter ?
        Si d’autres s’y livrent, libres à eux, je ne suis pas de ceux-là.
        Et pour répondre à ta question, il s’agit là de toutes raisons pour lesquelles je n’avais aucun motif à recourir au « je ».
        On sait par ailleurs que le moi est haïssable…. mais je ne sais pas si c’est vraiment le moment de me risquer à une pointe d’humour. Je crains qu’elle ne soit pas admise.
        – – –
        2.2/ Secundo, les pensées :
        Pensées pour lesquelles tu as d’ailleurs la délicatesse d’asséner, de me gronder, de me faire la leçon, d’exiger : « J’aurais préféré que tu assumes tes sentiments pour le moins réducteurs et simplistes. »
        C’est déjà gentil que tu veuilles bien me prêter la capacité d’avoir des sentiments, c’est fraternel, je t’en suis reconnaissant.
        Mais je serai bien curieux de savoir, dans cette phrase qui n’a vraiment pas l’heur de te plaire, quels sentiments réels tu me prêtes ? Indépendamment d’ailleurs de savoir s’ils sont réducteurs et simplistes
        Ici et maintenant, dans cette phrase incriminée, a priori condamnable par toute Inquisition, quels sont mes sentiments? Quelles sont mes pensées profondes ?
        Il ne s’agirait pas de confondre les pensées que tu crois déceler chez moi avec ce que j’exprime vraiment.
        D’aucuns prétendent même qu’il ne faut pas confondre les mots et les choses.
        Ici, ne vois-tu pas, MTCF Marcos, qu’à partir d’une citation, ou plus exactement à partir de la construction d’une citation, ici de Henri Poincaré, je me suis amusé à reconstruire une opposition où pouvaient venir s’insérer franc-maçonnerie et religion ?
        Sommes-nous, ici sur ce blog, tenus à un sérieux de tous les instants, à une austérité que je n’ose qualifier de monacale, car je me ferai aussitôt incendier si je l’exprimais ainsi ?
        N’a-t-on pas droit parfois à se laisser aller à quelque légère incartade ? A quelque subtilité ? A quelque pirouette.
        A priori non. Il est des sujets avec lesquels on ( pardon : Marcos-Testos) ne transige apparemment pas.
        Et puis le pompon : que « j’assume » ce que j’écris.
        Diable ! (zut, j’aurais du l’éviter celle-là aussi, le bûcher me guette).
        Mais quel crime de lèse-majesté ai-je donc commis pour qu’on vienne me reprendre sur mes formulations ?
        J’ai fait un jeu de mots qui m’a amusé autour de la notion de religion ?
        Et alors ?
        Bien sûr que l’assume, mais l’acte est-il si grave qu’il s’agisse de « l’assumer » tel une faute impardonnable ?
        Certes, je veux bien concéder avoir commis comme une petite provocation, un tantinet teintée d’ironie, on sait bien la franc-maçonnerie ne pas être univoque par rapport à la religion, mais personnellement je réserve le verbe assumer pour des choses un peu plus importantes qu’une tournure de phrase qui aurait égratignée quelque susceptibilité légèrement exacerbée.
        Car, jusqu’à preuve du contraire, je ne pense pas avoir pour autant blasphémé.
        – – –
        Tu termines ton apostrophe en signalant que tu es croyant et franc-maçon et assurer le vivre très bien.
        Fort bien, j’en suis content pour toi et, par égard pour toi et pour respecter ta vie privée, car toute religion relève de la sphère privée, je ne te demanderai pas dans laquelle tu es croyant.
        De même, je ne crois pas nécessaire d’avoir à préciser ici dans laquelle j’ai été baptisé, ai fait toutes mes communions, ainsi que mon mariage, et dans laquelle j’ai également fait baptiser mes enfants ; ce n’est pas le lieu et je ne suis vraiment pas sûr que ça intéresse grand monde ici, sur ces colonnes.
        Fraternellement aussi.
        – – –
        P.S. : il me revient qu’une autre fois tu t’étais étonné d’une tournure de phrase où j’avais utilisé une négation (du genre : « ce n’est pas inintéressant ») là où tu aurais préféré que j’utilise en lieu et place une affirmation (auquel cas : « c’est intéressant »).
        De mémoire, je crois t’avoir répondu qu’il s’agissait de figures de style.
        Devrais-je donc m’expliquer chaque fois que j’aurais recours aux richesses de la langue française ? Et que cela ne t’agrée point ?

        • 16
          Marih
          22 novembre 2020 à 23h08 / Répondre

          Excellente réponse, argumentée et intelligente. Un vrai cours ! Bravo.

        • 17
          marcos testos
          23 novembre 2020 à 19h23 / Répondre

          15- Lazare-Lag
          Mon TCF, j’admire ta façon de retomber sur tes pieds avec autant d’élégance.
          Appréciant (très) souvent tes écrits je n’ai pas envie de polémiquer avec toi sur ce sujet … et m’attirer éventuellement les foudres de Géplu. Je n’avais pas écrit mon commentaire dans le but de te vexer et si ça a été le cas je te prie de bien vouloir m’en excuser.
          1-Ceci dit je t’invite à lire l’article de Sylvaine Pascual sur son blog : « Le « ON » qui a mal à son « JE/NOUS » et dont voici un extrait :
          « Ce « on » délicieusement vague, masque flou derrière lequel se cache l’indéterminé polymorphe : singulier ou pluriel, sans genre et sans risque, merveilleusement non discriminant, déresponsabilisant, indubitablement politiquement correct, à la neutralité presque luxembourgeoise, il a le défaut de ses qualités: il ne dit pas ce qu’il veut dire… »
          2-Petite précision / généralisation :
          – Définition Le Larousse : action d’étendre les résultats de l’observation de quelques cas à l’ensemble des cas possibles.
          – Définition PNL : processus par lequel le sujet tire prétexte d’une expérience personnelle pour déboucher sur une conclusion générale qu’il applique à toutes situation similaire.
          Bien Fraternellement

  • 4
    ni dieu ni maïtre
    18 novembre 2020 à 12h08 / Répondre

    La Laïcité n’interdit elle pas aux responsables religieux d’intervenir dans la vie publique selon la Loi de 1905 ?
    Les religions sont du domaine privé et en aucun cas ne doivent intervenir dans les affaires de l’Etat. Il faut une application stricte, et non un aménagement ou un assouplissement de la Loi sous peine de la rendre inefficace face à la montée des exigences religieuses de tout genre.

    • 6
      yonnel ghernaouti, YG
      18 novembre 2020 à 13h35 / Répondre

      En France, le ministère de l’Intérieur est aussi le ministère des cultes. Et le Bureau central des cultes est bien chargé des relations avec les autorités représentatives des religions présentes en France et de l’application de la loi de 1905 en matière de police des cultes.
      En quoi un responsable religieux intervenant dans la vie publique serait-il en contradiction avec les règles républicaines (loi du 9 décembre 1905, complétée en 1924 par l’autorisation des associations diocésaines) ?

    • 9
      Wolfgang
      18 novembre 2020 à 18h10 / Répondre

      Chacun choisit d’avoir ou non le Dieu et le Maître qu’il souhaite !
      Nul n’est détenteur de la vérité unique et indiscutable.
      Il ne s’agit pas de faire de la politique mais simplement de demander au pouvoir politique d’accorder la possibilité d’organiser des services religieux en respectant les distanciations, gestes barrières, masques,
      etc. … En tant que Maçons nous pouvons nous aussi faire la même démarche.
      Par ailleurs aujourd’hui, il est vrai qu’une religion s’infiltre sous diverses formes et parfois même violente, de plus en plus dans le fonctionnement politique de notre pays en souhaitant changer le sens même de la loi de 1905 ce qui n’est pas acceptable !

  • 3
    Nestor Makhno
    18 novembre 2020 à 11h24 / Répondre

    C’est vrai que ma première réaction à la vue des agenouillés sur les parvis à été d’éclater de rire. Je me rappelle de ce vieux maître qui confirmait la position peut comparable de la religion et de la maçonnerie, il nous disait : «  la religion, par rapport à la maçonnerie, c’est petit, tout petit petit » disait-il, en illustrant son propos par un geste montrant l’écart entre son pouce et l’index. « Tout petit petit ».
    Toute la différence entre la spiritualité, une aventure individuelle portée par tous et la religion, déviance politique qui a accompagné tous les pouvoirs depuis la nuit des temps.

  • 2
    Mai 68
    18 novembre 2020 à 10h50 / Répondre

    Au seul point de vue sanitaire les Tenues sont plus faciles à contrôler dans la mesure où les partiicipants sont connus ( y compris les TBO si sur invitation).
    Je pense que les obédiences drvraient « s’engouffrer » dans le créneau messe s’il venait à s’entrouvrir.

  • 1
    Lazare-lag
    18 novembre 2020 à 1h13 / Répondre

    Sans forcément en tirer des conclusions par trop hâtives, on observera qu’aussi bien Emmanuel Macron que Jean Castex ont fait leurs humanités dans des établissements privés catholiques, l’un à La Providence à Amiens (80), l’autre à Garaison (65), à côté de Lannemezan.
    Pas de conclusions hâtives disais-je, nombre de francs-maçons, et même jusque dans des obédiences maçonniques adogmatiques sont passés par de tels établissements scolaires
    Et pour très légèrement corriger notre rédacteur Géplu, je dirai: comme nous l’ont expliqué les deux pasteurs, anglican et huguenot, Anderson et Désaguliers.
    Sinon, même si messe et tenue ne sont pas tout à fait comparables, il me semble que plusieurs fois pendant ce confinement les autorités religieuses et maçonniques ont été réunies ensemble par le président de la République, au titre de la diversité des mouvements spirituels.
    A suivre…

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