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Risque de remise en cause de la loi de séparation des Églises et de l’État

Publié par Géplu
Dans Divers

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mardi 10 avril 2018
  • 21
    GERARD
    11 avril 2018 à 16h25 / Répondre

    C’est un vrai réconfort de lire les réactions, analyses, débats qui agitent le monde de la maçonnerie autour de la question du rapport entre état et églises.

  • 16
    Sacripant
    10 avril 2018 à 17h29 / Répondre

    La République devrait rester indifférente face à toutes les religions !
    Mais voilà, pendant des décennies, les socialistes ont brossé les musulmans dans le sens du poil afin de se constituer une clientèle électorale. L’Islam se montre de plus en plus revendicatif et les milieux chrétiens se demandent alors pourquoi ils resteraient en retrait.
    Je ne donne pas cher de nos récentes libertés (divorce, contraception, avortement, mariage pour tous et euthanasie) si chèrement acquises dans les années qui viennent.
    Toutes les religions se donnent la main pour écraser l’individu, c’est bien connu.
    Que la peste soit de toutes les sacristies !

    • 25
      henno
      15 avril 2018 à 18h58 / Répondre

      voilà qui est parlé en vrai maçon !

      • 26
        henno
        15 avril 2018 à 19h08 / Répondre

        je répondais à jean de Mazargues

  • 14
    Ptikiki
    10 avril 2018 à 16h59 / Répondre

    Ni dieu, ni maître, à bas la calotte et vive la sociale!
    Merci Paul Bert.

    • 18
      luciole
      10 avril 2018 à 19h35 / Répondre

      Il n’y a pas que le kiki qui est petit, le cerveau l’est aussi.

      • 19
        Daniel Depris
        11 avril 2018 à 14h35 / Répondre

        C’est le cerveau des anciens élèves des écoles dites »confessionnelles » qui est rikiki. Il est atrophié du fait des manipulations. Comme celui du sieur Macron. Cela vaut pour toutes les écoles « religieuses », chrétiennes, juives et musulmanes.

      • 20
        Ptikiki
        11 avril 2018 à 15h17 / Répondre

        Luciole, voyons, c’est pas jolie jolie ce jugement.
        Ne connaissez vous pas ces paroles attribuées à Paul Bert?

  • 12
    Jean_de_Mazargues
    10 avril 2018 à 15h29 / Répondre

    Et revoilà les laïcards qui réduisent la FM à un anticléricalisme des années 1900 …
    Le principe de laïcité, c’est un principe de séparation, pas un principe d’ignorance.
    Et que diriez-vous si les obédiences maçonniques devaient déclarer leurs actions de lobbying ?
    En quoi le fait de permettre à une association cultuelle de détenir des immeubles directement (car aujourd’hui, elles en contrôlent à travers une entité juridique séparée) porterait-il atteinte à la séparation entre l’Etat et les églises ? ça devient du grand grand n’importe quoi.
    Quant au Président de la république, personne ne hurle à la violation du principe de laïcité quand il parle devant le CRIF ou devant le conseil du culte musulman, mais devant les évêques catholiques alors là ! horreur!
    Précision : je ne suis pas catholique … mais je constate que ce qui ronge certains Frères, ce n’est pas le principe de laïcité, c’est l’anticléricalisme. Nous sommes loin de notre idéal de fraternité. Pauvre maçonnerie française !

    • 15
      Ptikiki
      10 avril 2018 à 17h07 / Répondre

      Lisez bien l’article en entier.
      En quoi cela poserait il un problème?
      Tout simplement lors de l’obtention de subventions, entre autres choses.
      Par ailleurs ce que Macron a raconté hier aux « curés » ne faisait pas partie de son programme de candidat à la présidence. S’il avait annoncé ce genre de démarche, pensez-vous qu’il aurait été élu? Il trompe ses électeurs.

      Bref, le même que les autres mais en pire sur certains points.

      Ferions nous mieux? Noooon mais nous ferions différemment à coup sûr.

    • 17
      Daniel Depris
      10 avril 2018 à 17h45 / Répondre

      L’anticlericalisme n’est pas une tare. C’est l’un des quatre piliers du socialisme a authentique, du « temple de la juste raison ». Je pense que Richard Dawkins sera d’accord avec moi.

  • 9
    Patrice Deriémont
    10 avril 2018 à 12h07 / Répondre

    Le problème avec la loi de 1905 c’est que c’est une loi de « compromis ». A partir de là tout est permis. Aristide Briand et Jaurès ne nous ont pas rendu service en l’emportant sur le projet Emile Combes et Clémenceau. Emmanuel Macron flirte certes avec la loi mais il ne la transgresse pas puisqu’il est admis que selon les exégètes de cette loi, l’Etat est laïque mais la société civile ne l’est pas. C’est ainsi que le communautarisme se développe à foison sans enfreindre la loi. Si au contraire on avait une loi de séparation qui stipule que l’Etat doit être areligieux et que la société civile doit être laïque l’affirmation de sa religion pour un chef d’Etat serait prohibée et l’affirmation ostentatoire de ses convictions religieuse dans l’espace public serait interdite.

    • 13
      Hep
      10 avril 2018 à 16h13 / Répondre

      En effet, donc il faut arrêter un peu avec la nostalgie du petit père Combes. C’est le problème des gens qui se disent laiques … en pensant athées.

    • 22
      Jean_de_Mazargues
      12 avril 2018 à 12h04 / Répondre

      Et nous serions en Corée du Nord.

  • 8
    Gérard Plu
    10 avril 2018 à 11h55 / Répondre

    Devant la conférence des Evêques de France Macron a déclaré hier soir vouloir réparer le lien qui s’est abîmé entre l’Eglise et l’Etat. Voilà une déclaration bien ambigu, qui demande urgemment éclaircissement et précisions. Dans le concret, il veut dire quoi Macron ?…
    Mise en parallèle avec les attaques contre la laïcité contenues dans le projet de loi cité ci-dessus, cette déclaration ne présage rien de bon.
    Rappelons que les religions, et en ce qui concerne cette actualité la catholique, prônent, sur les questions de société, avant tout des interdits dogmatiques là où les avancées républicaines et laïques cherchent à donner de nouveaux droits aux citoyens.
    Entendre les évêques demander à bâtir une nation fraternelle, juste et solidaire, c’est bien joli, surtout que quand ils étaient « aux affaires » avant la loi de 1905 il ne me semble pas que la France était une nation bien fraternelle juste et solidaire, mais les entendre « en même temps » demander au nom de leurs convictions religieuses l’interdiction de la PMA, des avancées sur l’euthanasie et du suicide assisté, montre bien la nécessité de la stricte application de la loi de séparation DES églises et de l’Etat.

  • 7
    Makhno Nestor
    10 avril 2018 à 10h58 / Répondre

    Que font la Grande Loge de France, le Droit Humain, la Grande Loge Féminine de France… et toutes les autres ??

  • 3
    Daniel Depris
    10 avril 2018 à 10h08 / Répondre

    La religion est la maladie honteuse de l’humanité. La politique est son cancer. Henri Millon de Montherlant.

    • 23
      Jean_de_Mazargues
      12 avril 2018 à 12h05 / Répondre

      Montherlant n’a pas écrit que des choses intelligentes.

  • 2
    capelle
    10 avril 2018 à 8h50 / Répondre

    Et en plus voilà le président de la République qui se commet avec les évêque de France au mépris de l’Art. 2 de la Loi de 1905,en bon catho’ affiché!!!
    Athées de la République réveillez- vous!!! demain il sera trop tard…

    • 6
      luciole
      10 avril 2018 à 10h38 / Répondre

      Il se commet aussi avec le CRIF et avec les Musulmans mais surtout nos Présidents ont du mal à séparer leur fonction de leur domaine privé.

    • 24
      Jean_de_Mazargues
      12 avril 2018 à 12h09 / Répondre

      L’article 2 met fin au lien institutionnel et financier entre l’Etat et les cultes. Il n’a jamais signifié que les autorités publiques ne pouvaient rencontrer des prélats, ou encore s’exprimer devant une assemblée d’écclésiastiques. Quelle idée saugrenue! : « La République ne reconnaît, ne salarie ni ne subventionne aucun culte. En conséquence, à partir du 1er janvier qui suivra la promulgation de la présente loi, seront supprimées des budgets de l’Etat, des départements et des communes, toutes dépenses relatives à l’exercice des cultes.
      Pourront toutefois être inscrites auxdits budgets les dépenses relatives à des services d’aumônerie et destinées à assurer le libre exercice des cultes dans les établissements publics tels que lycées, collèges, écoles, hospices, asiles et prisons.
      Les établissements publics du culte sont supprimés, sous réserve des dispositions énoncées à l’article 3. »

  • 1
    Hep
    10 avril 2018 à 2h31 / Répondre

    Ah tiens … signé … Le GODF et avatars 🙂
    A force de voir la fin de la laicité partout, ça me rappelle des cochons qui crient au loup jusqu’au jour ou plus personne ne les écoute quand le loup est vraiment là.

    • 4
      Daniel Depris
      10 avril 2018 à 10h13 / Répondre

      L’odeur de la mauvaise foi, c’est qu’elle finit par donner mauvaise conscience à la bonne foi. Jean Rostand.

      • 5
        Daniel Depris
        10 avril 2018 à 10h29 / Répondre

        Errare. C’est « odieux de la mauvaise foi ». Jean Rostand à aussi dit que « Attendre d’en savoir assez pour agir en toute lumiere, c’est se condamner à l’inaction ».

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